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Tipe : Fons documentari

Histoire du fonds

Xavier Azéma (1926-...), docteur en théologie, évêque auxiliaire de Montpellier, est l'auteur d'une thèse sur le jansénisme dans le diocèse d'Agde au XVIIIe siècle et de plusieurs ouvrages d'histoire religieuse. Il est le fils de Pierre Azéma, figure du félibrige montpelliérain.

Modalités d'entrée :

Dons par Xavier Azéma en 1983 (entrée n° 1782, février 1983), en 1987 (entrée n° 2135, février 1987) et en 1992 (entrée n° 2662, 24 avril 1992)

Accroissement :

fonds clos

Fonds complémentaire :

CIRDÒC, Béziers, fonds Pierre Azéma

Description du fonds

Le fonds regroupe les archives de la famille Azéma de Montpellier, et particulièrement les papiers de Pierre Azéma, correspondance personnelle et articles de journaux (20 J 2-12).

Dates extrêmes :

1521-1942

Langues représentées dans le fonds :

Occitan (languedocien)

Français

Importance matérielle :

14 notices, 0,70 ml

Supports représentés :

Pour le consulter

Identifiant du fonds :

20 J (sous-série)

Instruments de recherche disponibles :

Inventaire en ligne des fonds conservés par les archives départementales de l'Hérault

Conditions d'utilisation

Conditions de consultation :

Consultation libre

Conditions de reproduction :

Reproduction libre

Mise en ligne : 02/06/2014
Tipe : Fons documentari

Histoire du fonds

André Paul Cabrol est né le 11 janvier 1910 à Causses-et-Veyran. Après des études au séminaire, il est ordonné prêtre en 1933. Erudit spécialisé en histoire locale, en occitan et en toponymie, il effectue de nombreuses recherches sur l'origine des noms de lieu.
Reconnu pour ses connaissances, il seconde des étudiants et universitaires dans leurs recherches historiques, ethnographiques et toponymiques sur le département.
Dans les années 1950, il fait ainsi la connaissance de Frank R. Hamlin (décédé le 23 février 2000), universitaire britannique, qui s'intéresse aux toponymie de l'Hérault dans le cadre de sa thèse de doctorat. De 1971 à 1973, il conseille aussi Geoffrey Mills, universitaire canadien et élève de Frank R. Hamlin, dans ses travaux de doctorat en philosophie (Université de Colombie britannique, à Vancouver) portant sur La terminologie pastorale en Languedoc (thèse soutenue en 1974).
A la fin des années 1970, Frank R. Hamlin prépare la publication de ses travaux et associe l'abbé Cabrol à la relecture et à la critique de ses recherches. Durant cinq ans, de 1977 à 1982, l'abbé Cabrol et Franck R. Hamlin, échangent courriers scientifiques, fiches de dépouillement et recherches locales, aboutissant en 1983 à la publication, sous le nom des deux chercheurs, de l'ouvrage de référence "Les noms de lieux du département de l'Hérault : nouveau dictionnaire topographique et étymologique".

Modalités d'entrée :

Dépôt de l'abbé André Cabrol (entrée n° 2146, 26 mai 1987).

Accroissement :

Fonds clos

Fonds complémentaire :

 

Description du fonds

Le fonds de l'abbé André Cabrol se compose de quatre ensembles de documents :

- Les recherches toponymiques sur le département de l'Hérault pour l'ouvrage de Frank R. Hamlin Les noms de lieux du département de l'Hérault : nouveau dictionnaire topographique et étymologique où sont conservés notamment les fichiers alphabétiques de toponymes héraultais de l'abbé Cabrol (26 J 1-4).

- Les recherches et publications personnelles de l'abbé Cabrol où l'on trouve des sermons prononcés en occitan (26 J 8).

- Les recherches pour la thèse de doctorat en philosophie de Geoffrey Mills sur La terminologie pastorale en Languedocien : étude dialectologique et sémantique qui consistent en un nombre important d'enquêtes orales (26 J 10).

- Un ensemble d'ouvrages, revues et tirés-à-part que l'abbé Cabrol a réuni sur des thématiques telles que la toponymie (26 J 11), l'histoire locale (26 J 12-13), le culte des saints et l'histoire religieuse (26 J 14).

Dates extrêmes :

1891-1987

Langues représentées dans le fonds :

Occitan (languedocien)

Occitan (provençal)

Français

Importance matérielle :

15 notices, 0,90 m.l.

