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Anade 17<=
Décembre 1915.
En parcourant de vieux pamphlets
Quand on parcourt en curieux les œuvres de polémique que
firent surgir, à travers le Béarn, les guerres civiles des xvi(! et
xvne siècles, l'impression de fatigue et de monotonie que l'on
éprouve, à la lecture de ces pesantes controverses ou de ces
pamphlets aux titres étranges, est parfois heureusement corrigée
par quelque expression béarnaise qui apparaît tout à coup au
milieu du récit, comme une (leur dans une vaste lande aride, Ce
n'était pas évidemment dans un but littéraire que ces lutteurs
avaient ainsi semé dans leurs écrits des mots pittoresques ou des
vers de bonne et spirituelle facture ; c'était plutôt dans un but
de combat et pour donner plus de saveur et de relief à leur
pensée.
Sans réveiller les échos des cliquetis d'épée et des coups de
mousquet, il est bien permis dans une Revue, exclusivement
réservée à la glorilication de la vieille langue, de relever, à travers
ces satires et libelles, les heureuses trouvailles d'écrivains de race
qui auraient produit peut être des ouvrages de valeur, si les
exigences de la lutte leuravaient laissé le loisir de se livrer au
culte désintéressé des belles-lettres.
Voici l'originale et pittoresque façon dont nous trouvons indiquée la date de la mise à exécution [des ordonnances de Jeanne
d'Albret:
Labets que lo horcat se troba dap deux paus,
Deus dus estrems sostiengut à perpaus,
Dap l'arc et corde, sept estaillans ubertes ;
Labets perin lous minjadous d'uhertes,
Au terradour on las Baques sens ïaus
Itostin loulin, en planes descubertes.
Ce qui signifie : c Lorsque la fourche se trouva soutenue à
propos par deux pieux à ses deux extrémités, avec l'arc et la corde
et sept tenailles ouvertes, (c'est-à dire en l'an 1570), alors périrent
les mangeurs d'oflrandres (les prêtres), dans ce pays où les Vaches
sans Taureaux (les armoiries de Béarn sont des vaches ; de plus
�270 —
Jeanne d'Albret en ce moment était veuve) foulèrent aux pieds le
lin (le lin est l'emblème des fonctions sacerdotales, pour lesquelles
on se sert de vêtements de lin), dans les plaines découvertes (ouvertement). » La fourche avec les deux pieux à ses deux extrémités
représente M ; l'arc et la corde D ; les sept tenailles
ce qui donne : M.D.XXXXXXX (1570).
Le grand chef protestant fut, en Béarn, de 1615 à 1621, Jean
Paul de Lescun, seigneur de Piets, natif d'Argagnon, qui fut
condamné à mort par le Parlement de Bordeaux en 1622. On
l'attaqua avec
beaucoup de violence dans divers libelles, no-
tamment k Moine qui fut imprimé eu 1616. à Avignon ; dans ce
factum on mettait « un moine fait de corde entre les mains d'un
fou nommé Banère, natif de Pau, demeurant à Paris, •> afin d'en
frapper le sieur de Lescun. Faisant allusion à ce nom de Lescun,
qui signifie « osbeurité » en béarnais, le pamphlet disait de lui :
« Pour ce camarade, à tout sa louvetiére, son écu noir comme sa
barbe, et son moustache qu'il tournevire incessamment,.., et son
timbre encorné en escol'hon de crabe ou berret de boueiis, je lui
engage ma foi que son escu sera boulât en luis... etc. »
De Lescun répondit par plusieurs ouvrages de polémique et il
essaya en vain de faire condamner le libelle injurieux qu'on avait
lancé contre lui. En réponse à ses poursuites et à ses écrits, il parut
un nouveau pamphlet, du môme genre et de la même plume probablement que le Moine. Il était intitulé la Mouche ; il fut publié à
Lescar, probablement vers 1618, et de Lescun lui-même indique
ainsi l'idée générale de cet écrit: « Dans cet ouvrage ils accouplent
Guynot, cy devant marchand de Pau, courant les rues, etBergassat
paysan de Gan, écervelé et hors de sens ; et de ces deux
pièces
composent en leur imagination un valet de pied, lequel ils arment
d'une mouche de cire ardente et d'un moine de corde, pour me
donner, disent-ils, le Moine et la Mouche. »
Insulté de la sorte, Jean Paul de Lescun poursuivit la condamnation de ce pamphlet devant les
magistrats. 11 comptait sur
l'heureux succès de ses démarches et voici en quels termes il
exprimait son espoir : « que si notre proverbe a lieu,
terec que son lûtes, qu'au
qu'à la
troisième coup on rencontre, encore
espérai-je que Dieu me fera la grâce de voir le froc de votre Moine
servir de bûcher ardent pour brûler à votre Mouche les ailes et le
picqueron, parle commandement de ce grand monarque, notre
seigneur souverain... » Effectivement
il obtint, par
arrêt
du
conseil de Pau du 25 avril 1619, que la Mouche fût brûlée de la
�main du bourreau. De Lescun manifesta sa satisfaction dans ce
spirituel quatrain :
Mousque castigade quom eau
Per goardaàt que hissaa nou pousques,
Bô condaa per tout quom à Pau
Entenin à biraa las mousques.
(Mouche punie comme il faut — à cette fin qu'à rien ne touches,
va-t-en publier tout haut — qu'à Pau on chasse bien les mouches(l)
Jean Paul de Lescun avait été marié avec Marie de Séris, fille de
Pierre de Séris, seigneur de Bouillon, conseiller au Conseil souverain de Béarn, et maître des requêtes. Marie de Séris
mourut en septembre 1616, âgée d'environ 23 ans. De Lescun
composa pour elle cette épitaphe, q i fut, nous dit-il lui-même,
gravée sur le marbre :
Assy iats la mie amou valente
Qui mouri dévote et contente,
Aymade de Diu et deu mou.
(Le i' vers mangue dans l'imprimé)
Lou coò ta franc, l'esprit la rare
Ta beroy lou cos. et la care,
Lous perpaus, l'abord, la faisou
Ta plees d'agradable vigou,
Enemiguede mesdisence,
Dap tan de vertut et décence,
Qu'en toute la ville de Pau
Nou n'y mouri james ue tau.
Puix que ma perte es ta notable,
lou nou serey que misérable,
Mesquin, dolen, triste et caytiu,
Que nou lam trobi daban Diu.
