Joséphin Péladan (1859-1918), aussi connu sous le pseudonyme de Sar Péladan, est un écrivain français symboliste et idéaliste, wagnérien. Il s’intéresse aux sciences occultes et mystiques: d’abord membre de l’Ordre Kabbalistique de la Rose-Croix, il fonde ensuite l’Ordre de la Rose-Croix catholique et esthétique du Temple et du Graal. Il est l’organisateur des Salons de la Rose-Croix. Il participe à de nombreuses revues artistiques et littéraires et est l’auteur de traités d'initiation et de tragédies.
La lettre datée du 13 février 1897 est plus sereine que la précédente. Dans le temps qui sépare ces lettres, les deux hommes ont dû apprendre à se connaître davantage, du moins entretiennent-ils des liens amicaux: “nous vous remercions, ma femme et moi, de la charmante visite que vous nous fites le mois passé”. Péladan continue de lui envoyer ses œuvres en lui dédiant des épigraphes et Mistral salue chez Péladan autant l’œuvre poétique que l’homme : ce qui était probablement de la provocation dans la première lettre est devenu dans la seconde des “idées courageuses”, de l’“indépendance fière” et des “nouveautés fécondes”.
Joséphin Péladan (1859-1918), aussi connu sous le pseudonyme de Sar Péladan, est un écrivain français symboliste et idéaliste, wagnérien. Il s’intéresse aux sciences occultes et mystiques: d’abord membre de l’Ordre Kabbalistique de la Rose-Croix, il fonde ensuite l’Ordre de la Rose-Croix catholique et esthétique du Temple et du Graal. Il est l’organisateur des Salons de la Rose-Croix. Il participe à de nombreuses revues artistiques et littéraires et est l’auteur de traités d'initiation et de tragédies.
La lettre datée du 13 février 1897 est plus sereine que la précédente. Dans le temps qui sépare ces lettres, les deux hommes ont dû apprendre à se connaître davantage, du moins entretiennent-ils des liens amicaux: “nous vous remercions, ma femme et moi, de la charmante visite que vous nous fites le mois passé”. Péladan continue de lui envoyer ses œuvres en lui dédiant des épigraphes et Mistral salue chez Péladan autant l’œuvre poétique que l’homme : ce qui était probablement de la provocation dans la première lettre est devenu dans la seconde des “idées courageuses”, de l’“indépendance fière” et des “nouveautés fécondes”.
Joséphin Péladan (1859-1918), tanben conegut jol pseudonim de Sar Péladan, es un escrivan francés simbolista e idealista, wagnerian. S’interessa a las sciéncias ocultas e misticas : sòci de l’Òrdre Kabbalistic de la Ròsa-Crotz, fonda puèi l’Òrdre de la Ròsa-Crotz catolica e estetica del Temple e del Graal. Es l’organizator dels Salons de la Ròsa-Crotz. Participa a mantunas revistas artisticas e literàrias e es l’autor d’unes tractats d’iniciacion e de tragèdias.
La letra datada del 13 de febrièr 1897 es mai serena que la precedenta. Dins lo temps que separa aquelas letras, los dos òmes an degut aprene a se conéisser mai, al mens entretenon de ligams amistoses : “nous vous remercions, ma femme et moi, de la charmante visite que vous nous fites [sic] le mois passé”. Péladan contunha de li mandar sas òbras en li dedicant d’epigrafas e Mistral saluda a cò de Péladan tant l’òbra poetica coma l’òme : çò qu’èra probablament de provocacion dins la primièra letra es vengut dins la segonda “idées courageuses”, “indépendance fière” e “nouveautés fécondes”.