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Auteur : CIRDÒC-Mediatèca occitana
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Type de Document : Texte electronique
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Tipe : Aficha / Data : 1968

Cette affiche, devenue célèbre, est née de la rencontre des étudiants des Beaux-Arts de Paris et du mouvement viticole audois au lendemain de mai 1968. Première affiche occitane conçue en sérigraphie, elle fut à l'origine d'un vaste mouvement de documents revendicatifs qui marqua l'occitanisme des années 1970.

Description matérielle

Affiche, sérigraphie, 115 × 76 cm.

Exemplaires conservés

CIRDÒC, Département Iconotèca.

Histoire et contexte

Les conditions de production de cette affiche sont bien connues grâce au témoignage du chanteur Claude Marti, publié dans son récit autobiographique Homme d'Oc (Paris : Stock, 1975) :
« Un jour, je suis appelé chez Claude Rives [cultivateur, actif dans les mouvements viticoles audois]. Avec lui, plusieurs camarades viticulteurs et quelques jeunes des Beaux-Arts, je crois, qui étaient venus me proposer leurs services. On me dit : "Voilà : le moment est venu de lier la révolution et l'occitanisme. On va faire une affiche." […] Les gens des Beaux-Arts expliquent ce qu'est la sérigraphie, et puis nous disent : "Pour la première, on va vous faire le dessin que vous voudrez." Et nous avons décidé de représenter simplement une silhouette d'homme debout avec ces mots : Òme d'Òc, as dreit a la paraula, parla ! […] Nous l'avons tirée à des centaines et des centaines d'exemplaires, que nous avons répartis entre les différents groupes qui s'étaient créés spontanément, et c'est ainsi qu'elle a été collée un peu partout dans l'Aude. Elle a eu un effet multiplicateur immédiat : plusieurs autres groupes se sont créés, qui ont pris le nom de Comités d'Action Occitans (C.A.O.) et ces CAO à leur tour ont commencé à peindre, à coller des affiches, à faire des articles dans les journaux. »

C'est en 1968, à Alzonne, chez Claude Rives, que fut réalisée la première affiche Òme d'Òc, as dreit a la paraula, Parla ! Elle fut tirée à des centaines d'exemplaires.

La sérigraphie demande peu d'investissement : un cadre de bois tendu de soie, un vernis obturateur, de l'encre sérigraphique, une raclette et du papier. Des objets que les militants trouvaient facilement dans les tombées des imprimeries de journaux.

Postérité de l’œuvre

L'affiche Òme d'Òc, as dreit a la paraula, Parla ! bénéficie encore d'une grande notoriété. Son message, repris en chanson par Claude Marti et plus récemment Philippe Vialard, est régulièrement utilisé par les partis régionalistes et associations revendicatives et se décline en plusieurs variations (Òme et Femna d'Òc …).
L'affiche sérigraphiée fut le média occitan par excellence des années 1970, popularisant les concerts des chanteurs et des chanteuses de la « Nòva cançon occitana », les représentations du théâtre populaire occitan du Teatre de la Carrièra, et surtout rendant visible une parole occitane au sein des grands mouvements sociaux et politiques de l'époque, de la lutte des paysans du Larzac aux premières mobilisations antinucléaires lors de la construction de la centrale de Golfech près de Toulouse en passant par les manifestations des viticulteurs du Bas-Languedoc. Ces affiches ont joué un rôle important pour l'audience des mouvements occitanistes dans les années 1970, pour la socialisation des termes « occitan » et « Occitanie », et aussi pour la découverte par les locuteurs traditionnels de normes d'écriture de l'occitan, avec la graphie dite classique, mises au point au cours du XXe siècle. À partir de 1968, l'Occitanie se couvre d'affiches de revendications qui rappellent, par leur style et leur technique, celles qui avaient été diffusées à Paris pendant les événements de mai 1968.

Critiques et réception de l’oeuvre

En mai 1968, de nombreux mouvements étudiants et syndicaux ont agité les villes et régions occitanes. Cependant, les revendications en occitan ou pour l'occitan sont restées très marginales dans les manifestations, les tracts, les affiches. Mai 1968 n'en demeure pas moins le point de départ d'un mouvement qui a popularisé auprès des habitants des régions occitanes les mots même d'« occitan » et d' « Occitanie », transformant considérablement les conceptions de la langue et de la culture occitanes dans un contexte de crise de la transmission linguistique.

Ressources numériques

Accéder à l'atelier pédagogique "La lenga s'aficha"
Mise en ligne : 09/05/2014
Tipe : Centre de ressorsa / Data : 2014-03-20
1/ Les origines du Musée Frédéric-Mistral


Installé au 11 avenue de Lamartine à Maillane, dernière demeure du grand poète Provençal, le Musée Frédéric-Mistral offre au visiteur une vision de la vie et de l'oeuvre de l'auteur de Mirèio.

Frédéric Mistral s'intalle en 1876 dans cette demeure bourgeoise du XIXe siècle, construite par ses soins face à la Maison du Lézard, propriété dans laquelle il vécut avec sa mère de 1855 à 1876.
Là, aux côtés de sa jeune épouse, Marie Louise Aimée Rivière, Frédéric Mistral reçoit proches et personnalités de son temps, et compose la seconde partie de son œuvre.

Le poète lègue la demeure et ses collections mobilières par son testament du 7 septembre 1707. La commune de Maillane entre en possession de ses biens, ainsi que de ceux de Mme Mistral, au décès de celle-ci le 6 février 1943.

La demeure, meublée et décorée par Frédéric Mistral, lieu de conservation de sa correspondances et des quelques 1200 ouvrages et souvenirs accumulés par le prix Nobel de littérature de 1904, devient alors Museon Frederi Mistral, le musée Frédéric Mistral.

Pour en savoir plus sur l'histoire de la Maison de Maillane : ICI.

2/ Les collections du Musée Frédéric-Mistral

Outre l'importante correpondance du Poète (60000 pièces) qui retrace les relations et échanges de Mistral avec les grands noms littéraires, artistiques et politiques de son temps, le Museon offre au visiteur une immersion dans le décor qui abrita la rédaction de la seconde partie de son œuvre.
Portraits, sculptures, photographies constituent les riches collections de cette demeure classée aux Monuments Historiques depuis l'arrêté du 31 juillet 1930.

Les collections sont réparties en différents ensembles :

- Fonds manuscrits non administratifs postérieurs à 1790 : fonds dans lequel figure l'abondante correspondance de Mistral ainsi que des manuscrits autographes originaux, de la documentation personnelle...

- Fonds imprimés XIXe-XXIe siècles : il s'agit là de la bibliothèque personnelle des époux Mistral.

- Fonds de périodiques anciens

- Fonds iconographique

- Fonds musicaux

- Gravures, estampes et dessins

- Objets et œuvres d'art



3/ Instruments de recherche

Guide des ressources documentaires en Provence-Alpes-Côte d'Azur. ICI.
Mise en ligne : 20/03/2014
Tipe : Centre de ressorsa / Data : 2014

A l'est du département de l'Hérault et dans une bonne part de celui du Gard, s'étendent des zones humides, partie occidentale de la Camargue. Au cœur de cette Petite Camargue, évoluent manadiers et taureaux noirs, les biòus qui chaque année, d'avril en octobre défient l'homme au cours des courses camarguaises. Cette pratique sportive consiste pour les raseteurs, à décrocher grâce à de petits crochets de métal, la cocarde placée sur l'os frontal de l'animal.

