Le conte de la « formigueta » est un conte énumératif (conte formulaire, « randonnée ») et figure parmi les contes les plus courants dans les Pays d'Oc : « Tous les conteurs enregistrés hors de la Haute Vallée de l'Aude (Montagne Noire, Corbières) connaissent le T 2031 » (D. Fabre et J. Lacroix).
On retrouve d'ailleurs ce conte dans toute l'ère indo-européenne mais, en dehors de l'aire occitane, le personnage est souvent une souris. Il est répertorié par la classification internationale des récits populaires Aarne-Thompson en T. 2031 : « Stronger and Strongest » / « de plus en plus fort »)
Instituteur de profession, Jean-Victor Lalanne a travaillé dans le Pays Basque puis dans le Béarn. Cependant des problèmes de santé l’ont contraint à arrêter cette activité.
Durant ce congé forcé, il s'emploie à travailler pour la mairie d'Orthez où il rencontre le Catdet de Hourcadut avec qui, lors de sa mutation à Lucq de Béarn, il entretient des échanges épistolaires.
C'est lors d'une recherche sur les proverbes et des couplets nuptiaux pour le Catdet de Hourcadut que Lalanne tombe sur des histoires et des contes écrits en Béarnais. Pour les valoriser, il demande alors au Catdet de Hourcadut de les conter mais celui-ci refuse, affirmant qu'il n'a pas les capacités d'écriture nécessaires.
Quelques années plus tard, le libraire Cazeau publie les contes adaptés par J.-V. Lalanne sous le nom de Coundes biarnés coelhuts aus parsâs mieytadès dou pèys de Biarn.
Coundes Biarnès dont la préface a été rédigée par Bascle de Lagrèse, est à l'époque une nouveauté car peu d'œuvres en proses ont été publiées en Béarnais. Ce n'est que trente quatre ans plus tard que les échanges épistolaires entre Jean-Victor Lalanne et Le Catdet de Hourcadut ont été publiés complétant enfin Coundes Biarnès.
Sous le pseudonyme de Catdet de Hourcadut, Eugène Larroque, écrivain orthézien de langue béarnaise a écrit un recueil de vingt-huit lettres politiques qui ont été chronologiquement publiées dans le journal : Le Mercure d'Orthez, du 20 juillet 1871 au 26 avril 1898.
Ces lettres sont liées à son deuxième recueil, Letres Literaris, envoyé aux différents acteurs politiques et culturels d'Orthez.
Eugène Larroque est surtout connu comme chroniqueur politique, mais il a aussi rédigé des chroniques littéraires qui font l'objet de ce recueil de lettres.
L'auteur signe souvent d'un de ses pseudonymes : Catdet de Hourcadut, qui est le plus employé, ou parfois encore Tresquilhét, Yantin lou Perrequè, etc.
Ce livre d'Albert Darclanne est un recueil de poésies occitanes (dialecte gascon) paru en 1903.
Le recueil contient :
F° 1-7 : « Pouésias bibliquas », recueil de poésies manuscrites en occitan languedocien comprenant : « Sagéssa », « Psaoume CXVI », « Psaoume CXXIX »
F° 8-15 : Poésies diverses manuscrites comprenant « Lou Gabach ou l'éfan dé la mountagno », « La Prièra sociala » [chanson sur l'air de « La Brigantine »], « La Libertat » (1843), « Richessa é Paoudièyra »
F° 16-17 : A Jasmin (d'Agen), pouèta-perruquiè : Répliqua dé la réspounsa qu'o fach à ma letra del 24 décémbre 1847, inséradas toutas dins lous journals del départémén dé l'Héraoult [ J.-A. Peyrottes], [S.l.] : [s.n.], [1848] (Lodève) : Typ. de Grillières) : 4 p.
F° 18 : Article sur le poète Jasmin, Extrait du journal L'Emancipation (1842)
Réunis en 1914 en un seul ouvrage paru sous le titre de Carnaval en Béarn : coutumes et chansons (Pau, E.Marrimpouey), ces textes furent présentés une première fois dans la revue Reclams de Biarn e Gascougne (n°2-4, février-avril 1914).
L'auteur, Jean-Baptiste Laborde (1878-1963), prêtre et historien béarnais, y fait état des coutumes et chansons relevées en Béarn lors des commémorations de carnaval passées et de son temps.