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« A Tramuntana, c’est le vocable sicilien qui désigne notre Tramontane méditerranéenne, ce vent qui passe tous les obstacles pour venir balayer les cieux de l’écho des rues, des plaines et des montagnes qu’il a traversées. En Provence, en Sicile ou en Afrique du Nord, la tramontane ne dispense pas forcément les mêmes bienfaits, mais elle est cependant toujours annonciatrice du changement que marins, voyageurs ou pèlerins attendent pour connaître la direction à emprunter.

C’est dans le chant et les musiques de ces voyages que  Tramuntana puise son inspiration, pour restituer non seulement les espoirs, mais aussi les parfums et les sonorités rencontrées par les musiciens lors de leurs voyages dans ces régions.

En Italie, Berlioz avait remarqué la puissance évocatrice des instruments populaires lors de la venue de musiciens traditionnels des Abruzzes au moment des fêtes religieuses ou des célébrations de Noël. Il notait aussi la vivacité et l’intensité de l’émotion qu’il avait ressentie en allant les entendre ensuite dans leurs montagnes. C’est à cette expérience que Tramuntana convie l’auditeur, a la découverte des sonorités et des émotions que les musiciens impriment au long de leurs périples. »
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« Le Duò Lavoà Lapò est composé de deux chanteurs-percussionnistes (tambours sur cadre) que le parcours, la passion et l’énergie ont rendu complices et complémentaires avant-même de se renconter. Ce sont le renouveau de l’occitan, les vocalités populaires, la recomposition d’un imaginaire tronqué - et l’épanouissement de ce dernier dans une modernité qui n’a rien de formaliste - qui les emmènent aujourd’hui avec ce nouveau projet musical.

Damien Toumi (Avignon) a chanté dans plusieurs formations vocales ou instrumentales, avec lesquelles il s’est initié à la polyphonie et aux répertoires populaires, à la poésie des paysages du Ventoux ou à la spiritualité simple du quotidien. Mànu Théron (Marseille) initie depuis plus de 25 ans ses contemporain.e.s à la magie des voix, à la joie des rencontres et à l’ivresse des pratiques musicales collectives.

À eux deux, ils explorent toutes les modulations, toutes les positions et déclivités d’un dispositif simple, en variant et dévariant les formes, les jeux, les adresses et les référents.
Partis d’un répertoire indatable, qui balade l’Occitanie dans tous les recoins de leur fantaisie, ils échafaudent l’idée que deux chants et deux percussions peuvent dire, susciter et révéler. Leurs unissons charnels et précis explorent les mélodies traditionnelles pour en extraire les sucs et les restituer dans toute la saveur de leur étrangeté ; la poly-rythmie patiemment élaborée se joue des cadres et des carrures imposées aux corpus traditionnels, en déréglant et en saturant des motifs inattendus ; la polyphonie emprunte aux passions méditerranéennes et infuse des harmonies gorgées d’une puissante chaleur ; enfin, la complémentarité des deux timbres est exaltée par la bouillonnement ennivrant d’un chant-contrechant maîtrisé jusqu’à la prouesse. »
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« Frezinat c’est le Tarn qui rencontre l’Ariège, c’est le mélange de l’azinat et du fresinat, la boudègue qui rencontre l’aboès. C’est des Bourrées d’Ariège à la tarnaise, du Branlou ariégeois. C’est surtout quatres jeunes musiciens, passionnés de musique traditionnelle et des instruments qui y sont associés. Ça ne va pas vous laisser de marbre (ariégeois ou tarnais à voir). Vous allez vous régaler comme quand vous mangez un azinat ou du fresinat !

Morgane : Hautbois, Cornemuses, Chant et Percus

Antonin : Hautbois, Cornemuse, Diato, Chant

Mathys : Hautbois, Cornemuses, Acordéon Chromatique, Percu, Chant

Thibaud : Trombone à Coulisse, Percu, Chant

Pour un bal trad, un concert, du chant polyphonique, une déambulation ou même une animation, n'hésitez pas. »

frezinat.groupeoc@gmail.com

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« J'ai toujours aimé écouter de la musique en conduisant et être éblouie par le soleil. Le temps du concert, Mana Serrano et Perrine Bourel font défiler les paysages. Ces deux joueuses de violons puisent dans les paysages musicaux archaïques des Alpes du sud et du Massif Central et fabriquent une matière brute et poétique. »

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« Chichi chahute les règles littéraires en écrivant comme on parle préférant jouer avec les mots et les faire chanter plutôt que de se contraindre à un cadre poétique académique. Mais attention, il ne chante pas, il fait chanter les mots ! Le défi était de parvenir à composer une musique respectant la musicalité des phrasés fleuris de l’accent provençal du poète. Ainsi chaque composition a été cousue main.