La bouvine, tradition séculaire de ces espaces, regroupe autour d'elle la communauté villageoise au cours des fêtes votives. Abrivada, capelada, aubadas et empègas perpétuent les rites et traditions de cette fête aux accents occitans.

 

I/ Terres de bouvine

A/ Une pratique très ancienne

 

L'homme et le taureau ont en commun une longue histoire, dépassant les frontières de la Camargue. Les trésors architecturaux et artistiques de la Haute Antiquité, témoignent du culte voué au bovin. Il est le dieu Apis des éyptiens, et les représentations de voltige avec taureau ornent toujours les ruines de l'ancienne civilisation minoenne en Crète. Il demeure depuis cette époque, un symbole de force, de puissance et de fertilité dans de nombreuses civilisations.

 

La Camargue, aux riches maraîs et terres de patures, constitue un microcosme favorable à l'élevage de bovins sauvages. Le biòu de Camargue, taureau noir aux cornes en forme de lyres, aujourd'hui élevé de façon semi-sauvage, constitue ainsi depuis des siècles, l'un des emblèmes d'une région et de ses modes de vie. (P15TRADITIONS TAURINES ENTRE MER ET VIDOURLE). Il est la vedette des courses camarguaises, un jeu taurin attesté au moins depuis le début du XVe siècle dans la région, lorsqu'en 1402 à Arles, l'un de ces combats est organisé en l'honneur de Louis II de Provence (cf. Lis p.82).

 

Longtemps, la bouvine demeure sans codes ni réglementation précise, comme en témoignent les témoignages disséminer de siècles en siècles. La pratique a alors des contours flous, présentant des divergences vis-à-vis des courses camarguaises actuelles. Elle n'en demeure pas moins déjà, une pratique bien ancrée dans un territoire faite de traditions et de coutumes propres à un espace et regroupant autour d'elle la communauté.

 

 

B/ La corsa di biòu de Germain Encontre

 

Nombreux sont les auteurs a avoir trouvé en la bouvine une source d'inspiration. Nous devons à l'érudit marsillarguois Germain Encontre, un ouvrage de référence pour la connaissance de cette pratique avant le tournant opéré au cours du second XIXe siècle, l'introduction de la corrida en France venant bouleverser l'existant. Paru en 1839 et depuis réédité et analysé par Alain Laborieux dans Le Taureau et la fête, ce long poème de 1500 vers revient sur la préparation et le déroulement d'un jour de fête en Camargue. Comme bien des fêtes patronales, cette journée est l'occasion de faire entrer les taureaux dans la ville.

La corsa di biòu nous présente les acteurs de la fête pris au cœur de l'action, gardians,biòus et raseteurs sont les héros de l'intrigue. L'ouvrage présente les particularités de cette pratique en ce premier XIXe siècle. Du temps de Germain Encontre, c'est au son des instruments traditionnels occitans que sont les hautbois et les tambourins, que s'organisent les festivités. (cf. Le Taureau et la fête...). Cette journée constitue un moment de fête réunissant l'ensemble de la communauté villageoise. Notons ainsi la présence des Chivau frus, les chevaux jupons, mais surtout des danses comme celle du Chivalet (cf. P166), ou la farandole. Celle-ci ouvre communément les festivités menée, comme bien souvent durant les fêtes traditionnelles, par les jeunes célibataires de la ville.

Gratuite comme nous le rappelle l'auteur, la fête patronale repose sur la participation de l'ensemble de la communauté, soit par l'entremise de la municipalité, soit plus traditionnellement, par la prise en charge des jeunes gens célibataires. Ils seront par la suite remplacés par les conscrits qui héritent de ce privilège.

 

 

C/ Témoignages et ancrages d'une fête communautaire

 

Les murs et les portes de bien des communes en pays de bouvine présentent aujourd'hui encore d'étranges peintures, les empègues. Ces dessins réalisés au pochoir témoignent de la part rituelle des courses camarguaises.

L'empègue, de l'occitan empegar (coller) en référence à la résine – la pega - utilisée, s'inscrit dans le cadre plus large de la pratique de l'aubade. Il était en effet de coutume de confier aux plus jeunes la mission d'organiser la tenue de la bouvine. Afin de mener à bien cette mission, les jeunes ou abats faisaient une aubada (aubade), une tournée les menant de maison en maison (traditionnellement celles abritant de jeunes filles non mariées) en vue de collecter les dons qui leur permettraient de financer les spectacles à venir. Symbole de cette pratique, l'empègue venait alors orner le mur des demeures ayant contribué. A chaque année sa troupe de jeune et ses empègues, les motifs évoluant afin de différencier chacun des paiements. Ces dessins renvoient généralement au monde de la bouvine ou de la Camargue : chevaux, taureaux, croix camarguaise... bien qu'aujourd'hui des représentations plus contemporaines s'y ajoutent périodiquement, tel un maillot de football. L'empègue dont la tradition voudrait que Beauvoisin abrite le plus ancien exemple, un dessin de 1894, se perpétuent aujourd'hui encore dans certaines communes du Gard. On en trouve ainsi à Beauvoin, aux Aubais ou encore au Caylar (page wikipédia et blogs respectifs...).

 

En dépit d'évolutions notables de la pratique, la course camarguaise n'en demeure pas moins liée à l'histoire et à la culture provençale, un temps à part qui réunit autour de lui l'ensemble de la communauté. La course en elle-même, ses moments de défis entre l'homme et l'animal, ne sont-ils pas autant de rites de passage ? De fait, la bouvine et les rituels qui l'accompagnent, participent de l'identité et de la culture provençale. En cela, elle fut au XIXe siècle l'objet de toutes les attentions du Félibrige.

 

 

II/ Folco de Baroncelli, artisan de la reconnaissance de la Bovina

 

Les toros bravos espagnols entrent en France au cours de la seconde moitié du XIXe siècle. Les arènes rouvrent leur portes, après avoir été jusque-là délaissées par les jeux taurins provençaux qui investissait de préférence l'espace même de la ville. Face au succès grandissant des corridas, la bouvine, née d'une nécessité quotidienne, l'élevage et la manade des biòus, va évoluer, aidée en cela par l'intervention de passionnés soucieux de préserver ce pan du patrimoine occitan.

 

 

A/ Folco de Baroncelli, poète et manadier

 

Parmi les figures notables ayant travailler à donner à la course camarguaise ses lettres de noblesse, notons Folco de Baroncelli-Javon, poète et manadier. (cf. Georges Lis, p.85).

Né à Aix-en-Provence en 1869, le jeune marquis est le descendant d'une vieille et noble famille italienne installée depuis le XVe siècle en Avignon, ville qui abrite le palais de la famille, mieux connu sous le nom de Palais du Roure. Le lieu conserve aujourd'hui encore les collections réunies par Baroncelli, véritable musée dédié à la muse provençale et temple de la course camarguaise (cf. Site du Palais du Roure ou de la ville d'Avignon).

