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Bèit telados del Felibre de la Naveto/ Junior Sans
Sans, Antoine-Junior (1820-1905)
Premier livre publié en 1875 par Junior Sans, poète biterrois qui se signe le Félibre de la Naveto et édite ses poésies sous le nom de telados (toiles), en hommage à son père tisserand.
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Autros bèit telados del Felibre de la Naveto / Junior Sans
Sans, Antoine-Junior (1820-1905)
Second livre publié en 1881, par Junior Sans qui se signe le Félibre de la Naveto et édite ses poésies sous le nom de telados (toiles), en hommage à son père tisserand.
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Un Moulou de Telados / Junior Sans
Sans, Antoine-Junior (1820-1905)
Troisième et dernier livre publié en 1893 par Junior Sans, poète biterrois, qui se signe le Félibre de la Naveto et édite ses poésies sous le nom de telados (toiles), en hommage à son père tisserand.
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Poésies en patois limousin : Avec la traduction et la musique originale / Pierre Laforest, Paul Charreire
Laforest, Pierre
Charreire, Paul
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Chants populaires du pays castrais / Anacharsis Combes
Combes, Anarcharsis
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Joan Moulin e la lenga d'òc : una seleccion de documents conservats al CIRDÒC
Centre interrégional de développement de l'occitan (Béziers, Hérault)

À l’occasion des commémorations du 70e anniversaire de la mort de Jean Moulin, le CIRDOC-Mediatèca occitana, situé sur la même place que sa maison natale, avait proposé un éclairage sur un aspect méconnu de la jeunesse du grand héros de la Résistance à partir d’une sélection de documents conservés dans ses collections.

Les origines provençales de Jean Moulin

Hérité de sa famille d’origine provençale, en particulier de son père Émile-Antoine Moulin - familier de Frédéric Mistral et poète de langue d'oc - Jean Moulin demeura toute sa vie durant attaché à la Provence dont il maîtrisait la langue. 

« Tous nos ancêtres immédiats provenaient d’une bande de terre de basse Provence, de part et d’autre de la Durance » Laure Moulin, sœur de Jean Moulin1

MOULIN, Laure. Jean Moulin. Paris, presses de la Cité, 1969.

[imatge id = 21384] Le père de Jean Moulin, Antoine-Émile Moulin (1857-1938), dit « Antonin » Moulin, est originaire de Saint-Andiol, village des Bouches-du-Rhône, tout comme sa mère, Blanche Pègue

Antoine est le fils d’une vieille famille de tisserands républicains, Blanche est fille de paysan. Après des études de Lettres, Antoine Moulin est nommé professeur à Bédarieux puis au Collège de Béziers.
Dans le Béziers florissant des dernières années du XIXe siècle, le jeune professeur devient un membre actif des milieux républicains, dreyfusards, laïques et francs-maçons. Antonin Moulin fut à l'initiative du monument au maire Casimir Péret, déporté pour son opposition au coup d'Etat de 1851 et mort lors d'une tentative d'évasion du bagne de Cayenne.
Il est assez loin des acteurs locaux de la Renaissance d'oc, plus conservateurs, qui mènent au même moment, sur l’exemple provençal de Frédéric Mistral et du Félibrige, des actions en faveur de la langue d'oc. 

Sans participer activement aux mouvements de défense et promotion de la langue d’oc à Béziers, Antonin Moulin entretient un attachement familial et intime à sa langue maternelle, l’occitan provençal de son Saint-Andiol natal. Il fréquente Frédéric Mistral à qui il rend visite à plusieurs reprises à Maillane. Mistral lui fera rencontrer Alphonse Daudet. 
Les Moulin, mère et père, conservèrent toute leur vie des attaches avec Saint-Andiol où résident une grande partie de leurs familles. Les vacances, comme les grands événements de la vie familiale se déroulent tous à Saint-Andiol. Dans son livre de mémoires, Laure Moulin, sœur aînée de Jean, retranscrit ses impressions de voyage vers Saint-Andiol et évoque leur pratique de la langue familiale. 

