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Thierry Cornillon, fifre, chant (& danse pour les balèti)
Domitille Vigneron, violon & chant

Les musiciens de Sirigauda vous proposent de venir vous plonger dans l'univers des chants et danses de la Provence alpine.
Domitille Vigneron et Thierry Cornillon de Sirigauda chantent et jouent pour vous ces airs, chansons, airs à danser ou à rire, airs de la vie, pour vous les transmettre, faire résonner la langue d'oc de ce pays, les sons et musiques qui résonnaient il y a peu encore si souvent dans ce pays, dans ces montagnes et vallées... Des sons et mots pas tout à fait oubliés qui ne demandent qu'à continuer vers les générations futures ! Un patrimoine précieux, « patrimoine immatériel », simple, drôle, vivant, ou beau tout simplement !
Quand on chantait la vie, chantait pour aimer, pour danser, pour vivre ! Nos anciens ont tout cela aussi à nous dire.

Sirigauda (nom d'une chanson à danser dans laquelle on reconnaît le mot « rigaudon ») s'attache à mettre en valeur et transmettre les chansons et airs à danser des Alpes, principalement en langue d'oc :
autour bien sûr de cette danse emblématique qu'est le rigaudon originaire de Provence et restée très vivante dans le dauphiné, mais également des danses transalpines que sont les courentas et balèts des vallées occitanes italiennes, ou les simples farandoles si répandues en Provence.
Sirigauda s'appuie sur différentes sources de collectages, du XIXe siècle à nos jours, voire certaines sources même plus anciennes, et sur le propre répertoire de Thierry Cornillon, reçu en tradition orale, tant en chant qu'au fifre.
Si le violon est par excellence l'instrument à danser des Alpes, les fifres et tambours mènent aussi la danse. Sirigauda propose ici une rencontre violon / fifre qui a dû se faire en maintes occasions à la fin du XIXe siècle, pleine époque de vogue du rigaudon !

Sirigauda propose concerts, concerts-bal et balèti, mais aussi ateliers de transmission.

Biographies :

Thierry Cornillon, originaire de la vallée de la Vésubie (06), est passionné depuis toujours par l'histoire de son pays, et a mené des recherches tant sur le plan de la danse, que de sa langue d'oc maternelle, de la musique et du chant. Joueur de fifre et chanteur traditionnel, sonneur de trinhon (carillons à 3 cloches de sa vallée), Thierry est aussi auteur-compositeur, en langue d'oc le plus souvent.
Il a fondé différents ensembles de musique traditionnelle ( En Prals, Lanciour et Aurea), ainsi que Flor Enversa qui se consacre depuis 10 ans aux troubadours et Blancaflor (musiques de la Renaissance). Thierry Cornillon a créé également les festivals Trobarea (l'art des troubadours) et le Festival Fenestra - Festival des 3 voix (chant traditionnel polyphonique).

Domitille Vigneron est passionnée par les chants en langue d'oc, des troubadours ou trobairitz aux chansons traditionnelles, qu'elle accompagne de ses vièles à archet ou violon, lira da braccio, suivant les époques. Musicienne de formation classique et titulaire du Diplôme d'Etat de Musique Ancienne (violon baroque), diplômée du CNSM de Paris, elle s'intéresse particulièrement à l'art d'improviser sur ses instruments avec le chant, et à la lutherie.
Elle est co-fondatrice de Flor Enversa (chants de troubadours) et de Blancaflor (musiques de la Renaissance) et participe au festival Trobarea au sein de l'équipe artistique. Elle a joué et enregistré avec de nombreux ensembles de musique ancienne (Perceval, Diabolus in musica, La Grande Ecurie et la chambre du Roy, La Simphonie du Marais...).

 

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BLANCAFLOR vous emmène au XVIème siècle, à la Renaissance, à la découverte de chants, danses, chansons à danser,...

Les musiciens de BLANCAFLOR, issus de Flor Enversa et nourris de leur expérience en musique traditionnelle, musique renaissance et recherches en lutherie, ont à coeur de transmettre ce patrimoine poétique et musical de la Renaissance, au son des liras da braccio, violons, luth, viola da mano, rebec, flûtes,...