Supports représentés :

Manuscrits/Tapuscrits

Monographies imprimées

Pour le consulter

Identifiant du fonds :

26 J (sous-série)

Instruments de recherche disponibles :

Consulter l'inventaire en ligne du fonds sur le site des archives départementales de l'Hérault

Ressources en ligne

 

Conditions d'utilisation

Conditions de consultation :

Communication libre.

Conditions de reproduction :

Se référer au règlement intérieur de la salle de lecture.

Mise en ligne : 02/06/2014
Tipe : Fons documentari

Histoire du fonds

L’origine des Archives de la Ville de Montpellier remonte au XIIIe siècle et est lié à l’apparition de deux institutions : la Commune Clôture, administration chargée de la construction, l’entretien et la défense des fortifications de la ville (1196) et le Consulat, administration municipale dirigée par des « consuls », instaurée en 1204.

Modalités d'entrée :

 Versement

Accroissement :

 Fonds ouvert

Fonds complémentaire :

 

Description du fonds

Le fonds de la Commune de Montpellier est riche de documents en occitan, surtout pour la période médiévale. Langue de gouvernement du Consulat montpelliérain entre le milieu du XIIIème et le premier tiers du XVIème siècle, l’occitan côtoie dans les archives consulaires de la ville de Montpellier le latin et le français comme langues de rédaction des documents administratifs.

Le Mémorial des Nobles (AA1), cartulaire des Guilhem seigneurs de Montpellier, compilé en 1202, consigne les plus anciens textes en occitan conservés aux Archives municipales de Montpellier.

Français, latin et occitan s’entremêlent dans les écrits médiévaux conservés dans le fonds de la Commune de Montpellier. Toutefois, quelques grands ensembles significatifs du point de vue de l’utilisation de la langue occitane se dégagent :

- Les livres du Consulat, de l’Œuvre de la Commune Clôture, Thalamus (séries AA et EE) et registres des élections (séries BB, HH) sont rédigés pour tout ou partie en occitan. Parmi ces documents, le Petit Thalamus dresse la chronique de 400 ans d’histoire montpelliéraine entièrement en occitan.

- Les documents comptables et fiscaux (Séries CC, inventaire Joffre) : livres de recettes de la Claverie (1357-1457), compoix (1380-1528) et livres des tailles (1437-1529). Les inventaires (XIVe-XVe siècles) des archives consulaires (II1 et II3), des meubles et papiers de la maison consulaire (DD151), des reliquaires et ornements de l’église Notre-Dame-des-Tables (DD151), les registres de fonctionnement et gestion des biens des hôpitaux Saint-Lazare, Saint-Éloi et Saint-Jacques (XIVe-XVe siècles) contiennent également de nombreux éléments de lexique occitan.

- Les livres des serments et de la charité des consuls des métiers (série HH, 1416-1535) ont également été partiellement rédigés en langue d’oc.

- La collection des autorisations de criées proclamées en ville (XIVe-XVe siècles - séries EE, BB pièces extraites, inventaire Loubet) sont également des sources contenant une grande part d’occitan.

- La correspondance adressée aux consuls de Montpellier contient également de nombreuses missives en langue d’oc. Sont notamment conservées dans le Grand chartrier des lettres en occitan de Gaston Fébus, comte de Foix et de Jean Ier, comte d’Armagnac rédigées durant la guerre de Cent Ans.

Pour les périodes modernes et contemporaines, les documents en occitan se font plus rares dans les fonds de la Commune de Montpellier, le français, langue officielle et administrative vient remplacer l’occitan et le latin. Quelques documents remarquables en langue d’oc peuvent toutefois être signalés :

- Dans les documents figurés : un placard révolutionnaire (7Fi7), des documents de propagande pour les élections (1K) ou encore des affiches créées lors de la manifestation viticole du 9 juin 1907 (série I).

- Dans les séries consacrées aux célébrations pour les XIXe et XXe siècles : de nombreux dossiers concernant l’organisation des fêtes félibréennes et célébrations occitanes.

Dates extrêmes :

 [XI]e siècle - XXIe siècle

Langues représentées dans le fonds :

 Latin, français, occitan

Importance matérielle :

 50 ml pour la partie contenant les documents en occitan

Supports représentés :

 Manuscrits / Tapuscrits

Pour le consulter

Identifiant du fonds :

 

Instruments de recherche disponibles :

Collection « Inventaires et documents publiés par les soins de l’administration municipale » :

Tome 1, [Joseph Berthelé],
Notice sur les anciens inventaires. Inventaire du Grand chartrier, 1895-1899 [inventaire Louvet].

