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Navarra e los trobadors occitans : istòria d'un encontre frustrat / María Elena Roig Torres
Roig Torres, María Elena. Conférencier
Conferéncia de María Elena Roig Torres enregistrada lo 11/07/2006 a l'escasença de la 30ena Universitat Occitana d'Estiu al Centre Universitari Vauban de Nimes que lo tèma èra : Occitània, tèrra d'acuèlh e de partença.

La cercaira de l'universitat de Barcelona, aprèp aver rementat l'influéncia de la lirica dels trobadors en Euròpa a l'Edat mejan, realiza un expausat sus las limitas de son espandiment en Navarra, region vesina.
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« L'òme que èri ieu ». Jean Boudou e l'occitano come metafora
Perez, Vincenzo

Memòri d'estudi en italian sus l'òbra de l'escrivan Joan Bodon realizat dins l'encastre del Corso di Laurea Magistrale in Culture e tradizioni del Medioevo e del Rinascimento (Università degli Studi di Ferrara) jos la direccion de Monica Longobardi.

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Contact entre catalan et occitan : étude diachronique,
sociolinguistique et identitaire
Biolay, Nicolas

Mémoire de Master I mention Linguistique et dialectologie soutenu par Nicolas Biolay à l'Université Jean Moulin Lyon III sous la direction de Francis MANZANO en 2015.

Introduction

Depuis sa création en 1992, la Charte Européenne des Langues Régionales a pour objectif de « Sauvegarder et promouvoir la richesse et la diversité du patrimoine culturel de l’Europe »1. Cette décision de la communauté européenne de vouloir préserver ses richesses immatérielles, et dans ce cas précis en matière de langue, découle d’une histoire tourmentée en Europe tant au niveau linguistique que historique. Les deux langues dont il est question dans ce mémoire, le catalan et l’occitan ou langue d’oc, sont deux langues néolatines qui partagent une histoire commune avec le français, l’espagnol, l’italien, le portugais et le roumain. Cependant, leurs destins divergent, dans le sens où elles ne sont pas des langues officielles d’états nations tels que peuvent l’être l’espagnol et le français. Cela implique des différences d’usages, de stabilité du système linguistique et même de perception.

Le catalan et l’occitan présentent des caractéristiques qui les rapprochent, sur le triple plan morphosyntaxique, phonologique et lexical, et elles ont évolué ensemble pendant des siècles. Aujourd’hui, l’une est parlée et revendiquée par un peuple qui tente de construire sa propre nation, tandis que la seconde souffre de sa propre image, bien qu’améliorée par l’action des militants qui la défendent, et surtout d’une reconnaissance moindre de la part du gouvernement central.

Dans une dynamique européenne, mais surtout face à un monde de plus en plus globalisé et polarisé, les langues catalane et occitane auraient tout intérêt à défendre leurs intérêts communs et à unir leurs forces, comme elles ont pu le faire dans le passé. La question que nous nous poserons dans ce mémoire est celle de la dynamique qui anime ces communautés linguistiques et « l’instinct de survie » dont elles font preuve. Leurs origines et histoire si étroitement liées sont-elles suffisantes pour tisser des liens socio-économiques et culturels de premier plan? La volonté des « ethnies linguistiques » dont parle Pierre Bec2 a-t-elle ou auratelle raison de la menace de la pensée unique critiquée par Claude Hagège ?

Il sera intéressant et inévitable de constater quelles sont les inégalités et ressemblances qui caractérisent ces deux espaces linguistiques à la lumière de leur développement respectif à travers l’histoire, ainsi que de voir quelles sont les caractéristiques propres à ces deux langues.

[Introduction de Nicolas Biolay, p. 3]

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Les motivations des parents à scolariser leur enfant en Calandreta / Émilie Chorin
Chorin, Émilie
Ioanitou, Gina. Directeur
Mémoire de Master II professionnel "Didactique des langues, politiques linguistiques et technologies éducatives" soutenu à l'Université du Maine par Émilie Chorin sous la direction de Gina Ioanitou en 2011.

Introduction (extrait)

C’est donc dans ce contexte que se fait le choix des pères et des mères aujourd’hui lorsqu’ils se posent la question « Quelle école pour mon enfant ? » La grande majorité des parents continue de s’orienter vers les écoles publiques ou privées confessionnelles. Cependant, de plus en plus s’intéressent de près aux écoles « alternatives », posant là un acte original car différent, celui de confier la scolarité de leur enfant à des institutions qui, bien que sous convention avec l’Etat et à ce titre appliquant les programmes scolaires, n’en restent pas moins marginales.