C'est auprès de sa grand-mère, Madame de Chazelles, qu'il découvre et nourrit une passion pour la manade : la fé di biòu. (cf; René Béranger, p17). L'âge adulte venu, il se fait d'ailleurs manadier et s'installe aux Saintes-Marie-de-la-Mer où il fonde la Manada Santenca (cf.idem p/.99). Depuis les Saintes, il circule avec son troupeau au cœur de la Camargue, se rendant notamment fréquemment au Caylar, cette 'Mecque' de la manade provençale (P18 Georges Lis). Poète de langue occitane et membre du Félibrige dont il s'est rapproché durant sa période avignonnaise (cf. L'Astrado, n°29, 1994, p97), Folco de Baroncelli compose parallèlement de nombreux ouvrages et poésies, compositions dans lesquelles s'invitent fréquemment taureaux, manadiers et Camargue (cf. Lo biòu, Babali, Nouvello prouvençalo...).

Membre du Félibrige (association de défense de la langue et de la culture occitanes) dont il s'est rapproché durant sa période avignonnaise, Folco de Baroncelli va contribuer à la reconnaissance de la course camarguaise et à celle de ses principaux acteurs.


B/ La défense et uniformisation de la Nacion Gardiana

 

Le Félibrige, fondé en 1854 et qui se structure alors autour de Roumanille, Devoluy mais surtout de Mistral, a alors à cœur de renouveler et de préserver les "petites patries" et les traditions propres à un monde qu'ils considèrent en danger de disparition. En pays de bouvine se mettent en place différentes festivités et cérémonies autour du costume (Festas Virginencas) et des gardians. A Arles aujourd'hui encore, la fête des Gardians débute d'ailleurs par un salut à la figure tutélaire du poète Mistral.

En 1909, suite à l'action de Folco de Baroncelli, lo Comitat Virginenc devient la Nacion Gardiana (idem Astrado 101), société de défense des traditions camarguaises. En 1921, le même Folco est aux premières loges de la Levée des tridents, en référence à l'outil symbolique des gardians, phénomène de réaction face aux procès et attaques dont les courses camarguaises font alors l'objet. Le défilé, pacifique, parvient à obtenir gain de cause (Georges Lis, Pays de Bouvine, Montpellier, les Presses du Languedoc, 2004). Outre cette manifestation emblématique, Lo marquès, agit plus en profondeur, contribuant à l'uniformisation et à la réglementation d'une pratique qui pâtissait jusque-là de son relatif anarchisme. (P75Marcel Salem, Envoûtement camarguais.).

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Alors que la corrida s'impose peu à peu en Provence, les afecionats (les passionnés) de la bovina, prenant en compte les faiblesses d'une pratique très peu codifiée et uniformisée sur le territoire camarguais, travaillent à son renouvellement. Peu à peu des règles s'instaurent, un calendrier des festivités se met en place, rythmé autour de l'abrivada (l'arrivée), jusqu'aux courses elles-mêmes opposant raseteurs et taureaux cocardiers (hommes et bêtes).

 

Folco de Baroncelli décède le 15 décembre 1943 à Avignon, loin de son mas du Simbèu réquisitionné par les troupes allemandes. Rénovateur de la course camarguaise, il fut aussi le principal artisan de sa mémoire, réunissant dans le palais familial d'Avignon, de précieuses collections retraçant l'histoire d'une pratique et d'un peuple.

 

 



Aujourd'hui la bouvine a opéré sa mue et peut compter sur un nombre stable sinon croissant d'afecionats.Les courses camarguaises viennent ainsi rythmer, entre avril et octobre (elle se déroule à Aigues-Mortes au début de ce mois), la vie des communes camarguaises. 

Mise en ligne : 11/02/2014
Tipe : Fons documentari
Jusèp Sandaran Bacaria (1875-1942)




Histoire du fonds


Jusèp Sandaran Bacaria (1875-1942) est un auteur originaire de Canejan, village du Val d'Aran (Espagne) près de la frontière Franco-Espagnole.

Il écrit principalement dans un dialecte gascon aranais se rapprochant de celui des villages frontaliers de la Haute-Garonne, mais aussi en catalan.

Vers 1906, il commence une production linguistique en défense de sa langue natale aranaise. On trouve dans ses archives personnelles la Grammaire aranaise et des fiches lexicales de Jusèp Condò Sambeat, qui ont servi à la rédaction d'El parlar de la Vall d'Aran de Joan Coromines, ouvrage de référence sur l'occitan du Val d'Aran. A cela s'ajoutent des fiches lexicales inédites produites très certainement par Jusèp Sandaran Bacaria lui-même.

L'auteur aranais a vécu une partie de sa vie à Barcelone où il prononce, le 23 octobre 1913, un discours intitulé « La Val d'Aran i els Catalans ».

Témoin d'une culture qu'il souhaite faire connaître, il recense les coutumes aranaises dans un recueil également présent dans ses archives.

Poète, il présente ses textes à divers concours des jeux floraux et les publie dans diverses revues occitanes comme Era Bouts dera Mountanho. En 1912, il finalise un manuscrit mêlant des poèmes en catalan et en aranais dédiés à sa femme, Felipa Sambeat Romeva.

Il meurt à Barcelone en 1942.

En 2005, ses archives ont fait l'objet d'un dépôt aux Archives Générales du Val d'Aran et sont également maintenant consultables en partie dans Occitanica.

Modalités d'entrée :

Dépôt

Accroissement :

Fonds clos

Fonds complémentaire :

Fiche de fonds du Répertoire du patrimoine culturel occitan des archives de Jusèp Sandaran Bacaria conservées aux Archives Générales du Val d'Aran

Intervention d'Aitor Carrera Baiget : Un apòrt important ara coneishença dialectologica der aranés e deth gascon pirenenc orientau : es documents de Jusèp Sandaran, Dans "L'Occitanie invitée de l'Euregio. Liège 1981 - Aix-la-Chapelle 2008 : Bilan et perspectives : Actes du Neuvième Congrès International de l'AIEO, Aix-la-Chapelle, 24-31 août 2008 / éd. par Angelica Rieger ; avec la collab. de Domergue Sumien", éditions Shaker (Aachen), 2011

Description du fonds

Le fonds Jusèp Sandaran Bacaria est composé de poésies. Celles-ci sont consultables en lignes sur Occitanica :

- Poesies de Joseph Sandarán Bacaria á sa esposa Felipa Sambeat Romeva. 1èr maig 1912. Barcelona
- Poesia aranesa : Idili / Jusèp Sandaran Bacaria [Texte dactylographié]
- Idili / Jusèp Sandaran Bacaria [Texte manuscrit]
- Era mía pastura / Jusèp Sandaran Bacaria [texte manuscrit]
- Era mía pastura, version avec corrections / Jusèp Sandaran Bacaria [texte manuscrit daté]
- Et Noste Pastú / Jusèp Sandaran Bacaria [texte manuscrit]
- Et nòste pastou / Jusèp Sandaran Bacaria [texte manuscrit]
- Et Noste Pastú, version annotée avec corrections / Jusèp Sandaran Bacaria [texte manuscrit]

Dates extrêmes :

1866 - 1930

Langues représentées dans le fonds :

Occitan (gascon)

Catalan

Supports représentés :

Manuscrits/Tapuscrits

Pour le consulter

Identifiant du fonds :

AGA

Instruments de recherche disponibles :

L'inventaire du fonds Jusèp Sandaran Bacaria aux Archives Générales du Val d'Aran est consultable en suivant ce lien

Ressources en ligne

Documents numérisés sur Occitanica : voir partie Description du fonds

Mise en ligne : 12/02/2014
Tipe : Centre de ressorsa
Le Museon Arlaten – "Musée arlésien" en français - inauguré en 1899, est l'un des plus anciens musées régionaux d'ethnographie. Ce musée d'un genre nouveau, dans l'esprit du Musée d'Ethnographie du Trocadéro, a été créé à l'initiative de l'écrivain provençal Frédéric Mistral dans le contexte de la "renaissance d'oc". Il s'inscrit ainsi dans les perspectives du Félibrige, mouvement littéraire et culturel œuvrant depuis 1854 pour la sauvegarde de la langue d'oc (ou occitan) et des cultures traditionnelles, en particulier provençales.