Tome 2, Maurice OUDOT de DAINVILLE, Documents omis dans l’inventaire du Grand chartrier, 1955.

Tome 3, [Joseph Berthelé], Inventaire des cartulaires de Montpellier (980-1789), Cartulaire seigneurial et Cartulaires municipaux, Le Cartulaire montpelliérain des rois d’Aragon et des rois de Majorque, Eclaircissements topographiques, 1901-1907 [série AA].

Tome 4, [Joseph Berthelé], La Viguerie de Montpellier au XIIe siècle. Montpellier en 1697, en 1760, en 1768 et en 1836. Les Biens nobles du diocèse de Montpellier aux XVIIe et XVIIIe siècles. Le premier Jardin des Plantes français (1593-1632), 1920.

Tome 5, Joseph Berthelé, Eclaircissements topographiques, 1928.

Tome 6, Maurice OUDOT de DAINVILLE, Inventaire de Joffre, Archives du Greffe de la Maison consulaire, Armoires A et B, 1934 [série CC].

Tome 7, Maurice OUDOT de DAINVILLE, Inventaire de Joffre, Archives du Greffe de la Maison consulaire, Armoire C, 1939.                                                  

Tome 8, Maurice OUDOT de DAINVILLE, Inventaire de Joffre, Archives du Greffe de la Maison consulaire, Armoire D, 1943 [série CC].

Tome 9, Maurice OUDOT de DAINVILLE, Inventaire de Joffre, Archives du Greffe de la Maison consulaire, Armoire D (suite), 1949 [série CC].

Tome 10, Maurice OUDOT de DAINVILLE, Sceaux conservés dans les archives de la ville de Montpellier, 1952.

Tome 11, Maurice OUDOT de DAINVILLE, Documents comptables, 1959 [série CC].

Tome 12, Maurice OUDOT de DAINVILLE, Marcel GOURON, Série EE, Fonds de la Commune Clôture et affaires militaires, 1974.

Tome 13, Maurice OUDOT de DAINVILLE, Marcel GOURON, Liberto VALLS, Série BB (Notaires et greffiers du consulat 1293-1387), 1984.

Autres instruments de recherche :

Alain BOTTARO, Inventaire de la série HH, Affaires économiques (XIIIe-XVIIIe), 2002.

Lucie Laumonier, Les pièces extraites des registres des notaires du consulat, BB186 à BB195, inventaire des pièces médiévales (1293-1499), 2011.

Pierre-Joan BERNARD, Sous-série 1K, Elections, 2012.

 

Ressources en ligne :

 Le Petit Thalamus, chronique en occitan de l’histoire de la Commune de Montpellier a fait l’objet d’un programme de numérisation et d’une édition électronique. Il est consultable en ligne : http://thalamus.huma-num.fr/

Conditions d'utilisation

Conditions de consultation :

Voir les conditions de consultation sur le site des Archives municipales de Montpellier : http://www.montpellier.fr/491-archives-municipales.htm

 

Conditions de reproduction :

 Voir les conditions de reproduction sur le site des Archives municipales de Montpellier : http://www.montpellier.fr/491-archives-municipales.htm

Mise en ligne : 16/04/2015
Tipe : Fons documentari

Histoire du fonds

René Jouveau (1906-1997) est le dernier félibre du nom, avec son épouse Marie-Thérèse Jouveau née Gautier, après son père Marius Jouveau qui fut comme lui Capoulié du Félibrige et Elzéar (ou Auzias) Jouveau son grand père. Le fonds René Jouveau est celui d’une bibliothèque constituée par quatre générations de félibres d'une même famille au cours de 100 années d'existence.

René Jouveau (1906-1997) professeur de lettres et de langues, fondateur du GEP Groupement d’Etudes Provençales, directeur de la revue Fe, membre de plusieurs académies, est l'auteur de romans, d’essais historiques (Histoire du Félibrige), de poésies et de pièces de théâtre. Il collabore à de nombreuses revues dont l’Armana prouvençau dont il sera le directeur de 1961 à 1992 et l’Armana di bon prouvencau de 1993 à 1997. Majoral du Félibrige en 1943, il deviendra Capoulié de 1971 à 1982.

