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Cacalaca. - Annado 03, n°56 (agoust 1918)
Castagno, Jan (1859-1938)
Revue créée par Jan Castagno
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Lou Boulet Rouge
Teissier, Léon (1883-1981)

Journal de guerre réalisé par Léon Teissier (1883-1981), manuscrit et ronéotypé (sauf le n. 22, 1922 qui est imprimé) , Lou Boulet Rouge compte une vingtaine de numéros imprimés entre 1917 et 1922. Son titre fait référence aux vers de Frédéric Mistral dans Calendau : “Lengo d’amour, (…) T’apararen à boulet rouge / Car es tu la patrio e tu la liberta !” “Langue d’amour (...) Nous te défendrons à boulets rouges / car c’est toi la patrie et toi la liberté !”(Le vers complet est reproduit en épigraphe du n°3, 1917).

Note de contenu

Ce journal publie principalement des lettres et donne des nouvelles des soldats félibres. Il contient également quelques compte-rendus de publications félibréennes. Léon Teissier, disciple de Pierre Dévoluy, fait partie des félibres qui souhaitent réformer l’organisation du félibrige. Il exprime librement ses opinions dans le journal.

Exemplaires conservés :
CIRDÒC (Béziers), fonds Jouveau [JOU 19-6] : n.3, 1917-n.19, 1919 (lac. n.9, n.11, n.14) ; fonds du Collège d'Occitanie [CO-P 11] : n.22, 192

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Lou Boulet Rouge. - n°22, 1922
Teissier, Léon (1883-1981)
Journal créé en 1917 par Léon Teissier.
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CIRDÒC (Béziers, Hérault), fonds Albert Boudon-Lashermes
CIRDÒC-Mediatèca occitana
Albert Boudon-Lashermes (1882-1967) naît le 28 février 1882 au Puy-en-Velay, fils de Georges Boudon et Louise Lashermes. Dès l'âge de 17 ans, il écrit ses premières pièces de théâtre dont la première est imprimée en 1899. Après des études de droit et une thèse de doctorat sur la sénéchaussée présidiale du Puy (1908), il s'intéresse à l’histoire, à la généalogie et au folklore du Puy et de la région du Velay, auxquels il va consacrer toute son existence et sur lesquels il publiera de nombreux ouvrages.
Au cours de la Grande Guerre, il crée en janvier 1915 l’Escolo dòu boumbardamen école félibréenne du front, réunissant la plupart des écrivains occitans mobilisés, qui publie l’Écho du Boqueteau (numérisé et consultable en ligne sur Occitanica), journal artisanal paraissant en français et en occitan sous le titre L'Ecò dóu bousquetoun (numérisé et consultable en ligne sur Occitanica).
Après la guerre il se consacre aux études historiques sur la région du Puy et du Velay et publie ses travaux sous forme de plaquettes ou dans des journaux comme La Terre vellave et brivadoise (1926-1932), sortis de sa propre imprimerie. Poète, auteur de pièces de théâtre, historien, folkloriste, Albert Boudon-Lashermes meurt au Puy le 11 juillet 1967, où il est enterré. 

Description du fonds

Le fonds réunit essentiellement les textes d’Albert Boudon-Lashermes, manuscrits et imprimés pendant la première guerre mondiale auxquels s’ajoutent quelques unes de ses œuvres inédites ou inachevées comme l'Anthologie des poètes de l'Académie du Velay ainsi que ses travaux sur le parler du Velay. Il contient : journaux de guerre, manuscrits et cahiers tenus par Albert Boudon-Lashermes, correspondance et comptes-rendus des activités félibréenes sur le front, coupures de presse, cartes postales et documents militaires, livres plaquettes, photographies, dessins, et les journaux sortis de son imprimerie.

  - Dates extrêmes:
1911-1933

 - Langues représentées dans le fonds:
Français, occitan (provençal, languedocien, auvergnat)

- Importance matérielle :
3 ml

- Supports représentés :
monographies imprimées, périodiques, manuscrits, documents iconographiques

- Accroissement :
Fonds clos

 - Modalités d’entrée :
Don au CIRDOC par M. Yves Gourgaud en 2015
 

Pour le consulter

- Identifiant du fonds :
Fonds en cours de classement
 
- Instruments de recherche disponibles
Fonds en cours de description

Conditions d’utilisation 

- Conditions de consultation :
Consultation sur place

- Conditions de reproduction :
Toute reproduction en vue d'une édition ou production audiovisuelle de la documentation contemporaine soumise au droit d'auteur ne peut se faire sans l'accord des ayants droit. La reproduction de documents à des fins de recherche, sans publication des documents, est acceptée sous réserve des impératifs de conservation des documents.
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Clairac (Lot-et-Garonne) - Monument aux morts
CIRDÒC-Mediatèca occitana
Inauguré en 1922, le monument aux morts de Clairac fait partie des monuments comportant une inscription en occitan. Ce choix, original dans la statuaire publique en France, se retrouve dans de nombreux monuments aux morts de l’espace occitan, en Aquitaine, en Languedoc ou encore en Provence.
 