1/ Les origines du Museon Arlaten

Un projet de musée-bibliothèque dédié aux arts, à l'histoire, à la littérature et à l'ethnographie de la Provence est envisagé dès 1895 par Frédéric Mistral dans la revue félibréenne L'Aiòli. Un an plus tard, le projet se précise : il s'agit désormais de créer en Arles, un musée ethnographique de la Provence rhodanienne, dans l'esprit du nouveau Musée national d'ethnographie du Trocadero inauguré à Paris en 1878 et des collectes de folklore régional lancées pour l'Exposition universelle de 1900. Le médecin Émile Marignan, collaborateur du Musée du Trocadéro, soutient le projet mistralien et lui donne des bases scientifiques avec la publication en 1896 de l'Instruction pour la récolte des objets d’ethnographie du pays arlésien.

Au milieu des années 1890, après avoir œuvré à une renaissance littéraire en langue d'oc, à partir de la parution de Mirèio (1859), long poème épique en provençal qui rencontra un grand succès, parallèlement à une restauration linguistique marquée par la structuration du Félibrige (nouveaux statuts de 1878) et la publication du Tresor dóu Felibrige, monumental"Dictionnaire provençal-français embrassant les divers dialectes de la langue d'oc moderne" (1878-1886), Frédéric Mistral appelle les félibres à se consacrer à la constitution de collections d'objets ethnographiques. Le musée qui les présenterait doit participer à l'affirmation des singularités de la culture provençale. La création du musée "félibréen" sera la grande œuvre de la fin de la vie de Frédéric Mistral, le définissant comme un "poème en action". Le musée ethnographique entend glorifier les us et coutumes qui font l'identité de la Provence traditionelle, rurale et artisanale, à l'heure des grandes transformations de la fin du XIXe siècle. Mistral conçoit le musée comme un outil de transmission, une "œuvre d'intérêt public, une œuvre de haut enseignement et d'éducation populaire, une œuvre en un mot patriotique." En 1896 est institué un premier Comité du Museon Arlaten destiné à aider Mistral et Marignan dans leur projet de constitution du musée.

Les premières collections sont issues de collectes, d'achats pour les objets encore en usage, de photographies ou de moulages, fac-simile et maquettes en modèle réduit pour les pièces trop importantes ou ne pouvant être intégrées aux collections du futur musée.


2/ Développement du musée

Le succès de la campagne de collecte auprès des Provençaux est tel que le musée est ouvert au public dès 1899 dans un local situé au-dessus du tribunal de commerce d'Arles, mis à disposition par le département des Bouches-du-Rhône, auquel le Comité remet les collections rassemblées.

L'accroissement rapide des collections rend toutefois très tôt nécessaire de trouver un nouvel espace pour les accueillir. La reconnaissance de l'œuvre de Mistral par l'attribution du prix Nobel de littérature en 1904, qu'accompagne une récompense financière d'une hauteur de 100'000 francs, permet à Frédéric Mistral de financer le déménagement du Museon Arlaten dans les locaux de l'ancien collège d'Arles, l'Hôtel Laval-Castellane au 29 rue de la République, où il s'installe définitivement.
Le 29 mai 1909, à l'occasion des commémorations du cinquantenaire de Mirèio, le Museon Arlaten nouvellement installé est inauguré. Dès lors le musée ne cesse de voir s'accroître ses collections sous l'égide du Comité du Museon Arlaten et des directeurs successifs. Fernand Benoît, qui prend la tête du musée à la mort de Mistral, amorce une nouvelle phase de collecte raisonnée dans les années 1930, intégrant les évolutions de l'ethnographie.

Les collections du Museon Arlaten comptent aujourd'hui près de 35'000 objets, documents ethnographiques ou relatifs au domaine des Beaux-Arts et des sciences. Jusqu'en l'an 2000, le Museon arlaten fut cogéré par le Comité et de Conseil général des Bouches-du-Rhône. Dès 1991, le conseil général met en place une politique de conservation. En 2000 l'ensemble du Musée est départementalisé. Un grand projet de rénovation et de transformation muséographique est lancé en 2005.

3/ Collections documentaires

Dès la période de préfiguration, les documents écrits provençaux font partie des œuvres collectées. Un premier fonds documentaire se constitue rapidement appelé "bibliothèque ethnographique", "bibliothèque félibréenne" ou "bibliothèques provençale". Les ouvrages imprimés, dont certains sont intégrés à la muséographie et placés sous vitrine, ainsi que l'abondance des citations littéraires et proverbes populaires en provençal figurant sur les étiquette, contribuent au projet renaissantiste félibréen par l'affirmation d'une langue et d'une littérature comme indissociables de la survie de la culture provençale.

Ce fonds documentaire est constitué de dons provenant de la bibliothèque du fondateur Frédéric Mistral ou des auteurs eux-mêmes. À la mort de Frédéric Mistral en 1914, la bibliothèque du musée contient un premier fonds de 6'500 volumes, complétés en 1920 par 3'000 volumes du legs de Paul Mariéton.


Les collections du musée

Les fonds mobiliers concernent pour la majorité la Provence rhodanienne et s'organisent autour de différents ensembles (textile, arts graphiques, bois, céramique et verre, naturalia, numismatique, etc.). Parmi les collections textiles, figurent les riches collections de costumes provençaux.

Note : Ne sont signalées ici que les collections d'intérêt documentaire. Pour une description plus complète des collections du Museon Arlaten : aquí.


* Collections graphiques : œuvres de Léo Lelée

Parmi les collections d'art graphique, le Museon Arlaten conserve une importante collection de dessins, gravures et peintures de l'illustrateur Léo Lelée (Lépold Lelée, 1872-1947), "l'imagier du Félibrige", qui contribua à de nombreux livres de littérature provençale, de folklore régional, d'affiches, etc. Léo Lelée popularisa le motif du costume de l'arlésienne et de la danse de la farandole.


* Collections documentaires :

Depuis 2013 l'ensemble de la documentation et des fonds documentaires patrimoniaux ont été transférés au Centre d'Etude, de Restauration et de Conservation des Œuvres (CERCO), lieu de conservation et de gestion des collections, des bibliothèques et des archives.


* Documentation contemporaine

Le fonds de documentation contemporaine (3'000 volumes) documente les collections du Museon Arlaten, et fait état des recherches en sciences humaines, plus particulièrement en ethnologie, muséologie, histoire.


