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Lo bon enfant ; L'autre jorn
La Granja. Collecteur
Récit toponymique : Basile Marcouly
Randonnée :
Georgette Ménauges

Contes e racontes de velhada

Ah, la veillée !

On se retrouve dans le cantou (canton), la vaste cheminée, coeur de la maison, pour casser les noix (rascals), préparer les feuilles de tabac (tabat) ou égrainer le maïs (milh). La veillée est une manière conviviale de clôturer une rude journée de labeur par un travail plus tranquille et surtout collectif, assis au coin du feu. Si elle est synonyme d’entraide et de convivialité, c’est parce qu’elle existe dans un contexte de relative promiscuité (trois générations vivent souvent sous le même toit), de faible mécanisation des tâches et bien sûr, d’absence de médias tels que radio et télévision jusque dans les années 60.

Toute la famille s’y retrouve, et parfois les voisins s’y joignent. On y relate les histoires de famille, les contes, proverbes et légendes, quelquefois même on chante et on danse.

[Atlas sonore bourian, p. 30]
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Val mai un pichon chas si ; La bona del castèl ; Las femnas de Mercuès
La Granja. Collecteur
Contes e racontes de velhada

Ah, la veillée !

On se retrouve dans le cantou (canton), la vaste cheminée, coeur de la maison, pour casser les noix (rascals), préparer les feuilles de tabac (tabat) ou égrainer le maïs (milh). La veillée est une manière conviviale de clôturer une rude journée de labeur par un travail plus tranquille et surtout collectif, assis au coin du feu. Si elle est synonyme d’entraide et de convivialité, c’est parce qu’elle existe dans un contexte de relative promiscuité (trois générations vivent souvent sous le même toit), de faible mécanisation des tâches et bien sûr, d’absence de médias tels que radio et télévision jusque dans les années 60.

Toute la famille s’y retrouve, et parfois les voisins s’y joignent. On y relate les histoires de famille, les contes, proverbes et légendes, quelquefois même on chante et on danse.

[Atlas sonore bourian, p. 30]
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Mèg-torns
La Granja. Collecteur
La lenga dels ausèls

De toutes les bêtes qui côtoient l’humain, les oiseaux sont sûrement ceux dont la parole est la plus prolixe. L’occitan a créé une multitude de mimologismes d’oiseaux, ces mots qui imitent un son et en particulier leur chant (lyu lyu, cascarasca...).

Savoir les imiter (degaunhar) est un signe d’adresse en même temps qu’une façon de les attirer pour les contempler, bavarder avec eux ou bien les chasser (les chasseurs utilisent des appeaux taillés dans le bois).

Ces chants démontrent que les anciens possédaient une solide connaissance de la nature et savaient s’adapter à ses lois.

[Atlas sonore bourian, p. 26]
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Piòts e pintarras ; Lo rossinhòl ; Los agachs
La Granja. Collecteur
Mimologisme : enfants de l'Ecole de Cazals dans le Lot
Imitation et récit :
Christian Perboyre

La lenga dels ausèls

De toutes les bêtes qui côtoient l’humain, les oiseaux sont sûrement ceux dont la parole est la plus prolixe.

L’occitan a créé une multitude de mimologismes d’oiseaux, ces mots qui imitent un son et en particulier leur chant (lyu lyu, cascarasca...).

Savoir les imiter (degaunhar) est un signe d’adresse en même temps qu’une façon de les attirer pour les contempler, bavarder avec eux ou bien les chasser (les chasseurs utilisent des appeaux taillés dans le bois). Ces chants démontrent que les anciens possédaient une solide connaissance de la nature et savaient s’adapter à ses lois.

[Atlas sonore bourian, p. 26]
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A l'espèra
La Granja. Collecteur
Récit de chasse aux oiseaux

Fait partie du chapitre : La lenga dels ausèls

De toutes les bêtes qui côtoient l’humain, les oiseaux sont sûrement ceux dont la parole est la plus prolixe.

L’occitan a créé une multitude de mimologismes d’oiseaux, ces mots qui imitent un son et en particulier leur chant (lyu lyu, cascarasca...).

Savoir les imiter (degaunhar) est un signe d’adresse en même temps qu’une façon de les attirer pour les contempler, bavarder avec eux ou bien les chasser (les chasseurs utilisent des appeaux taillés dans le bois). Ces chants démontrent que les anciens possédaient une solide connaissance de la nature et savaient s’adapter à ses lois.

[Atlas sonore bourian, p. 26]
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La pola ; Lo gal ; Lo rossinhòl
La Granja. Collecteur
Interprètes : Robert Rougié, les enfants de l'Escòla Lo Vigan et de Lavercantiera
Imitation par Christian Perboyre

La lenga dels ausèls

De toutes les bêtes qui côtoient l’humain, les oiseaux sont sûrement ceux dont la parole est la plus prolixe.