Sculpté par Eugène Delpech, un artiste originaire du village, le groupe placé au centre du monument représente un sujet classique des monuments commémoratifs de la Première guerre mondiale, celui de la mère veuve et l’enfant. La mère tient un livre à la main qui porte l’inscription « Livre d’or de la Grande Guerre » et invite son enfant au devoir de mémoire patriotique. Beaucoup plus originale est l’inscription du socle, en occitan et non en français, et qui renvoie à la tenue « traditionnelle » paysanne des deux personnages sculptés : « N’oublides pas, Pichiou, lous qué soun mors per la Patriou ! » : en graphie classique : Doblides pas, pichon, los que son mòrts per la Patria ! ; traduction française : N’oublie pas, petit, ceux qui sont morts pour la Patrie !)
La graphie peu maîtrisé et très phonétisante de l’inscription occitane prouve que le choix de l’occitan n’est pas lié aux mouvements de renaissance occitane mais participe plutôt d’une volonté d’ancrage très local du discours porté par le monument.
 
Eugène Delpech propose ici, pour honorer la mémoire des 103 Clairacais morts entre 1914 et 1918, un monument d’inspiration très patriotique. Il fait cependant le choix plus original et sans doute plus émouvant pour les observateurs des années 1920, d’identifier le monument à la communauté locale plutôt que nationale, par ses vêtements, et surtout par sa langue.
 

Nom de l'édifice :

Monument aux morts de Clairac

Autres appellations :

Localisation :

Clairac, Jardin public

Fonction d'origine de l'édifice :

Monument aux morts de la guerre de 1914-1918

Fonction actuelle de l'édifice :

Monument aux morts

Datation :

1921-1922
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Guide des documents occitans de la Grande Guerre
Centre interrégional de développement de l'occitan (Béziers, Hérault)
La question linguistique demeure curieusement absente de l'historiographie de la Première Guerre mondiale en France. Parmi les soldats bretons, basques, « ch'tis » - le terme est d'ailleurs sorti des tranchées, créé par des soldats mis au contact de ces gars du Nord qui parlaient une langue particulière - provençaux, languedociens, auvergnats ou encore gascons pour l'espace occitanophone, une grande majorité a témoigné de son expérience de la guerre dans des carnets, lettres, mémoires et souvenirs, en français. Partant de ce constat, les historiens ont semble-t-il définitivement clos le dossier des langues dans la guerre.

On ne peut s'empêcher de penser, au regard de la littérature et des discours « anti-patois » qui dominent encore largement la pensée officielle au XXe siècle, que nombre d'historiens ont été détournés du sujet linguistique par l'idée, désormais classique, du faible intérêt de la réalité sociolinguistique d'un pays dont la langue est réputée, depuis l'abbé Grégoire, « une et indivisible ».

L'histoire de la Grande Guerre en France a pourtant considérablement évolué ces quarante dernières années, grâce à une plus grande considération pour les documents produits par les combattants eux-mêmes, au détriment des sources traditionnelles de l'administration et de la presse, plus aptes à véhiculer, en temps de guerre et de censure, l'idéologie officielle – le fameux « bourrage de crâne » - que la réalité des expériences vécues de la guerre. On aurait pu penser que ce retour à la « masse », aux sources directes des combattants et des populations de l'Arrière, à la question sociale, voire territoriale, aurait permis de mettre à jour les nombreuses questions linguistiques que le conflit met en lumière pour comprendre la France de 1914, comme celle, bouleversée, de l'après-1918. Force est de constater que ça n'a pas encore été le cas malgré un certain nombre de chantiers (enfin) ouverts, en majorité pour les soldats bretons ou, en ce qui concerne la question « occitane », avec l'analyse de l'affaire du 15e corps qui permit un nouvel examen de la doctrine de l'Union sacrée, comme dans le temps plus long, de la suspicion de nombreuses élites françaises pour un « Midi » culturellement et linguistiquement si différents.