( En ce lieu gît mamour vaillante, — qui mourut dévote et contente, — aimée du monde et de Dieu. - Si nulle en fut oncq en
nul lieu, — de cœur si franc, d'esprit si sage, — de corps si beau
et de visage, — de propos, d'abord, de maintien, — tout pleins
d'agréable entretien, — ennemie de médisance, — sous tant de
(I) Cette traduction française est de Lescun lui-même ; le texte béarnais
est reproduit exactement comme dans l'original imprimé.
�— 272 —
de verlu, de décence, — que Pau non pair oncques ne vit semblable
à
elle qui véquit. —
Puisque
ma
perte
est
si
notable, — je ne serai que misérable, —mesquin, dolent, triste et
fourbu, — que ne la trouve devant Dieu),
(1)
Il est certain que ces vers sont pleins d'émotion vraie et vivement sentie et que l'expression bien béarnaise dénote un réel
talent de poésie. Ce ne sont là que des bribes, mais elles méritent
de figurer dans une anthologie déus d'autcs cops.
J. B. LABORDE.
.
aet^m
Que-m bat escusa, felibres amies, si biéni, chens d'en abé lou
capàtye, ha drin lou reyént. Mes, aci qu'èm enter frays, e cadu
que pot, chens de ha lous mus, escouta ço qui dit lou qui debise.
Quin eau escrîbe ?
— Ta pla qui-s pot ! si-m bat respoune.
Quau ey, labéts, lou ròlle, lou tribalh dou qui 'scriu, s'ou puni
de la lenguutique ou, si boulét, dou respect de la lengue ?
Dinqu' adare, que-m semble pla que touts lous escribas qu'an
boutât u punt d'aunou à espourga, neteya, alissa, aproupia la
lengue, quine qu'estésse la qui 'mpleguèssen. Ta d'aco, que soun
anats dinqu'à l'oelh de la hount, que soun puyats ta las sources e
aquiu qu'an troubat l'aygue blousse qui us calé ta s'y recounégue.
E n'éy pas toustém aysit de s'y recounégue ! Lou pôple qui parle
e nou
hè que
parla ue
lengue trametude
arré que per
la
paraule, nou s'oucupe pas, ét, d'espourga, de neteya la soue parladure : d'aco, que s'en trufe coum dou bent de l'aute an ! Qu'arribe,
labéts, que tau mout estroupiat per u ômi qui a u défaut de
lengue, que passara esmanglat coum aco ta las autes yeneracious.
Quau ey lou de nous auts qui n'a pas troubat mey aysit de dise
u mout d'ue manière mey lèu que d ue aute : decipèle au loc de
belocipède, hoec de platoua.]. de peloutou, etc.? A force d'ous dise
atau qu'ous hèm entra deguens lou parla e qu'y prénen la place
dou mout nàtre, dou mout étymologiqutment pla bastit.
E sabét, labéts, ço qui arribara ? Hères d'escribas qui coumpten
(t) Texte et traduction sont l'oeuvre de Lescun.
�— 273 —
que soun liens la bertat, que-s serbiran d'aquets moûts estroupiats,
qu'ous escriberan permou que-s dîsen atau ; per aunestetat lileràrie
n'y cambiaran pas ue letre de place.
Eli dounc !
aco, ta you, qu'ey aunestetat de corne-quilhe e
drin... naïve coum diserén en francés. Quau ey lou qui, trouban
u mùble ancien mau artistalhat per u oubrè chens idée, nou
s'amaneyaré pas dou ha tourna d'aploumb ?
Taus moûts desacatralhats, escouhats ou escurtats per lous
mâchants parlàyres que eau lia parie.
— Pla dit ! Mesoun pouderam recounégue que tau mout qu'ey
miélhe dit coum aço que d'ueaute fayçou ?
— Que pàrli aci taus qui 'scrîben e lou qui 'scriu, d'ourdenàri,
qu'a chic ou hère d'instrucciou. Lignourenl, sounque sie u pèc
ou u ourgulhous, ne-s saye pas à 'scrîbe taus lîbes ou ta las gazétes.
Lou qui 'scriu qu'ey doungues capable de ha coum eau si bow:
qu'a prou de grammatique au cap, prou de francés e d'à bèts cops
de grec e de lati ta cerca, si n'at a pas presént à l'esprit, d'oun
arribe tau mout qui-u parech drin entacat.
E boulét exémples ? Téche (que bié déu lati texere) que-s dit
quàsi pertout de la mediche manière. Toutu, en d'aubus parsas
d'Armagnac e de Lanes que diseran : lou tichanè, la tichanère. N'èy
pas à cerca quin s'ey hèyte la courrupeiou, mes de segu, l'escriba
nou déu pas counsacra ue tau faute ; pusque lou « radical » ey
lèche, que déu escrîbe techenè.
Numéro, qu'ey lou lati mimeras qui a hèyt en gascou numerous,
numeraciou e en francés numéral, numëratif, numérique, etc. Qu'ey
donne ue faute d'escrîbe lumero ou encoère limero permou « que-s
dit ». Lous de Paris que disen :
un caneçon e toutu en francés
qu'escrîben caleçon.
Que pouderi ha encoère ues quoandes citacious,
mes qu'en èy
prou dit enta sla coumprés.
Nou poudém pas empacha lou mounde de mau parla. Lous
reyénts qu'an bèt que ba s sang de binàgre, qu'aberan toustem
eslhèbes qui escournaran u mout ou gn'aute e qui troubaran
qui-us imitara. Mes lous qui escrîben, lous qui tribalhen dab lou
cap au pos, aquels n'an pas lou dret de s troumpa de perpaus
délibérât.
Tout cadu que pot ha fautes e nou abém pas arrés, si-m pénsi,
la prétenciou de tira toustem de dret : Nou y a pas hou chibau qui
nou brounclie, mes tout cadu que déu esta prou leyau, prou bou
oubrè ta nou pas boulé ha que pròpi tribalh.
�— 274 —
Aqueste idée que-m ey arribade apuch abé leyit las pèces
mandades taus yocs flouraus de l'Escole Gaston Febvs : que hè
trembla lou mounde qui scriben chens de s'abisa de ço qui hèn ! Si
au mens quauques us d'aquets qui pénsi e-m léyen, qu'apréneran
que ta pla 'scribe que eau sabé s serbi aunestemén clou cala m e
boulé tribalha propiemén.
Lou paysa qui bòu ue beroye récolte qu'eschébre, au daban de
semia, lou bou gra de sa pièle. Atau que debém ha nous auts,felibres, qui abém lou desi — ta nou pas dise la prétenciou — de
renabi la lengue mayrane, si la boulém traméte clare, nàtre,
sancère, escricade e beroye aus nousles pelils-hilhots.