Marie-Thérèse Jouveau née Gautier (1921-2005), épouse de René Jouveau, assistante sociale, accompagne la carrière littéraire de son mari en tant qu’administratrice des revues qu’il dirige. Vice-présidente des amis d’Alphonse Daudet à qui elle consacre une biographie, elle devient Majoral du félibrige en 1987. 

Marius Jouveau (1878-1949), père de René Jouveau est professeur d’italien, fondateur de la revue Fe, créateur du mensuel En terro d’Arle (1907-1912), directeur de la revue Lou Felibrige (1919-1945), fondateur de l’Escolo mistralenco d’Arles et directeur de l’Armana prouvencau. Auteur de romans, essais, poèmes, pièces de théâtre et collaborateur à de nombreux journaux et revues, il est Majoral du félibrige en 1913, puis en devient le capoulié de 1922 à 1941.

Elzéar Jouveau = Auzias Jouveau (1847-1917), père de Marius Jouveau, facteur de profession, est musicien et chansonnier, collaborateur à l’Armana prouvençau et au Brusc. Il devient Majoral du Félibrige en 1897.

Modalités d'entrée :

Donné au CIRDOC en 2006, par M. Etienne Chapal, neveu de René Jouveau.

Accroissement :

Fonds clos

Fonds complémentaire :

Médiathèque municipale d'Arles, fonds Jouveau

Description du fonds

Le fonds René Jouveau se compose de revues, monographies et d’un fonds d’archives se rapportant principalement aux activités de René Jouveau à la fois félibre, éditeur de revues et historien. 
Il contient outre ses dossiers de travail, émissions radio et une partie de sa correspondance, certains des travaux qui lui ont été adressés en vue d’être publiés dans les revues qu’il dirigeait, mais aussi les dossiers concernant les manifestations ou rencontres qu’il a organisé (Consistoire du Félibrige, Congrès de Langue et de littérature d’oc, Pen club de langue d’oc, Unioun prouvençalo…). Le fonds des manuscrits contient aussi une partie des correspondances de Marie-Thérèse, Marius et Elzéar Jouveau.

Dates extrêmes :

1879 - 2005

Langues représentées dans le fonds :

Occitan (tous dialecte), français, catalan

Importance matérielle :

6 mètres linéaires

Supports représentés :

Manuscrits/Tapuscrits
Monographies imprimées
Périodiques (presse, revues)
Documents iconographiques

Pour le consulter

Identifiant du fonds :

JOU

Instruments de recherche disponibles :

Inventaire manuscrit sur place

Conditions d'utilisation

Conditions de consultation :

Consultation sur place, en salle recherche

Conditions de reproduction :

Toute reproduction en vue d'une édition ou production audiovisuelle de la documentation contemporaine soumise au droit d'auteur ne peut se faire sans l'accord des ayants droit. La reproduction de documents à des fins de recherche, sans publication des documents, est acceptée sous réserve des impératifs de conservation des documents.

Mise en ligne : 10/04/2015
Tipe : Fons documentari

Histoire du fonds

Le <i>Dictionnaire patois-français du Vivarais</i> de Jules Seuzaret(Coll. CIRDÒC)

Jules Seuzaret (1874-1956) est un félibre ardéchois, né à Juvinas le 18 juillet 1874. À partir des années 1930, il occupe un poste de fonctionnaire des Eaux et Forêts à Constantine (Algérie).

Attaché à l’étude de sa région et à sa langue (occitan, parler du Vivarais), il consacre une partie de sa vie à la rédaction d’un Dictionnaire patois-français du Vivarais qui sera achevé en 1950. L’ouvrage en trois volumes comprenant plus de 2000 pages dactylographiées est resté inédit.

Cet ouvrage s'intéresse à l’étude linguistique de l’occitan dans ses parlers du Vivarais et recense plus de 30 000 termes et locutions. Les définitions sont données en français et complétées par de nombreux comparatifs, synonymes ou antonymes qui en précisent le sens. Elles contiennent également de nombreux dictons et proverbes, couplets de chanson populaire ou citation d’auteur occitan sur le modèle du Tresor dóu Felibrige de Frédéric Mistral.

Ce chantier mettra Jules Seuzaret en rapport avec de nombreux autres félibres et érudits avec qui il entretient une importante correspondance en occitan et en français.