Blancaflor s'attache tout particulièrement à développer trois axes:

- la mise en valeur du patrimoine musical et poétique en langue d'oc de la Renaissance (l'ensemble est basé en Provence et s'intéresse au répertoire de la Provence, mais aussi de toute l'Occitanie)

- retrouver le lien si évident entre musique traditionnelle et musique renaissance, tant par les timbres de voix, par l'énergie de la danse que par l'art de l'improvisation.

- travail de lutherie: reconstitutions d'instruments d'après les sources de l'époque par les membres de Blancaflor eux-même (viola da mano, liras da braccio, rebec...)

Les musiciens de Blancaflor sont issus de l'ensemble Flor Enversa, ensemble spécialisé dans l'art des troubadours du XIIe et XIIIe s.

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Flor Enversa (la fleur inverse, d'après une chanson de Raimbaut d'Orange) chante la lyrique courtoise des troubadours, et emmène son public 800 ans en arrière, dans l'Occitanie du Moyen Âge, dans ces cours du sud de la France habitées par la cortesia et la fin’amor.

Les troubadours y composent poésie et musique en langue d’oc, et proposent dans leurs chants un nouvel art de vivre guidé par l’amour. Ils louent jeunesse, beauté, générosité, courage, instruction et intelligence, sincérité et noblesse de cœur, qui embellissent la dame désirée, le troubadour lui-même et son chant.
Des dames composent aussi, telles Clara d’Anduza ou la Comtesse de Die.

De toutes origines sociales, humbles jongleurs à leurs débuts ou de sang royal comme Richard Cœur de Lion, les troubadours investissent les cours et les châteaux d’un immense élan créatif, qui atteindra un sommet tel qu'il influencera les trouvères au nord, les minnesänger en Allemagne et même Dante en Italie.

Flor Enversa, c’est Domitille Vigneron et Thierry Cornillon, des passionnés de la lyrique courtoise des troubadours. Chanteurs, instrumentistes et chercheurs, ils font revivre avec un souci d’authenticité et de sincérité les œuvres de ces poètes du XIIème et XIIIème siècles, véritables joyaux de notre culture.

Ce duo s'enrichit volontiers de la collaboration d'autres artistes, chanteurs et musiciens.

Flor Enversa se base dans son interprétation sur une langue d'oc vivante et sur la manière de chanter en chant traditionnel pour retrouver ce chemin de l'oralité qui était celui des troubadours.

L'ensemble utilise lors de ses concerts des instruments reconstitués pour la plupart par les musiciens eux-même d’après sculptures, enluminures de manuscrits, recherches archéologiques, textes et traités, ceci afin de faire revivre les sonorités du Moyen Age.

L'accompagnement instrumental est improvisé comme il l'était à l'époque. (vièles à archet, vièle en huit, rote, harpe, psaltérion, flûte,...)

Flor Enversa propose de nombreux programmes de concert autour de l'art des troubadours.

Flor Enversa a enregistré trois disques: les chansons de Raimbaut de Vaqueiras, troubadour provençal (Savis e fols, 2009), celles du troubadour auvergnat Peirol (Senher Dalfin, 2010) et un album autour du seigneur et troubadour Blacatz (Blacatz de Proensa, 2013, Bravo Trad Mag).

Depuis sa création en 2006, Flor Enversa s'est produit dans de nombreux festivals en France et à l'étranger: Italie, Allemagne, Musée du Moyen Age à Paris, Abbaye de Vignogoul, Les Estivales du Conseil Général des Alpes Maritimes, en Provence, Alsace, Bourgogne, Normandie, Auvergne, sud-ouest...et notamment dans le Festival Trobarea dont Thierry Cornillon est le directeur artistique et fondateur, autour de l'art des troubadours.

Par ailleurs, Flor Enversa a aussi animé des stages autour de l'art des troubadours et des instruments qui peuvent accompagner le chant à cette époque. (sources manuscrites, langue d'oc, archéo-lutherie, modes de jeu , improvisation instrumentale,...)

Les membres de Flor Enversa, Thierry Cornillon et Domitille Vigneron ont également été invités à parler de leurs travaux autour des troubadours ou de leurs recherches en lutherie lors de colloques, séminaires ou tables rondes: colloque Philologie et musicologie (Rome, 2015),
colloque « Restitution du son-l'instrumentarium du Moyen Age » (Paris et Chartres – 2014), séminaire Musiconis (Paris Sorbonne,2014), festival de Largentières...
Mais également lors d'émissions de télévision ou radio (FR3 émission « Vaqui » en langue d'oc, France Culture, Radio Pays (émission en langue d'oc, Paris), radio argentine, ou dans des entretiens avec la presse: articles dans Histoire et Images Médiévales, Inf'oc... et lors de conférences (festival Trobarea, Abbaye de Vignogoul, les Amis de la Langue d'oc à Paris...)

