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Lo Gai Saber. - Annada 18, n° 149 mars 1937
Estieu, Prosper (1860-1939). Directeur de publication
Lo Gai Saber est une revue littéraire occitane publiée depuis 1919. La rubrique L'Òrt dels trobaires est consacrée à la poésie, la rubrique Bolegadisa occitana donne des informations sur l'actualité de l'action occitane. La revue fait aussi écho des publications du domaine occitan et des résultats du concours annuel de poésie occitane de l'Académie des Jeux floraux. 
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Lo Gai Saber. - Annada 18, n° 148 febrièr 1937
Estieu, Prosper (1860-1939). Directeur de publication
Lo Gai Saber est une revue littéraire occitane publiée depuis 1919. La rubrique L'Òrt dels trobaires est consacrée à la poésie, la rubrique Bolegadisa occitana donne des informations sur l'actualité de l'action occitane. La revue fait aussi écho des publications du domaine occitan et des résultats du concours annuel de poésie occitane de l'Académie des Jeux floraux. 
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Lo Gai Saber. - Annada 17 [sic], n° 147 janvièr 1937
Estieu, Prosper (1860-1939). Directeur de publication
Lo Gai Saber est une revue littéraire occitane publiée depuis 1919. La rubrique L'Òrt dels trobaires est consacrée à la poésie, la rubrique Bolegadisa occitana donne des informations sur l'actualité de l'action occitane. La revue fait aussi écho des publications du domaine occitan et des résultats du concours annuel de poésie occitane de l'Académie des Jeux floraux. 
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Soufflaculs de Nontron
Institut occitan (Pyrénées-Atlantiques)

La mascarade des Soufflaculs de Nontron, qui a généralement lieu en avril, combine divers éléments carnavalesques : des facéties et un repas carnavalesque suivi d’un bal le samedi, puis, le dimanche après-midi un défilé suivi du jugement et de la crémation de Carnaval. La déambulation est toutefois dominée par le rituel des « Soufflaculs ».

1/ La pratique aujourd’hui

Les soufflaculs

Cette forme carnavalesque s’inscrit dans un rituel de circulation des souffles pour faire venir le printemps. Les Soufflaculs sont habillés et maquillés en blanc : bonnet blanc, chemise et caleçons, le visage blanchi par de la farine. De cent à trois cent selon les années, disposés sur deux files, ils portent chacun un soufflet. Depuis le début du XXème siècle, un personnage en frac noir et chapeau haut de forme guide le rituel et le devance avec un sifflet. L’évolution des Soufflaculs s’exécute en huit mouvements : s’accroupir, souffler au postérieur de celui qui précède, se relever, se retourner en faisant tourner le soufflet au niveau du visage ; s’accroupir, souffler au postérieur de celui qui suit ; se relever et, enfin, reprendre la marche. Dès qu’ils le peuvent, les Soufflaculs s’échappent du cortège et vont souffler sous les jupes des femmes.

Le défilé

Divers personnages récurrents participent aussi au défilé : faux curé, faux mariés, des vieilles dont la « Vieille Barreta » qui est une « vieille bouchée » qu’évoque la Chanson des Soufflaculs ; des travestis, des fous, le roi fainéant sur son char appelé Dagobert 1er, de faux pompiers, un soufflet–char qui souffle des confettis, des bébés et des moines. Le défilé se fait au son des bandas et fanfares.
Deux gendarmes, un avocat et un procureur encadrent Bufador le guidant jusqu’au lieu de son jugement. Ce « souffleur » qui passe son temps à s’échapper des mains des gendarmes pour embrasser toutes les femmes, personnifie ici Carnaval. Il s’est substitué depuis les années 1990 à « Petaçon » figure connue dans tout le Périgord.
Sur la place de la mairie, les Soufflaculs s’installent sur les marches où a lieu l’intronisation des élus comme membres de la Confrérie de la Sardine Valeureuse (des sardines séchées et puantes suspendues sur un cercle décoré).

Les Fous

Le samedi en fin de journée, les Fous, apparus dans les années 2000, avec des masques rouges à grand nez pointu, vêtus de blanc comme les Soufflaculs, une religieuse et des moines, se promènent dans la ville et commettent des farces : ils s’introduisent chez les habitants et se font servir à boire. Ils tiennent une grande échelle qu’ils utilisent pour monter aux fenêtres et utilisent un système de montée et de descente du vin avec une perche.

2/ Apprentissage et transmission

L'apprentissage et la transmission de ce carnaval se fait par immersion et répétition. En effet, les plus jeunes apprennent sur le tas par imitation du rituel et par initiation des plus anciens, parfois par apprentissage dans les familles.