Modalités d'entrée :

Dépôt des héritiers en 2012

Accroissement :

Fonds clos

Description du fonds

Le fonds Jules Seuzaret comprend le Dictionnaire patois-français du Vivarais (dactylographié) relié en trois volumes, ainsi que la correspondance érudite de Jules Seuzaret complétée par les documents de travail, études et autres oeuvres publiées ou inédites.

Dates extrêmes :

1895-1950

Langues représentées dans le fonds :

Occitan (Vivaro-alpin), français

Importance matérielle :

0.5 mètre linéaire

Supports représentés :

Manuscrits/Tapuscrits

Monographies imprimées

Documents iconographiques

Pour le consulter

Identifiant du fonds :

Fonds en cours de traitement

Instruments de recherche disponibles :

ø

Conditions d'utilisation

Conditions de consultation :

Consultable au CIRDOC, en salle de recherche

Conditions de reproduction :

Toute reproduction en vue d'une édition ou production audiovisuelle de la documentation contemporaine soumise au droit d'auteur ne peut se faire sans l'accord des ayants-droit. La reproduction de documents à des fins de recherche, sans publication, est acceptée sous réserve des impératifs de conservation des documents.

Mise en ligne : 23/03/2015
Tipe : Fons documentari

Histoire du fonds

Correspondances issues du fonds Bacquié-Fonade (Coll. CIRDÒC, BAC-A)

Félibre toulousain, Pierre Bacquié-Fonade, plus connu sous le nom de Marius Bacquié-Fonade, (1854-1910) est principalement connu pour avoir créé en 1904 l'association des Toulousains de Toulouse et avoir posé les bases du Musée du Vieux Toulouse fondé en 1907. Il est également membre-fondateur de l'Escolo Moundino en 1893 et rédacteur en chef de la revue La Terro d'Oc (1894-1933) . Il est élu majoral du Félibrige en 1905.
Très intéressé par le mouvement régionaliste qui se développe à la fin du XIXe siècle, il rencontre Joseph Roumanille qui lui conseille de constituer une bibliothèque régionaliste sur Toulouse et le Languedoc. C’est à la fois par ses recherches personnelles et par les envois qu’il reçoit en qualité d’administrateur de la revue La Terro d’Oc qu'il constitue une des plus riches bibliothèques sur l'histoire de Toulouse. Cette collection est complétée par celle du secrétaire-adjoint de la revue, l'écrivain Danton Cazelles (1867-1961). Vendue en 2014, la collection de Marius Bacquié-Fonade a été acquise par le CIRDÒC pour sa partie occitane, une partie des collections sur l'histoire de Toulouse a été acquise par les Archives municipales de Toulouse.

Accroissement :

Fonds clos

Description du fonds

Le fonds Marius Bacquié-Fonade se compose de deux grand ensembles :

BAC-A : correspondances reçues et envoyées par Marius Bacquié-Fonade et Danton Cazelles.

BAC-B : manuscrits littéraires envoyées à Marius Bacquié-Fonade, Danton Cazelles ou Marguerite Navarre, en tant que responsables de la revue La Terro d’Oc.

Dates extrêmes :

1885 - 1946

Langues représentées dans le fonds :

Occitan (languedocien)

Occitan (provençal)

Occitan (gascon)

Français

Importance matérielle :

0.10 mètre linéaire, 250 feuilles environ

Supports représentés :

Le fonds comprend des manuscrits de correspondances ainsi que des pièces littéraires de différentes natures : poésie, prose, paroles de chanson, partition, dessin, conte.
Il comprend également quelques poèmes imprimés.

Importance matérielle :

Accéder à la correspondance numérisée entre Marius Bacquié-Fonade et Frédéric Mistral en ligne sur Occitanica

Pour le consulter

Identifiant du fonds :

BAC

Instruments de recherche disponibles :

Accéder à la description détailllée du fonds

Conditions de consultation :

Consultable au CIRDÒC, en salle de recherche

Conditions de reproduction :

Toute reproduction en vue d'une édition ou production audiovisuelle de la documentation contemporaine soumise au droit d'auteur ne peut se faire sans l'accord des ayants-droit. La reproduction de documents à des fins de recherche, sans publication des documents, est possible sous réserve des impératifs de conservation des documents.

