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Contributeur : CIRDOC - Institut occitan de cultura
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Type de Document : Texte electronique
Type de Document : Rapport officiel
Sujet : Chansons traditionnelles
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Tipe : Fotografia / Data : 1880
Retrach fotografic de William-Charles Bonaparte Wyze (1826-1892), felibre nascut en Irlanda, poèta d'expression occitana (provençal). Aqueste tiratge original conten una dedicacion autografa a Joseph Roumanille (1818-1891), escrivan provençal e personalitat magèr de la renaissença felibrenca de la segonda mitat del sègle XIX.

« à moun car ami, J. Roumanille, (paire di Felibre). William C. Bonaparte-Wyse »

Transcripcion en grafia classica : "a mon car amic, J. Roumanille, (paire dei felibres). William C. Bonaparte-Wyse"

Fotografia atribuida d'aprèp la signatura a Antoine Crespon (1825-1893), fotograf nimesenc.
Mise en ligne : 11/04/2014
Tipe : Manuscrit / Data : 17..

Aquel document recampa un nombre important de poèmas, tèxtes, particions e contes occitans del sègle XVIII, en màger part inediches. S'agís doncas d'una sorga fòrça importanta d'un còrpus tras que rare per l'istòria de la literatura d'òc.
Lo recuèlh es redigit d'una sola e meteissa man, probablament la de François Michel de Léon (1727-1800) o eventualament la de son secretari. François Michel de Léon es un colleccionaire apassionat qu'a recampat una de las bibliotècas provençalas mai grandas del sègle XVIII sul tèma de la Revolucion Francesa.

Dins las nombrosas pèças presentas al dintre del recuèlh podèm relevar :

- una version probablament inedicha del Beau Tircis que coneissiá alara un succès important. Lo tèxte es d'alhors qualificat de cap-d'òbra per l'autor del manescrich. S'agís d'un poèma de cinc paginas que conta las amors decebudas del pastre Tircis en un long planh adreiçat al bòsc.

- doas pèças de l'abat Thobert : Mauchuan e Fresquière. Thomas Thobert (1736-1777) es un escriveire provençal, prèire, professor de filosofia puèi de teologia al seminari del Bon-Pasteur, qu'a daissat un tractat de la perfeccion en latin. Es principalament conegut per sos pichons tèxtes redigits per los congreganistas e los pensionaires del seminari ont trabalha. Sos tèxtes coneisson un succès important a la debuta del sègle XIX e son reeditats mai d'un còp. Es un dels autors de pastoralas marselhesas mai coneguts.

- un fum de tèxtes de l'arquitècta Claude Dageville nascut en 1723 e guilhotinat en 1794, que sonqu'una part menima de sos tèxtes èran coneguts fins a la descubèrta del present manescrich.


Mise en ligne : 09/05/2014
Tipe : Aficha / Data : 1968

Cette affiche, devenue célèbre, est née de la rencontre des étudiants des Beaux-Arts de Paris et du mouvement viticole audois au lendemain de mai 1968. Première affiche occitane conçue en sérigraphie, elle fut à l'origine d'un vaste mouvement de documents revendicatifs qui marqua l'occitanisme des années 1970.

Description matérielle

Affiche, sérigraphie, 115 × 76 cm.

Exemplaires conservés

CIRDÒC, Département Iconotèca.

Histoire et contexte

Les conditions de production de cette affiche sont bien connues grâce au témoignage du chanteur Claude Marti, publié dans son récit autobiographique Homme d'Oc (Paris : Stock, 1975) :
« Un jour, je suis appelé chez Claude Rives [cultivateur, actif dans les mouvements viticoles audois]. Avec lui, plusieurs camarades viticulteurs et quelques jeunes des Beaux-Arts, je crois, qui étaient venus me proposer leurs services. On me dit : "Voilà : le moment est venu de lier la révolution et l'occitanisme. On va faire une affiche." […] Les gens des Beaux-Arts expliquent ce qu'est la sérigraphie, et puis nous disent : "Pour la première, on va vous faire le dessin que vous voudrez." Et nous avons décidé de représenter simplement une silhouette d'homme debout avec ces mots : Òme d'Òc, as dreit a la paraula, parla ! […] Nous l'avons tirée à des centaines et des centaines d'exemplaires, que nous avons répartis entre les différents groupes qui s'étaient créés spontanément, et c'est ainsi qu'elle a été collée un peu partout dans l'Aude. Elle a eu un effet multiplicateur immédiat : plusieurs autres groupes se sont créés, qui ont pris le nom de Comités d'Action Occitans (C.A.O.) et ces CAO à leur tour ont commencé à peindre, à coller des affiches, à faire des articles dans les journaux. »

C'est en 1968, à Alzonne, chez Claude Rives, que fut réalisée la première affiche Òme d'Òc, as dreit a la paraula, Parla ! Elle fut tirée à des centaines d'exemplaires.

La sérigraphie demande peu d'investissement : un cadre de bois tendu de soie, un vernis obturateur, de l'encre sérigraphique, une raclette et du papier. Des objets que les militants trouvaient facilement dans les tombées des imprimeries de journaux.