Si min
PALAY.
■
Wrm de tout
CAUSES BERDIUSES BERDAUSES
(SEGUIDE)
Qui de dus en tire ù. Quoant n'y damoure ? - ■ Très (pay, may,
hith).
Bénte countre bénte — E lou chue au bénte— Cabilhe au hourat
— Truc s'ou c... — Ma sus l'esquîe — Chens nad mout de bilenîe— La may e lou maynatye qui poupe.
Bous qui pensatz — E qui arrepensatz — Lou pensât — Que hè
pensa — La pensade que ba e que biey — Ne sabetz pas — La
cunhade d'où ray d'où boste pay — So qui-m apartièy, — La may.
Quoate estanz e cinq tirautz — Cap ec.ee... à terre, — Lou
baquè qui moulh.
Lou diye qu'ey nègre — La noeyt qu'ey blanc. — Lou capera
II
Pelhes e Habilhamen
Peu dehore, peu dehens — Lhèbe la came, bique l'y dehens. —
Lou bach ou la causse
En place d'où mout peu, que disen auta pla pelut.
Variante. — Per ta haut qui siyi — Que sera toustems bach —
Quoand sere au bec de las brumes,
(1) Tad-esta haunestos, pramou lous Reclams que bolen esta lcyuts de
toute la brabe vent ne disem pas so qui sabem ne las partides dou cos. Qu'y
ha causes berdiuses berdauses per chouès drin peberades.
�— 275 —
U cos chens amne — U bras chens cap. — La carnise
Variante. — Ue cause — Qui ha u cos chens amne — E dus bras
chens cap — U bomi a dus bras — Chens carn ni cap.
Ue cause berdiuse, berdause. — S'ou cap dou Rey que-s pause.
— Lou pi' Hti.
Peth mourte, saute barrât. — Lousouliè.
Variante. — Lou diye qu'es harte. — La noeyt que hè gaute.
Nègre, nègre coum u courbas — Que puye l'escalè coum u
diablas.
Pe mourt, pe biu — Saute l'ardu.
Peth mourte, saute barrât — Se t'y escatz, que-t dau darrè d'où
cap.
Que bade toute la noeyt — E lou mati qu'esdeyue dap carn
batiade. — L'esclop.
Variante. — Lou diye que s'arregole — E la noeyt que hè gaute
(Bede au mout souliè).
(àsegui).
Louis
BATCAVE.
s*&
La Néu î
(Parla de Biarn).
Capbat la gran plane, chens brut,
Espie... qu'a de néu cadut
Gran palhat de peluse blanque.
A bèts cops, quoan lou bén tourrat
Bouhe au dembès d ou coustalat,
Soun biroulet, soubte s'estanque.
E d'ous cassous, au rét d'ibèr,
P ou cèu bachat, coulou de hèr
Ques'enten a peta la branque.
Lous hays paréchen méy crouchits,
Diserén lous bras espartits
De quoauque biélhe hade arranque.
Tout qu'éy carat e l'auserot
S'aplégue a l'acès d û segot
Croutsan e biran, coum qui chanque.
Pelauques, coum blanques eslous
Que bachen, aprigan tout dous
Arbes, téulats, camîse banque
�— 276 —
Toutu, d ou campané besi
Lou batalh eu s'esgarrausi
De truca Tore que nou manque
P'ou cèu gourpit, brounéch sa bouts
Va que la néu carguie las crouts
E dindoulan, l'anjelus tranque.
Capbat la gran plane, chens brut
Espie... qu'a de nèu cadut
Gran palhat de peluse Manque ;
E qu'alisse lous sous aprics
Dessus lous tahucs d'ous amies
Qui hèn aciu darrere estanque,
DR MELIANDE.
QrÇfrQ-
La pêyrtg dl<g las (Sass<swêfr<g
(Parla de Biarn)
Que souy segure que la mieytat de bous autes u'abét pas jaméy
entenut a parla de las « Cassourrétes de Viellenave ». Qu'éy toutû
entau qui ayme lous cassous, la mousse, la berdure e qui bòu esta
soulét enta sauneya adayse lou méy beroy endrét qui s'y pouchque
demanda. Se-y anat, coum pat arrecoumandi, que p'y pouderat
assède sus ûe gran' pèyre qui, chic a chic, s'abache héns la terree qui éy a mièyes estuyade per la yèyre, la mousse e las sègues1
Débat, ûe houn que chourre e la soue aygue clare e frésque que
s'escape en debisan dab las peyrétes.
U sé de cla de lùe que m'èri esbarride héns las héus e las branes
arreberade de courre que m'anèy assède au ras de la gran pèyre
e la petite houn arridénte, tout dous, que-m countè aquéste
istouère.
Lou Diable, û cop, qu'es boulé marida dab ûe gouyatéte d'Orthez
arridénte e hèyte enta'spia. Que hasè tout so qui poudè enta paréche charman, niés, la berouyiue nou l escoutabe goayre permou
que pensabe au sou amie Pierre lou souldat. qui ou sabè dise
�causes qui èren méy amistouses e méy gayhaséntes que lou paraulis de Couhét. Mes, lou pay de la gouyate qui ère bèt drin estacat
que boulé biste marida la maynade permou que lou Diable que
l'abè proumetut û sac d'escuts entau sé de la nousse. La charmantine, n'ère pas d'aquét abis e que cercabe tout lou die quin calé
ha, enta s tira aquét galan d'autour.
U sé, qui lou Diable, l'oélh esbérit e la care arridénte au demandabe si anaben ha biste la nousse, la gouyate qu'où digou : « Si
boulét ha a noèyt û poun sou Gabe d'Orthez abans qui lou hasâ ne
cante que-b prouméti de-m marida dab bous douma ». Couhét ne
s'at hé pas dise dus cops ; detire que parti enta ana coumanda lou
tribalh. Batlèu diablots de tout escantilh que sourtin de terre e
que-s hiquèna l'obre ; que s'y hasèn tan, que, plâ abans l'aubéte,
las arques dou poun que parechèn sou Gabe bourroumbiu. Toutû
que-s calé biste esdebura de fini permou que lous basas que soun
mâtièsper aquére arribère. Ue darrère pèyre que demourabe a y
hica més qué la calé hort grane e ana-le coélhe loégn. Lou Diable
que boulou acaba ét-medich lou poun qui abè proumetut a la
gouyate e que parti enta-d ana cerca la pèyre.,Tan qui boulabe sus
cassous e cassourres, la gouyatéte qui bedè de la soue frinèste au
cla de lue lou poun a-s lheba sou Gabe que troubabe que lou basa
qu'abè trop gahat lou droumî. Quin calèha?... Biste, pè-descausse
qu'aluquè ûe candéle d'arrousée e qu'entré liens la pouralhère.
