L'histoire voudrait que la Blanquette, vin mousseux produit dans la région de Limoux, soit née un jour dans les caves de l'abbaye Saint-Hilaire, située à quelques kilomètres de cette commune.
L'apparition de la blanquette est dès lors placée sous le signe du hasard, puisque c'est fortuitement qu'en 1531, un moine de l'abbaye aurait découvert qu'au cœur d'une des bouteilles de la production locale, le vin blanc "prenait mousse". Naissait ainsi, le premier brut du monde.
L'histoire est belle, mais elle semble n'être pas plus qu'une légende...
Version occitane sous-titrée en occitan
Au cœur de l'hiver, carnaval constitue une parenthèse, annonçant la fin des difficultés et l'entrée dans le printemps. Héritier de la fête des fous médiévale, ses réjouissances sont traditionnellement un temps de pause durant lequel rôles et statuts s'inversent, la parole se libère, les masques deviennent porteurs d'un message critique vis-à-vis de la société et des pouvoirs en place.
Durant près de dix semaines, les rues du village audois de Limoux s'animent. Autour du roi de la fête, sa majesté Carnaval, évoluent des figures contraires spécifiques à la cité de la haute vallée de l'Aude : Fecas et Godilhs.
Ce vidéoguide d'animation a été réalisé en 2014 dans le cadre du projet e-Anem, financé par le FEDER en Languedoc-Roussillon.
Version occitane sous-titrée en occitan
Animal "totémique" de Pézenas, le Poulain figure depuis 2005 au classement du patrimoine oral et immatériel de l'humanité de l'UNESCO. Cet équidé de toile et de bois accompagne les Piscénois dans toutes leurs festivités.
Ce vidéoguide d'animation a été réalisé en 2014 dans le cadre du projet e-Anem, financé par le FEDER en Languedoc-Roussillon.
Version occitane sous-titrée en occitan
Cette fête a lieu tous les cinq ans à Sampeyre au cœur des Vallées occitanes d'Italie. Le nom de « Baio » viendrait du mot occitan « abadiá » et renverrait aux « abbés de jeunesse », jeunes gens qui avaient pour fonction d'organiser les fêtes de la communauté.
Cette fête carnavalesque a lieu tous les cinq ans dans la Val Varaita, dans la province de Cuneo, au cœur des Valadas occitanas d'Italie. La plus célèbre est celle de Sampeyre. Le nom de la fête de la Baio viendrait du mot occitan « abadiá » et renverrait aux traditions des « abbés de jeunesse », ces jeunes gens qui avaient traditionnellement pour fonction d'organiser les fêtes de la communauté.
Un ensemble de rites se déroule sur trois jours au mois de février : les deux dimanches avant le carnaval et le Jeudi gras.
La Baio est un grand cortège d'hommes costumés, certains en « Maures », d'autres travestis en femmes, d'autres coiffés de mitres spectaculaires.
Les personnages historiques composant le cortège sont les suivants : l'Abà, il Tesoriere, le Cavalìe (cavalieri), le Tambourn majour, l'Arlequin, les Sarazine, la Segnourine (signorine), le Tambourin (tamburini), le Sapeur, le Grec (greci), l'Escarlinìe, l'Espous (sposi), les Segnouri (signori), le Sounadour (suonatori), le Uzuart, le Granatìe, le Morou (i neri) et le Turc, le Viéi et la Viéio (il vecchio e la vecchia), et le Cantinìe (cantiniere).
Les « Sonadors » sont l'élément central de la fête, faisant danser toute la journée et toute la nuit après que des sapeurs ont brisé à la hache une barrière de bois symbolique.
Les journées commencent à l'appel des « Tambourins » et continuent avec des défilés dans les différents cantons. La Baio est particulièrement spectaculaire par la qualité et la diversité des costumes, qui sont hérités de différentes époques de l'histoire de la vallée. On reconnaît en particulier la garde armée sous les traits des « Ussari », en costume de hussards de l'époque napoléonienne. Comme tout carnaval en Occitanie, le procès représente le point d'orgue du Jeudi gras.
Ici, le coup de théâtre des fêtes de la Baio est immuablement la fuite du trésorier avec la caisse remplie d'argent. Le public assiste à sa capture, son procès, sa condamnation à mort et enfin sa grâce.
Ce carnaval permet à tous les habitants de la vallée d'être des acteurs de la fête. En effet, bien que le cortège soit réservé aux hommes qui sont les seuls à pouvoir se déguiser sous les traits des personnages liés à la tradition historique locale, la population entière participe à l'organisation et à la préparation notamment des costumes.
Ce carnaval commémore la victoire des habitants des vallées contre les invasions sarrasines en Provence et dans les Alpes à la fin du Xe siècle, aux alentours de 975-980. Cette hypothèse est néanmoins remise en question. Des éléments des différentes époques marquantes de l'histoire de la vallée ont été incorporés comme par exemple les hussards de l'époque napoléonienne.
Cette pratique qui ne se renouvelle qu'une fois tous les cinq ans ne fait pas l'objet d'une protection particulière d'un point de vue patrimonial. Ses rituels sont très codifiés et très peu de place est laissée à l'improvisation autant d'un point de vue des costumes que des rôles des personnages ou du déroulement de la fête. Ce carnaval est toutefois mis en valeur par la région du Piémont.
Tous les habitants de cette vallée son acteurs de la Baio de Sampeyre.
La mascarade des Soufflaculs de Nontron, qui a généralement lieu en avril, combine divers éléments carnavalesques : des facéties et un repas carnavalesque suivi d’un bal le samedi, puis, le dimanche après-midi un défilé suivi du jugement et de la crémation de Carnaval. La déambulation est toutefois dominée par le rituel des « Soufflaculs ».
Ce grand carnaval urbain ouvre un vaste espace aux différentes expressions culturelles carnavalesques, bien entendu, mais aussi musicales béarnaises et plus largement gasconnes.
Carnaval arrive et avec lui cette nouvelle Seleccion des bibliothécaires du CIRDOC !
Avis à tous les curieux de la fête, de l'intrigue, de la musique, de la danse etc.
Vous trouverez ici des conseils de lecture pour vous aider à mieux comprendre l'évolution et le déroulement de ce moment de transition et de réveil entre hiver et printemps.
Le folklore de l’Hérault comporte, entre autres originalités, la promenade pour les fêtes locales, le carnaval et toutes les occasions festives, d’animaux feints à armature de bois recouverts de toile. Le plus grand des folkloristes français, Arnold Van Gennep, les a nommés « animaux-jupon ». Nous nous sommes penchés à travers ce livre sur leur possible généalogie : des déguisements animaux de la préhistoire à leur apparition dans nos archives, en passant par les fêtes des calendes de janvier et toutes sortes d’utilisation religieuse ou pratique.
Le Cheval-jupon a des origines lointaines qui nous viennent probablement de la Perse et de l’Arabie en passant par l’Espagne. Cette coutume est présente pratiquement sur tous les continents, du Portugal à la Pologne, des Indes au Japon, du Brésil au Canada, de l’Égypte au Niger… Partout où le cheval a fasciné les hommes, ils ont trouvé le moyen de s’identifier à lui en le parodiant. Transformée en récit de l’apprivoisement de la « plus belle conquête de l’homme », la danse du chivalet a été pratiquée tour à tour par une cinquantaine de communes du Bas Languedoc.
Collection Tribulations d'un bestaire magique