Mise en ligne : 09/02/2015
Tipe : Fons documentari

Histoire du fonds

Pierre Azéma (1891-1967) est né à Montpellier le 3 janvier 1891. Après ses études, il est employé à Montpellier dans les bureaux de la Compagnie des Mines de Graissessac (Hérault). En dehors de son travail, il fréquente le monde intellectuel et politique local et fait ses débuts dans le journalisme. En 1908, il tient une chronique dans l’Avenir de Tunis avant de collaborer au Républicain du Midi en 1910.

Introduit par le poète François Dezeuze dit « L’Escoutaire » (1871-1949) à l’Escolo dau Parage (regroupement des félibres montpelliérains), il prend part aux manifestations félibréennes et fonde en 1912 le groupe théâtral La Lauseta. Mobilisé en 1915, il est grièvement blessé par un éclat d’obus et retourne à Montpellier où il anime le journal de guerre occitan Lou Gal de 1916 à 1920. Il fonde alors la première association des mutilés de guerre et milite dans les associations d’anciens combattants.
Il est conseiller municipal de Montpellier en 1919, puis en 1935.
Syndic de la Maintenance de Languedoc en 1928, il est élu majoral du Félibrige en 1929, puis président de l’Institut d’Études Occitanes de 1957 à 1959. Codirecteur du journal Lou Gal, puis de la revue Calendau de 1933 à 1945, il collabore à de nombreuses publications périodiques, en particulier Le Sud dans lequel il tient la « Chronique d’oc » de 1930 à 1933. Il publia des chroniques, poèmes, essais, pièces de théâtre et anima les émissions radiophoniques de Radio Montpellier de 1927 à 1956. Il décède à Montpellier le 20 janvier 1967.

Modalités d'entrée :

Don des héritiers en 1975

Accroissement :

Fonds clos

Fonds complémentaire :

CIRDÒC, Béziers, fonds Xavier Azéma

Description du fonds

Le fonds reflète principalement les activités de Pierre Azéma au sein du Félibrige. Il contient la correspondance qu’il entretient avec les personnalités félibres de la première moitié du XXe siècle : Léon Teissier, Louis Stelhé, Clardeluno (Jeanne Barthès), Jean Vinas, Joseph Loubet, André-Jacques Boussac, Frédéric Mistral neveu, Marcelle Drutel, Marius Jouveau, Georges Reboul, Sully-André Peyre. Le fonds contient également les chroniques qu’il publie dans le journal montpelliérain L'Éclair (1923-1935), ainsi que plusieurs de ses travaux. Il est également composé d’un ensemble de dossiers documentaires concernant les félibrées de 1913 à 1965, l’enseignement, l’action régionaliste et la Catalogne.

Dates extrêmes :

1910-1967

Langues représentées dans le fonds :

Occitan (tous dialecte)

Français

Catalan

Importance matérielle :

2,40 mètres linéaires

Supports représentés :

Manuscrits/Tapuscrits

Monographies Imprimées

Périodiques (presse et revues)

Documents iconographiques

Pour le consulter

Identifiant du fonds :

AZP

Instruments de recherche disponibles :

Inventaire manuscrit sur place

Conditions d'utilisation

Conditions de consultation :

Consultation sur place, en salle de recherche

Conditions de reproduction :

Toute reproduction en vue d'une édition ou production audiovisuelle de la documentation contemporaine soumise au droit d'auteur ne peut se faire sans l'accord des ayants droit. La reproduction de documents à des fins de recherche, sans publication des documents, est acceptée sous réserve des impératifs de conservation des documents.