Quant à la littérature de ficelle, elle nous est tout droit inspirée de la littérature de cordel brésilienne. Ce rapport au Brésil les inscrit dans la lignée de la nouvelle musique occitane portée par la Linha Imaginòt.

Ces poèmes déclamés en musique sont faits pour être entendus ou lus avec l’accent mais aussi admirés et exposés ! »

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Maud Herrera
Concert minimaliste pour alto et voix / hurlements modulés en chanson.

Le projet « Tal Coal » (prononcé « t.a.l kɔ.a.l ») a commencé à germer en 2018 lorsque Maud Herrera a mis en musique le poème d’Audre Lorde, Coal. Depuis, l’enjeu de ce solo a été de tisser une musique contemporaine, improvisée et méditée, instrumentale et chantée. Partir de l’écoute du phénomène sonore, s’y plonger, autant dans les textures de l’alto que dans le son numérisé du magnétophone à bandes des collectages de chant ou de violon du Haut – Agenais, entre autres. Le travail du solo est loin d’être solitaire : sont convoquées différentes mémoires musicales comme par exemple des chants de noces collectés par Pèire Boissière, des chants de traite du Vénézuela, mais aussi involontairement des évocations de la voix de Nico du Velvet Underground, des suites de Bach pour violoncelle ou de la musique d’Eleni Karaindrou pour le film « Ulysse’s gaze » de Theos Angelopoulos.

A travers une écriture musicale orale, sans partition, faite aussi de protocoles d’improvisations à partir de fragments (par exemple d’une polyphonie de Guillaume Dufay ou d’une prière judéo-alsacienne) de motifs répétitifs ou de modes, Tal Coal tente de dessiner, comme dit la philosophe Vinciane Despret, un « territoire chanté » : fait de ruines vivantes, de bribes, de mélodies et de reliefs, pour expérimenter peut-être d’autres temporalités que celle linéaire de notre culture. Tal Coal est une œuvre ouverte, évolutive.

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Premier album du projet solo de Maud Herrera. Violon alto et chant.

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« De Massilia Sound System à Moussu T, du reggae marseillais aux balades de la Ciotat, Tatou (François Ridel) et Blu (Stéphane Attard) ont inscrit depuis plus de 30 ans la musique et la poésie au cœur de leur vie. Une poésie à trois couleurs : le rouge, le noir et le bleu de Chine... avec beaucoup de Méditerranée par-dessus le marché. Et une langue universelle : l'occitan des dockers de Marseille, des ouvriers des chantiers navals et des rêveurs en partance. Si vous n'êtes pas ouvrier au chantier ou docker à Marseille, mais si vous avez conservé la part de force et de rêve qui nous habite tous, vous sentirez les âmes de leurs bateaux, la tendresse de La Marraine, la joie de Mademoiselle Marseille, et la poésie des Serradas de la mar... Allez... Bons baisers de Marseille ! »

Plus de 160 pages avec traduction anglaise et illustrations de Blu.
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Aimé et Matia prennent comme terrain de jeu des chants anciens, pour la plupart collectés dans les villages de l’Occitanie (de l’Auvergne au Haut Agenais, en passant par le Languedoc…).
Des chansons d’amour, des chants de labeurs, des histoires de cocus…
C’est avec une grande complicité que les artistes, tous deux férus de métissages musicaux, se plongent dans ce répertoire si particulier, en y ajoutant une liberté tout à fait personnelle, et en ne laissant jamais de côté l’humour et le plaisir de rencontrer un public.

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CIRDOC - Institut occitan de cultura
Récital-conférence.

Sur la base de son ouvrage Les trobairitz : Femmes poètes du Moyen-Âge (L’Harmattan), Delphine Aguilera propose une conférence chantée. Il s’agit de partager et de découvrir par le biais de la poésie lyrique le répertoire des « Trobairitz » (femmes troubadours). Ainsi, la mélodiste-linguiste propose d’aborder simplement à l’aide de supports iconographiques et musicaux un pan de notre histoire commune, celle des femmes du sud ayant vécu au Moyen-Âge.

Ce récital-conférence, ponctué de vidas (vies), biographies et chants vivants, permet de lever le voile sur l’existence de ces femmes qui se nommaient Azalaïs, Na Carenza, Beatritz de Die,
ayant conversé de près ou de loin avec leurs homologues les troubadours.

Le temps d’une rencontre festive, l’artiste donne voix à ces femmes ayant vécu il y a près de 1 000 ans, qui ont su chanter la FINAMOR (finamour ou « amour courtois »).

Durée : entre 1h et 1h30.

Contact : primavera.programmation@gmail.com
sus 1490