Or, c’est précisément là que s’ancre notre problématique pour ce Mémoire : nous allons nous intéresser au choix de ces parents à travers le cas d’un type de ces écoles « alternatives », les Calandreta, au nombre de deux à Toulouse. Plus précisément, il s’agira pour nous de comprendre pourquoi, dans cette ville, certains parents d’enfants en âge d’être scolarisés font le choix de ces écoles. Notre propos sera d’éclaircir les motivations de ces parents, de comprendre les raisons de leur choix, sans toutefois aller jusqu’à l’explication de ces raisons. La première partie de cette recherche posera le cadre théorique nécessaire à la compréhension du contexte d’étude, et la deuxième exposera le cadre théorique que nous avons retenu pour rendre compte des motivations des parents. En troisième partie nous présenterons la démarche d’enquête retenue pour la recherche. Enfin, la quatrième et dernière partie sera consacrée à l’analyse des résultats.
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Jaurès l'Occitan / Rémy Pech
Pech, Rémy
Dins aquela conferéncia donada lo 27 de març de 2014 als Archius nacionals de França dins l'encastre de la mòstra del Centenari Jaurés (Archius nacionals, 5 de març-7 de julh de 2014), Rémy Pech, professor emerit a l'Universitat de Tolosa Joan-Jaurés, torna sus los rapòrts que l'òme politic, intellectual e jornalista tarnés noirissiá amb la lenga occitana.

Jaurés, que tota sa vida se mostrèt perfèitament occitanofòn, s'es regularament exprimit en occitan dins sos discorses politics, pendent las campanhas electoralas, dins Tarn mas tanben en Lengadòc, coma a Maraussan davant los « vinhairons liures » en 1905. Al contrari, s'es pas gaire interessat al movement cultural renaissentista felibrenc, alara a sa plenor dins las annadas 1890-1900, e que descobrís per la fèsta annuala del movement, la Santa Estela, que se debana a Albi en 1882. Considèra alara lo movement coma un cenacle de notables que parla pas a las classas popularas.

Legís pasmens la literatura d'expression occitana de son temps, que ne rend compte dins sas cronicas literàrias de La Depêche. La contribucion màger de la pensada politica de Joan Jaurés de cap a l'occitan concernís la question de l'ensenhament. En 1911, dins una seria d'articles, buta per l'ensenhament de l'occitan dins l'encastre del « metòde comparat » que, a costat del francés, permetriá a las novèlas generacions de mestrejar l'intercompreneson de las lengas latinas. Al delà de l'apòrt al nivèl de las competéncias linguisticas, la valorizacion de l'intercompreneson dels pòbles de lenga latina participariá per el d'un progrès cap a la revolucion sociala e l'internacionalisme.
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Las originas de la Guèrra de Cent Ans / Guilhem Pépin
Pépin, Guilhem
Guilhem Pépin es doctor en Istòria, sòci de l'Universitat d'Oxford e del programa de recèrca dels ròtles gascons de l'Universitat de Southampton
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Religion, cresenças e supersticions a Montpelhièr pendent la Guèrra de Cent Ans a travèrs los annals occitans del Petit Thalamus / Pierre Joan Bernard
Bernard, Pierre-Joan
Montpellier est l'une des villes qui a le plus souffert en Languedoc durant la Guerre de Cent ans. La peste, la guerre et la pauvreté ont marqué durement la population montpelliéraine (Montpellier perd plus de la moitié de ses habitants). Ces malheurs étaient perçus par beaucoup comme un châtiment divin. On observe ainsi à Montpellier à cette époque un retour du religieux et du sacré, dans une sorte de mouvement d'expiation collective, dont les Annales occitanes du Petit Thalamus se font l'écho. La vie quotidienne est alors rythmée par de longues processions où participent tous les corps civiques. Les Montpelliérains vibrent à l'écoute des prêches enflammés du dominicain de Vicente Ferrer. On fait brûler un cierge de la longueur des murailles de la ville pour faire cesser les épidémies. Des moines voient même apparaître le diable dans leur couvent ! Montpellier, ville maudite ?

Pierre-Joan Bernard est assistant de conservation du Patrimoine aux Archives municipales de Montpellier.
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"La percepcion de la guèrra : l'exemple roergàs a la fin de l'Edat-Mejan" / Guilhem Ferrand
Ferrand, Guilhem
Guilhem Ferrand es ensenhaire contractual a l'Universitat de Pau e dels Païses de l'Ador e sòci del laboratòri Framespa-Terrae
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"La vida dins un castèl pendent la Guèrra de Cent Ans" / Monique Dunoyer-Luche
Dunoyer-Luche, Monique
Monique Dunoyer-Luche, agregada d'Istòria, presenta dins aquela contribucion las caracteristicas de la vida dins un castèl pendent la Guèrra de Cent Ans.
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Actes del collòqui "La Guèrra de Cent Ans en país de lenga d'òc (XIVen al XVen sègle)"

Les 8èmes rencontres internationales du Patrimoine Historique ont été organisées du 16 au 18 octobre 2015 à Nébian. Depuis 2008, l'association "Histoire et cultures en Languedoc" organise chaque année les Rencontres Internationales du Patrimoine Historique, avec le soutien de la Région Languedoc-Roussillon, du CIRDÒC-Mediatèca occitana, de la Société Archéologique et du Musée Languedocien de Montpellier, et du Pays Cœur d'Hérault.