Mise en ligne : 30/03/2015
Tipe : Fons documentari

Histoire du fonds

Georges Girard (1919-2009) est né en 1919 à Millau, d’une famille de gantiers. Très tôt il se passionne pour la langue d’oc et l’histoire locale, encouragé par l’historien Jules Artières (1864-1961) et le poète Louis Julié (1877-1947).
Dès 1945, il publie ses premières poésies dans le Journal de Millau et dans le recueil Repapiadas. En 1955, il réveille l’« École félibréenne millavoise Claude Peyrot », fondée en 1907 par le romaniste Léopold Constans et il crée le groupe folklorique « la Gantieirelo ». Ses poésies publiées dans la presse locale lui obtiennent ses premiers succès.
Il sera successivement lauréat aux Jeux Floraux de Toulouse, aux Jeux Floraux de Perpignan, au Jasmin d’Argent d’Agen, à la Société des poètes de Nice et aux Roses d’Angers.
Parrainé par le majoral Henry Mouly, il entre au Félibrige. Il devient « Mestre d’Obro » en 1955, Mestre en Gay Saber puis Capiscol de Grelh Rouergas en 1970. En 1971, il est élu Majoral du Félibrige titulaire de Cigale de l’Ort ou de Lansargues, portée avant lui par son ami Auguste Domergue et par Jean Ladoux, tous deux de Béziers.
Promoteur de nombreuses manifestations félibréennes, il organise les fêtes de la Sainte Estelle de Millau en juin 1973 et reste attaché à la place de la langue d’oc dans sa ville.
Archiviste municipal de Millau de 1974 à 1984, il déploie une importante activité associative en faveur du patrimoine culturel. Animateur de cours de langue d’oc et d’émissions en occitan sur Radio Beffroi, l’initiateur entre autres du prix François Fabié, des Amis de Jean-Henri Fabre et des Amis d’Emma Calvé (1955). Il réveille, en 1983, la Société d’Études Millavoises dont il assurera la présidence jusqu’à sa mort.
On lui doit de nombreuses manifestations commémoratives consacrées aux personnalités millavoises : Jules Artières (1961), Auguste Domergue (1972), Léopold Constans (1976), Louis Joulié (1977), Emile Aldebert (1977), Claude Peyrot (1995) et la cantatrice Emma Calvé (1858-1942) à qui il consacrera une partie de sa vie.
Écrivain, poète bilingue et conteur, il a laissé un recueil de poèmes Flambées (Impr. Artières, 1956) et de nombreux travaux d’historien sur la ville de Millau dans les articles et chroniques publiés dans le Journal de Millau, Midi Libre, la Revue du Rouergue, les Cahiers Rouergats et le Grelh roergas.

Modalités d'entrée :

Don au CIRDOC en 2000 par l’auteur

Accroissement :

Fonds clos

Description du fonds

Le fonds d’archives contient des documents de travail concernant Calhelou (Jeanne Séguret), des correspondances éparses ainsi qu'un album photographique consacré à Philadelphe de Gerde.

Dates extrêmes :

1960-2000

Langues représentées dans le fonds :

Occitan (langueodcien)

Français

Occitan (gascon)

Importance matérielle :

0,30 mètres linéaires

Supports représentés :

Manuscrits/Tapuscrits

Monographies Imprimées

Périodiques (presse et revues)

Documents iconographiques

Pour le consulter

Identifiant du fonds :

GIR

Instruments de recherche disponibles :

Inventaire manuscrit sur place

Conditions d'utilisation

Conditions de consultation :

Consultation sur place, en salle de recherche

Conditions de reproduction :

Toute reproduction en vue d'une édition ou production audiovisuelle de la documentation contemporaine soumise au droit d'auteur ne peut se faire sans l'accord des ayants droit. La reproduction de documents à des fins de recherche, sans publication des documents, est acceptée sous réserve des impératifs de conservation des documents.

Mise en ligne : 31/03/2015
Tipe : Fons documentari

Histoire du fonds

Christian Anatole (1937-1987) est né à Montpellier le 29 octobre 1937 de parents originaires de la haute vallée de l’Aude. Après des études au Lycée du Vigan, puis au lycée de Limoux, il obtient son baccalauréat et s’inscrit à la faculté des Lettres de Montpellier. Il y prépare simultanément une licence de lettres et une licence d’italien. Élève de Charles Camproux (1908- 1994) qui donne des cours de langue et de littérature d’oc à la faculté de Montpellier depuis 1942, c’est par lui qu’il découvre la littérature occitane ce qui déterminera sa vocation.

Après sa formation, il devient enseignant au Lycée de Pamiers où il conçoit le projet d’une histoire de la littérature occitane sous forme d’un « Dictionnaire des auteurs et des œuvres » en collaboration avec le linguiste Jacques Boisgontier (1937-1998) alors professeur d’Espagnol à Auch. Ce projet est ajourné par la publication en 1970 de la Nouvelle histoire de la Littérature Occitane qu’il dirige avec Robert Lafont.

En avril 1969 il devient professeur assistant à l’Université de Fribourg, puis à l’Université Toulouse-le-Mirail aux cotés d’Henri Giordan. En 1970, il obtient un poste d’assistant à l’Université de Toulouse-le-Mirail.