Les traces et les documents sont pourtant bien là : mots, expressions voire passages entiers dans les carnets et correspondances de soldats, articles et journaux de guerre entièrement rédigés en occitan, en breton, en basque. De l'occitan, on en trouve finalement partout : sur les affiches, en légende de cartes postales et de caricatures de propagande, dans les journaux de tranchées, dans la presse y compris nationale de l'époque, et jusque sur les monuments aux morts et autres lieux de mémoire de la guerre.

Le CIRDÒC-Mediatèca occitana a entamé en 2014 un grand chantier de repérage, d'étude, de sauvegarde des documents occitans de la Grande Guerre, auquel tous les détenteurs de documents, institutionnels et privés, sont invités à participer en signalant une documentation parfois unique, souvent rarissime, et, dans la grande majorité des cas, encore inconnue des historiens.
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Lou delubre
Provence, Marcel (1892-1951) Directeur de publication

Journal créé au cours de la Première guerre mondiale, publié à Aix par Marcel Provence (1892-1951) entre juin 1915 et mai 1916 (parution de 4 numéros), Lo Delubre : Santo Ventùri doit son titre à un monument emblématique de l’histoire de la Provence. Lou Delubre est en effet un monument dressé par le général Marius (157-86 av. J.C.) au pied de la Montagne Sainte-Victoire à la mémoire des soldats romains ayant vaincus les barbares germains.

Note de contenu


Le bulletin se veut un lien entre les félibres du front et ceux restés à l’arrière. Chaque numéro débute par la liste des félibres “morts pour la patrie”, suivie d’une lettre du capoulié (ou d’un membre important du félibrige) en soutien à la cause félibréenne sur le front. Il est complété par les actualités liées au félibrige, et parfois par des discutions et débats autour de celui-ci.
Le journal bien que relatant principalement l'événementiel n’en demeure pas moins patriotique et n’oublie jamais de saluer et soutenir la “Grande Patrie”.

Exemplaires conservés

  • CIRDÒC (Béziers)
    Cote : AG
    État des collections : n.1, 1915 -n.4, 1916
  • BnF (Paris)
    Cote : FOL- LC6- 641
    État des collections : n°1,1915-n°4, 1916
  • Bibliothèque Centrale de Toulon
    Cote : 30182
    État des collections : n°1,1915-n°4, 1916
  • Bibliothèque d’Études et du Patrimoine (Toulouse)
    Cote : P4137
    État des collections : n°1,1915-n°4, 1916
  • Bibliothèque de l’Alcazar (Marseille)
    État des collections : n°1, 1915-n°4, 1916
  • Médiathèque Emile-Zola (Montpellier)
    État des collections : n°1, juin 1915-n°2, novembre 1915
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La presse en occitan pendant la Grande Guerre
Centre inter-régional de développement de l'occitan (Béziers, Hérault)
Durant la première Guerre Mondiale, la presse en occitan se fait l'écho de la crise qui traverse l'ensemble de la société française. Cette période est également riche en création de nouveaux titres de presse occitane, notamment avec le besoin de créer du lien avec l'arrière : création de journaux de tranchées et de guerre.

Petit tour d'horizon de l'évolution de la presse en occitan durant la Première Guerre mondiale.

1/ Journaux de tranchées en occitan

Les « journaux de tranchées » représentent un type de publication lié à l'évolution de la guerre de 1914-1918. Ils apparaissent dès que le front se stabilise et que commence une guerre de tranchées, conçus par des soldats et des officiers au front.

St Thomas, 22 juillet 1915, Au repos - Albums Valois. Collection Valois (VAL 120), coll. BDIC

Enterrés dans les tranchées, des soldats rédigent, de manière manuscrite d'abord, puis sous forme de petites feuilles ronéotypées ou imprimées, des journaux destinés à distraire leurs camarades. Ils jouent un rôle essentiel pour le moral des troupes, comblant l'absence de nouvelles et aidant, à grand renfort d'humour, à vaincre l'ennui, voire le désespoir.