Découvrir l'association Histoire et cultures en Languedoc

La Guerre de Cent Ans en pays de langue d'oc (XIVe au XVe siècle)

« Partes occitaniae lingua »

Au XIV ° siècle, le royaume de France peut ressembler à une étrange mosaïque de pays aux statuts variés que la guerre de cent ans ne fera qu’accentuer soit par la carence du pouvoir central, soit par l’éloignement. Ces deux raisons renforceront un sentiment d’originalité culturelle et linguistique. L’évêque de Montauban, de la cour d’Armagnac, ne déclarait-t-il pas en 1442 « je ne sais pas bien parler le français et encore moins l’écrire ».

La tenue des Etats Généraux par le roi ne fait que montrer les tendances contradictoires de la France du Midi et de la France du Nord. Les représentants refusent de siéger ensemble, aussi Charles VII va les convoquer séparément. Il créera donc les Etats de langue d’Oil et les Etats de langue d’Oc.

La guerre de Cent Ans fut aussi une guerre des langues entre le français et l’anglais. A la cour d’Angleterre on assiste vers 1440 à un décrochage du Français au profit de l’Anglais, alors qu’en France c’est le dialecte de l’Ile de France qui domine et on ne connait que le latin comme rival.

Si les comtés du sud sont imperméables à l’essor politique de la langue d’oil, Gaston Fébus, prince de Béarn et comte de Foix , conscient de l’identité culturelle que représente la langue d’oc et pour toucher un plus grand public, n’hésite pas à écrire en Français son « Traité sur la Chasse », dans un souci médiatique et politique. Il met ainsi en évidence, qu’un prince occitan ignore les clivages de la langue. Cependant, en la cour d’Orthez ou de Foix, l’occitan était parlé, chanté et écrit en des fêtes grandioses. Là, encore, la langue fut le véhicule de la mise en lumière du prince. Auteur de sa propre légende, Gaston Fébus ne sera-t-il pas réinventé au XIX° siècle pour devenir, au XX° siècle, un mythe de l’identité occitane.

«  La guerre de cent ans a-t-elle existé ? »

Question que pose Georges Minois dans son ouvrage. S’agissait-il d’un conflit entre les royaumes de France et d’Angleterre issu d’un problème de succession ? On ne peut le nier. Cependant, les royaumes n’étaient pas définis par un territoire. Ils étaient érigés en duchés, comtés, évêchés…structurés par un système féodal d’allégeance au roi dont les seigneurs assuraient la défense.

Cette guerre ne fut pas continue. Les parties belligérantes devaient reconstituer leurs effectifs mais aussi leurs finances. La rançon exercée sur les captifs « de marque » y contribuait. On pourrait parler d’une véritable économie de la rançon.

Il est difficile de cerner les ressorts de cette guerre car elle fut protéiforme et, à la fois, spécifique à chaque région. Le Nord de la France a essuyé bien des combats où les zones d’affrontements furent catastrophiques pour les français (l’Ecluse, Crécy, Azincourt), et, plus au Sud, Poitiers. Ces défaites militaires vont saper l’édifice de la chevalerie et, avec elle, la structure féodale qui sous-tendait la société. On va, paradoxalement, assister à l’effet compensatoire : la démesure ! Démesure dans les fêtes, dans l’attrait pour le luxe ostentatoire de la noblesse. La démesure devient aussi fantasmagorique dans les croyances et les superstitions.

Qu’en est-il dans les pays de la langue d’Oc ? De l’Aquitaine/Guyenne au Languedoc en passant par les comtés pyrénéens, cette guerre fut aussi protéiforme. Ne s’agit-il pas de « guerres de cent ans au pluriel »  parties d’un différend féodal, ou, plus précisément, familial? Les Aquitains vont afficher un profil ethno-politique tout au long d’un conflit, initié bien avant 1337 et ce, dès la succession d’Aliénor. Leur cri de guerre n’était-il pas «  Guyenne et Saint Georges » écrira Guilhem Pépin.

Pour le Languedoc, l’adhésion à la couronne de France est récente, 1271, rappelons-le et le comté de Toulouse avait à sa tête le frère du roi. Montpellier appartient à la couronne d’Aragon jusqu’en 1349. Ainsi, les Etats de Languedoc furent une création monarchique plutôt artificielle, dira Vincent Challet, mais ces Etats ne faillirent point à la fidélité à la couronne.

Qu’en est-il des comtés pyrénéens ? Les citer sous un même vocable est risqué car on pourrait, pour ces territoires, parler de guerres contagieuses dont le conflit national est ourdi par des querelles intestines entre Navarre, Foix-Béarn, Armagnac, Comminges jusqu’à porter le conflit en Castille avec le soutien de certains à Henri Trastamare.

A la question initialement posée sur la Guerre de Cent Ans a-t-elle existé on répondra oui car l’Anglais fut bouté hors de France ! C’est bien cela qui fait l’unité de cette guerre, mais plus que cela. Elle fut un facteur de mutations politiques, militaires, économiques, sociales, religieuses et culturelles. A l’insu de ses protagonistes, la Guerre de Cent Ans a tissé un fil rouge qui débouchera sur ce qu’on appelle  la Renaissance, sans savoir très bien où s’arrêtait le Moyen Age.

Maguy Chapot-Blanquet


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