Monographie du félibre marseillais Antoine Maurel (1815-1897), auteur dramatique et poète, membre de plusieurs sociétés de secours mutuel des Bouches-du-Rhône. Il s'agit d'une présentation de la place et du rôle du bœuf dans les célébrations de la Fête-Dieu à Marseille depuis le XVIe siècle jusqu'à 1852, date de la fin de l'organisation de la fête dans la cité phocéenne.
Ce texte est une évocation poétique du déroulement d'une cours d'amour, oeuvre du félibre héraultais Étienne Gleizes, d'Azillanet, près de Minerve. La cour d'amour est un élément important de l'univers des troubadours occitans du Moyen-Âge, qui a diffusé jusqu'au domaine d'Oïl. Il s'agit d'un simulacre de procès au cours duquel les dames jugent les comportements des chevaliers, afin de savoir s'ils se sont ou non conduits selon les règles de l'amour courtois ou fin'amor tel que défini par les troubadours occitans. De véritables débats sur le "droit" amoureux lié à ce code on lieu, à la façon de plaidoieries juridiques dans un procès.
Dans ce texte, des personnages comme le troubadour toulousain Peire Vidal (1175- ap. 1205) ou Berenguer de Palou (XIIe siècle), d'Elne, premier troubadour catalan connu, sont par exemple cités
Le félibrige, au XIXe siècle, soucieux de renouer avec une pratique littéraire occitane nourrie du prestige des troubadours - que l'on redécouvre alors - a rétabli les cours d'amour, sous la forme de concours littéraires de poésie occitane, à l'occasion des felibradas ou félibrées, les fêtes félibréennes.
Ce texte, anonyme, est une version poétique de la vie de Pétrarque (1304-1374), poète italien du Moyen Âge dont l'œuvre est marquée par l'importance du sentiment d'unité italienne. Le texte comprend également des adaptations de vers du poète italien en occitan.
L'auteur utilise la thématique de l'unité italienne développée par Pétrarque pour la transposer à la France ayant perdu l'Alsace et la Lorraine quelques temps avant la rédaction du texte (le texte n'est pas daté).
Ce texte conte la rencontre entre Jean Lafare, personnage convalescent d'un mal l'ayant frappé durant l'été précédent et Maître Vincent qui lui indique des préceptes de vies qu'il considère à même de guérir ses maux.
La prescription de Maître Vincent consiste en une vie simple et honnête basée sur l'amour de Dieu, de sa Patrie et du Félibrige ainsi que sur une probité permanente, de telle sorte il n'aurait ainsi pas à avoir peur de la mort.
Ce texte est une version poétique de la vie de Louis Bellaud de la Bellaudière (1533?-1588) rédigé par Marius Bourelly (1820-1896) dans le cadre du concours philologique et littéraire de la Revue des langues romanes.
Le texte est construit en six grandes parties, depuis la naissance de Louis Bellaud jusqu'à un jugement de sa vie de son œuvre qui survient après son décès.
Louis Bellaud est un poète provençal notamment connu pour avoir passé dix-neuf mois en prison pour des raisons douteuses et durant lesquels il composa son premier recueil de sonnets, « Obros et Rimos », célèbre pour son érotisme bâti sur la base d'originales métaphores culinaires.
Ce recueil publié après sa mort connaîtra une popularité importante sous le règne éphémère de Charles de Casaulx, ligueur catholique ayant pris le contrôle de la ville de Marseille entre 1591 et 1596.
Ce texte est un conte facétieux en occitan languedocien qui parle d'un curé trompé par ses paroissiens, qu'il finit par prendre à leur propre jeu. Poète héraultais peu connu par ailleurs, Léopold Vaur serait né autour de 1848, d'après les informations qui nous sont parvenues sur lui. Il semble être originaire du canton de Gignac, étant signalé par sa présence sur les communes de Campagnan, Paulhan et Saint Bauzille de la Sylve.