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Entraïnament a la Dictada 2014 (Gascon) - Los Calhòcs per Didier Tousis
Didier Tousis

Mode d'emploi :

Pour vous entraîner à la Dictada  avec Didier Tousis, il vous suffit de :
 
Réaliser votre dictée en écoutant le texte dans le lecteur ci-dessous.
Faire vos corrections grâce à la transcription que vous trouverez dans l'onglet Occitan ci-dessus.
Et si vous le souhaitez, vous trouverez ci-après la traduction du texte en français.

Bona Dictada !


Les goëlands

Les goëlands sont là. Aux aguets. Ils ont passé la journée rassemblés, serrés en multitude tranquille, aglutinés sur le versant de la dune sauvage. Ce qu'il reste de dune calme, plutôt. Sans bouger, pétrifiés jusqu'à la cime des plumes, volonté de statut pour une éternité de secondes. Ils se sont habitués au monde, aux cris d'enfants, à cette nouvelle mode d'humains curieux et invasifs. La plage des goëlands s'amenuise chaque année, peu à peu, encore et encore.
La distance diminue, moins d'une portée de fusil. Ils ont avalé la peur, une indigestion de peur. Les hommes s'approchent, ils veulent les voir, toujours plus proches. La beauté ! Saloperie de beauté ! Et ce tremblement, c'est le vent du nord. Les nerfs, ils les ont liés au corps comme des cordes tendues prêtes à tirer des flèches au ciel.
Seul l'oeil bouge, seul l'oeil témoigne de siècles de liberté.

Et tous les jours, et tout le jour, malgré ce courage désespéré, voler, s'envoler, se disperser d'un côté à l'autre, feu d'artifice de grands corps las, ronde molle d'éclats d'ombres et d'éclairs de blancheur. Gaspillage d'ailes, de plumes, d'énergie, semé de quelques cris plaintifs, en quête d'une dernière place de lette* blanche. Et se brûler les palmes au sable trop fin et chauffé à blanc, tu sais, celui qui siffle au soleil sous les pas pesants des hommes.

 

*Le mot "lèta" reste intraduisible me semble-t-il. Il ne signifie ni dune ni sable mais définit une partie présice de la dune. La lette blanche, ainsi nommée en français dans beaucoup d'ouvrages spécialisés et bien que ne figurant pas dans les dictionnaires, désigne la partie claire du versant ouest de la dune. La lette grise désigne l'arrière dune.

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Entraïnament a la Dictada 2014
J. Ubaud, A. Roch, J. Ganhaire, D. Tousis, F. Bernissan, D. Chapduèlh
Chaque année au mois de janvier a lieu la Dictada occitana, initiative lancée par le Centre occitan del País Castrés et organisée désormais dans toute l'Occitanie et au-delà. 

Afin de vous aider à préparer au mieux l'exercice, Occitanica vous propose de vous entraîner avec les textes inédits et les voix de 6 auteurs contemporains : Josiana Ubaud, Alan Roch, Joan Ganhaire, Didier Tousis, Fabrici Bernissan et Danís Chapduèlh.

Ces modules ont été réalisés en partenariat avec le CFPO Midi-Pyrénées.

Retrouvez également les entraînements a la Dictada de 2012.
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Entraïnament a la Dictada 2014 (Lemosin) - Retorn per Joan Ganhaire
Joan Ganhaire
Mode d'emploi :

Pour vous entraîner à la Dictada avec Joan Ganhaire, il vous suffit de :


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- Et si vous le souhaitez, vous trouverez ci-après la traduction du texte en français.

Bona Dictada !

RETOUR

Le camion m’a déposé à la sortie de l’autoroute. Il y a quinze ans, il n’y avait que la petite route qui menait vers le sud, droit devant. Je m’y étais engagé le cœur lourd et le sac léger, abandonnant derrière moi la ville bourgeoise, conventionnelle, méprisante, coincée, dans laquelle je ne pouvais plus respirer. Au coin du pont, je m’étais retourné une dernière fois, gorge serrée, larmes aux yeux, moi qui aurais cru avoir ce matin là le cœur léger et une chanson aux lèvres. J’avais même ébauché un geste d’adieu. C’est peut être ce souvenir douloureux qui me fait revenir après quinze ans d’errance, de misère, de déception, de millions de pas qui ne m’ont guère éloigné de moi-même. Me voilà. Debout au coin du pont, je te fais face. Il y a toujours vers la rivière la longue coulée des toitures brunes qui semblent fuir la haute cathédrale. Dans mes souvenirs, elle est plus grise, mais j’ai toujours en mémoire ce tintement un peu triste qui réglait notre vie de gamins assoiffés de liberté,  dégringolant les ruelles sombres pour jaillir en hurlant de joie dans la clarté éblouissante du bord de l’eau. Les quais ressemblent à présent à un vaste parking où les autos ont délogé les quatre chiens qui se réchauffaient le ventre à grands soupirs de plaisir. Rivière, toi, tu es toujours la même, lente, calme, et seules les chaînes tendues de quelques barques ou la tige oblique de trois nénuphars te font savoir vivante. Tu étais une amie, rivière. Tu ne m’as jamais fait de mal. Tu as souri à mes ricochets, accueilli mes baignades frissonnantes, et même parfois accroché quelque pauvre poisson aux épingles tordues que je t’avais confiées C’est pour toi qu’est mon premier bonjour. Mon mégot, tu l’acceptes avec un petit chuchotement. Voilà, je peux entrer, maintenant. J’assure mon sac a l’épaule, tête haute, je passe le pont crânement et m’enfonce dans les rues pentues aux noms anciens que midi fait moitié pénombre, moitié lumière.
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Entraïnament a la Dictada 2014 (Lemosin) - per Danìs Chapduèlh
Danìs Chapduèlh
Mode d'emploi : 

