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Camina que caminaràs - Los 30 ans de las Calandretas
Brees, Aimé

Emission realizada a Montpelhièr per l'anniversari dels 30 ans de las escòlas associativas Calandretas.

Per de questions de dreches, los extrachs musicals difusats dins l'emission podon pas èsser mes en linha, foguèron doncas talhats de l'enregistrament.

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Camina que caminaràs - Es pas vertat ! (2/2)
Brees, Aimé

L'emission se debana pendent lo collòqui Es pas vertat ! de l'associacion CORDAE/La Talvera a Còrdas (Tarn). Una conferéncia que causiguèt de s'interessar a la tradicion de las messorgas dins la literatura orala (racontes divèrses, cançons, devinalhas, enigmas…), mas tanben dins d'autres tips de discorses mai o mens elaborats (racontes de vida, discorses politics, etc.).

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Camina que caminaràs - Es pas vertat ! (1/2)
Brees, Aimé

L'emission se debana pendent lo collòqui Es pas vertat ! de l'associacion CORDAE/La Talvera a Còrdas (Tarn). Una conferéncia que causiguèt de s'interessar a la tradicion de las messorgas dins la literatura orala (racontes divèrses, cançons, devinalhas, enigmas…), mas tanben dins d'autres tips de discorses mai o mens elaborats (racontes de vida, discorses politics, etc.).

Per de questions de dreches, los extrachs musicals difusats dins l'emission podon pas èsser mes en linha, foguèron doncas talhats de l'enregistrament.

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Camina que caminaràs - Passejada dins la Val de Ròia
Brees, Aimé

Emission realizada a la Val de Ròia pendent una passejada que partís de Breil sus Ròia, una fèsta simbolica del refús de la comunautat de las comunas de Ròia a èsser restacada a la CARF (Comunautat d'Aglomeracion dels Rius Franceses), puèi a La Briga pendent la fèsta de la Feda Brigasca.

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Camina que caminaràs - 14ena Fira Mediterrània de Manresa (2/2)
Brees, Aimé

Emission realizada a la 14èna Fira Mediterrània de Manresa en octòbre de 2011. Es constituïda d'entrevistas amb Isabelle Laudenbach del grope Las Migas, lo grop CaboSanRoque e Ramon Saumell.

Per de questions de dreches, los extrachs musicals difusats dins l'emission podon pas èsser mes en linha, foguèron doncas talhats de l'enregistrament.

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Enregistrement de Clément Arcoutel
La Granja. Collecteur
Né le 11 avril 1912 à Alvignac, Clément Arcoutel s’est beaucoup déplacé dans sa vie professionnelle de gendarme puis d’employé de compagnie aérienne. Toutefois, il avait gardé un fort lien à son enfance quercynoise et installé à la retraite, à Assier, il reprit la pratique de l’accordéon diatonique, afin d’accompagner le groupe folklorique des aînés de Gramat, dirigé par madame Terrou. C’est au sein de ce groupe qu’il a pu se remémorer le répertoire de son enfance composé de valses, scotiches, mazurkas, planiéres et bourrées.

Issu d’une famille de musiciens paysans sur le causse d’Alvignac et de Rocamadour, il avait baigné dés sa petite enfance dans une ambiance musicale. Personnage très ouvert, il avait sympathisé avec des musiciens italiens, maçons de passage qui construisaient des châteaux d’eau. Ces personnes lui avaient transmis une partie de leur répertoire. Fort de ce patrimoine musical, son activité musicale fut bien remplie lors de sa retraite.

Connaissant ses qualités d’accordéoniste et d’animateur, nous n’hésitions pas à le mettre à contribution lors de plusieurs bals et rassemblements.
Clément Arcoutel représentait la dernière génération de joueurs d’accordéon diatonique dont bon nombre, occupés par leurs activités professionnelles, ont dû délaisser leur instrument et n’ont pas eu l’occasion de s’approprier la nouvelle pratique de l’accordéon chromatique, plus valorisée à partir des  années 1930.
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Enregistrement de Georges Gleyes
La Granja. Collecteur
Georges Gleyes, décédé le 23 juin 2020 à l’âge de 82 ans, était natif de Latronquière où il a vécu la majeure partie de sa vie.