Les membres de Flor Enversa poursuivent, en parallèle de leur activité de concert, une activité de recherche en lutherie qui leur permet d'aller au plus près des sources de l'époque et de recréer régulièrement des instruments qui seront ensuite joués en concert: nombreuses vièles à archet de différents modèles dont plusieurs sans touche, rebec, rote (sorte de harpe double avec caisse centrale), mais aussi psaltérions, harpe, flûtes, frestel,...

Les musiciens de Flor Enversa ont également créé BLANCAFLOR, ensemble qui se consacre aux musiques de la renaissance, et Sirigauda sur les chants et musiques à danser des Alpes (rigaudons,...).

 
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Actes del collòqui "La Guèrra de Cent Ans en país de lenga d'òc (XIVen al XVen sègle)"

Les 8èmes rencontres internationales du Patrimoine Historique ont été organisées du 16 au 18 octobre 2015 à Nébian. Depuis 2008, l'association "Histoire et cultures en Languedoc" organise chaque année les Rencontres Internationales du Patrimoine Historique, avec le soutien de la Région Languedoc-Roussillon, du CIRDÒC-Mediatèca occitana, de la Société Archéologique et du Musée Languedocien de Montpellier, et du Pays Cœur d'Hérault.

Découvrir l'association Histoire et cultures en Languedoc

La Guerre de Cent Ans en pays de langue d'oc (XIVe au XVe siècle)

« Partes occitaniae lingua »

Au XIV ° siècle, le royaume de France peut ressembler à une étrange mosaïque de pays aux statuts variés que la guerre de cent ans ne fera qu’accentuer soit par la carence du pouvoir central, soit par l’éloignement. Ces deux raisons renforceront un sentiment d’originalité culturelle et linguistique. L’évêque de Montauban, de la cour d’Armagnac, ne déclarait-t-il pas en 1442 « je ne sais pas bien parler le français et encore moins l’écrire ».

La tenue des Etats Généraux par le roi ne fait que montrer les tendances contradictoires de la France du Midi et de la France du Nord. Les représentants refusent de siéger ensemble, aussi Charles VII va les convoquer séparément. Il créera donc les Etats de langue d’Oil et les Etats de langue d’Oc.

La guerre de Cent Ans fut aussi une guerre des langues entre le français et l’anglais. A la cour d’Angleterre on assiste vers 1440 à un décrochage du Français au profit de l’Anglais, alors qu’en France c’est le dialecte de l’Ile de France qui domine et on ne connait que le latin comme rival.

Si les comtés du sud sont imperméables à l’essor politique de la langue d’oil, Gaston Fébus, prince de Béarn et comte de Foix , conscient de l’identité culturelle que représente la langue d’oc et pour toucher un plus grand public, n’hésite pas à écrire en Français son « Traité sur la Chasse », dans un souci médiatique et politique. Il met ainsi en évidence, qu’un prince occitan ignore les clivages de la langue. Cependant, en la cour d’Orthez ou de Foix, l’occitan était parlé, chanté et écrit en des fêtes grandioses. Là, encore, la langue fut le véhicule de la mise en lumière du prince. Auteur de sa propre légende, Gaston Fébus ne sera-t-il pas réinventé au XIX° siècle pour devenir, au XX° siècle, un mythe de l’identité occitane.

«  La guerre de cent ans a-t-elle existé ? »

Question que pose Georges Minois dans son ouvrage. S’agissait-il d’un conflit entre les royaumes de France et d’Angleterre issu d’un problème de succession ? On ne peut le nier. Cependant, les royaumes n’étaient pas définis par un territoire. Ils étaient érigés en duchés, comtés, évêchés…structurés par un système féodal d’allégeance au roi dont les seigneurs assuraient la défense.

Cette guerre ne fut pas continue. Les parties belligérantes devaient reconstituer leurs effectifs mais aussi leurs finances. La rançon exercée sur les captifs « de marque » y contribuait. On pourrait parler d’une véritable économie de la rançon.