Pour vous entraîner à la Dictada avec Danís Chapduèlh, il vous suffit de : 


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- Et si vous le souhaitez, vous trouverez ci-après la traduction du texte en français. 

Bona Dictada ! 

Depuis qu'ils avaient quitté le commissariat, ils n'avaient vu que de la pluie, qui tombait épais sur les vitres de la voiture. Cela ne l'empêchait pas de filer, et le moteur électrique, aussi silencieux que les passagers plongés dans une torpeur hiverno-matinale, ne laissait entendre que les chocs irréguliers des gouttelettes d'eau sur la carrosserie bleue et blanche.
Au coup de frein, sec et discret, qui le tira de sa somnolence, Tristan sut qu'ils étaient arrivés. Mais un rapide coup d’œil dehors lui indiqua qu'ils se trouvaient toujours dans la même ville grise, coincée entre ciel et béton. Même la rivière qu'il devinait, entre deux gouttes, en contrebas, charriait un tumulte d'eaux aux couleurs hésitantes entre ardoise et plomb. Histoire de peser un peu plus dans une atmosphère déjà bien chargée, Tristan souffla comme un bœuf, tira sa capuche sur ses oreilles et sortit de l'auto en claquant la portière.
La grande saucée qu'il prit aussitôt sur le coin du museau acheva de l'aigrir pour la journée. Il se demandait bien comment ils avaient pu penser que l'envoyer sur cette scène de crime, lui l'homme des bureaux et des ordinateurs, serait une bonne idée.
Dans l'averse il vit se dessiner petit à petit une forme, près de l'eau, échouée sur la rive comme un vieux tronc d'arbre, et deux autres, de chaque côté, debout, qui essayaient comme elles le pouvaient sous ce déluge de faire les premières constatations d'usage. Plus il s'approchait, plus les détails apparaissaient : un grand manteau, un ventre gonflé, un crâne nu et ridé sur lequel s'accrochaient encore quelques cheveux blancs.
Quelqu'un, dans sa ville, aussi grise et triste qu'elle puisse être, envoyait les petits vieux à la flotte. Et lui, qui était déjà également bien trempé, goûtait fort peu la manière de faire.
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Entraïnament a la Dictada 2014 (Provençau) - Vent e Fuèc per Josiana Ubaud
Josiana Ubaud
Comment faire ?

Pour vous entraîner à la
Dictada avec Josiana Ubaud, il vous suffit de : 
- Réaliser votre dictée en écoutant le texte dans le lecteur ci-dessous. 
- Faire vos corrections grâce à la transcription que vous trouverez en affichant la page en occitan. 
- Et si vous le souhaitez, vous trouverez ci-après la traduction du texte en français. 

Bona Dictada ! 


VENT ET FEU

Je me morfonds toujours d’inquiétude quand j’entends la violence du mistral … Il m’a fallu beaucoup de temps pour comprendre le pourquoi de ce sentiment diffus d’angoisse. J’ai compris un jour que c’était étroitement lié au feu. Le cabanon qu’avait ma famille à côté de Marseille était en pleine pinède. J’ai donc associé les tempêtes déchainées du mistral à sa conséquence immanquable : les feux mis exprès par les fous pyromanes de la contrée qui nous tenaient tous en alerte. Car le feu, par la folie des hommes, est une donnée incontournable en terres méditerranéennes : il leur sert d’exutoire à une personnalité déséquilibrée, à gérer rancunes et vengeances de voisinage ou de sociétés de chasse, en dehors, autrefois, à gagner des pâturages sur la forêt et la garrigue.