* Fonds patrimoniaux

Un riche fonds d'imprimés et de documentation générale sur la Provence : environ 14'000 volumes issus des collectes et de dons de Frédéric Mistral et du Comité, du legs de Paul Mariéton (environ 3'000 volumes entrés en 1920). Il contient en particulier un riche fonds de 700 titres de périodiques, en particulier de périodiques provençaux.

Des fonds d'archives privées (60 mètres linéaires)

fonds Charles Galtier (1913-2004).

fonds Elzéar (= Auzias), Marius et René Jouveau.

fonds Claude Julian : Claude Julian, membre du Comité du Museon Arlaten a légué à sa disparition en 2004 plus de 4'000 volumes provenant de la bibliothèque de la famille Julian ainsi qu'un fonds d'archives privées (20 mètres linéaires). La bibliothèque, constituée par trois générations d'érudits est composée principalement d'ouvrages d'étude et d'enseignement de la langue (française, latine et langue d'oc, surtout dans sa composante provençale), d'histoire régionale, d'histoire de l'art, de littérature française et provençale.

fonds de la revue L’Aïoli.



* Photothèque

La photothèque du Museon Arlaten conserve plus de 35'000 images sur différents supports :

10 000 argentiques

25 000 numériques en basse et haute définition

4 000 tirages papiers modernes

Ces images représentent toutes les collections du Museon Arlaten mais aussi les évènements culturels liés au musée (expositions, animations…) La principale mission de la photothèque est de valoriser et diffuser ce fonds d'images. Elles peuvent être prêtées aux chercheurs, aux institutions, aux éditeurs et au grand public, après acceptation d’une demande motivée auprès de la Direction du musée, et sous conditions (voir site de l'établissement).

Fonds Dominique Romand : Parmi les collections remarquables, le Museon Arlaten conserve un important fonds de photographies sur la Provence de la seconde moitié du XIXe siècle réalisées par le phtotographe arlésien Dominique Romand (1824-1911).
Mise en ligne : 12/02/2014
Tipe : Site patrimonial / Data : 2014







Autras apellacions :

Local del Comitat de defensa viticòla d'Argelièrs. 


Localizacion :

Allée Marcelin-Albert / Avenue des 87, 
11020 Argeliers, 
Languedoc-Roussillon, 
France. 

Istoric del monument : 

Ostal del coble Albert a partir de 1873, l'edifici aculhiguèt tanben lo cafè dels esposes. Egalament proprietari de parcèlas viticòlas, investit dins la defensa d'aquel sector alara en crisi, Marcelin Albert aculhís dins son comèrci tre 1903, d'acamps nombroses de viticultors. Lo 11 de març de 1907, es aital a las pòrtas de l'establiment, sus la passejada del vilatge d'Argelièrs, que s'amassan las 87 personalitats que respondon a la crida de Marcelin Albert per anar a Narbona a pè, per veire la comission d'enquèsta parlementària dedicada a la question viticòla. Aquela percor lo país al rescontre de los proprietaris viticòlas en responsa a un malcontentament creissent d'aquel sector.

Al lendeman d'aquel eveniment clau de la Revòlta dels vinhairons de 1907, los participants installan dins la dependéncia del cafè de Marcelin Albert, lo Comitat de Defensa viticòla, organ que lor permetrà de perseguir l'accion començada amb la jornada del 11 de març. « Es en çò meu, dins una sala del planpè, modèstament moblada de qualquas cadièras, d'una granda taula, d'un bufet pels archius, que foguèt installat lo burèu de defensa viticòla. Es la breçòla ont es nascut lo remirable movement d'opinion que coneissèm » (Memòrias de Marcelin Albert, edicion de 1911.P.14)). Lo luòc recampa los actors del movement. Atanben, de cartas postalas e fotografias nombrosas de l'epòca presentan Marcelin Albert davant son cafè, e mai sul fòragèt d'aqueste, arengant la fola. Es aquí tanben, que los numèros del Tocsin, lor bulletin setmanièr, foguèron redigits del 21 d'abril al 15 de setembre de 1907

Uèi barrat, lo site es ponctualament dobèrt per l'associacion Café Marcelin Albert que, dempuèi lo 16 de julh de 2014, propausa conferéncias e eveniments a l'entorn de l'istòria de son illustre proprietari e de la cultura lengadociana.

 

Personas e organizacions associadas a l'istòria del monument :

Albert, Marcelin (1851-1921)

1907 (Revòlta dels vinhairons) 

La Revòlta dels vinhairons de 1907

Endeutat per la crisi del filloxèra, camparòl microscopic qu'ataca las socas de vinha, e sos efèctes (surproduccion e vins traficats), lo sector viticòla en França es en grava dificultat a la debuta del sègle XX. Aquela situacion concerna sustot lo Miègjorn, ont près de 50% de las tèrras agricòlas son consagradas a la vinha, e dont la produccion es principalament dedicada a de vins de consomacion correnta, sector particularament tocat per la malavenda. Lo malcontentament es creissent demest los vinhairons del Lengadòc e del Rosselhon, e son acme es atencha pendent l'annada de 1907. Un movement de revòlta comença alara, que va trobar dins lo Comitat de defensa viticòla d'Argelièrs, e en Marcelin Albert, de pòrtavotz a lors revendicacions.

 

Marcelin Albert, apòstol des guses

Nascut lo 19 de març de 1851 dins lo vièlh Argelièrs, Marcelin Albert, cafetista e proprietari de vinhas, se destinguís tre lo 11 de març de 1907 per sos talents d'orator e son carisma, afaçonats per una instruccion de qualitat per l'epòca, seis meses passats al Conservatòri de Paris, e un engatjament politic local precòç. Lèu, ven la figura emblematica del movement. Es elegit president del Comitat al lendeman de la marcha del 11 de març en direccion de Narbona. Çaquelà, tres meses solament après son eleccion, son imatge sofrís d'un discredit prigond. Marcelin Albert escapa al movement d'arrestacion que toca sos condisciples del Comitat d'Argelièrs lo 19 de junh, e se rend alara a Paris, per encontrar Clémenceau. L'òme espera aital, donar un buf novèl e una responsa al malcontentament viticòla. L'entrevista es una desrota per l'apòstol que ne sortís desconsiderat. Incarcerat a Montpelhièr, es relargat tre lo 4 d'agost, mas ocuparà pas mai la plaça centrala qu'èra la sieuna dins lo movement. Repren alara son activitat en Argelièrs. I morís lo 12 de decembre de 1921.

 

 

 

Caracteristicas e materials de construccion :

Una placa commemorativa, plaçada sus la paret de la bastissa, que rampèla lo caractèr istoric del luòc « Aquí en 1907, lo Comitat de Defensa Viticòla d'Argelièrs foguèt constituit, que Marcelin Albert foguèt lo promotor ». Plaçada sus la passejada d'Argelièrs, s'agís d'una abitacion amb un estatge e una dependéncia. L'endrech es presentat per Augustin Castéran, en prefaci de las « Memòrias de Marcelin Albert » (Éditions Christian Salès, 2011) : « Atenhèm los primièrs ostals del vilatge. - Vesètz, aicí al cap de la « Passejada », es ma demòra, nos ditz Marcelin. […]. Las doas grandas salas del planpè, son encombradas d'afichas, de brocaduras, de numèros del Tocsin, la Gazeta oficiala del comitat d'initiaciativa que lo sèti es atenent a l'immòble.

