Jules Lejourdan, poète et chansonnier du Second Empire, est reconnu pour ses œuvres qui dénoncent la misère des travailleurs marseillais.
Il s'agit ici d'un important lot de poèmes et de chansons en provençal sur les thèmes qui lui tiennent à coeur. On y trouve entre autre les manuscrits de Lou maou de couard de Madoun, Leis orphelins, : vo la mouar d'uno mèro, La guioutino, Lou choléra-morbus vo Leis mouars de poou et La bandiero doou mariagi.
Ce manuscrit du XIXème siècle regroupe des copies de plusieurs œuvres. La plus grande partie est le journal rédigé par Pichatty de Croissainte, avocat et conseiller de Marseille. Ce texte est extrait du "Mémorial de la Chambre du conseil de l'Hôtel de Ville". Il y retrace les ravages de la peste de 1720 à Marseille.
Il contient également des poèmes Hyacinthe de Bernoulli ("Poésies d'un proscrit"), datés de 1829 à 1835, et d'Angélique Chambovet, de 1860 à 1869. Ces dernières sont en provençal.
Manuscrit d'une adaptation théâtrale de Mirèio par Joseph Bourelly.
Le document est daté à la dernière page de "l'estiu de 1896".
Petit manuscrit à tranche doré, dédicacé à Carmen Sylva, pseudonyme de Élisabeth Pauline Ottilie Louise de Wied, reine de Roumanie de 1881 à 1914.
L'auteur, Frédéric Estre utilise le pseudonyme « Lou felibre de la mousèlo » lorsqu'il écrit en provençal, comme c'est le cas pour ce manuscrit, et « Chan Heurlin » quand il emploi le dialecte lorrain.
Ce manuscrit provenant des archives de Louis Bayle contient de nombreux poèmes inédits, attribués à Joseph Bourilly, en raison de la présence du texte intitulé Lou Cibournié, qu'il publiera en 1973.
Les variations dans la couleur de l'encre et dans l'écriture laissent supposer que les poésies ont été rédigées sur plusieurs années (de 1899 à 1907 selon les dates attribuées aux poèmes).
Sur une feuille volante est collé une coupure du journal Art et Soleil de 1904. Il s'agit d'un article de Bourilly sur le cinquantenaire du Félibrige.
Il contient aussi les avant-propos imprimés, rédigés par Bourilly, et destiné à la publication d'un recueil de poésies regroupant des oeuvres de plusieurs auteurs.
Cette pièce de théâtre écrite par Bénézet Bruneau est l'occasion de mettre en scène les traditions provençales de Noël : le rite du Cachafuòc (bûche de bois), la crèche et les chants de Noël.
Bénézet Bruneau (1852-1941), Félibre d'Avignon, a surtout œuvré dans des journaux (Le Ventoux, La Croix, Le Courrier, L'Aiòli) comme polémiste. Il devint Majoral du Félibrige en 1924.
Pour en savoir plus sur les traditions occitanes liées à Noël :
Cette chanson considérée comme l'hymne de la Provence a été écrite par Frédéric Mistral sur l'air d'un noël traditionnel de Nicolas Saboly.
Cette chanson illustrant l'amitié entre catalans et provençaux a été créée en 1867 lorsque écrivains et hommes politiques offrirent aux félibres provençaux une coupe en argent en remerciement de l’accueil réservé au poète catalan Víctor Balaguer, exilé politique en Provence en raison de son opposition au gouvernement d'Isabelle II d'Espagne.