Jeune donc, le bruit du vent me mettait dans un état d’inquiétude subite. Il me faisait lever la nuit pour aller guetter par la lucarne des toilettes si le ciel ne rougeoyait pas, signe d’incendie plus ou moins éloigné, encore plus dangereux de nuit s’il fallait nous échapper. La moindre odeur de feu me tenait sur mes gardes tant que sa sourse n’était pas localisée : grillade du voisin (ouf ! pas de danger !) ou fumée plus éloignée difficilement identifiable dans l’instant et donc génératrice d’angoisse.

J’ai connu, chaque été, le ballet sempiternel des avions jaunes et ventrus qui chargeaient dans la mer ou dans l’étang de Berre, selon la violence du vent. J’ai connu les branches arrachées et le pin tombant sur la ligne électrique, tirant des étincelles menaçantes. J’ai connu la nécessité de quitter le cabanon dans l’urgence, car le feu galopait dans le vallon derrière la colline. J’ai connu lo cabanon sauvé de justesse par l’épandage de retardants par un Canadair : il en reste sur les rochers d’éternelles traces rouges. Et toujours avec lo bruit du vent que vous assordissait, vous forçait à crier pour pouvoir être entendu, ajoutant une couche de violence à l’évènement.

Oui, pour moi, bruit du vent et feu sont indissociables : il m’en reste un sentiment de malaise, fut-il sans raison objective, et une sensibilité aigue du nez à toute odeur de brûlé.
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Entraïnament a la Dictada 2014 (Lengadocian) - L'Estadi Bèl per Alan Roch
Alan Roch
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Bona Dictada ! 


LE GRAND STADE

Wembley : le stade fut construit en 1923. Il devait être provisoire mais tint le coup quatre-vingts ans. Le jour de l'inauguration (una finale de la Cup de football), s'y rassemblèrent quelques deux cents mille spectateurs. Certains, serrés comme des sardines, achevèrent par envahir la pelouse. Il fallut la police à cheval pour les faire sortir du champ de bataille. Un policier manoeuvra excellement perché sur son cheval, de la couleur de celui de « notre Henri ». Et depuis il se parle de la Finale du Cheval Blanc ! Une partie du public resta au bord des lignes et un spectateur fut assommé par un ballon reçu en pleine figure ! La première finale de la Cup de rugby à XIII qui se déroula à Wembley fut celle de 1929 gagnée par Wigan.
Wembley-le-Vieux ferma ses portes en l'an 2000 et fut démoli en 2003. Une discussion animée se tint pour savoir s'il fallait garder ou non les Tours Jumelles qui étaient une image symbolique du stade ; finalement, elles ne furent pas conservées.
Le symbole du nouveau stade, propriété de la Fédération Anglaise de Football, est une grande arche de 133 m de haut en surplomb. Le nouveau stade ouvrit en 2007, il a un toit coulissant et quatre-vingt-dix mille sièges, tous couverts. Et pour être assis, je t'assure que tu es bien assis avec une vision parfaite de la pelouse et des joueurs. ! Tu te régales de suivre la partie — il faut dire que c'est la demi-finale de la Coupe du Monde de XIII entre Angleterre et Nouvelle-Zélande —, malgré tous ces Anglais qui passent et repassent devant toi de la première à la dernière minute : un défilé permanent en direction de la buvette pour se ravitailler en bières, bières et bières !
Wembley est le temple, mais que cela ne nous/vous empêche pas d'aller prier chaque samedi ou chaque dimanche dans nos chapelles romanes de la Pépinière, l'Aiguille, le Moulin ou Brutus (*) et de marquer une pause aux oratoires de Villegailhenc, Villeneuve, Serviès, Ornaisons, Ferrals, Preixan,...

Alan Roch (traduction de l'auteur)

(*) : nom des stades de Carcassonne, Limoux, Lézignan et Perpignan.
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Entraînement à la Dictada - Extrait 4 - "Menina", in Vidas e engranatges, Florian Vernet.
Vernet, Florian

Mamie

 

Il y a tant de temps que je ne les ai plus vues, mes petites. Tant de temps, que sais-je, un an et demi, au moins, tant d'années que j'en ai perdu le compte maintenant. Quand elles ne sont pas là, la maison semble vide ici.

 

Mon fils et ma belle fille ne font aucun bruit. Depuis qu'ils sont à la retraite tous les deux et qu'ils sont revenus vivre ici, chez moi, mon fils passe ses journées dehors, dans le jardin, à la pêche, à la chasse ou il bricole dans le vestibule.

 

Et ma belle fille assure le travaille quotidien de la maison, elle regarde la télévision, elle va voir les voisines. Je ne les entends presque jamais. Il n'y a que quand ma petite fille et son mari arrivent pour les vacances, quelques jours seulement car ils doivent aller voir sa famille à lui, du côté de Toulouse, qu'il y a un peu de vie dans la maison.