Georges Gleyes était un passionné de musiques populaires. Il avait une conscience assez vive de la richesse et de l’intérêt de ces musiques dans son environnement proche. Nous l’avions rencontré en tant que collectionneur d’accordéons. Il était collectionneur en général puisqu’il avait développé une activité complémentaire de son métier d’entrepreneur du bâtiment, celle de brocanteur. Il avait créé une brocante avec sa compagne propriétaire du magasin universel à Latronquière.  Contrairement à beaucoup de ces homologues collectionneurs, qui valorisent des collections en nombre important d’instruments, Georges Gleyes préférait présenter aux passionnés une petite collection d’accordéons spécifiques par leur rareté ou leur histoire locale. Par exemple, il possédait, dans son arrière boutique, quelques accordéons de la marque Calmel (dont il n'existe que de rares exemplaires puisque ce fabriquant originaire de Betaille dans le Lot, avait construit de magnifiques accordéons sur une période courte, de 1932 à 1939).

Georges Gleyes aimait particulièrement les danses locales jouées à l’accordéon. Nous avions passé de beaux après-midi avec lui chez Gilbert Garrigoux. Il admirait particulièrement celui-ci dans le jeu des bourrées. En fin connaisseur, avec sa discrétion habituelle, il accompagnait Gilbert, tout en restant en retrait, afin de ne pas empiéter sur le jeu de son compagnon.

En plus de l’accordéon, comme beaucoup de musiciens de sa génération Georges Gleyes pratiquait l’harmonica (avec le jeu caractéristique du coup de langue qui produit un jeu d’accompagnement de basses superposé à la mélodie). L’harmonica fit partie des bagages de beaucoup d’appelés durant la guerre d’Algérie. En règle générale Georges Gleyes ne dénigrait pas les « petits » instruments. Nous avions collecté avec lui des instruments de fabrication éphémère comme le « rana », crécelle de la semaine sainte fabriquée par l’un de ses beaux-frères.

Georges Gleyes a été un véritable informateur pour nos enquêtes. Il nous avait présenté des personnes utiles pour la compréhension des traditions musicales du Ségala lotois, tels la famille Laborie (famille du violoneux Julien Laborie dit lo molinièr, né en 1912) ou la chanteuse Jeanne Tiersou (originaire de Gorses et épouse de musicien).
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Enregistrement de Gilbert Garrigoux et Georges Gleyes
La Granja. Collecteur
Gilbert Garrigoux est né en 1926 à Saint Cirgues où il a toujours vécu. Il exerçait l’activité d’entrepreneur en travaux agricoles. Il était apprécié dans le travail de l’extraction du bois et particulièrement dans les travers difficilement accessibles du Ségala. Son courage au travail était remarquable.

Comme dans les périodes anciennes où l’animation de la danse se faisait au violon ou à la clarinette, les accordéonistes appartenaient souvent à des lignées de musiciens. C’est le cas de la famille Garrigoux : le père et l’oncle de Gilbert animaient les veillées du voisinage à l’accordéon diatonique. Gilbert débuta avec cet instrument, un accordéon de la marque Dedenis de Brive. Grâce aux conseils d’un camarade, il s’initiera par la suite, dans sa jeunesse, à l’accordéon chromatique. Pendant l’Occupation, Gilbert Garrigoux fut souvent demandé pour l’animation de bals clandestins. C’est lors de ces occasions qu’il affine son jeu et développe son répertoire.

Après une vie professionnelle très remplie, Gilbert Garrigoux reprendra la pratique de l’accordéon. Avec son complice Marcel Lavergne (accordéoniste de Sousceyrac né en 1911) il participe au groupe folklorique la Bourrée de Latronquière, dirigé par monsieur Lafarguette. Avec Marcel Lavergne, Gilbert Garrigoux poursuivit son activité de musicien de bal. Son groupe est spécialisé dans le répertoire traditionnel (bourrées, polkas, mazurkas, scottishs, valses) et le répertoire musette ou « typique » (tangos, chachas, rumbas, sambas, paso-doble). Le jeu de Gilbert Garrigoux était particulièrement adapté aux répertoires traditionnels des danses comme les bourrées, valses, scottiches ou mazurkas. Gilbert Garrigoux maîtrisait un style très vif, cadencé et très rythmique, conditionné par le doigté très ornementé et le mouvement approprié du soufflet. Il avait développé un jeu très riche de la mélodie à la main droite, laissant à son compagnon Marcel Lavergne le rôle d’accompagnement des basses et accords de la main gauche.