Sus la façada exteriora se destaca encara aquesta inscripcion : « Defensa viticòla. Comitat d'Initiativa. Burèu. » (op.cit.p.VIII). A l'epòca, aquela mencion era pintada sus la paret del planpè, coma las fotografias e las cartas postalas ne testimònian. Dempuèi esfaçada, es rampèlada per una placa installada sus aquela meteissa paret.

Una darrièra placa, sus la façada del cafè aqueste còp, foguèt apausada en 2007, a l'escasença de las commemoracions del centenari de la revòlta dels vinhairons del Miègjorn. Lo cafè de Marcelin Albert, demòra en efèit un luòc de memòria per la comuna. Es dempuèi sa terrassa, qu'a l'entorn del 15 d'agost de cada annada, s'organiza l'Enquant des Vins de Marcelin, eveniment promocional dels vins de la region, plaçat jos la proteccion del menaire de 1907.

 

Mise en ligne : 13/06/2014
Tipe : Site patrimonial / Data : 2014-06-13

DESCRIPTION

La Maison du « Monge » fut un temps celle de l'ethnologue français Félix Arnaudin (1844-1921), de 1856 jusqu'à la fin de sa vie. C'est entre ces murs que l'imagier de la Grand'Lande entreposa les fruits de ses collectes dans un pays et une société en recomposition au cours de ce second XIXe siècle. Elle est aujourd'hui Maison de la photographie des Landes.

Nom de l'édifice :

Maison de naissance de Félix Arnaudin 

Autres appellations :

Maison de la photographie des Landes 

Localisation :

Maison de la photographie des Landes 
Espace Félix Arnaudin 
Quartier Le Monge 
40210 Labouheyre 

Fonction d'origine de l'édifice :

La Maison du « Monge » fut un temps celle de l'ethnologue français Félix Arnaudin (1844-1921), de 1856 jusqu'à la fin de sa vie. C'est entre ces murs que l'imagier de la Grand'Lande entreposa les fruits de ses collectes dans un pays et une société en recomposition au cours de ce second XIXe siècle.

Issu d'une famille de métayers landais, Félix Arnaudin (Simon de son nom de baptême) naît le 30 mai 1844 dans une demeure du quartier du Monge, propriété de la famille Arnaudin depuis son achat en 1826 par le patriarche Simon Arnaudin. Il vit les 12 premières années de sa vie, jusqu'à l'année 1856, dans cette demeure aujourd'hui disparue. La maison, placée au nord de l'airial devient alors propriété de l'oncle de Félix Arnaudin, Pierre, au cours du partage familial. Puis par le jeu des successions, demeure du frère de l'ethnologue, Ariste Arnaudin en 1872.

À partir de 1856, Félix Arnaudin et sa famille s'installe dans la demeure du Monge, aujourd'hui Maison de la photographie des Landes, située plus au sud de la propriété. Elle est une ancienne maison de pasteur de brebis, remaniée et déplacée à l'époque de Simon Arnaudin, pour devenir la maison principale. Là, « l'imagier » va vivre les principales années de son existence, ne revendant la demeure du « Monge » qu'aux dernières heures de sa vie, en 1920, afin d'améliorer ses faibles revenus.


Fonction actuelle de l'édifice :

La maison de naissance de Félix Arnaudin, rachetée un temps par le fokloriste Élie Menaut, et devenue propriété de la commune de Labouheyre. Depuis 2003, elle abrite la Maison de la photographie des Landes et accueille périodiquement des expositions, dont une annuelle, dédiée à "l'imagier de la Grande Lande". Le Ministère de la Culture et de la Communication la labellise en 2012 "Maison des Illustres" en hommage à son prestigieux ancien propriétaire.

Datation :

Demeure paysanne transformée et agrandie au XIXe siècle.

Importance pour la culture occitane :

Demeure de Félix Arnaudin (1844-1921) : l'Imagier de la Grande Lande

Naissance et formation, l'entrée en folklore 

C'est au sein d'une famille de la paysannerie aisée, à Labouheyre dans les Landes, que naît Félix Arnaudin le 30 mai 1844 (de son prénom de baptême, Simin). Ses études secondaires au collège de Mont-de-Marsan ainsi que les enseignements suivis auprès du curé de Labouheyre, préparent l'esprit du jeune érudit à la recherche et aux questionnements intellectuels. 

De retour dans son village natal, et en dépit de quelques emplois dans le domaine de l'industrie, Félix Arnaudin se tourne progressivement vers le foklore et l'ethnologie. En 1873 paraît une première notice sur "Une branche des Pic de la Mirandole dans les Landes" (Revue de Gascogne), marquant les débuts du jeune homme dans le cercle des fokloristes de l'époque, dont Jean-Baptiste Lescarret (1819-1898). 

L'année 1874 constitue un réel tournant dans la vie de Félix Arnaudin. Les goûts personnels de l'érudit pour sa Lande et la recherche, le contexte familial troublé par le scandale de ses amours avec une jeune servante et les métamorphoses que connaissent alors la société landaise traditionnelle par la politique de valorisation lancée dans les années 1860 par Napoléon III, tout concourt alors à engager Félix Arnaudin dans la voix de l'ethnologie et de la photographie. C'est en effet au cours de cette même année 1874 que le landais se dote de son premier appareil.

L'Imagier de la Grande Lande
Cette combinaison de faits personnels et généraux conduisent Félix Arnaudin sur la Grande-Lande, dont il enregistre peu à peu les formes traditionnelles, au cours d'un long travail photographique qui l'occupe de 1874 à la fin de sa vie, à peine marqué par de brêves interruptions. 

2700 plaques photographiques, aujourd'hui conservées au Musée d'Aquitaine (Bordeaux), retracent ce long travail méthodique de sauvegarde des formes et traces d'une culture en cours de mutation et des paysages de la lande originelle se muant progressivement en massif forestier. Tous supports confondus, ce sont près de 3218 négatifs, dont 2425 répertoriés par Félix Arnaudin lui-même, qui témoignaient à sa mort de l'incroyable travail mené par le photographe. Circulant à pied ou à vélo, allant à la rencontre des habitants de la lande, ce preneur d'image, reçoit les surnoms du Limajayre (l'imagier en français), mais également de pèc, le fou, tant son action est l'œuvre alors d'un précurseur en ce domaine et dans ces territoires.


Un important travail de collectage
Dès ses débuts lou limajayre présente une grande rationnalisation de son travail, classant, organisant ses recherches, établissant pour ses photos d'importants répertoires photographiques. Ses prises de vue témoignent d'un intérêt constant porté par leur auteur à l'évolution des techniques, tout comme au matériel photographique. Félix Arnaudin mène conjointement à ses captations photographiques, un important travail de collectage de la mémoire landaise, enquêtes auxquelles il applique la même rectitude scientifique. Adoptant le principe des fiches d'enquêtes aux champs détaillés, Félix Arnaudin récolte ainsi au cours de son existence un grand ensemble de contes, chansons, proverbes... 