3/ Historique

La forme des Soufflaculs, déjà attestée en 1850 à Nontron, est également présente à Saint-Claude dans le Jura, et sous forme résiduelle dans une trentaine de villages de l’Hérault.
Déjà connue au Moyen-Âge, elle appartient à un vaste ensemble de pratiques répandues jusqu’en 1945 dans seize départements du sud de la France, particulièrement en Languedoc et en Provence.
Le carnaval, tombé en désuétude à Nontron dans les années 1950, a été réactivé en 1979 mettant l’accent sur les Soufflaculs qui, au début du siècle, n’étaient qu’un élément parmi d’autres du carnaval et ne sortaient que le dernier jour, le Mercredi des Cendres.

4/ Sauvegarde

Ce carnaval bénéficie d'actions de valorisation : publicité sur le plan cantonal et départemental, voyages des Soufflaculs dans d’autres villes pour représenter Nontron ou participer à d’autres carnavals etc.
Il est aussi mis en valeur touristiquement par l'inscription des Soufflaculs dans le patrimoine culturel de Nontron, l'invitation de groupes (musiciens, chanteurs) et d’étrangers au carnaval de Nontron et par la production de films touristiques et ethnographiques ainsi que de nombreux reportages de télévision ou de presse écrite.

5/ Acteurs de la pratique

Au moment de la rédaction de la fiche d'inventaire du PCI en 2008-2010 les acteurs de la pratique ayant témoigné étaient des membres et des anciens de la compagnie des soufflets de Nontron : un refondateur des Soufflaculs de Nontron et ancien président de l'association, le trésorier de l’association « la compagnie nontronaise des soufflets », l'ancien animateur du carnaval, le président de l'époque de l’association, un des co-fondateurs des Soufflaculs de 1979, un Soufflacul et un membre de la confrérie des fous des Soufflaculs.
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A-OC (Albi OCcitana)

Inscriptions jusqu'au 30/01/2019

Exposition des œuvres le 18/04/2019 à Albi

L'Espelida
est une invitation à l'invention en occitan transgénérationnelle et malicieuse.

C'est un jeu littéraire et artistique en langue occitane. Cette invitation permet à tous de participer : particuliers, associatifs, crèches, écoles ou maisons de retraite, en groupe ou seul, simple amateur de patois ou étudiant en master de linguistique occitane, ruraux isolés ou citadins entassés...
Jouons avec les mots en occitan et en français à l'écrit et/ou à l'oral. L'Espelida invite chacun à jouer ou à s'exprimer en occitan sous une forme littéraire ou artistique à partir d'un corpus de 13 mots : 6 en occitan, 6 en français et 1 mot mystère dans une autre langue.
À partir de là, les participants, sur le support de leur choix (littérature, audio, arts plastiques, vidéo...) sont invités à créer. Il y a quelques contraintes (de temps notamment sur les supports audio et vidéo) mais notre intention est de proposer un cadre suffisamment ouvert pour que puissent s'exprimer les talents. Chanter, écrire, slamer, filmer, enregistrer, déclamer, rimer, peindre, danser... ces 13 mots et partager le tout pour faire frissonner de plaisir la langue occitane.
L'occasion pour A-OC de décliner son leitmotiv : faire usage de l'occitan pour aller se frotter aux arts et aux cultures et par cette émulation faire vivre la langue d'Oc dans une dynamique transgénérationnelle et malicieuse.


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Contact : www.albioccitana.org
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COMDT
À partir de visionnages successifs de collectages, les frères Champion proposent de porter un regard esthétique mais aussi analytique sur la pratique de la bourrée et ses danseurs. Ils donneront ainsi quelques clés de la manière dont ils transmettent, conçoivent et génèrent la danse qu’ils pratiquent depuis leur adolescence.
Le stage permettra ainsi d’accéder aux différentes composantes chorégraphiques et rythmiques de la bourrée, qui peuvent être complexes, diverses et interdépendantes les unes des autres.

Didier et Eric Champion, musiciens, danseurs, collecteurs, transmetteurs des pratiques musicales et dansées du Puy-de-Dôme, sont également enseignants.
Membres fondateurs de l’association Les Brayauds, développeurs du lieu Le Gamounet à Saint-Bonnet-près-Riom, ils exploitent leurs collectages à travers des productions musicales, des spectacles de danse, l’édition musicale…

Public : danseurs ayant une maîtrise du pas de bourrée.