 

Je peux les entendre, les petites, elles courent partout, elles crient, elles pleurent, elles se disputent, elles chantent. Elles rient. Mais cela fait longtemps que je ne les ai plus vues. Plus ou moins deux ans. Comme elles doivent avoir changé. Angélique, la grande qui a eu huit ans en avril, et Ninon, la petite qui en a cinq depuis septembre. Qu'est ce que je ne donnerais pas pour les revoir. Pauvre de moi ! Mais les vacances sont là, cette fois, j'en suis sure.

 

Extrait tiré de «Menina» de VERNET, Florian, Vidas e engranatges, IEO edicions, Castres, 2004.  

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Entraînement à la Dictada - Extrait 3 - "Lo Mètge de Cucunhan" de Prosper Estieu
Estieu, Prosper

Le médecin de Cucugnan

 

Que ne faut il pas faire, pour gagner sa vie ! Attention moi ici, Bernadon, croquemort, garde champêtre, sonneur de cloches, chasseur de chiens errants, homme à tout faire de Cucugnan, je me vois sur le point de devenir rapidement le déterreur de ressuscités !

Douze métiers, treize misères ! C'est ainsi. Sur terre, il faut que chacun trouve le sel qui fait bouillir la marmite.... D'autres sont plus à plaindre que moi, à Cucugnan.

 

Je pense à ce pauvre Maître Lapurge, notre pauvre médecin, qui depuis deux ans qu'il est ici, n'a pas encore un seul patient.... Que voulez vous ? C'est un peu de sa faute. Pourquoi donc, se promène t il toujours un livre à la main ? Il ne doit pas savoir grand chose, étant donné qu'il étudie sans cesse. S'il étudie, c'est pour apprendre ; s'il a besoin d'apprendre, c'est qu'il ne sait pas ; s'il ne sait pas, qu'est-il venu faire à Cucugnan ?

 

Aussi, quand ici, il y a quelque malade, ce n'est pas lui qu'ils viennent chercher, allez ! Pauvre maître Lapurge ! Il ne gagne pas l'eau qu'il boit! Cela se comprend qu'il soit las d'être une lampe sans huile, et il s'est enfin décidé a faire parler de lui. Hier il m'a fait annoncer dans toutes les rues qu'il se chargeait, non seulement de guérir un malade, mais de ressusciter un mort. Oui, un mort, un mort enterré !

 

Extrait tiré de : «Lo Mètge de Cucunhan» de Jan de La Roca (Prosper Estieu), Societat d'Edicion Occitana, Castelnaudary, 1926.  

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Entraînement à la Dictada - Extrait 2: "La Monina e lo Palhassa", de Claude Alranq
Claude Alranq

La petite guenon et le clown

 

Il était une fois, un clown, une paillasse comme on dit chez nous. Ce n'était pas un comique de la sainte fleur, pas moins il savait un peu faire rire, un peu faire peur, néanmoins, un brave clown au plus profond de son cœur !

 

Il avait une petite guenon. Il l'appelait Mon Cœur. Elle était plus que jolie, terriblement intelligente et bougrement coquine en même temps. Le clown l'aimait bien sa petite guenon.

 

Quand il faisait chaud, c'était Mon Cœur qui allait chercher l'eau ; quand il faisait froid, c'était Mon Cœur qui allumait le feu. Finalement, elle n'était pas tant haïssable que ça, la Mon Cœur...

Néanmoins, elle avait la pire des habitudes : chaque fois que la lune était ronde dans le ciel, elle voulait monter jusqu'à elle, de toutes ses forces elle voulait sauter sur elle, elle pleurait, elle faisait des caprices, elle pleurait que c'était le clown qui ne voulait pas la laisser aller sur la lune.

 

 

Elle devenait impossible et le pauvre clown devenait malheureux, tant malheureux que les gens disaient:


«Il est si triste ce pauvre clown ! Ce n'est pas possible, c'est un bouc émissaire !".

Vite vite, le clown se précipitait chez la marchande de grimaces, de moues et de postiches. Il en achetait à s'en remplir les poches. Il retournait dans son cirque, il en mettait un sur son nez, et se jetait sur la piste, « clowner » tant et si bien que les gans frappaient dans leurs mains...

 


Extrait tiré de : Alranq, Claude, La monina e lo palhassa, I.E.O.-Aude, Quillan, 1996. 

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Lo CIRDÒC-Mediatèca occitana

Le CIRDÒC-Mediatèca occitana vous propose des modules d'entraînement à la Dictada, dictée occitane.

Ecoutez, notez et faites vos corrections grâce à la transcription et à la traduction de textes occitans.

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