Lou basa que credou qu'aquére luts qu'ère la dou die. Qu'és
segouti û drin las plumes e oubrin a mièyes la perpére que s'esganurrè a crida lou sou mey beroy : « Caccaracà ! »
Lou Diable a-d aquét moumén, tout cargat de la gran pèyre
qu'ère au drét de las a cassourrétes de Viellenave ». Quoan entenou lou basa canta qu'esté tout estarramousit. llourrat de malici
en bedén que lou poun n'ère pas hèyt a l'ore que dechè cadé la
gran pèyre e que s'y estuyè débat. Més, malici dou Diable ne pot
pas passa s atau ; quauqu'arrés que eau que Fat pàguen. Lou
léndedie û dalhayre, las de ha abastoùs de touyes que biengou
bébe a l'aygue de la houn. Qu'esté tout estounat de béde aquére
gran pèyre ; que s'en apressè e dessus qu'ey legou escribut en
granes létres :
Lou qui aquéste peyre lhebera :
Cént escuts que troubera. »
Detire lou praube omi que hé tout so qui poudou enta la ha
bara, més la gran pèyre ne boutyè pas. Labéts que s'anè coélhe
lous sous amies, qu'ous digou la cause e touts qu'arriben au gran
courre dab barres de hè, bourroulhes e housses. Amasse que-s
hiquena poussa ; la pèyre au cap d'ûe pause qu'estou birade. Que
�— 278 —
houtyén débat chéns trouba û ardit. Touts capots qu'amaguen lou
pung decap la pèyre qui ous abè hèyts suda ta-d arré e en se biran
sus Faute coustat de la pèyre qu'ey bedoun gran escribut :
« Bé Fat disi
Birà que-m bouli ! »
E qu'éy tout so qui n'aboun.
Despuch aquét téms arrés n'an pas méy toucat la gran pèyre e
qu'éy permou d'aquo qui éy estuyade débat la yèyre, la mousse e
las sègues oun serbéch a escouta lous saunéys dous amourous e a
apriga la petite houn.
L'ayguéte debisante que m'a dit tabé que lou qui bòu béde lou
Diable e ha marcat dab ét n'a pas qu'a ana près de la gran pèyre
û sé dé lûe nabe e que l'y troubera de segu. N'at èy pas esprabat e
si û de bouts autes at bòu ana béde qu'où prègui en s'en tournan
de-m biéne dise si éy bertat ; que saberèy atau si la petite houn e
s'éy trufade de you.
Mlle PRAT.
-ti>>
IL* @ sua s HSSasKS
(Parla d'Armagnac).
neurisse d'à b'eth neurigat qu'a arcoelhut
û gouyatot abandonnât...
LA BOURDILÎ.RO,
L'auèn prés. Que boulèts ? Ni lou pan ni lou bin
Pachèron pas, diguèns, e qu'es praubo la bordo.
Mes un praube que pot à mes praube hè cordo :
Qu'èri mai. Qu'auèi leit. Lous neuriscoui touts dus
L'OME BLANC,
que se lèuo e s'auaneo.
Henno, aco bien. Lous qui an sabut besti lous nus
Neuri lous ahamats, arcoèlhe lous mainatjes,
Que soun mèstes-oubrès, qu'an hèit mèstes-oubratjes :
Qu'an bestit, qu'an neurit e qu'an arcoelhut Diu !
Lou
L'Ome
TICHANÈ
blanc que debiso ! Escouto !...
LA TICHANÈRO
Bent d'Abriu,
Bentde Primo, quan hè debis dab hoelho nauo,
Hè pas debis tan dous ! Escouto !
�L'HOME BLANC
Quan tournauo
Un an i a, toun rnarit, de la hero, m'a bist
M'a dat pan. L'en ei grat. — Quan bengoui, toun debis,
Henno, qu'èro debis de holo ou de damnado :
Qu'èi cambiat toun debis. E de tu, coum de nado.
Qu'èi hèit gai de marit e badeto d'oustau. —
Quan bengouc coumanda telo l'ome brutau
Lou sabèi anoubiat dab la mort. — Bourdilèro,
Quan recaptauos lou nenèt séria carrèro,
Te besoui. Ne plourèi. E pensèi : « Que hè plan ! »
LA TICHANÈRO
Alabets...
LA BOURDILÈRO
Diu de jou!
Lou
TICHANÈ
Qui ès, tu, doun, Orne blanc?
L'OME BLANC
Lou qui souy ? Qu'es bengut lou téms d'en hèlou counde
Que soui lou Gran Roumîu que camine p'ou mounde,
Bestit de lin, pè-nut, un bastoun a la man !
Trobi l'ome mâchant auei, brabe douman,
E que lech bens e maus au telè de la bito ;
Lou riche que m'acasso e lou praube m'embito,
Mes lou qui m'a arcoelhut, Diu que l'a tenasit.
Lou
TICHANÈ
Orne Blanc, Orne Blanc, perqué l'as, tu, causit
Moun oustalét de praube e moun pan de misèro ?
LA TICHANÈRO
Orne Blanc, (line Blanc, quan tout hesènecèro,
Coum as poudut plea l'oustau d'arjént e d'or?...
Lou
TICHANÈ
Orne Blanc, Orne Blanc, coum sabès qu'èro mort
Lou segnou que benguè de coumanda la telo?...
LA BOURDILÈRO
Orne Blanc, Orne Blanc, quan boutèi a la celo
Lou mainatje perdut, dit-me coum ac saboun ?
�— 280 —
L'OME BLANC
Diu sab tout ! Dauant Diu ço qu'es treble qu'es blous,
Ço que cai que s'endresso e ço qu'ei liort trémolo.
Lou
TICHANÈ
Touto carn, dauant Diu, qu'es gran débat la molo,
Diu qu'a preso ser tout, que sio mort ou biu,
Qu'ac sabi. Mes lou qui ès? Mes d'oun benques, Roumiu?
L'OME BLANC
D'un oustau mes celât qu'en terros nados celos !
Lou
Mes oun las toun oustau ?
TICHANÈ
L'OME
BLANC
Mes loui que las estelos !
LA TICHANÈHO
Alabets...
L'OME BLANC
Prou M'en bau. Adechats, touts !
(L'Orne Lllanc s'en ha en tout benasi las gens dab la man.)