Georges Gleyes, décédé le 23 juin 2020 à l’âge de 82 ans, était natif de Latronquière où il a vécu la majeure partie de sa vie.

Georges Gleyes était un passionné de musiques populaires. Il avait une conscience assez vive de la richesse et de l’intérêt de ces musiques dans son environnement proche. Nous l’avions rencontré en tant que collectionneur d’accordéons. Il était collectionneur en général puisqu’il avait développé une activité complémentaire de son métier d’entrepreneur du bâtiment, celle de brocanteur. Il avait créé une brocante avec sa compagne propriétaire du magasin universel à Latronquière.  Contrairement à beaucoup de ces homologues collectionneurs, qui valorisent des collections en nombre important d’instruments, Georges Gleyes préférait présenter aux passionnés une petite collection d’accordéons spécifiques par leur rareté ou leur histoire locale. Par exemple, il possédait, dans son arrière boutique, quelques accordéons de la marque Calmel (dont il n'existe que de rares exemplaires puisque ce fabriquant originaire de Betaille dans le Lot, avait construit de magnifiques accordéons sur une période courte, de 1932 à 1939).

Georges Gleyes aimait particulièrement les danses locales jouées à l’accordéon. Nous avions passé de beaux après-midi avec lui chez Gilbert Garrigoux. Il admirait particulièrement celui-ci dans le jeu des bourrées. En fin connaisseur, avec sa discrétion habituelle, il accompagnait Gilbert, tout en restant en retrait, afin de ne pas empiéter sur le jeu de son compagnon.

En plus de l’accordéon, comme beaucoup de musiciens de sa génération Georges Gleyes pratiquait l’harmonica (avec le jeu caractéristique du coup de langue qui produit un jeu d’accompagnement de basses superposé à la mélodie). L’harmonica fit partie des bagages de beaucoup d’appelés durant la guerre d’Algérie. En règle générale Georges Gleyes ne dénigrait pas les « petits » instruments. Nous avions collecté avec lui des instruments de fabrication éphémère comme le « rana », crécelle de la semaine sainte fabriquée par l’un de ses beaux-frères.

Georges Gleyes a été un véritable informateur pour nos enquêtes. Il nous avait présenté des personnes utiles pour la compréhension des traditions musicales du Ségala lotois, tels la famille Laborie (famille du violoneux Julien Laborie dit lo molinièr, né en 1912) ou la chanteuse Jeanne Tiersou (originaire de Gorses et épouse de musicien).
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Entretien avec Alberte Forestier
La Granja. Collecteur
Alberte Forestier, née Labrunhie, à Metge (petit hameau de la commune de Figeac surplombant le domaine du Surgié) où elle a toujours vécu, est décédée le 23 janvier 2015.

Elle conservait depuis l’enfance un sentiment de différence. Déjà à l’époque où elle fréquentait l’école primaire, les filles qui venaient, comme elle, d’un milieu paysan n’avaient pas le même statut que celles qui étaient issues d’un milieu ouvrier ou commerçant qui se considéraient comme « de la ville ». La pratique quotidienne de la langue d’Oc accentuait cette différence avec les filles qui utilisaient exclusivement le français.

« Je suis d'un pays où l'on parlait couramment occitan, en famille, avec les voisins, sur les foires, dans les petits magasins… ».