Il est difficile de cerner les ressorts de cette guerre car elle fut protéiforme et, à la fois, spécifique à chaque région. Le Nord de la France a essuyé bien des combats où les zones d’affrontements furent catastrophiques pour les français (l’Ecluse, Crécy, Azincourt), et, plus au Sud, Poitiers. Ces défaites militaires vont saper l’édifice de la chevalerie et, avec elle, la structure féodale qui sous-tendait la société. On va, paradoxalement, assister à l’effet compensatoire : la démesure ! Démesure dans les fêtes, dans l’attrait pour le luxe ostentatoire de la noblesse. La démesure devient aussi fantasmagorique dans les croyances et les superstitions.

Qu’en est-il dans les pays de la langue d’Oc ? De l’Aquitaine/Guyenne au Languedoc en passant par les comtés pyrénéens, cette guerre fut aussi protéiforme. Ne s’agit-il pas de « guerres de cent ans au pluriel »  parties d’un différend féodal, ou, plus précisément, familial? Les Aquitains vont afficher un profil ethno-politique tout au long d’un conflit, initié bien avant 1337 et ce, dès la succession d’Aliénor. Leur cri de guerre n’était-il pas «  Guyenne et Saint Georges » écrira Guilhem Pépin.

Pour le Languedoc, l’adhésion à la couronne de France est récente, 1271, rappelons-le et le comté de Toulouse avait à sa tête le frère du roi. Montpellier appartient à la couronne d’Aragon jusqu’en 1349. Ainsi, les Etats de Languedoc furent une création monarchique plutôt artificielle, dira Vincent Challet, mais ces Etats ne faillirent point à la fidélité à la couronne.

Qu’en est-il des comtés pyrénéens ? Les citer sous un même vocable est risqué car on pourrait, pour ces territoires, parler de guerres contagieuses dont le conflit national est ourdi par des querelles intestines entre Navarre, Foix-Béarn, Armagnac, Comminges jusqu’à porter le conflit en Castille avec le soutien de certains à Henri Trastamare.

A la question initialement posée sur la Guerre de Cent Ans a-t-elle existé on répondra oui car l’Anglais fut bouté hors de France ! C’est bien cela qui fait l’unité de cette guerre, mais plus que cela. Elle fut un facteur de mutations politiques, militaires, économiques, sociales, religieuses et culturelles. A l’insu de ses protagonistes, la Guerre de Cent Ans a tissé un fil rouge qui débouchera sur ce qu’on appelle  la Renaissance, sans savoir très bien où s’arrêtait le Moyen Age.

Maguy Chapot-Blanquet


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Centre dramatique occitan

La Compagnie

Créé en 1971, le Centre Dramatique Occitan est issu de l’équipe d'animation des Rencontres de Fox Amphoux, Festival populaire du Haut-Var créé en 1965 où elle se fait connaître en 1966 par la création de « Per joia recomençar », premier spectacle rompant avec la représentation complaisante de la culture provençale folklorisante. Cette création marque la naissance d’un théâtre en prise sur le présent qui se manifeste par la réappropriation d’un passé culturel jusque-là chassé du patrimoine général dans une perspective de recherche contemporaine. La presse ne s’y est pas trompée qui s’est fait l’écho des réactions, largement étonnées, voire hostiles d’une partie de la population, généralement extérieure à la région et élevée au lait du parisianisme culturel. Celle-ci découvrait que la langue des troubadours qu’on ne savait encore qu’appeler « patois » avant de lui concéder la qualité équivoque de « langue régionale » pouvait être le vecteur d’une création artistique qu’ils pensaient réservée à la langue de Racine.

De 1967 à 1971 André Neyton entreprend un travail de « remise à jour » de la culture populaire d’Oc qui débouchera sur la création du « Darrier moton » de Gaston Beltrame, évocation satirique de la destructuration de l’équilibre économique et humain de l’Occitanie et de l’anéantissement de son « identité » culturelle et linguistique. La pièce est invitée en 1972 au Théâtre des Nations organisé par Jean-Louis Barrault et Jack Lang. L’influence de 1968 est de toute évidence déterminante dans l’approche du travail théâtral qui attribuera une large place à la création collective et à la prééminence du corporel sur la parole.
En 1975, il participe au Festival Mondial du théâtre de Nancy avec "Martin Bidouré o lo cop d'estat de 1851" de Gaston Beltrame.