TOUTS AMASSO,
lou eap bachat.
Adiu.
Lou
TICHANÈ
Hennos ?
LAS HENNOS
Que !
Lou
TICHANÈ
L'Ome Blanc... seré pas lou Boun Diu ?
Assi la telo que s'estén. La musico que jogo coumo
iléus un terro-trém.
Lou
CASCAROT.
hou Lapa e lou Kenard
(Parla de Bigorre)
U bielh lapî gascou, per û uiayti d'abriu,
Que tiràue lou nas au trauquet de sa tute,
Bastide en û terré, tout près d'ù fresc baniu,
Oun james n'entenè lous uglets de la mute.
�— 281 —
Abisat e prudent, enta-s goarda de mau,
Tout preste, au mendre bent qui ségoutech las hoelbes,
A hùye lou danyè, james lou ploum mourtau
N'auè brounit autour de sas fines aurelhes,
Quoan anàue brousta pe-us estouts trashidous,
Adret coum l'esquiròu qui s yumpe sus labranque,
Qu'eslitàue béroy lou nuset de-us cedous,
En estrema lou biu dab sa patougne Manque.
Per quiu,aquet mayti, que passàue, esbagat,
U renard de-us mes fis, qui cercàue abenture :
« Lous ahès nou ban pas, disèue lou droullat ;
« Lou caresme, enta you, drin trop loungtemps que dure.
« Bèt temps a n'èy plumât garie ni pouret ;
« (Minya carnus hastiaus, n'ey pas minya pouralhe ;)
« Mes que bouy plâ passa pe u darrè mauadret,
« Si, d'aqueste berum, nou hèy pas ouey ripalhe. »
E dauan lou hourat de l'arrouat lapî,
Qu'arribe à pas d'estàyre e chens hè nat tapàtye :
« Amie, n'àyes pas póu, si-u dits lou bielh couqui ;
« Escoute drin : Que t'èy à hè part d û messàlye,
« Doun m'an cargat, enta-u pourta per lou bésiàtye,
« Badoun, que saberas qu'aci-bach touts qu'em frays ;
« Que biuéram en pats d'are en la sus la terre ;
« Aus fébles, lous mes liorts que serbiran de pays ;
« Las nores que seran plà dab las bères-mays ;
« La yoye qu'ey pertout, finide qu'ey la guerre :
« Lous gats e lous arrats que s minyen de poutous ;
« Las lèbes, dab lous cas, que houléyen amasse,
« E lou loupcarnussè que pech dab lous moutous ;
« You medich au s pourets nou hèy pas mes la casse.
« Anem, say-t en dab you ; que sèy ù camp, tout près,
« De treulet perhumat, de yerbète eslouride ;
« Que-u te bouy amucha ; que soy bengut esprès ;
« D'ana brousta dab tu, que-s'em hè grane ahide.
« — Amie, qu'ey dounc bertad ço qui m dises aquiu ?
Bespoun lou lapînot ; qu'a-t-ham sabé bitare :
<( Que béy û cà lébrè qui trauesse l'arriu,
« Messatyè couine tu... Pe u sendè que débare,
« A grands sauts... que ns e porte à touts dus. s'a Diu plats,
« Lou ramèu d'oulibiè dab lou poutou de pats,
« Dab et, que brousteram à la péchense grasse ;
« Alend te drin, amie, que n aneram amasse.
« — Que dises hoù !... ù cà ! .. se clame lou renard ;
« Que m destrigueré trop, se per-ci me troubàue !
�— 282 —
« Acliu !.. que soy pressât.... coumpliments de ma part !..
« Lou cèu qu'ey tout negrous ; quecrey plâ que ba plaue ;
« Que-m bau assoubaqua... que-s maryaram mes tard. »
Elou bielb sacripant pe-us bruchagas en bore,
Que gabe lous à quoate e lhèu que cour encore !
Lou praube lapiaot, tout tremoulent de pòu,
Ue l'aué couyounat, qu'arrisè coume û hou.
Ue boune leçou que-s tire de-u mié counde";
Que s'adresse sustout au s qui courren pe u mounde :
Que trouberat pertout, brabe amie leyidou,
Force yens aperats renards à dues pâtes ;
Grans couquis afrountats, au paraulis flatou,
Flanquiès sensé nat so, marquis de bousses plates :
Que sount de lè bestia,
E nou s'y eau bisa !
P. ABADIE,
de Soumbru.
^
—
■
"
Lous Autous d'autes cops
Lou biélh Marin c lou Cure
(Parla de Lanes).
Ung ançién matalot, dé Sort, é pa dé Hinx,
Que passèbe pr' ésta lé perle dous couquins,
Encouère qué yamé n'oussin énténud dise
Qué-s' coumpourtassi maou quèn anèbe à lé glise :
Uébray, déspuch trénte ans, arrés né l'abèn bis
A misse, brèspes ou coumplis.
Dou soun ana, Moussu Curé nou s'éstounèbe
Qué chicq, mé, boun pastou soubèn qu'où sarmounèbe.
Ung yourn qu'où dits : « Bam ! quèn bas biené t' coubessa ?
Qué m'at as proumétud !... qu'és Fore d'y pénssa ! »
« Qu'at rasoun: qui boou pa tiéne, diout pa prouméte!...
« Bouléts d'abord é pér déban lou bénédil ?
« Qu'èy hèy t touts lous pécads qu'ung omi pod couméte ! »
Lou curé qu'où réspoun, de pous : « Qu'én as mentit !
É qué baou pruba-t-èt, gouyat, chèns ba t' attènde :
Couan dé cops as hiquad pistoles à Farrènde ?... »
— «Yamé !... qué souy countèn sé m'én pouch arrapa,
Quèn léhami pégnique, enta poudé glapa
Quouque calhou d'artoun, dé séglas ou meslure ! »
— N'as pas doun bèyt, labéts, lou pécat dé l'usure ! »
LALOT (Edouard Lavigne, dé Dax).
�— 283 -
Maudit sic l'a mou
Autou íncounegut.
Cante BEarnése.
Moderctto
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coj-f?7i a--Ŷuéts a.-iï£us.
III
I
Mau-dit sic l'amou,
La noèyt courae lou die
Mau-dit sic l'a-mou,
La noèyt coumelou dio.
La noèyt couine lou die,
Moun Diu !
Quoant de larmes me costen
Aquéts adius !
U nabèth aymadou,
Quoaud plus ère besiade,
U nabèth aymadou,
Quoand plus ère besiade,
Quoand plus ère besiade,
D'amou,
Que l'a m'a cabhirade,
Praube de you !
