Les traductions en langues étrangères de Frédéric Mistral sont nombreuses, en particulier celles de Mirèio qui sont au nombre d'une trentaine.
Les trois premières en anglais sont l'oeuvre de C. Grant (Avignon) en 1867, de H. Crichton (Londres) en 1868 et de Preston (Boston) en 1872. C'est celle d'Harriet W. Preston qui a bénéficié du meilleur accueil parmi les trois. L'édition ici reproduite est celle de 1890, éditée à Londres.
William Bonaparte-Wyse (1826-1892) fils d’ambassadeur d’Angleterre en Grèce, descendant des Bonaparte par sa mère. À la lecture de Mireille, il apprend la langue d’oc, devient un fidèle et ami de Frédéric Mistral, et s’engage dans le Félibrige. Il publie Li parpaioun blu, pouesio prouvençalo, préfacé par Mistral, en 1868. Reçu membre correspondant de la Société archéologique de Béziers en 1868, il préside les fêtes félibréennes de Forcalquier 1882 et publie de nombreuses pièces en langue d’oc. Exemplaire contenant dessins manuscrits rehaussés en couleur par Félix Gras.