« Quand tout se passait bien, nous prenions le petit train à Barbentane et là nous entrions dans un autre monde. Nous n’entendions plus parler que le provençal, ce qui nous réjouissait, surtout nos parents dont c’était la langue maternelle. Mon frère et moi, élevés en Languedoc, si nous le comprenions très bien, nous le parlions mal. »

Jean Moulin conservera un attachement à la Provence de son enfance et de ses origines, ce dont témoigne le choix de son nom d’artiste - « Romanin » - souvenir d’une excursion familiale au célèbre château éponyme près des Baux-de-Provence et qui signifie « romarin » en langue d'oc. Jean Moulin ne cultiva pas la langue d’oc comme son père. le document le plus émouvant, puisqu'il s'agit d'un personnage si important et célèbre de l'Histoire, est le poème que compose son père à sa naissance : A moun fieu Jan / O moun Janet, moun cago-nis... 
Il existe peu de documents faisant état d'une pratique de l'occitan chez Jean Moulin, elle restait occasionnelle, mais réelle. Sur des cartes de voeux apparaissent parfois des formules en langue d'oc, ou au détour de sa correspondance personnelle, quelques mentions de conversations achevées dans la langue familiale  nous renseignent sur un Jean Moulin occasionnellement occitanophone.

Documents : 

1/ Texte du poème en provençal écrit par Antonin Moulin pour son fils Jean, âgé de trois mois. (texte extrait de Laure MOULIN, op. cit. et mis en forme pour une exposition)

2/ 
- Lettre d'Antoine Moulin à Roger Barthe (1911-1981), écrivain occitan et félibre biterrois, membre du parti radical comme Antonin Moulin  - 17 juillet 1934
- Dédicace en occitan d'Antonin Moulin à  Emile Barthe pour le féliciter de son titre de Majoral du Félibrige
(CIRDOC-Fonds Barthe)

3/ Poème-dédicade d'Antonin Moulin à Frédéric Mistral publié dans La Santo Estello, journal paru à l'occasion des fêtes félibréennes de la Sainte-Estelle à Béziers (24 et 25 mai 1902)

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Ou Cout dou Houéc : garbe dé coundes é istouèrots dé Gascougne / B. Gassiat
Gassiat, Bernardin (1832-1899)
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Dictionnaire patois-français (...) à l'usage de l'arrondissement de Saint-Gaudens / Jean-Jacques Prudence Dupleich
Dupleich, Jean-Jacques Prudence (18..-...)
Aqueste diccionari de l'occitan tal qu'èra parlat dins lo parçan de Sant-Gaudenç al mitan del sègle XIX, es l'òbra d'un regent, Jean-Jacques Prudence Dupleich. Se propausava d'ajudar a la propagacion del francés dins lo país de Sant-Gaudenç (Comenge, dpt de Nauta Garona) dins la tradicion mai pura dels diccionaris occitan-francés de l'epòca modèrna, que l'intencion primièra èra de corregir los « gasconimes » e de melhorar la practica de la lenga francesa demest las populacions occitanofònas. Ne demòra pas mens un recuèlh lexicografic pro ric del parlar de Sant Gaudenç (dialècte gascon).

L'exemplari numerizat ven de la bibliotèca del Centre occitan de las musicas e danças tradicionalas (COMDT) de Tolosa.
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Jardin deys musos provensalos (vol. 1) / per Claude Brueys
Brueys, Claude (15..-16..)

Jardin deys musos provensalos est un recueil en deux tomes de comédies et de poèmes de l'Aixois Claude Brueys. L'œuvre de cet auteur s'inscrit dans le mouvement baroque occitan qui fait notamment la part belle au théâtre carnavalesque. 

Ce recueil en vers fut d'abord édité en 1628, puis réédité en 1843 avec une préface d'Anselme Mortreuil.

Le premier tome est composé de trois comédies ayant pour thème les complications des jeux amoureux, suivies de Rencontre de Chambrieros et d'Ordonnanços de Caramantran

Les comédies de Claude Brueys foisonnent de personnages de basse condition utilisant un vocabulaire imagé ponctué de nombreuses injures. La langue employée pour ces comédies est riche, peu contaminée par des gallicismes, contrairement aux pièces mondaines et officielles du même auteur.

Les pièces de théâtre de Brueys ont probablement été jouées entre 1595 et 1610. 

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Lou Gal. - Annada 06, n°116 (12 de junh 1920)
Bardin, Jean (1893-1966)
Causse, Pierre (1883-1951)
Soutien des soldats du sud de la France, Lou Gal est l'un des seuls journaux en occitan qui parut régulièrement pendant la Première Guerre mondiale.


S'y mêlaient contes, chroniques, tableaux de guerre, poèmes et chansons, etc.


Lou Gal - N°116 - 12 juin 1920 (6ème année)
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