Joseph d’Arbaud est un poète et félibre provençal né à Meyrargues en 1874 et mort à Aix-en-Provence en 1950. Sa mère, Marie d'Arbaud est félibresse et publie le recueil de poésies Lis amouro de ribas sous le nom d'Azalaïs d'Arbaud.
Joseph d'Arbaud s'intéresse très tôt à la littérature d’oc et publie en 1913 Lou lausié d’Arle (Le laurier d’Arles), qui reçoit un très bon accueil au sein du félibrige dont il devient majoral en 1918. Directeur de la revue Le Feu, il y publie régulièrement des poèmes, dont certains, font directement référence à la guerre de 1914-1918.
À partir de la première moitié des années 1920, Joseph d’Arbaud se retire en Provence et devient manadier. Il publie alors plusieurs ouvrages de proses : La Caraco (la Gitane, 1926), La Bèstio dóu Vaccarès (la Bête du Vaccarès, 1926), La Sòuvagino (la Sauvagine, 1929). Ces livres, La Bèstio dóu Vaccarès, en tête, demeurent encore aujourd’hui des références de l’écriture occitane en prose de la première moitié du XXe siècle jusqu’alors principalement tournée vers la poésie.
Don de Mme Joseph d'Arbaud en 1966
Fonds clos
Le fonds est constitué de 27 dossiers de manuscrits et de correspondances. Les 17 dossiers de correspondances sont constituées par la correspondance passive, classée par ordre alphabétique d'auteurs. Ils peuvent contenir des extraits de manuscrits d'autres auteurs mais aussi des photographies. L'ensemble de la correspondance est décrite dans le catalogue des manuscrits du CCFR : Ms 2093-2110.
Les dossiers restants occupent une vingtaine de boites d'archives soit environ deux mètres linéaires de documents divers : manuscrits, dossiers de travail...
Il existe un début d'inventaire réalisé par Pierre Fabre, capoulié du Félibrige de 1992 à 2006 mais resté sans suite.
XIXe-XXe
Occitan (provençal)
Occitan (languedocien)
Français
27 dossiers, environ 3 mètres linéaires
Manuscrits/Tapuscrits
Correspondance : Ms 2093-2110
Inventaire de la correspondance disponible sur le Catalogue Collectif de France (CCFR)
Né à Aix-en-Provence en 1820, Marius Bourrelly est un poète et dramaturge provençal ayant longtemps vécu à Marseille.
Il est l’un des acteurs principaux de l’histoire du félibrige. Il participe au recueil précurseur Li Prouvençalo impulsé par Joseph Roumanille en 1852 et intègre le félibrige dès sa création en 1854. Littérateur reconnu, il devient majoral du félibrige en 1876. Il participe en parallèle à de nombreuses revues : Bouil-Abaïsso, Lou Cassaire, Le Gay saber, Lou Brus, La Sartan et l’Armana prouvençau.
Il est également membre de l’Académie de Toulon. Il meurt à Pourcieux en 1896 et lègue sa bibliothèque et ses manuscrits à la Bibliothèque Méjanes d’Aix-en-Provence.
Legs en 1896
Fonds clos
Un courrier notarial adressé au maire d'Aix le 27 mars 1896 identifie 77 ouvrages reliés, 80 ouvrages brochés, une centaine de brochures, 19 manuscrits français (vaudevilles, chansons, poèmes), 11 manuscrits provençaux (poèmes, poésies diverses, contes, fables de la fontaines).
La bibliothèque est exclusivement composée de documents du XIXe siècle à l'exception de deux ouvrages de 1775 et 1776.
1775-1896
Occitan (provençal)
Occitan (languedocien)
Français
Latin
Environ 300 documents imprimés et manuscrits
Manuscrits/Tapuscrits
Monographies imprimées
Périodiques (presse et revues)
Manuscrits : Ms 1231 à Ms 1246 Ms 1716 et 1717 Ms 1731
Imprimés intégrés dans le fonds Provence ou dans la Réserve
Les descriptions des Ms. 1231 à 1246, Ms. 1731 et Ms. 1716 et 1717 sont disponibles sur le Catalogue Collectif de France (CCFR).
Consultation gratuite sur place
Archives départementales de la Drôme
14, rue de la Manutention
BP 722
26007 VALENCE CEDEX
Tél : 04.75.82.44.80
Fax : 04.75.82.44.82
Courriel : archives-drome@ladrome.fr
À la Révolution française, les administrations d’Ancien Régime sont supprimées tandis que sont confisqués, avec leurs « chartriers », les biens du clergé (biens nationaux de 1ère origine) puis ceux des émigrés (biens nationaux de 2e origine). La loi du 5 brumaire an V (26 octobre 1796) instaure des dépôts pour rassembler ces archives au chef-lieu de chaque département : les Archives départementales sont nées.
Depuis la loi de décentralisation du 22 juillet 1983, les Archives départementales sont placées sous l’autorité du président du Conseil général. Elles forment un service du Département, dont le budget relève de la politique culturelle du Conseil général. En matière de patrimoine archivistique, les Archives départementales sont un interlocuteur incontournable pour les Drômois (particuliers et administrations, ...).