IV
II
Nou-m boulhes counsoula
Lèche-m déns la tristesse,
Nou-m boulhes counsoula,
Lèche-m déns la tristesse,
Lèche-m déns la tristésse,
Ploura,
Ma bouladye raestrésse
Bién de-m quitta.
Non m'en parles pas méy
D'aquére malhurouse,
Nou m'en parles pas méy
D'aquére malhurouse,
D'aquére malhurouse,
Yaméy,
La biste ni'ey affreuse
Quoand you la bèy,
M. Joseph de Laurens, avocat, à Dax (Landes).
�- 284 —
Petite Histoire du Bearn à l'usage des Ecoles primaires
par Louis
DATOAVE (SUITE)
SECTION
IV
I. Centule VI. — il. Pierre : il fonde l'hôpital d'Ordios. - III. Gaston VI ; sa veuve. — IV. Marie et le Seigneur de Moncade. —
V. Les Béarnais défendent leur indépendance. — VI. Origine de
la Maison de Moncade. — VII. Monuments.
I. A Gaston V Centule succède son fils Centule VI qui trou va la mort,
le 17 Juilbi 1134, à la bataille de Fraga, en combattant avec l'armée
d'Alphonse. Sa soeur, Guiscarde, veuve de Pierre II, vieornte de
Gabarret, appelée à le remplacer, abandonnait le gouvernement à son
fils (1147). Le vicomte de Vax, profitant de cette transmission du pouvoir, avait repris la ville d'Orthez.
II. Pierre, vicomte de Béarn, Gabarret et flrulltois combat en Espagne et reçoit de Raymond-Bérenger, Comte de Barcelone, les villes de
Hucsca et de Bcspen en place de Saragosse où il conserva cependant la
paroisse N. D. de! l'ilar. Il reprend Orthez, épouse M a telle de Baux,
en Provence, cousine de Raymond-Bérenger. Il fondait avec Raymond
Porchet, prêtre de Saint-Dos, le prieuré-hôpital d'Ordios, asile des
pèlerins allant à St- Jacques de l'ompostellc (/er mai 1153).
III. A la mort de son père [i 154), Gaston fut placé sous la tutelle de
Raymond-Bérenger : il épousa Sancie, fille de Gardas VI Ramire, roi
de Navarre et d'Urraca de Castille (1165) et mourut sans postérité cinq
ans après. Sa veuve mit au monde un avorton. Le peuple de Béarn,
déçu, lui appliqua, à Sauveterre, le jugement de Dieu par l'eau : elle en
sortit indejnne.
IV. Marie, sœur de Gaston VI et son héritière eut la mauvaise
inspiration de faire hommage de la terre libre de Béarn à Alphonse II,
roi d'Aragon, à la conférence de Jaca. Ce prince la maria à
Guillaume, seigneur de Moncade, premier baron et Sénéchal de Catalogne. Les Béarnais se révoltent contre une princesse qui aliène ainsi
l'indépendance de leur terre et proclament sa déchéance.
V. Bientôt ils élisent pour seigneur un chevalier de Bigorre (1173)
qu'ils mettent à mort dans la ville de Pau, alors naissante, pour n'a voir
pas respecté les fors. Pareil sort advint à un chevalier d'Auvergne qui,
après deux ans de règne, fut percé de, part en part sur le pont d'Osserain, pour avoir violé les privilèges du pays.
VI. Guillaume de Moncade avait rendu hommage à Alphonse le
Chaste pour la terre du Béarn, dans l'espoir de recouvrer cette vicomtè
avec son aide (1172). Le rai d'Aragon n'intervint pas. La maison de
�Moncade allait fournir la souche de vaillants seigneurs dans des circonstances qui ont le charme d'une légende.
Las de souverains éphémères, les Béarnais délèguent des prudhommes
en Catalogne pour visiter leur ancienne princesse. En entrant dans le
château, les messagers aperçoivent dans un berceau deux petits enfants
dormant : l'un a les mains ouvertes, c'est là un présage heureux, ils le
proclament vicomte. A vec lui commence la dynastie des Moncade (1173).
VII. Dans la seconde moitié du XIIe siècle, Sauveterre édifie son
église dont il faut louer les proportions régulières et harmonieuses, le
tympan roman très intéressant, Casteide-Candau nous en offre aussi un
curieux exemplaire. L'église de Saint-Gladie offre la reproduction du
clocher de Sauveterre ; Cabas a une église de cette époque, et l'église de
l'Hopital-d'Orion, montre les caractères du style de transition. Le
château de Ste-Colomc fut édifié au XIIe siècle et la cathédrale de Lescar
possède une belle mosaïque du temps.
LECTURES
Fondation de l'Hôpital d'Ordios, Marca p. 441. —■ Jugement de
Sancie à Sauveterre, Meujoukt, p. 265. — Préliminaires du for
général de liéarn sur les seigneurs éphémères de Béarn ; texte béarnais.
Choix d'un Vicomte : Recueil Lacoste, p. 265.
INTERROGATIONS
Que savez-vous de Gaston V, de Centule VI et de Guiscarde ? Actes
principaux de Pierre ? Quel jugement subit Sancie ? Comment les
seigneurs d- Béarn fu rent-ils improvisés et exécutés ? Racontez la façon
dont fut choisi un nouveau seigneur? Citez quelques monuments de
cette époque.
■
■
«ja^esu
LOUS L1BISS
!.. Augé, inspecteur primaire à Lectoure. Lectures sur l'histoire de la
Guyenne-Gascogne.
En aquéth libi, lous locs, las biles, lous homis e las causes de naulat de
nôuste que soun arrencats can a can dab lous de France e n'y hèn pas, la fé,
lède care.
Armanac de Lengodoc e de Gascounho
Andriu del Sourelh, 64 payes, cousle très sos.
pèr 1914.
Directou :
Armanac dera Mountanho, directou Bernard Sarrieu, 64 payes : que
s'y trobe escantilhs dou parla de cade parsâ de l'Escolo deras Pireness.
L. R.
�- 286 -
Rebiste historique e archéologique dou Biarn e dou Pays
Basque. Novembre. — G. Loiret te, Cartes de Henric H, rey de France, à
Henric d'Albret, rey de Nabarre (1549-1551), p. 497. — P- Yturbide, Petite
Histori dou Pays de Labourd (segnide), p. 511. — J. Mignou, Rôle de la
Milice dou Biarn (seguide), Conmpagnies de Pountacq, Beneyacq, p. 522. —
/. Annat, Bulleti bibliographique, [). 539.