Ce travail minutieux sur plusieurs dizaines années lui vaut la reconnaissance de ses contemporains. Aux importants dossiers ethnographiques et linguistique (il est l'auteur d'un Dictionnaire gascon) conservés aux Archives départementales des Landes, s'ajoutent ainsi les nombreuses correspondances entretenues entre l'imagier de la Grande Lande et les folkloristes de son époque, locaux ou nationaux, Paul Sébillot (Revue des Traditions Populaires), Henri Gaidoz (Mélusine, 1877), Jean-Eugène Dufourcet (Société de Borda, Dax), ou Pierre-Daniel Lafore (Escole Gastou Febus). 

De son vivant ne paraîtront toutefois que trois recueils livrant au public et aux chercheurs le fruit du colossal collectage effectué: Contes populaires en 1887, Chants populaires (1912) et Choses de la Grande-Lande aux alentours de 1919, ce dernier recevant une suite posthume; et un manuscrit achevé mais non publié de son vivant, qui est celui des Proverbes.


Devenir du travail d'un pionnier
 
A sa mort le 6 décembre 1921, Félix Arnaudin laisse une importante somme de documents, comprenant tant les négatifs de ses campagnes photographiques, que les notes, fiches d'enquêtes, correspondances réunies au cours de sa carrière. Le tout est progressivement déposé auprès de structures spécifiques. Le Parc Naturel Régional (PNR) de la Grande-Lande à Marquèze, créé en 1970, hérite de l'ensemble d'un fonds aujourd'hui déposé aux Archives départementales des Landes tandis que les plaques de verre enrichissent les collections du Musée d'Aquitaine. A ce premier ensemble, vient s'ajouter en 1992, les donations de Jacques Boisgontier, linguiste bordelais. La Bibliothèque municipale de Bordeaux conserve pour sa part la bibliothèque personnelle de l'érudit landais.

Si du vivant de Félix Arnaudin ne sont parues que très peu de publications traduisant l'importance de son travail; aux alentours de 1964, s'organise autour de Adrien Dupin et de Camille Arnaudin, neveu de l'imagier et exécuteur testamentaire de celui-ci, une politique d'édition de ses Oeuvres complètes. Regroupant tant des proches de l'auteur que des universitaires bordelais ou le linguiste Jacques Boisgontier, le Groupement des Amis de Félix Arnaudin entreprend un travail de longue haleine. Faisant suite à la parution de quelques pièces disparates, sortent entre 1994 et 2003 huit volumes des Oeuvres complètes de Félix Arnaudin offrant une nouvelle visibilité et une nouvelle audience au travail mené près de cent ans plus tôt par Lou limajayre.


Éléments remarquables :

La propriété du Monge entre dans la famille Arnaudin en 1826, lorsque, quittant Lue suite semble-t-il à une brouille avec son père, Simon Arnaudin, grand-père parternel de Félix Arnaudin, achète une propriété qui compte alors deux demeures paysannes (cf. Franck Lalanne, 150e anniversaire de la naissance de F.Arnaudin). La demeure la plus au sud de la propriété, ancienne demeure de pasteur de brebis, devient demeure principale de l'ensemble. 

Déplacée et remaniée une première fois du temps de Simon Arnaudin, elle subit également des travaux à l'époque de Barthélémy, le père de Félix Arnaudin, pour tenter de mettre la modeste demeure au goût du jour. Les plafonds sont ainsi réhaussés, comme nous l'indique Franck Lalanne (ibid). 

Il s'agit d'une demeure de plein pied, dont « la façade Est fut agrémentée de fenêtres larges et vitrées » du vivant de Félix Arnaudin.


Statut de protection :

Labellisée Maison des illustres. Propriété de la commune de Labouheyre. Ouverte au public durant les périodes d'exposition : 15h-18h. Libre accès.
Mise en ligne : 13/06/2014
Tipe : Centre de ressorsa / Data : 2014-03-20
Né le 16 décembre 2011, le Congrès Permanent de la Langue Occitane a pour objet de gérer et de socialiser les formes stables de la langue occitane d’aujourd’hui et de fournir les outils linguistiques indispensables à une transmission efficace en direction des jeunes générations. Il s’est doté d’un Conseil linguistique chargé de la recherche scientifique appliquée et de la création d’outils linguistiques de référence.

Lo Congrès regroupe toutes les grandes associations qui défendent la culture et la langue occitanes et s’est donné les moyens d’être représentatif de la plus grande partie des locuteurs actuels de cette langue millénaire. Ce faisant, il s’est doté d’une légitimité qui lui permet d’organiser le plus largement possible une régulation linguistique explicite.Cette institution structurante, et si nouvelle de par sa conception pour l’occitan, s’inscrit pleinement dans l’esprit et la lettre de la Charte de coopération inter-régionale et transfrontalière de développement de la langue occitane, signée en décembre dernier par différentes régions. Organisme indépendant, solidement étayé au niveau scientifique, le Congrès Permanent de la langue Occitane est le fruit des travaux et consultations menées pendant deux années par l’APORLOC (Association de préfiguration de l’organisme de régulation de la langue d’oc). Il fédère les énergies et rassemble les bonnes volontés afin de contribuer à stabiliser et surtout à sécuriser les locuteurs et les scripteurs de langue occitane en régulant les choix à faire à partir d’un solide travail scientifique prolongé par un effort pédagogique et de communication. Soutenu par un large collectif de régions parmi celles qui sont concernées par la langue occitane, le Congrès Permanent comprend l’institution publique qu’est le CIRDÒC et la plupart des associations historiques de promotion de la langue occitane. Le Congrès Permanent de la Langue Occitane a également ouvert ses travaux, à titre consultatif, à des représentants de l’État français (Ministère de la Culture et de la Communication, Délégation générale de la langue française et aux langues de France) et aux partenaires des vallées occitanes d’Italie ou du Val d’Aran.

Afin de mener à bien les missions qui lui sont confiées, le Congrès Permanent dispose au quotidien, d’une association gestionnaire et d’un bureau administratif. Il s’appuie sur deux conseils assesseurs: le Conseil linguistique et le Conseil des usagers. Ce dernier est composé de délégués des associations et se compose de « transmetteurs » (regents, professeurs, formateurs) et d’usagers ayant une parole publique (médias, auteurs etc…).
Mise en ligne : 25/03/2014
Tipe : Centre de ressorsa / Data : 2014-07-03

Les fables de la Fontaine ont fait l'objet de nombreuses adaptations en occitan. En voici quelques exemples :

La cigala, avia cantat,
Arrèu l'estiu empenat.
Se prenguèt la mala crampa,
Quand arribèt la cisampa.

Extrait de :  Fablas de La Fontaine : 52 fablas reviradas en occitan, Marcèu Esquieu, Contes de la Doas Bocas, 2006, p. 9. Cote CAC 9125


La cigala cantèt : « criu-criu »
Tot l'estiu.
Mès, se trobèt mal plantada,
Quand cisampèt la bofada.

Extrait de :  Jan de la Font : 100 fablos rebirados en lengo nostro, Félix Remize, Les Amis du Païs et L'Escolo Gabalo, 2006, p. 134. Cote CAB 4458


La cigala ajent cantat
L'estivat,
Se trobèt desprovesida
Jos la cisampa amalida,

Extrait de : Novèl pichon fablièr revirat en occitan, Crestian Mathieu, Comitat de Peirigòrd de la Lenga Occitana, , 1988, p. 1. Cote CAC 4795

Bibliographie des traductions occitanes des Fables de La Fontaine disponibles au CIRDÒC :


Fablas de La Fontaine : 52 fablas reviradas en occitan, Marcèu Esquieu, Contes de las Doas Bocas, 2006.

