D’Òc Show est une émission de direct proposée par la webTV 100 % occitane ÒCTele : pendant deux heures, depuis un lieu représentatif de l’actualité occitane, des invités culturels, politiques, associatifs, etc. se succèdent pour répondre à l’animateur ou l’animatrice (actuellement Gisèle Naconaski) et au journaliste David Grosclaude. L’émission est entrecoupée d’interventions musicales ou artistiques en direct.
Le D’Òc Show est emblématique du projet de webTV en occitan lancé sur Internet en 2013 : il s’agissait notamment de démontrer qu’un talk show en direct de deux heures, faisant intervenir de nombreux animateurs, chroniqueur, journalistes, artistes, intervenants, sur tous les sujets de l’actualité politique, économique ou sociale, était réalisable en occitan. En 2019, près d’une quarantaine de D’Òc Show ont déjà été réalisés.
Voir tous les anciens D’Òc Show sur le site d’ÒcTele : https://www.octele.com/D-c-show_298.html
Un gros quart de siècle plus tard, en 1960, 28 recueils (n° 28, Robert Allan, Li cants de la tibla) avaient été publiés sous cette enseigne, auxquels il convient d’ajouter les 5, plus volumineux, de la série « Òbras » de la même collection (œuvres de Pons, Nelli, Saurat, Lafont).
« Messatges » ne constituait pas, au XXe siècle, la première tentative en ce sens. D’autres avaient vu le jour auparavant, dans le cadre, par exemple, des éditions Occitania, dirigées entre Toulouse et Paris par Eugène-Humbert Guitard (textes de Perbosc, Grenier…). La revue Marsyas, créée par Sully-André Peyre en 1921, avait également, sous son nom, entrepris de promouvoir des poètes prometteurs, au premier rang desquels figurait le Provençal Jòrgi Reboul. Cependant, « Messatges », publiée par la revue OC, d’abord sous les auspices de la Societat d’Estudis Occitans, puis de l’Institut d’Estudis Occitans, a profondément marqué dans la durée le devenir de la poésie d’oc. Outre les recueils, la lecture des revues qui en ont rendu compte, comme celle des correspondances aujourd’hui accessibles ou encore à repérer, permettent de jeter un regard renouvelé sur une marqueterie poétique d’une réelle richesse.
P. Gardy