Postérité de l’œuvre

L'affiche Òme d'Òc, as dreit a la paraula, Parla ! bénéficie encore d'une grande notoriété. Son message, repris en chanson par Claude Marti et plus récemment Philippe Vialard, est régulièrement utilisé par les partis régionalistes et associations revendicatives et se décline en plusieurs variations (Òme et Femna d'Òc …).
L'affiche sérigraphiée fut le média occitan par excellence des années 1970, popularisant les concerts des chanteurs et des chanteuses de la « Nòva cançon occitana », les représentations du théâtre populaire occitan du Teatre de la Carrièra, et surtout rendant visible une parole occitane au sein des grands mouvements sociaux et politiques de l'époque, de la lutte des paysans du Larzac aux premières mobilisations antinucléaires lors de la construction de la centrale de Golfech près de Toulouse en passant par les manifestations des viticulteurs du Bas-Languedoc. Ces affiches ont joué un rôle important pour l'audience des mouvements occitanistes dans les années 1970, pour la socialisation des termes « occitan » et « Occitanie », et aussi pour la découverte par les locuteurs traditionnels de normes d'écriture de l'occitan, avec la graphie dite classique, mises au point au cours du XXe siècle. À partir de 1968, l'Occitanie se couvre d'affiches de revendications qui rappellent, par leur style et leur technique, celles qui avaient été diffusées à Paris pendant les événements de mai 1968.

Critiques et réception de l’oeuvre

En mai 1968, de nombreux mouvements étudiants et syndicaux ont agité les villes et régions occitanes. Cependant, les revendications en occitan ou pour l'occitan sont restées très marginales dans les manifestations, les tracts, les affiches. Mai 1968 n'en demeure pas moins le point de départ d'un mouvement qui a popularisé auprès des habitants des régions occitanes les mots même d'« occitan » et d' « Occitanie », transformant considérablement les conceptions de la langue et de la culture occitanes dans un contexte de crise de la transmission linguistique.

Ressources numériques

Accéder à l'atelier pédagogique "La lenga s'aficha"
Mise en ligne : 09/05/2014
Tipe : Revista / Data : 1916-1936

Périodique occitan publié pendant la Première Guerre mondiale, créé par Jan Castagno, pseudonyme de Julien Brabo (1859-1938). Il est à la fois le directeur du journal, l'imprimeur et l'auteur de la plupart des articles sous des pseudonymes différents : L'Anglès de Malataverno, l'Espagnoulet, Julian de la Lègo, Julian de la Vabreio, Mas d'Avèno, Lou Mouissau.

Exemplaires conservés

CIRDÒC (Béziers) [E6-E0] : n.5 (1916)-n.70 (1919) ; n.72 (1926)-n.175 (1936)
BnF [JO 56042] : n°1, 1916 - n° 158, 1934, 1936 [n°172, 174-176]
BDIC (Nanterre) [FP 55] : n°1, 1916- n°70, 1919.

Note de contenu

« Cacalaca ! » est le nom du chant du coq en occitan, l’équivalent de « Cocorico ! » en français. Les textes publiés glorifient les Cévennes et également la patrie. Le journal est adressé pendant toute la guerre aux soldats alésiens du front, il porte la mention « Es à gratis per lous pelous dau Front ».

Mise en ligne : 05/06/2014
Tipe : Article scientific
Fausta Garavini est docteure en littérature française et occitane, traductrice et écrivaine italienne.

Née à Bologne, elle a fait une grande partie de sa carrière d'enseignante-chercheuse à la Faculté des Lettres de Florence. Fausta Garavini joua un rôle important à la fin des années 1960 pour le renouveau des études occitanes en Italie avec la publication de sa thèse consacrée à la renaissance littéraire occitane, L’Empèri dóu Soulèu, puis, en 1970, de La letteratura occitanica moderna.

Fausta Garavini a fait don de ses archives de travail et de sa bibliothèque d'études occitanes au CIRDÒC-Mediatèca occitana, complétant le legs de Robert Lafont, personnalité majeure de la modernité littéraire et scientifique occitane, avec qui elle partagea sa vie.
Fausta Garavini est également spécialiste de l’œuvre de Michel de Montaigne, dont elle a réalisé la traduction italienne de référence.

En avril 2013, Fausta Garavini était invitée par l'Université de Toulouse-II Le Mirail à donner une conférence consacrée à la langue occitane chez Michel de Montaigne. L'article publié ici est issu de cette conférence qui est également visible sur Occitanica  et le  site de l'université Jean Jaurès : ici.

Notes et références

Fausta Garavini, L'empèri dóu soulèu : la ragione dialettale nella Francia d'oc, Milano,Napoli, Riccardo Ricciardi, 1967.
Mise en ligne : 05/06/2014
Tipe : Numèro de revista / Data : 1916-04
Revue créée par Jan Castagno
Mise en ligne : 05/06/2014
Tipe : Numèro de revista / Data : 1916-08
Revue créée par Jan Castagno
Mise en ligne : 06/06/2014
Tipe : Numèro de revista / Data : 1916-09
Revue créée par Jan Castagno
Mise en ligne : 06/06/2014
Tipe : Numèro de revista / Data : 1916-09
Revue créée par Jan Castagno
Mise en ligne : 06/06/2014
Tipe : Numèro de revista / Data : 1916-10
Revue créée par Jan Castagno
Mise en ligne : 06/06/2014
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