Toutefois le contrôle scientifique et technique sur les archives publiques reste une mission de l’État, coordonnée par le ministère de la Culture et de la Communication (Service Interministériel des Archives de France). Les critères de sélection des archives publiques sont ainsi déterminés pour l’ensemble du territoire. Dans le département, les éliminations d’archives publiques sont donc contrôlées par le directeur des Archives départementales.
Dans la Drôme, jusqu’en 1939, les Archives départementales sont installées à Valence dans les locaux de la Préfecture (ancien hôtel de l’abbé de Saint-Ruf). Elles déménagent alors dans la chapelle du couvent des Cordeliers, située dans l’actuelle rue André Lacroix (conservateur des Archives départementales de 1860 à 1909). Elles évitent ainsi l’incendie qui a détruit la Préfecture, suite au bombardement du pont sur le Rhône le 15 août 1944.
Les archives départementales de la Drôme conservent plusieurs documents en occitan (la liste suivante est non exhaustive) :
- les livres de comptes de Guilhem Ramade, de Séguret, rédigés en latin et en occitan vers 1530 et conservés sous la cote 7 J 45 au sein du fonds Château de Suze la Rousse
- des statuts manuscrits de l’Ordre de Saint-Jean-de-Jérusalem à l’us de la langue de Provence rédigés vers 1366 et conservés sous la cote 20 J 94 au sein du fonds Suarez d’Aulan
- un reçu d’un marchand de Crest rédigé en 1478 et conservé sous la cote E 463
- une quittance relative au commerce des toiles rédigée en 1442 et conservée sous la cote E 2483
- le registre des délibérations consulaires de Buis rédigé entre 1570 et 1571 et conservé sous la cote E 2722
- des comptes consulaires de Pierrelatte rédigés en 1480 et conservés sous la cote E 3380
- un état des dépenses faites au pont de la Drôme à Livron rédigé entre 1511 et 1512 et conservé sous la cote E 3568
- un compte de la despensa fayta per Rigaut Tardivon rédigé en 1450 et conservé sous la cote E 3610
- un compte de Lentelme de Roamans rédigé en 1492 et conservé sous la cote E 3611
- une lettre d’Antoine Virron à Louis de Poitiers au sujet du péage de Romans rédigée en 1414 et conservée sous la cote E 3690
- les comptes faits aux fortifications de Payrins rédigés en 1436 et conservés sous la cote E 3692
- un bail de la boucherie de Roamans rédigé 1489 et conservé sous la cote E 3805
BLOR - Bibliothèque de Linguistique Occitane et Romane
16, rue de la Sorbonne - 4e étage (îlot Champollion)
75005 Paris
lettres-languefrancaise-
La Bibliothèque de Linguistique Occitane et Romane est issue du CEROC (Centre d’Enseignement et de Recherche d’Oc) et a changé de nom en 2022. Elle est rattachée à l’UFR de Langue Française de Sorbonne Université.
Cette bibliothèque est consacrée à la langue, à la littérature et à la civilisation des pays d’Oc, anciennes et modernes. Elle est notamment constituée de différents legs, parmi lesquels le fonds Frank, le fonds Boutière, le fonds Charles Roux et le fonds Méjean.
La bibliothèque contient également un fonds d’ancien français, ainsi qu’un fonds d’italien, de catalan, d’espagnol. En dialectologie romane, elle possède une importante documentation (notamment les atlas linguistiques). Les fonds s’accroissent par acquisitions.
7, rue Honoré-de-Balzac
92330 SCEAUX
Tél. : 01 46 61 66 10 - fax. : 01 46 83 97 74
biblio@sceaux.fr
En 1956, Léon Ancely, toulousain d’origine, prend sa retraite et s’installe à Sceaux et fait don à la Ville de sa bibliothèque : plus de 10.000 volumes dont 3.000 documents consacrés à la langue, aux cultures et aux littératures occitanes (dont une partie de la bibliothèque personnelle de Joseph Loubet), ainsi que plus de 400 documents relatifs à la franc-maçonnerie (devenu le fonds Voltaire) et près de 400 documents consacrés à la Commune de Paris de 1871.
Léon Ancely meurt en 1971 après avoir d’inauguré l’Institut Florian, centre d’études méridionales, en 1969. Après sa mort, la ville fait transformer son appartement au deuxième étage du Petit Château où ses collections sont transférées.
Ce fonds rejoint alors la bibliothèque municipale qui logeait, elle aussi, au Petit Château. Lors du déménagement de la bibliothèque en 1985, le don la suivit jusqu’aux locaux actuels.
La collection s’est s’agrandie après que l’Institut Florian a reçu une partie des collections en langue occitane de la Bibliothèque publique d’information (BPI), vouées à être intégrées au fonds et interrogeables sur le catalogue de la Bibliothèque municipale.