L’occitan a créé une multitude de mimologismes d’oiseaux, ces mots qui imitent un son et en particulier leur chant (lyu lyu, cascarasca...).

Savoir les imiter (degaunhar) est un signe d’adresse en même temps qu’une façon de les attirer pour les contempler, bavarder avec eux ou bien les chasser (les chasseurs utilisent des appeaux taillés dans le bois). Ces chants démontrent que les anciens possédaient une solide connaissance de la nature et savaient s’adapter à ses lois.

[Atlas sonore bourian, p. 26]
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L'auriòl
La Granja. Collecteur
Enregistrement des élèves de l'École de Thédirac et de Gourdon

La lenga dels ausèls

De toutes les bêtes qui côtoient l’humain, les oiseaux sont sûrement ceux dont la parole est la plus prolixe.

L’occitan a créé une multitude de mimologismes d’oiseaux, ces mots qui imitent un son et en particulier leur chant (lyu lyu, cascarasca...).

Savoir les imiter (degaunhar) est un signe d’adresse en même temps qu’une façon de les attirer pour les contempler, bavarder avec eux ou bien les chasser (les chasseurs utilisent des appeaux taillés dans le bois). Ces chants démontrent que les anciens possédaient une solide connaissance de la nature et savaient s’adapter à ses lois.

[Atlas sonore bourian, p. 26]
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Mèg-torn
La Granja. Musicien
Fai-me paur !

Le loup-garou ! Lo loperon !

Il surgit les nuits de pleine lune, traversant la mince frontière entre l’humain et l’animal. Rôdant non loin de lui au fond des sombres forêts, on redoute aussi la fachilhèra, tantôt sorcière, tantôt fée, dotée du terrible pouvoir du mauvais oeil, lo missant còp d’èlh... Et les escantits, feux follets dont la lueur tremblante rappelle aux vivants qu’ils doivent les honorer... Nous avons peur. Enfants qui absorbent en toute confiance les menaces et les recommandations parentales, ou adultes qui savent écouter en eux le frisson irrationnel devant le sacré, nous avons peur.

Mais ces peurs servent de préceptes d’éducation pour guider l’enfant dans la morale et le monde réel. Elles permettent aussi de donner, par la force de l’imaginaire, des réponses aux questions que la science n’a pas encore éclairées.

[Atlas sonore bourian, p. 22]
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Las fachilhèras ; Los escantits
La Granja. Collecteur
Fai-me paur !

Le loup-garou ! Lo loperon !

Il surgit les nuits de pleine lune, traversant la mince frontière entre l’humain et l’animal. Rôdant non loin de lui au fond des sombres forêts, on redoute aussi la fachilhèra, tantôt sorcière, tantôt fée, dotée du terrible pouvoir du mauvais oeil, lo missant còp d’èlh... Et les escantits, feux follets dont la lueur tremblante rappelle aux vivants qu’ils doivent les honorer... Nous avons peur. Enfants qui absorbent en toute confiance les menaces et les recommandations parentales, ou adultes qui savent écouter en eux le frisson irrationnel devant le sacré, nous avons peur.

Mais ces peurs servent de préceptes d’éducation pour guider l’enfant dans la morale et le monde réel. Elles permettent aussi de donner, par la force de l’imaginaire, des réponses aux questions que la science n’a pas encore éclairées.

[Atlas sonore bourian, p. 22]
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Lo loperon ; Un lop passava
La Granja. Collecteur
Comptine interprétée par les élèves de l'Ecole de Cazals

Fai-me paur !

Le loup-garou ! Lo loperon !

Il surgit les nuits de pleine lune, traversant la mince frontière entre l’humain et l’animal. Rôdant non loin de lui au fond des sombres forêts, on redoute aussi la fachilhèra, tantôt sorcière, tantôt fée, dotée du terrible pouvoir du mauvais oeil, lo missant còp d’èlh... Et les escantits, feux follets dont la lueur tremblante rappelle aux vivants qu’ils doivent les honorer... Nous avons peur. Enfants qui absorbent en toute confiance les menaces et les recommandations parentales, ou adultes qui savent écouter en eux le frisson irrationnel devant le sacré, nous avons peur.

Mais ces peurs servent de préceptes d’éducation pour guider l’enfant dans la morale et le monde réel. Elles permettent aussi de donner, par la force de l’imaginaire, des réponses aux questions que la science n’a pas encore éclairées.

[Atlas sonore bourian, p. 22]
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