Le premier d'entre eux, l'Écho de l'Argonne, naît en octobre 1914. Les journaux de tranchée prolifèrent sur le front français. Le Petit Colonial, LÉcho de l’Argonne, Le Poilu et L’Écho des marmites sont les premiers à être créés, suivis par beaucoup d'autres. Leur périodicité est bien souvent incertaine. On recense pourtant plus de 450 titres souvent tirés à un très faible nombre d'exemplaires, à l'exception de quelques-uns comme Le Crapouillot, imprimé à Paris à plus de 1500 exemplaires, et qui connaîtra une exceptionnelle longévité.
Les journaux édités par les troupes de première ligne sont majoritaires alors que les journaux des unités de seconde ligne (artilleurs et territoriaux, soldats du génie, cavaliers et blindés) ne représentent qu’un tiers des publications.
Les titres sont rédigés dans les unités moins exposées que l’infanterie de première ligne. Ils émanent généralement de soldats ayant une spécialité (fourriers, brancardiers, téléphonistes, vaguemestres, cyclistes, cuisiniers, etc.). Plusieurs journaux de tranchées sont rédigés entièrement en occitan. La plupart d’entre eux sont créés par les sociétés félibréennes constituées au Front.

>Titres recensés :

Lou Boulet rouge, n°3, 27 octobre 1917 - Fonds Jouveau (JOU 19-6), Coll. CIRDÒC

Ecò dóu Bousquetoun. Escolo dóu Boumbardamen. [S.l.] : [s.n.], 1915-1919.
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Buletin de l'Escolo dóu Boumbardamen
. Escolo dóu Boumbardamen. [S.l.] : [s.n.], 1916.
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Lou Boulet rouge [dóu Lio-Tenènt Teissier 12e Cie dóu 416e S.P. 198]. [S.l.] : [s.n.], 1917-1919.
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2/ Journaux et revues de guerre en occitan

À la différence des journaux de tranchées, ces titres sont élaborés à l'arrière, et pour ce qui concerne l'espace occitanophone, bien loin du front. Pour autant, ils sont parfois en contact direct et permanent avec les combattants, soit par la correspondance, soit parce que leur rédacteur, comme Pierre Azéma pour Lou Gal de Montpellier, a fait l'expérience du feu avant d'être réformé suite à une grave blessure.
Ils peuvent aussi être un trait d’union entre les combattants comme dans le cas de la Gazeto Loubetenco où le rédacteur Joseph Loubet qui se définit comme un greffier “grafié de tóuti” se charge de recueillir les nouvelles qu’il reçoit du front et de les faire circuler auprès de ses lecteurs-correspondants.

Pour les uns comme pour les autres, il fallait pour parvenir à la publication surmonter à la fois les conditions matérielles imposées par la réalité des combats et la surveillance accrue de la censure qui apportait son visa sur tout échange de correspondance avec le front.

>Titres recensés :

Affiche publicitaire pour le journal Lou Gal, coll. CIRDÒC (Aff. 685)

La Gazeto Loubetenco. [Paris] : [J. Loubet], 1915-1917
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Lou delubre : Santo Ventùri ! [Le Mont de la Victoire] : buletin di felibre de la grando guerro. Aix-en-Provence : [s.n.], 1915-1916
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Lou Gal. Mount-Peliè : [s.n.], 1915-1920
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Cacalaca. Alès : [s.n.], 1916-1936.
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Lou Secrèt. Le Cailar (Gard) : [s.n.], 1918-1919.
Voir la fiche de présentation et les numéros disponibles en ligne

L’Escolo de l’Uba-Luen [de l’Extrême-Nord]. [S.l.] : [s.n.], [s.d.].
Aucun exemplaire connu à ce jour, identifié grâce grâce aux informations contenues dans Lou Libre d’or de Santo Estello (p.63) et Noto de guerro de Marius Jouveau.

3/ L'occitan dans la presse et les revues françaises

L’occitan est présent dans la presse et les revues françaises publiés au cours de la première guerre mondiale. On en trouve la trace dans les publications qui paraissent sur le front et qui sont nées avec la guerre, mais aussi dans celles qui paraissent à l’arrière et qui sont pour la plupart des revues régionales ou régionalistes.

>Titres du front :

Hurle Obus : Échos des terribles torriaux, organe des tranchées du 12e territorial infanterie. [S.n.] : [s.l.], 1916-1917.
Journal de tranchées publié de 1916 à 1917 qui contient une chronique rédigée entièrement en picard. Aurait  été publié dans cette rubrique le poème en occitan de Camille Dupetit intitulé Fausse alerte.
Consulter les numéros disponibles en ligne

Poil et Plume, Gazette inoffensive et intermittente: poil des rudes lapins, plume des joyeux coqs du 81me Régiment d'Infanterie. [S.l.] : [s.n.], 1916.
Dès sa parution au mois de mars 1916, le journal porte en exergue sur ses trois premiers numéros “Vivo lou Clapas!” expression contestée et remplacée par la suite par “Vivo lou Miejour” (“Vive le Midi”) pour satisfaire aux réclamations de l’ensemble des soldats méridionaux. Le journal publiait toute sortes d’articles : échos, rubriques de bons mots dont certains rédigés en occitan. Imprimé à Cavaillon, son tirage variait entre 2000 et 3000 exemplaires.

