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Anaël Garcia-Drieu est originaire de Carcassonne. Jeune occitaniste touche-à-tout, il met au service de la culture occitane ses talents de photographe et sa passion pour le cinéma.

Il participe à plusieurs projets, comme le collectif Dètz, le tournage de La Seria, Fai la rota avec Estelle Blénet, ou encore des clips des groupes Cocanha ou La Mal Coiffée.
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Alexandre Cartigny
Un voyage au pays du conte, bien au-delà de la littérature enfantine. Une dizaine de conteuses et conteurs occitans retracent l'histoire du conte jusqu'à nos jours. Ils nous montrent comment le conte ne se contente pas de nous faire rêver ou frémir : il participe à la transmission des langues et des héritages culturels.

Contact diffusion : Òctele : contact@octele.com
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« Le Duò Lavoà Lapò est composé de deux chanteurs-percussionnistes (tambours sur cadre) que le parcours, la passion et l’énergie ont rendu complices et complémentaires avant-même de se renconter. Ce sont le renouveau de l’occitan, les vocalités populaires, la recomposition d’un imaginaire tronqué - et l’épanouissement de ce dernier dans une modernité qui n’a rien de formaliste - qui les emmènent aujourd’hui avec ce nouveau projet musical.

Damien Toumi (Avignon) a chanté dans plusieurs formations vocales ou instrumentales, avec lesquelles il s’est initié à la polyphonie et aux répertoires populaires, à la poésie des paysages du Ventoux ou à la spiritualité simple du quotidien. Mànu Théron (Marseille) initie depuis plus de 25 ans ses contemporain.e.s à la magie des voix, à la joie des rencontres et à l’ivresse des pratiques musicales collectives.

À eux deux, ils explorent toutes les modulations, toutes les positions et déclivités d’un dispositif simple, en variant et dévariant les formes, les jeux, les adresses et les référents.
Partis d’un répertoire indatable, qui balade l’Occitanie dans tous les recoins de leur fantaisie, ils échafaudent l’idée que deux chants et deux percussions peuvent dire, susciter et révéler. Leurs unissons charnels et précis explorent les mélodies traditionnelles pour en extraire les sucs et les restituer dans toute la saveur de leur étrangeté ; la poly-rythmie patiemment élaborée se joue des cadres et des carrures imposées aux corpus traditionnels, en déréglant et en saturant des motifs inattendus ; la polyphonie emprunte aux passions méditerranéennes et infuse des harmonies gorgées d’une puissante chaleur ; enfin, la complémentarité des deux timbres est exaltée par la bouillonnement ennivrant d’un chant-contrechant maîtrisé jusqu’à la prouesse. »
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« J'ai toujours aimé écouter de la musique en conduisant et être éblouie par le soleil. Le temps du concert, Mana Serrano et Perrine Bourel font défiler les paysages. Ces deux joueuses de violons puisent dans les paysages musicaux archaïques des Alpes du sud et du Massif Central et fabriquent une matière brute et poétique. »

Pour en savoir plus : aquí.
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« De Massilia Sound System à Moussu T, du reggae marseillais aux balades de la Ciotat, Tatou (François Ridel) et Blu (Stéphane Attard) ont inscrit depuis plus de 30 ans la musique et la poésie au cœur de leur vie. Une poésie à trois couleurs : le rouge, le noir et le bleu de Chine... avec beaucoup de Méditerranée par-dessus le marché. Et une langue universelle : l'occitan des dockers de Marseille, des ouvriers des chantiers navals et des rêveurs en partance. Si vous n'êtes pas ouvrier au chantier ou docker à Marseille, mais si vous avez conservé la part de force et de rêve qui nous habite tous, vous sentirez les âmes de leurs bateaux, la tendresse de La Marraine, la joie de Mademoiselle Marseille, et la poésie des Serradas de la mar... Allez... Bons baisers de Marseille ! »

Plus de 160 pages avec traduction anglaise et illustrations de Blu.
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Aimé et Matia prennent comme terrain de jeu des chants anciens, pour la plupart collectés dans les villages de l’Occitanie (de l’Auvergne au Haut Agenais, en passant par le Languedoc…).
Des chansons d’amour, des chants de labeurs, des histoires de cocus…
C’est avec une grande complicité que les artistes, tous deux férus de métissages musicaux, se plongent dans ce répertoire si particulier, en y ajoutant une liberté tout à fait personnelle, et en ne laissant jamais de côté l’humour et le plaisir de rencontrer un public.