En 1983, sa mise en scène de la pièce de Robert Lafont, La révolte des Cascaveus, présentée plus de cent fois, sera produite et diffusée par FR3 national. Le Centre Dramatique Occitan compte aujourd’hui trente créations présentées dans tout le sud de la France.



Les productions 

1966 Per jòia recomençar de Robert Lafont
1972 Lo darrier moton de Gaston Beltrame
1973 Dòm Esquichòte ò lo torn de Provença de Bautesar de Robert Lafont
1974 Le chant général de Pablo Neruda (en espagnol, occitan, français)
1975 Martin Bidoret ò Lo còp d’Estat de 1851 de Gaston Beltrame
1976 Poupre et Compagnie de René Merle
1977 Mon bèu pais tot estrifat spectacle poétique
1978 Proprietat privada et Operacion Chòla Babau de Florian Vernet
1979 La révolte des cascavèus de Robert Lafont
1980 Rapport Wallace Müller adapté de M7 Catalunya d'Albert Boadella
1981 Malin maline (jeune public )
1980 Nini Polyphème de Florian Vernet
1983 La Croisade de Robert Lafont
1985 Le venin du théâtre de Rodolf Sirera
1986 Odyssée 86 Contes de la Méditerranée (jeune public )
1987 Bloody Mary show de Rodolf Sirera
1988 Gaspard de Besse d'André Neyton
1990 Le siège de Mons d'André Neyton
1991 Il viaggio de Jean Siccardi et André Neyton
1993 Maurin des Maures de Jean Aicard, adaptation d’André Neyton
1995 Odyssée 95 Contes de la Méditerranée (jeune public )
1997 René Char Spectacle poétique
1999 Odyssée 2000 Contes de la Méditerranée
2001 La farandole de la Liberté d’André Neyton
2003 Barras, le Vicomte à l’ail d'André Neyton
2004 La légende noire du Soldat O d’André Neyton
2006 L’affaire de la Belle Cadière d’André Neyton
2008 Du beurre dans les rutabagas d’André Neyton
2010 Occitania forever Extraits de l’œuvre théâtrale de Robert Lafont
2011 Maurin des Maures de Jean Aicard nouvelle adaptation d’André Neyton
2015 Gaspard de Besse adaptation pour randonnée-théâtre
2016 Moi, Gaston Dominici, assassin par défaut d’André Neyton

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PRESENTACION 

Troubadours Art Ensemble s'es constituit al fial de las annadas a l'entorn de Gérard Zuchetto, cercaire, autor, compositor e interprèta dels trobadors. La cèrca, coma viatge dins l'Art del Trobar, tant coma l'interpretacion viva de las cançons dels trobadors s'apujan sus la coneissença de l'Edat Mejana occitana e del contèxte poetic e musical d'aquel art liric. En perfèita consciéncia del sens prigond de las Cansos e trobant mots e melodias dins las sonoritats dels instruments tradicionals e contemporanèus, e las ornamentacions vocalas, Troubadours Art Ensemble que dona a escotat una apròcha personala e originala d'aquel repertòri.

Nòstra musica nais dins l'esséncia de l'idèa, lo gaubi, lo feeling, lo tarab... e d'un art liric occitan al fial del temps noirit dels mots e de las musicas d'una tèrra als mila passatges. 


EQUIPA ARTISTICA



Gérard Zuchetto : cant, guitarra
Sandra Hurtado-Ròs : cant, piano
Damien Combes : guitarras electricas
Denyse Dowling : flaütas, chalemie
Christophe Montet : percussionista
Patrice Villaumé : vièla a roda, timpanon
Jean-Michel Hernandez, comedian