Rebiste de las Hautes Pyreneus. Octobre. — N. Rosapelly, Contributiou au folk lire dou pays de Bigorre (Coutumes de nachence, de batioû e
batialhes, maridatye), p. 437. — G. Balencié, Abyuratiou d'heresie heyte en
la gleyse de Lahitte-Toupiere (1078-1681), p. 455. — I). Pambrun, Quoate
centenaris à. Bernadets-Dessus (1762-1771) p. 456. — Fr. Marsan, Tailles
de Commenges, p. 457. — H. Louchet, Houmatye dous Carmes a la bille de
Tarbes aus Reys, p. 461.
Bulleti de la Societat archéologique dou Yers, 2<= trimestre. —
Z. Baqné, Lou capitou Sent Peyre à Bic-Fezensac, p. 101. — Ch. Palanque,
Haunous de M. de Pomereu, p. 113. — P. Caslex, Recerque de la paternitat
en 1665, p. 117. — E. Dulac, Corses e Gascous en segle xviau p. 122. —
Bompeix, Dues counsultes sus la goutte au segle xvmau, p. 128. — Ch. Despaux, de Sent Creac à Pampelune (1809), p. 133; — Payel, Haunous
de M. Richier de Cersiy, abesque de Loumbez, p. 137. — Branet,XJ libi
espagnol publicat a Auch, p. 139. — Lagisquet, Bente d'u tahuc liens ue
gleise au ségle xvniau, p. 143. — Ti. Métivier, Roeynes gallo-roumanes de
Seviac, p. 140. — Ph. Lauzun, Biatye de Marguerite de Valois a las aygues
d'Encausse en Commintyes, en 1584, p. 150. — Bregail, Lous yournals e
gazettes politiques de la yeneralitit d'Auch au moumen de las electious de
1789, p. 159. — Branet, Lous Estais d'Armagnac en 1031-32, p. 108.
Petite Gazette de Bagnères, 9 novembre. — Las noustes heyres,
coum èren autes cops.
Nouvelliste de Bourdeu, 19 novembre. — Doussy, Simin Palay.
Lis Annalo dôu Pople de Prouvénco, Ouctoubre. — F. de la L'ego.
N'éy pas ebéns ourgulh e plasé qui la yén dou Mieydie an bis lou Presidén
de la Republique, au coumencemén de l'abor, ha û arrebirou e pourta au
Méste de Maillane lou salut de la Republique e de la grane patrie Mistral
que debisa beroy en aquére aucusiou e lou Presidén tabé. Toutû Lou Felibre
de la Lègo n'èy pas countén,... Mous de Poincarré que s'a desbroumbat de
dise quauqu'arré. Ah ! d'aquétbs felibres, se diserén a nouste lous trufandès
franchimans !
La Bouts de la Terre, 1 de Noubémbre, que tire dou Bournat ùe
létre de René Lavaud, proufessou agrejat de l'Unibersitat oun se lèyaquéste
bertat : « Dons lou Mieydie, de Peyrigus a Nice, nou y a pas u patoès, mes
ue noble lengue mayrane, nou pas ue so bastarde ou embastardide, mes la so
aymade do la lengue francese, arram d'or destacat coum ère e abans erc de
l'arbe-mèste lati ». J.-B. L. Lou Predic en lengue mayrane, beroy debis
début en ù calam aymat de Gastou-Febus. — 15 de Noubémbre. Camélat.
Lou Biadye de M. Poincarré... lions lou discours a Mistral, » Ion Président
qu'abou lou mont yuste, ço qui n'éy pas ourdinari en ùe bouque ouficiau... »
�— 287 —
La Terro d'Oc, au sou gran uumero de Sctéme-Noubémbre que balhe
lou counte-rendut dons sous Vors Flouraus e de la hèsté sou vtr= centenari
de Muret. Qu'y abém leyut dab plasé lou discours de Xavier de Cardaillac,
■vice-presidén de l'Escole G. F., (Bigorre).
Vivo Prouvenço ! Noubémbre. — Jan Grand, En terro Santenco. —
./. de Fouent-Vivano, Très Sounet. — P. D., Pajo d'Istori Miejournalo. —
E. Dode, Li Semenço. — Jan Rufe, Uno Fèsto a Mouriés. — Marins Chah
rand, Sant Bonnet. — L. R. Boulegadisso e Nouvelum.
L'Action Régionaliste. Lou Goungrès annau de la F. R. R. que-s liera
a Chartres lou 13 e lou 14 décembre. Que s'y plèyteyera de : La protection
-des monuments, silex et o'ijets d'art.
1. — Garlt. Haunous de M. Dubosc-Taret, 90 ans, qui estou yutye de pats.
— Orlhez. Haunous de daune Lafore, may de Nostradamus, lou countayre,
•escribâ biarnes de bou escantilh. — Pau. Lous anciens sourdats que porten
courounes a las statues dons Biarnes mourts enta la patrie, dou manescau
Bousquet, dou yenerau Bourbaki, dus F'aulins.
2. — Sen Clar. Haunous de M. Delpech-Canlaloup, mayre, counseillè
yenerau e, autes cops, députât.
5. — Dax. Mourt dou coumandan en retrète Grinier.
6. — Bedons. « Camfranc » chibau badut enso de M. Larricq que s'emporte lou prêts dous Estangs a Auteuil. — Pau. Coumencemen de l'Expousiciou d'Horticulture oun s'y a bist de beroyes flous.
7. — Pau. A las assises que beden u sourdat Duron, maridat a Lendresse,
-qui ère estât coundamnat per countumace : que s'engatya a la Légion
estranyère dab u faus noum. Capourau e medaillat qu'on pesabe de prene la
retrète dab agueigt noum. Que-s hè yutya, qu'ey acquittât.
8. — Betharram. Maridatye de M. R. Peborde, counseillè de la bille de
Pau, dab Madamisèle Loustaíot, hilhe dou counseillè yenerau de Lasseube.
Temoengs : M. Loustalot, medeci-mayor de 1« classe, coumandan Vuilquin,
Sens-Olive, aboucat yenerau, E. Picamïlh. — Tartas. Lous Lanusquets que,
beden souben causes riales : lou hau Mespléde qu'entenè ue sarrabantène
d'arrats au graè. Que puye, lou hourcat a la mâ e que-s poudou ha u cibet,
-dab la hère lèbe qui-s cercabe u vas.
9. — Bnttyes. Damisèle Saîeza, hilhe dou gran cantedou que s'ey mourte
toute yoéne a Biarritz.