La Vie poilusienne : Journal du 142e régiment d’infanterie. [S.l.] : [s.n.], 1916-1917.
Ce journal fondé par Pierre Causse (1883-1951) félibre montpellierain, vigneron et poète connu sous le nom de Caussou de l’Oulivié ou du félibre de l’Oulivié voit son premier numéro paraître en mai 1916 dans les tranchées à droite de la ferme de Beauséjour, imprimé sur 4 pages, tiré à 1200 exemplaires. La Vie poilusienne qui s’adressait au 142e régiment constitué de soldats du Midi, publiait vers et proses en langue d’oc. Le journal imprimé à Montpellier à partir du numéro 6 connaîtra neuf numéros.

L'Écho du boqueteau
Voir la fiche de présentation et les numéros disponibles en ligne

>Titres de l'arrière :

Le Rayon. Supplément du Poilu Saint-Emilionnais. Bulletin religieux. Bordeaux : [s.n.], 1917-1919.
Fondé par l’abbé Daniel Bergey (1881-1950) mobilisé au 18e régiment d’infanterie, ce journal imprimé à Bordeaux est le 2ème supplément du Poilu Saint-Emilionnais. Ce n’était pas seulement l’organe du 18e R.I. mais celui des combattants de toute une commune et de leur famille ; le journal recevait des nouvelles de tous les poilus de Saint-Emilion disséminés sur le front. Il publie des articles et des poèmes en langue d’oc (béarnais) et en basque s’adressant plus particulièrement aux soldats du 18e R.I. Fondé en 1915, le journal disparaîtra en 1919 avec ses suppléments.

Le Petit Var. Toulon : [s.n.], 1880-1944.
Le Petit Var est un quotidien républicain socialiste. A l’image d’une grande partie de la presse méridionale, il prend fait et cause pour les soldats du XVe corps contre l’accusation de lâcheté lancée par le sénateur Gervais. “On s’expliquera plus tard” écrit Le Petit Var, le 26 août 1914 et tenant promesse, il publie une campagne pour une réparation morale durant tout le mois de juillet 1919. Le journal publie également de manière irrégulière des dessins humoristiques rédigés en occitan dont l’auteur reste aujourd’hui inconnu.

Revue Méridionale. Carcassonne : [s.n.], 1889-1915.
Fondée à Carcassonne par Achille Rouquet en 1886, originellement sous le nom de Revue de l'Aude, la Revue Méridionale est une revue régionaliste qui publie les textes des grands écrivains du Midi : Achille Mir, Frédéric Mistral, Roumanille, Gaston Jourdanne, Auguste Fourès. Elle fait une large place à l’occitan et publie aussi des auteurs parisiens connus comme Mallarmé. En 1915, la revue en est à sa 30ème année quand elle publie le “Clam de guerra occitan” [Cri de guerre occitan] de Prosper Estieu daté du 27 août 1914. Les années de guerre seront marquées par la publication de correspondances de guerre, de nouvelles du front et de poèmes patriotiques. La revue cessera de paraître en 1916.

Le Feu. Aix-en-Provence : [s.n.], 1905-[1943?]. (NS 1917)
Organe du régionalisme méditerranéen, la revue Le Feu est publiée deux fois par mois à Aix-en-Provence par Emile Sicard et Joseph d’Arbaud. Après avoir cessé de paraître lors de la déclaration de guerre Le Feu, reparaît dans une nouvelle série en janvier 1917. Affichant son attachement à Mistral, à la renaissance provençale et à la fraternité des pays d’Oc, la revue revendique la renaissance des provinces et défend la cause régionaliste. Bien qu’écrite en majorité en français la revue consacre plusieurs articles aux auteurs occitans.

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Lou Boulet Rouge. - n°19, Janvié 1919
Teissier, Léon (1883-1981)
Journal créé en 1917 par Léon Teissier.
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Lou Boulet Rouge. - n°18, 1918
Teissier, Léon (1883-1981)
Journal créé en 1917 par Léon Teissier.
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