Jan de la Font : 100 fablos rebirados en lengo nostro, Félix Remize dit Lou Grelhet,... ; édition inédite et recueillie par Félix Buffière, Prosper Rambier et Joseph Tichit, les Amis du Païs et l'Escolo Gabalo, 2006.

Quauquas faulas de Joan de La Font chausidas e reviradas en lenga lemosina per Paul Rainal, Escòla 'Chabatz d'entrar de Lion, 2005.

Joan de La Font mai que jamai : encontres = rencontres, Alban Cazals, Grelh Roergàs, 2005.

13 Fablas de La Fontaine [Enregistrement sonore] : Òc : Reviradas en occitan, Marcèu Esquieu, Contes de las Doas Bocas, 2003.

50 fablas causidas botadas en vers gascons pre'N Joan Darreche, Princi Negre, 1996.

Fables causides de La Fontaine en bers gascouns : La cigale é l'Arroumits, transcripcion Guy Latry, Publié dans Oc, N° 36, julhet de 1995, pp. 23-24.

Novèl pichon fablièr revirat en occitan [par] Crestian Mathieu, Comitat de Peirigòrd de la Lenga Occitana, 1988.

Pichon fablièr revirat en occitan [par] Crestian Mathieu, Ed. del Cotelon-Morron : Escòla Felibrenca Rochegude, [198.?].

Fables causides de La Fontaine en bers gascouns, Limarc, 1980.

La fontaine a nostro fuont, reviraduro en lengo d'oc de quaucai fablos per l'Abat Antoni Marty, Gerbert, [1969].

Tradutçiou libro de las fablos de Moussu de Lafountaino, Josselin Gruvel, [19..?]

Chansons patoises de la région de Thiers ; suivi de Fables de La Fontaine traduites en patois de la région d'Ambert par un paysan d'Olliergues, [19..?].

Caoucos fablos en rimos bigourdanos-patouès de Bagneros de J. de La Fontaine, Nabaillet, 1899.

Fables caùsides de La Fontaine en bérs gascouns par l'Abbé Foix, Hazael Labèque, 1891.

La cigala e la fourniga : fable en vers languedociens par E. Montabré, Impr. Centrale du Midi, 1889.

Caoucos fablos en rimos bigourdanos, patouès de Bagneros de J. de La Fontaine, Impr. J. Cazenave, 1886.

Les fables de La Fontaine, trad. librement ou imitées en vers provençaux par Hippolyte Laidet, M. Lebon, 1879-1880.

Fables de Jean de La Fontaine, trad. en vers provençaux par Marius Bourrelly, A. Gueidon Remondet-Aubin, 1872-1875

Fablos caousidos de Lafountaino, libromen traduitos en patoués pyrénéen et enrichidos dous éléments de la grammairo d'aquéro lengo per Jules Portes, P. Plassot, 1857.

"La cigalo et la fournigo", dans : Roumavagi deis troubaïres, Aix, 1854.

"Lou raïnard, lou singe et les aoutros bestios", dans : Lou Bouil-Abaïsso, 14 juillet 1845.

"La cigougno et lou rinard", dans : Lou Bouil-Abaïsso, 11 mars 1842.

Fablos causidos de Jean de La Foutaino, tremudados en berses gascouns, é dediados a Soun Altesso Rouyalo Mou lou Duc d'Angoulémo per un bourdelés, M. Bergeyret lou nebout = Fables choisies de Jean de La Fontaine, mises en vers gascons, et dédiées à son Altesse Royale Mgr. le Duc d'Angoulême par un bordelais, M. Bergeret neveu, 1816.

Quelques fables choisies de La Fontaine, mises en vers patois limousin par J. Foucaud, A Limoges : chez J.-B. Bargeas, Imprimeur-libraire, An 1809.

Fables caousides dé La Fontaine : Curieuse traduction en vers patois des Fables de Lafontaine, [18..?]

Fables causides de La Fontaine en bers gascouns, Bayoune : P.F. Duhard, 1776.


Manuscrits des traductions occitanes des Fables de La Fontaine disponibles au CIRDÒC :


Fables Gascones, L'an 1773. 1 livret, 52 pages et 6 pages découpées. 110 x 170 mm. 1770-1773. Cote Ms 1167

La cigalo et la fournigo - Lou gorp et lou reinard - Lou loup et l'agnel. 1 pièce, 5 feuillets. 270 x 210 mm. 1958. Cote SAB-A-12-042

Mise en ligne : 03/07/2014
Tipe : Fons documentari

Histoire du fonds

Le <i>Dictionnaire patois-français du Vivarais</i> de Jules Seuzaret(Coll. CIRDÒC)

Jules Seuzaret (1874-1956) est un félibre ardéchois, né à Juvinas le 18 juillet 1874. À partir des années 1930, il occupe un poste de fonctionnaire des Eaux et Forêts à Constantine (Algérie).

Attaché à l’étude de sa région et à sa langue (occitan, parler du Vivarais), il consacre une partie de sa vie à la rédaction d’un Dictionnaire patois-français du Vivarais qui sera achevé en 1950. L’ouvrage en trois volumes comprenant plus de 2000 pages dactylographiées est resté inédit.

Cet ouvrage s'intéresse à l’étude linguistique de l’occitan dans ses parlers du Vivarais et recense plus de 30 000 termes et locutions. Les définitions sont données en français et complétées par de nombreux comparatifs, synonymes ou antonymes qui en précisent le sens. Elles contiennent également de nombreux dictons et proverbes, couplets de chanson populaire ou citation d’auteur occitan sur le modèle du Tresor dóu Felibrige de Frédéric Mistral.

Ce chantier mettra Jules Seuzaret en rapport avec de nombreux autres félibres et érudits avec qui il entretient une importante correspondance en occitan et en français.

Modalités d'entrée :

Dépôt des héritiers en 2012

Accroissement :

Fonds clos

Description du fonds

Le fonds Jules Seuzaret comprend le Dictionnaire patois-français du Vivarais (dactylographié) relié en trois volumes, ainsi que la correspondance érudite de Jules Seuzaret complétée par les documents de travail, études et autres oeuvres publiées ou inédites.

Dates extrêmes :

1895-1950

Langues représentées dans le fonds :

Occitan (Vivaro-alpin), français

Importance matérielle :

0.5 mètre linéaire

Supports représentés :

Manuscrits/Tapuscrits

Monographies imprimées

Documents iconographiques

Pour le consulter

Identifiant du fonds :

Fonds en cours de traitement

Instruments de recherche disponibles :

ø

Conditions d'utilisation

Conditions de consultation :

Consultable au CIRDOC, en salle de recherche

Conditions de reproduction :

Toute reproduction en vue d'une édition ou production audiovisuelle de la documentation contemporaine soumise au droit d'auteur ne peut se faire sans l'accord des ayants-droit. La reproduction de documents à des fins de recherche, sans publication, est acceptée sous réserve des impératifs de conservation des documents.

Mise en ligne : 23/03/2015
sus 17