Plus d’informations sur les modalités d’inscription et de participation au près du COMDT
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Matfre Ermengaud (1246-1322)
Barthés, Henri (Traducteur)
Le premier jour du printemps de 1288, Matfre Ermengau, professeur de lois à l’École de Droit de Béziers et probablement frère du tiers-ordre franciscain, commença d’écrire une immense encyclopédie du savoir à l’usage des laïcs. À cet effet, s’adressant à des lecteurs présumés ignorant le latin, il écrivit en langue romane, c’est-à-dire en langue d’oc. Et comme la langue d’oc était présumée exprimer l’Amour courtois, dans la tradition des Anciens Troubadours, il écrivit en vers. Son ouvrage compte exactement 34 597 vers.
Représenté par un grand nombre de manuscrits complets et une foule de fragments, le Breviaire d’Amour est tombé dans l’oubli au cours du XVe siècle. Il a été édité une première fois par la Société Archéologique de Béziers entre 1862 et 1882 sous la direction de Gabriel Azaïs avec le concours de Paul Meyer et Camille Chabaneau, et une deuxième fois entre 1975 et 2004 par Peter Ricketts. La langue du Breviari d’Amor est difficile, la versification souvent laborieuse complique la lecture et la compréhension.
La traduction en français d'Henri Barthés mettra ce texte à la disposition des médiévistes, des chercheurs, des historiens et de tous en général.
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Ligozat, Gérard (Trad.)
Sempé
Goscinny
«  C’est chouette ! » Ara Lo Pechon Nicolau se crida en vivaro-alpenc :  « Òu ‘fant, tròp ben ! »

Des milliers d’enfants ont appris à lire avec Le Petit Nicolas. Désormais, à l’école ou en famille, ils pourront découvrir les aventures du célèbre écolier en occitan : ici en vivaro-alpin mais aussi en provençal (avec aussi une version en niçois), en limousin, en languedocien, en auvergnat et en gascon.

Dans cette édition bilingue, retrouvez six  histoires en vivaro-alpin traduites par Gérard Ligozat en regard du texte français.
Elle propose aussi un lexique vivaro-alpin/français ainsi qu'une carte.

Collection : Le Petit Nicolas dans les Langues de France

La France est riche de 75 langues de France. Les éditions IMAV se sont lancé un défi : traduire Le Petit Nicolas dans toutes ces langues. L’œuvre de Goscinny et Sempé sera peut-être la première à réaliser ce tour de Gaule au complet. Ces traductions s’inscrivent dans le cadre d’une ambitieuse collection des « Langues de France » visant à promouvoir la diversité linguistique de la France.

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Institut d'Estudis Occitans, Seccion de Tarn
Albigés País Occitan de Christian Laux est paru en 1980.  Depuis, de nombreux écrivains du département du Tarn ont publié des livres ou écrit dans des revues : romans, nouvelles, poèmes, chansons...
Cet ouvrage en présente la majeure partie depuis 1882, année de la venue de Frédéric Mistral à Albi, jusqu'à maintenant. Environ cent auteurs, femmes et hommes, sont présentés : Raymond de Toulouse-Lautrec, le colonel Teyssier, André-Jacques Boussac, Louisa Paulin,  Guy Viala, Andriuna Labit, Chrstian Laux, Marise Nègre, Robert Marty, Jean-Claude Serres, Sèrgi Viaule...
Cette anthologie est le travail d'un groupe de l'IEO du Tarn coordonné par Raymond Ginouillac.
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Société archéologique de Béziers
Félibrige
Éditions du Mont
Le samedi 15 décembre 2018 à 16 heures, Henri Barthés présentera sa traduction française du Bréviari d'amour, vaste poème encyclopédique rédigé par Matfre Ermengaud, juriste biterrois, à la fin du XIIIe siècle.

Ce monument de la littérature didactique occitane, constitue une œuvre unique au sein des encyclopédies du Moyen Âge. Composé en Languedoc entre 1288 et 1292 environ, dans le contexte de l’après-Croisade contre les Albigeois et la disparition de la lyrique des troubadours, Matfre Ermengaud tente avec ce poème encyclopédique de 34.597 vers de concilier deux conceptions opposées de l’amour : celle des clercs, l’amour de Dieu, et celle de la fin’amor des troubadours, l’amour des amants et des Dames.

Il n'existait à ce jour aucune traduction française du document.

INFORMATIONS PRATIQUES 

Salle des abbés de Saint-Aphrodise - rue du Puits de la Courte à Béziers - 34500

Renseignements et réservations : 
Samedi 15 décembre 2018 à 16 heures

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