CONTACTE DIFUSION 


Site internet : https://www.art-troubadours.com/
Pagina de l'ensemble : https://www.art-troubadours.com/trobart-productions/productions-dartistes/lirica-mediterranea/ 
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Armanac cetòri
Soulet, Joseph (1851-1919) Directeur de la publication
[imatge id=20325] Cada an, en genièr, de 1894 a 1913, l'Escolo de Ceto ( creada en 1894, cabiscòu Josèp Enric Castelnau), puòi l'Escòla Felibrenca de Sant Clar (fondada en 1902, president Josèp Solet), fan paréisser l' Armanac cetòri.
Dins aqueste periòde i aurà sonque tres pausas. L'Armanac espelirà pas en 1896 (garrolhas entre Castelnau e Solet sus la rega editoriala de seguir), en 1900 e en 1901 (mòrt dau pichòt Vinçent de Solet, en 1899).
Pendent vint annadas, Josèp Solet (1851-1919), autodidacte, afogat de l'òbra de Frederic Mistral, negociant en vin e alcoòl, ten l'orjau per agradar as setòris : « es per vautres, braves setòris qu'avèm congrelhat aquela òbra ». Bota la proa sus « de galejadas, de contes, de poësias, tirats dau pòble e escriches dins nòstra armoniosa lenga miègjornala : la lenga dau breç lengadocian ».
Lo meriti de J. Solet es d'aver fach de l'Armanac cetòri pas solament un luòc dau languiment, das reires, dau remembre, mas puslèu un luòc de l'imaginacion e de la creacion.
(Presentacion redigida per Alan Cameliò, escrivan, especialista de l'Istòria sociala, culturala e linguistica de Seta, president del Ceucle occitan Setòri). 

Contengut

Cada almanac conten la tièra dels « ajustaires qu'an ganhat la lança e lo pavés » dempuèi 1846, la ròsa dels vents amb lor nom en occitan, un calendièr amb expressions occitanas nombrosas ligadas a las datas, fèstas, sasons, e tanben tèxtes, cronicas de vida locala, cançons, provèrbis, contes, etc. En occitan per d'autors setòris. Aquesta pichòta publicacion annadièra es una mina d'informacions e de trabalhas sus l'Istòria, la cultura e la lenga a Seta e a l'entorn del bacin del Taur.
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Armanac d'Auvernha

En 1931 les revues félibréennes L'Alauza d'Auvernha et Lo Cobreto s'associent pour publier le premier Armanac d'Auvernha. Les textes publiés, en auvergnat ou en français, représentent la Haute et la Basse Auvergne et les deux graphies de la langue s'y cotoient.

La publication ne reparaîtra qu'en 1944 sous la direction de L'Alauza d'Auvernha uniquement.
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Armana marsihés
Marin, Auguste (1860-1904) Directeur de publication
Conio, Antoine (1878-1947). Directeur de publication
Fondé en 1889 par Auguste Marin (1860-1904), le chef de file du Félibrige marseillais, l'Armana marsihés a eu une existence en deux temps : d'abord de 1889 à 1906, sous la direction de son fondateur, puis plus de vingt ans plus tard, de 1928 à 1937, avec Antoine Conio (1878-1947) et le Calen marseillais.

Publié sur le modèle de l'Armana prouvençau, l'Armana marsihés s'est toutefois développé en réaction contre les tendances dominantes du Félibrige d'alors. Les textes publiés sont en graphie mistralienne, mais en dialecte provençal maritime. 
D'un point de vue idéologique, il permet une expression critique à l'intérieur du Félibrige aussi bien qu'un regard politique de gauche sur l'actualité générale.

La structure et le contenu de l'Armana marsihés sont identiques à tous les almanachs de cette période. Chaque numéro comprend environ 110 pages, dont une centaine de pages de textes, toujours en provençal, et une dizaine de pages d'annonces publicitaires, généralement en provençal.

Le contenu est très divers, on y trouve le calendrier, les proverbes et dictons, les informations sur la vie du Félibrige, les textes concernant l'actualité sociale ou politique, mais la production littéraire est prédominante. L'Armana marsihés se présente comme "l'Armana dei troubaire marsihés", c'est-à-dire le bien commun et l'instrument de création des écrivains provençaux de Marseille. Le sous-titre précise : "recuei de conte, charradisso, cansoun e galejado". Auguste Marin explicite cette définition dans un texte-manifeste en 1899.

Après vingt ans d'interruption, l'Armana est relancé en 1928 par Antoine Conio, il est publié par Lo Calen de Marseille, organisme associatif d'éducation populaire affilié au Félibrige.
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Armanac de Lengodoc e de Gascounho
Sourreil, André (1868-1933). Directeur de publication
Almanac felibrenc publicat de 1904 a 1914 jos la direccion d'Andrieu del Sourelh (André Sourreil), president de l'escola felibrenca de Tolosa, l'Escolo moundino.
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