Per ne saber mai : aquí.
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PRÉSENTATION

Florant Mercadier est passionné d’’histoire, la grande comme la petite, d’architecture, de littérature et de châteaux cathares.
Il propose d’apporter ses compétences artistiques et sa passion pour raconter et partager les grandes épopées qui ont marqué notre histoire, pour voyager à la rencontre des « citadelles du vertige » et de ceux qui y vécurent, accompagné des instruments
de musique de l’époque et de son grain de folie.

Quelques visites-spectacles sont d'ores et déjà dans sa besace, celles de Lastours, Montségur, Puyvert, Saint Sernin et Moissac.
Fin octobre il proposera celle du Château de Séverac, l'occasion de présenter la forme écrite et les variations adaptées à chaque site.

Visites déjà établies pour les sites : Séverac-le-Château (12)/ Lastours (11)/ Monstégur (09)/ Puyvert (11)/ Saint Sernin (12)
Des versions pour les scolaires - collégiens - seront également proposées.
Autres lieux à préparer et à proposer : Cité de Rodez, Sites mediévaux de l’Aveyron, de l’Aude, de Hérault, Ariège…


ÉQUIPE ARTISTIQUE


Florant Mercadier - conteur

FICHE TECHNIQUE



Durée de 1h

Répartie comme suit :
- 5 mn de musique
- 10 mn d’histoire du site visité en lui-même
- 50 minutes du contexte d’histoire médiévale général
En comptant le temps d’accès au site et la balade, il faut prévoir 2 à 3 heures de visite, celle-ci pouvant également comprendre le temps d’un repas tirés du sac, pris ensemble sur le site.

CONTACT DIFFUSION


Sirventes : 06 60 50 53 83 / conte.rue@sirventes.com  Site internet : http://www.sirventes.com
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16e Rencontre du Patrimoine Historique : "Une frontière sous surveillance : 1258-1659"
Chapot-Blanquet, Maguy

Depuis 2008, l'association "Histoire et cultures en Languedoc" organise chaque année les Rencontres Internationales du Patrimoine Historique.

Avec le soutien de la Région Occitanie Pyrénées Méditerranée, du CIRDOC - Institut occitan de cultura, de la ville de Leucate, de la Société Archéologique de Montpellier et de la Confrérie des Consuls de la Seigneurie de LEUCATE.

Découvrir l'association Histoire et cultures en Languedoc.

Une frontière sous surveillance : 1258-1659

La frontière, une cicatrice de l'histoire (R. Lafont) : 1258-1659

La frontière définie au Traité de Corbeil (1258) entre Louis IX, roi de France et Jacques 1er, roi d’Aragon n’est pas un linéaire continu, mais un no man’s land aux marges contestées. On peut dire que la limite entre les deux royaumes reste floue et peu lisible, conséquence de nombreux conflits. Saint Louis organisera sa frontière en forteresses de dissuasion autour de Carcassonne, ce seront : Aguilar, Peyrepertuse, Puylaurens, Quéribus, Termes. La géographie tourmentée des Corbières appuie leur rôle dissuasif. Ces forteresses du vertige, selon Michel Roquebert sont pour la plupart d’anciens châteaux refuges des cathares tombés lors de la croisade contre les Albigeois. Au traité de Corbeil, le Roussillon et la Cerdagne sont laissés à l’Aragon ; il faudra donc établir une forteresse pour protéger l’ouverture sur la Méditerranée, ce sera Leucate face à Salses l’aragonaise.

Leucate connaît un épisode majeur lors des guerres de religion dans le Languedoc. L’Édit de Nemours marque la cassure du Languedoc entre deux fractions irréductibles. L’une, fidèle à la Ligue, implantée dans la partie Ouest, ayant à sa tête le maréchal de Joyeuse, alliés aux Espagnols, qui rejette l’idée de reconnaître Henri de Navarre comme successeur d’Henri III. L’autre, à l’Est, sous le gouvernement du Duc de Montmorency, partisans du roi de Navarre. La limite des territoires est établie entre Béziers et Narbonne, mais dans les faits il n’en est rien. L’espace frontalier entre Narbonne et l’Espagne est trop stratégique. Montmorency ne va pas l’abandonner à la Ligue et Joyeuse a besoin des liaisons sûres avec le roi d’Espagne qui fournit troupes et subsides. La guerre permanente dans cet espace nous conduit aux deux sièges de Leucate.