10. — Centenari. Hoey qu'y hè cent ans lous Angles, Pourtuguès e Espagnoous que passen la Nibelle. Lou yenerau de divisiou Conroux qu'estou
tuat : las soues arrère-petites-hilhes que pourten ue couroune. — Meillou.
.Mourt "de daune de Villars. — Babas. Maridatyes de Damisèles Marthe e
Marie-Thérèse Forestier dab MM. Darrigan e de Gorostarzu. Temoengs:
M. P. Forestier, Daune Ch. de Monredon, MM. Félix Darrigan e de Gorostarzu, aboucat a Loundres ; — Ch. de Monredon, H. de Bertier, Alfred de
Gorostarzu, counseillè yenerau e Marcel deTrincaud La Tour.
11. — Estibet de Sen-Marti de chouès. Bibc l'arrepourè : a Sen Marti, bebo
lou bon bî e dicha l'avgue tau moulî. — Bai/oune. A Bramepâ, maridatye
dou coumte de Croizier dab Damisèle Sabine Cogordan, arrè-hilhe de
�— 288 —
M. Duclerc, qui estou presidén dou Gounseil dous Menistres. Temoengs
MM. Dumaine, ambassadou a Vienne, Marquis d'Essenault, Marquis d'Arge.nson, Ch. de Sailly. E arrcores n'a pas bramât pâ ni aute bioque.
12. - Capbreton-Mimizan. Lou bent de galerne qu'en hè de las soues
Autes cops u arrepourè que dise : Diou e-p preserbi dou cant de la Sirène
dou coudic de le Balène e dou cluchè de Mimizà.
13. — Pau. Haunous de la coumtesse Guy de Dampierre, badude de
Bassyns de Richeroount, arrè-hilhe d'u goubernadou de las Indes e d'u
menistre de Louis XVIII.
: '14. —Baretyes. U hoec que desruech la gleyse d'aquere statiou d'aygues
doun n'y habou pas prou ta l'estupa.
15. — Lembeye. Haunous de daune Doleris, may de M Doleris, membre
de l'Académie de médecine, medeci dous espitaus <le Par is.
10. —Auch, Lecloure. L'estibet qu'ey calourcnc per assi : lilas, cerises,
poumès, tout qu'ey prendiu. Gare a las tourrades.
17. — Bayoune. Lou rey e la reyne d'Espagne'que passen per Bayoune en
beigt anan a Paris. — Biarritz. M. Fourneau que s'emporte a l'Académie de
las Sciences ue médaille Berthelot ; qu'abè abut en prumères lou prêts
Berthelot.
19. — Paria. Damisèle Fourcade, hilhe de M. Fourcade, aboucat, de Paur
e arrè-hilhe d'ue damisèle Camescasse, de souque Ortheziene, que-s maride
a la gleyse Sente. Trinitat dab M. Fourcade.
20. — Biarritz. Counference de M. Colas sus U petit tyran dou sèglexvnau :
lou bescoumte d'Ortbe. O, amies, aquet bescoumte doun poden levé la fausse
carte a Caries IX sus la Sen Barthélémy a Bayoune. — Tarbes. Que beden
u bolide.
21. —Bayoune. Coungrès dioucesa de musique sagrade. M. A. Biquoir,
de Pau, que debise dous Cantiques biarnes.
22. — Pau. L'avion « Biarn e Pays Basque » que ba puya tau ceu.
23. — Castets des 1.mines. U repech coum noun y a goare : lous celibataris.
Qu'ous eau ha picha dinnès.
25. — Dax. Maridatye de Damisèle Elisabeth Campet dab lou loctenent
Casedevant.
26 — Medecis, toustem medecis. M. Lacour, de Biarritz, 'que s'emporte
lou prumè prêts d'internat a Bourdeu. M. Forgues, de Bayoune, prêts tresau
e médaille dou legs Godard a Paris.
27. — Pau. Daune Bur que s'emporte u prêts Monthyon de 500 liures a
l'Académie francése. —Biarritz. Debis de M. Colas sus las Pousouères dou
Bascoat autes cops.
29. — Paris. Lou coumtc de Gramount, de l'Académie de las Sciences,
que passe presidén de l'assouciatiou Biarnese e Basquese. — Banquet de
l'Assouciatiou Ilaut-Pyrenenque. — Orthez. Maridatye de damisèle Amélie
Tachoires, hilhe dou défunt banquiè dab M. Delmas, aboucat a Bayoune.
30. — Paris. Heste dou Rebeil Basco-Biarnes. Danse delà bielle pamperruque, bayounese dou segle xvnau, cantes dou pays : Tilhoulès, Aqueros
mountagnes, Dus pastous a l'oumbretto. E apueh touts que pinnen, touts que
sauteriqueyen. — Pau. Grane course de baques.
Lou Yérant: E. MABB1MPOUEY.
PAU,
EMPRIMERIE
VIGNANCOUR,
E.
MARRIMPOUEY,
EMPRIMUR.
�
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Patrimoine écrit occitan:périodiques
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Revista
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Région Administrative
Aquitaine
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Gascon
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Gascogne
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Title
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Reclams de Biarn e Gascougne. - Anade 17, n°12 (Decémbre 1913)
Alternative Title
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Reclams. - Annada 17, n°12 (Deceme 1913)
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Occitan (langue) -- Périodiques
Littérature occitane -- Périodiques
Gascon (dialecte) -- Périodiques
Littérature gasconne -- Périodiques
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Reclams. - décembre 1913 - N°12 (17e Année)
Creator
An entity primarily responsible for making the resource
Laborde, Jean-Baptiste (1878-1963)
Palay, Simin (1874-1965)
Batcave, Louis (1863-1923)
Dr. Meliande
Mlle Prat
Lou cascarot
Abadie, Pascal (1856-1932)
Lavigne, Edouard
Marrimpouey, E.
Source
A related resource from which the described resource is derived
<p>Bibliotèca de l'Escòla Gaston Febus</p>
<p><br /><a href="http://www.reclams.org/" target="_blank" rel="noopener"><img style="height: 97px;" src="http://occitanica.eu/images/omeka/gaston_febus.jpg" height="97" /></a> </p>
Publisher
An entity responsible for making the resource available
Escole Gastou Febus (Pau)
Imprimerie de Vignancour (Pau)
Date
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1913
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Reclams de Biarn e Gascounhe <a href="http://www.occitanica.eu/omeka/items/show/2019">(Accès à l'ensemble des numéros de la revue)</a>
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fre
oci
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