Le CIRDOC - Institut occitan de cultura a reçu quatre conférenciers pour évoquer l'histoire méconnue de la langue occitane dans la Seconde Guerre mondiale.
Langue de maquis, de connivence avec les autochtones, de création littéraire dans les camps de prisonniers allemands, des «vieilles patries» exploitées par la Révolution Nationale, du testament d'un prisonnier politique à Carcassonne à la veille de son exécution...
Au moment de la Seconde Guerre mondiale, l'occitan est encore la langue vernaculaire de son espace traditionnel, dans une France où échouent des langues du monde entier que le conflit déplace de drames en drames.
Pour évoquer tous ces aspects linguistiques minorés mais capitaux de la Seconde Guerre Mondiale, le CIRDOC - Institut occitan de cultura a réuni Philippe Martel, Cécile Noilhan, Jean-Michel Lahieyte et Yan Lespoux pour revenir sur les douleurs de la Guerre et de l'Occupation, à travers les portraits de figures de l'occitanisme ou d'occitans ordinaires.
Ces conférences ont été organisées dans le cadre de l'Année Jean Moulin en 2023, lancée par la Commune de Béziers pour commémorer le 80e anniversaire de l'arrestation de Jean Moulin, originaire de cette ville.
Emission del 1er de julhet de 2023
A Argon, l'associacion Fasètz la lenga en Cabardés recampèt sos sòcis a l'Ostal del Cabardés per la Fèsta de la musica. La primièra partida fuguèt lo concèrt de la corala "Cossi que siague" amb son cap de còr André Denat.[resumit : Tè Vé Òc]
Ces affiches ont été réalisé dans le cadre d’un projet appelé « Fasèm de mascaraduras », à l’initiative de l’Ostal del Telh.
Nous avions convié l’artiste plasticien occitan Joan-Carles Codèrc, pour animer une semaine d’atelier avec la classe de 1ère Bac Pro Communication Visuelle et Pluri Média du lycée St-Géraud à Aurillac, en coordination avec leur professeur d’art appliqué, Fred Le Falher.
Durant une semaine au mois de janvier dernier, la trentaine de lycéens avait pour mission de réaliser chacun une affiche correspondant à l’esthétique des affiches revendicatives de Mai 68 ou de la lutte du Larzac. Mais il devait trouver un slogan nouveau sur un thème de leur choix, et le traduire en occitan.
L’idée était d’allier le travail sur cette esthétique brute avec la découverte de l’occitan et de sa culture comme ayant une utilité politique.
Chaque lycéen a donc travaillé sur un projet d’affiche, depuis les brouillons jusqu’à l’impression. Car en effet les affiches ont été au fur à mesure sérigraphiées par les lycéens eux-mêmes (il n’y en a qu’une vingtaine d’imprimées pour l’instant par manque de temps). Et le dernier jour de la semaine, nous sommes partis en groupes dans les rues d’Aurillac pour « placarder » ces affiches sur les panneaux d’affichage libre. De telle sorte que le 13/01, la ville s’est réveillée aux couleurs de la revendication occitane.