Spécialiste des littératures de France et d’Europe du sud aux XVIe et XVIIe siècles, Christian Anatole joue un grand rôle dans la reconnaissance de l’enseignement de l’occitan. Il poursuivra son enseignement de l’occitan jusqu’en 1987, date à la quelle il prépare les élèves du Lycée Berthelot de Toulouse pour l’épreuve facultative du baccalauréat.

Animateur de plusieurs revues scientifiques (Via-Domitia, Cahiers Maynard, Cahiers de l’Europe Classique et néo-latine), il organise de nombreuses rencontres autour d’écrivains occitans (Pey de Garros, Michel Camélat, Jean-François Bladé, René Nelli, Antonin Perbosc, Jean Boudou) et participe aux cotés d’Ernest Nègre et de Philippe Carbonne à l'ouverture de la Bibliothèque du Collège d’Occitanie. Il décède le 11 juillet 1987.

Modalités d'entrée :

Dons successifs entre 1975 et 1987

Accroissement :

Fonds clos

Description du fonds

Le fonds Christian Anatole se compose de sa bibliothèque riche de près de 5 000 ouvrages et d’un fonds d’archives qui reflètent son parcours d’enseignant et de chercheur.

Dates extrêmes :

1958-1987

Langues représentées dans le fonds :

Occitan (tous dialecte)

Français

Catalan

Importance matérielle :

1,40 mètre linéaire

Supports représentés :

Manuscrits/Tapuscrits

Monographies imprimées

Périodiques (presse et revues)

Pour le consulter

Identifiant du fonds :

ANA

Instruments de recherche disponibles :

Inventaire manuscrit sur place

Conditions d'utilisation

Conditions de consultation :

Consultation sur place, en salle de recherche

Conditions de reproduction :

Toute reproduction en vue d'une édition ou production audiovisuelle de la documentation contemporaine soumise au droit d'auteur ne peut se faire sans l'accord des ayants droit. La reproduction de documents à des fins de recherche, sans publication des documents, est acceptée sous réserve des impératifs de conservation des documents.

Mise en ligne : 18/10/2013
Tipe : Fons documentari

Histoire du fonds

Yves Rouquette, né à Sète en 1936, est un écrivain d'expression occitane et française et une figure importante de l'occitanisme du XXe siècle.
Il publie ses premiers textes poétiques dans les années 1950 et est aussitôt célébré comme un des plus grands écrivains occitans de sa génération. On lui doit de nombreux recueils de poésies, essais, romans, nouvelles, traductions, pièces de théâtre et chansons. Parallèlement à son oeuvre littéraire, il marque l'ensemble des mouvements de revendication et d'action occitanistes de la seconde moitié du XXe siècle. Il collabore notamment à de nombreux périodiques comme la revue Òc dont il fut le rédacteur en chef, ou Viure et Volèm viure al Païs dont il fut le cofondateur. Longtemps enseignant à Béziers, il organise de nombreuses manifestations culturelles et expositions dont Mille ans de littérature occitane en 1974 qui donnera naissance au Centre International de Documentation Occitane (CIDO), l'actuel CIRDÒC. Il préside l'Institut d'Estudis Occitans (IEO) et fonde la maison de disque Ventadorn, permettant ainsi à la nouvelle génération de chanteurs occitans de diffuser ses chansons.

Modalités d'entrée :

Donations régulières

Accroissement :

Fonds ouvert

Fonds complémentaire :

 

Description du fonds

Le fonds Yves Rouquette est composé de ses manuscrits littéraires, archives de travail, dossiers documentaires ainsi que d'une petite partie de sa correspondance.

Dates extrêmes :

1950-2014

Langues représentées dans le fonds :

Occitan (languedocien)

Occitan (gascon)

Occitan (provençal)

Français

Importance matérielle :

Environ 4 mètres linéaires

Supports représentés :

Manuscrits/Tapuscrits

Monographies imprimées

Périodiques (presse et revues

Pour le consulter

Identifiant du fonds :

IRO

Instruments de recherche disponibles :

Inventaire manuscrit sur place

Ressources en ligne

 

Conditions d'utilisation

Conditions de consultation :

Consultable au CIRDOC, en salle de recherche.

Conditions de reproduction :

Toute reproduction en vue d'une édition ou production audiovisuelle de la documentation contemporaine soumise au droit d'auteur ne peut se faire sans l'accord des ayants-droit. La reproduction de documents à des fins de recherche, sans publication, est acceptée sous réserve des impératifs de conservation des documents.

Mise en ligne : 21/10/2013
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