Baignée dans la culture occitane, elle se souvenait avec délectation des contes, des légendes populaires et des chants traditionnels qui avaient rythmés son enfance. Toujours prête à raconter les vicissitudes de son Quercy natal, elle aimait faire partager son univers quotidien au plus grand nombre.  Dans sa ferme de Metge, elle avait organisé à plusieurs reprises des repas « à l’ancienne » qu’elle préparait elle même, des veillées, des feux de la Saint Jean etc. Lors de ces occasions, le conte, le récit et la musique prenaient toujours une place importante. Alberte Forestier avait intégré, en tant que présentatrice, conteuse et chanteuse, le groupe folklorique cardaillacois L’Auglaneto. Sur les ondes de Radio Présence, qu'elle avait rejoint en 2002, elle animait une émission hebdomadaire « Occitania ». Son authenticité et sa présence vocale faisait d'elle une des figures de proue de la programmation de cette radio locale. Elle maniait à merveille la truculence, l'autodérision et un certain sens de l'absurde. Elle essayait d’être éclectique en mêlant des lectures d’auteurs, tels Jean Boudou ou Frédéric Mistral, avec des contes et récits locaux. Véritable puits de science, les médias s'entichaient de cette personnalité cultivée et attachante.

Amoureuse de la chanson, Alberte ne cessait de transmettre sa passion pour sa langue singulière. Avec sa posture vocale particulière, elle cultivait un registre chanté assez grave, proche de la voix parlée. Son timbre de voix était de suite repérable. Avec ce particularisme vocal elle n’avait pas pu pleinement intégrer une chorale académique et avait préféré l’esthétique et le répertoire du groupe de chants traditionnels de l’école de musique de Figeac. Elle s'adonnait au chant dans divers festivals où elle se produisait. Avec ses deux fidèles acolytes, Xavier Vidal, qui l'accompagnait au violon ou à l'accordéon, et Jean-François Prigent à la guitare électronisée, elle assurait le show. Lors de ces évènements, elle avait rencontré des « pointures musicales ». Parmi eux, André Minvielle, Lionel Suarez ou encore Bernard Lubat.

Pour ce qui est du répertoire des contes, le chanteur limousin Jan de Melhau avait réalisé un film dans lequel une large place avait été donnée à Alberte Forestier.
L’association La Granja avait également consacré à Alberte Forestier un recueil accompagné d’un cd de chants et contes.

Bien qu’issue d’une pratique traditionnelle du quotidien et du familial, Alberte Forestier baignait aussi dans un milieu occitaniste et dans le milieu de la scène et du spectacle. Bien que reconnue sur le plan artistique, elle conservait une certaine modestie en se référant toujours à son fort ancrage dans son milieu paysan d’origine.
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Entretien avec Marguerite Cazagou
La Granja. Collecteur
Ce fut le père Georges Delbos, auteur d’une large étude ethnographique sur son village de Faycelles qui nous fit connaître Marguerite Cazagou (née en 1915) chanteuse et agricultrice à Lagraville.

Lors de nos enquêtes Georges Delbos regrettait que nous n’ayons pas connu d’autres chanteurs de la génération précédente qui auraient pu nous transmettre un répertoire plus important. Toutefois Marguerite et lui-même s’efforçaient de rechercher ces chants anciens. Dans son village natal Marguerite Cazagou a connu dans son enfance plusieurs chanteurs (tel André Simon).

C’est en gardant les brebis que les jeunes bergers s’échangeaient des jeux et des chansons. Ainsi Marguerite Cazagou a pu se constituer un large répertoire. Elle cultivait également le répertoire d’une partie de sa famille originaire de l’Aveyron voisin. Elle avait une conscience aiguë du fait qu’il nous fallait préserver ce répertoire de chants.

Pour cette recherche, si notre « porte d’entrée » fut le répertoire des Noëls et des chants de moissons, par la suite, Marguerite Cazagou nous fit découvrir l’étendue de son répertoire avec des chants identitaires ou des chansons de danse ou des berceuses ou rondes enfantines.

Marguerite Cazagou se caractérisait par sa discrétion quand nous l’invitions à des réunions publiques ou à des repas. Mais c’était au moment où elle se levait pour chanter avec assurance que l’auditoire la découvrait avec étonnement. Tous ceux qui l’ont entendue lors de ces situations, ont été surpris et émus.
sus 70