En 1589, les Espagnols, alliés de la Ligue viennent assiéger Leucate. Il s’en suit l’exécution du gouverneur de la place, Jean du Barry. Françoise de Cezelli, son épouse prend la tête des défenseurs et résiste aux Espagnols. Reconnaissant son exploit, Henri IV la chargera de gouverner la place jusqu’à la majorité de son fils Hercule. En 1637, les Espagnols échouent pour la seconde fois à prendre Leucate. L'histoire est cruelle pour la brave citadelle.

Le traité des Pyrénées est signé le 7 novembre 1659 et met fin à la guerre de trente ans par le mariage de Louis XIV avec l’infante d’Espagne, Marie-Thérèse. En 1664, sur ordre du roi, le château est détruit, son inutilité décrété. De son histoire, que reste-t-il ? Quelques vestiges, témoins de son importance et de la présence de l’héroïne du lieu. Alors, qui est Françoise de Cezelli, passée sous silence par de nombreux historiens ?

Elle naît à Montpellier en 1558 et y meurt le 16 octobre 1615. Son père, Jean de Cezelli, comte de Mauguio et président de la chambre des comptes de Montpellier appartient à la lignée des marchands ayant fait fortune. Précisons que Montpellier est une cité en mouvement, où le moteur est la réussite dans les affaires. Rien de surprenant à ce que Jean de Cezelli marie sa fille Françoise, en seconde noce à Jean Antoine de Boursier, seigneur de Barri. Ainsi commença l’histoire de la « Dame de Leucate ».

Pour conclure, revenons au titre de l’exposé : En quoi « la frontière est une cicatrice de l’histoire » ? Depuis les limes romaines ou les marches franques, la frontière est un marqueur spatial d’une différence sémantique et d’une forme de construction territoriale. Cette démarcation a évolué. Au Moyen Âge, la territorialité est marquée par les lieux stratégiques de pouvoir, tels des noyaux polynucléaires, pour exemples : les forteresses de Saint-Louis. Au XVIIe siècle, Richelieu, puis Mazarin envisagent des frontières naturelles pour la France (Pyrénées, Rhin…) Le traité des Pyrénées légitime cette revendication : « Remettre la France où était la Gaule ». Le mythe est repris par la monarchie, par la Révolution et par la République. On parle d’Hexagone, figure géométrique par excellence pour traduire stabilité, perfection, harmonie. La création de l’Union européenne marque la suppression des frontières, c’est une nouvelle cicatrice. Nous ne pensons plus en terme de structure mais de flux.

Maguy Chapot-Blanquet
Docteur en Sciences Humaines

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« Pétri des musiques du Nordeste Brésilien mais aussi d'Afrique de l'Ouest, Caribéennes ou Occitanes, le trio RAFFUT tisse sa toile dans un canevas électrique vers des rivages créolisés, imaginés... RAFFUT, c’est un groove tropical et méditerranéen qui nous entraine dans un bal sans frontières invitant irrésistiblement à la danse !

On plonge dans une aventure psychédélique, où les images naviguent avec les mots. Le catalan, le brésilien et l’occitan se mêlent et nous racontent des histoires qui terminent souvent en polyphonie. La langue y est centrale à travers la réappropriation de répertoire trad, d'extraits de poèmes de Max Rouquette (en languedocien) ou Josep Carner (en catalan) par exemple, et de textes originaux. »

Pour en savoir plus : aqu
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Camille Raibaud et Anaïs Perrinel proposent un duo aux sources des musiques traditionnelles des Landes de Gascogne. Un répertoire authentique, issu de collectages minutieusement sélectionnés, et interprété à deux violons. La cadence est puissante, le son, chaleureux… Une musique au service de la danse, et sans compromis ! En place !

Pour en savoir plus : aquí
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