L'Institut est ouvert sur rendez-vous du mardi au samedi sauf pendant les vacances scolaires. Ses collections sont consultables sur place uniquement. Son catalogue informatisé est consultable sous ce lien : http://bibliotheque.sceaux.fr/opacwebaloes/index.aspx?IdPage=241
Les collections occitanes de l’Institut Florian sont rassemblées au sein de fonds Ancely qui regroupe aujourd’hui plus de 3 000 documents consacrés aux langues, cultures et littératures méridionales. Ces collections sont composées d'une série de documents sur la philologique, de dictionnaires, de biographies, de grammaires en tous dialectes ainsi que d'études et de thèses.
Ce fonds comprend également les archives de Joseph Loubet qui mourut avant de pouvoir léguer sa propre bibliothèque.
365, rue du Forez
30000 – NIMES
Tél. 04.66.05.05.10
Fax 04.66.05.05.55
archives@gard.fr
Depuis 1796, les Archives départementales sont la mémoire du département. Lors de leur création, elles ont eu pour rôle de récupérer et conserver les documents d’administration d’Ancien Régime mais aussi les papiers confisqués aux établissements religieux et aux familles émigrées. Les plus anciens de ces documents remontent au IXe siècle.
Depuis, elles n’ont cessé de s’accroître en recevant les archives publiques produites sur le territoire du département, par les administrations, les notaires, les établissements publics, mission qu’elles assument toujours aujourd’hui (en recevant en moyenne 500 mètres linéaires de documents par an). Elles peuvent aussi s’enrichir d’archives privées, émanant de particuliers, de syndicats, d’associations, d’entreprises, qui viennent en complément des documents administratifs.
Les archives départementales conservent deux fonds occitans :
- fonds Ivan GAUSSEN : sous-série 43 J, articles 1 à 1838. Ce fonds contient des revues et des livres. Les Archives départementales du Gard possèdent par ailleurs un supplément au fonds Gaussen, composé de dossiers thématiques (documentation, coupures de presse, correspondance), dont le répertoire n'est pas achevé. Le fonds remis aux Archives départementales par M. Frédéric Gaussen comprenait également des archives appartenant au Félibrige : registres des délibérations de la Société des félibres de Paris, 1888-1893 et des Amis de la langue d'oc à Paris, 1929-1936. Elles ont été restituées aux Amis de la langue d'oc à Paris en 1983.
- fonds Jaumette ROUX : sous-série 77 J, articles 1 à 89. Ce fonds contient de la correspondance et des documents ronéotypés comme des tracts, mais aussi des revues, brochures et ouvrages.
Le répertoire de ces deux fonds est consultable sous forme dactylographiée en salle de lecture, ouverte au public du lundi au vendredi, de 8h30 à 17h (demande de documents suspendue de 11h45 à 13h30).
L’origine des Archives de la Ville de Montpellier remonte au XIIIe siècle et est lié à l’apparition de deux institutions : la Commune Clôture, administration chargée de la construction, l’entretien et la défense des fortifications de la ville (1196) et le Consulat, administration municipale dirigée par des « consuls », instaurée en 1204.
Versement
Fonds ouvert
Le fonds de la Commune de Montpellier est riche de documents en occitan, surtout pour la période médiévale. Langue de gouvernement du Consulat montpelliérain entre le milieu du XIIIème et le premier tiers du XVIème siècle, l’occitan côtoie dans les archives consulaires de la ville de Montpellier le latin et le français comme langues de rédaction des documents administratifs.
Le Mémorial des Nobles (AA1), cartulaire des Guilhem seigneurs de Montpellier, compilé en 1202, consigne les plus anciens textes en occitan conservés aux Archives municipales de Montpellier.
Français, latin et occitan s’entremêlent dans les écrits médiévaux conservés dans le fonds de la Commune de Montpellier. Toutefois, quelques grands ensembles significatifs du point de vue de l’utilisation de la langue occitane se dégagent :
- Les livres du Consulat, de l’Œuvre de la Commune Clôture, Thalamus (séries AA et EE) et registres des élections (séries BB, HH) sont rédigés pour tout ou partie en occitan. Parmi ces documents, le Petit Thalamus dresse la chronique de 400 ans d’histoire montpelliéraine entièrement en occitan.
- Les documents comptables et fiscaux (Séries CC, inventaire Joffre) : livres de recettes de la Claverie (1357-1457), compoix (1380-1528) et livres des tailles (1437-1529). Les inventaires (XIVe-XVe siècles) des archives consulaires (II1 et II3), des meubles et papiers de la maison consulaire (DD151), des reliquaires et ornements de l’église Notre-Dame-des-Tables (DD151), les registres de fonctionnement et gestion des biens des hôpitaux Saint-Lazare, Saint-Éloi et Saint-Jacques (XIVe-XVe siècles) contiennent également de nombreux éléments de lexique occitan.
- Les livres des serments et de la charité des consuls des métiers (série HH, 1416-1535) ont également été partiellement rédigés en langue d’oc.
- La collection des autorisations de criées proclamées en ville (XIVe-XVe siècles - séries EE, BB pièces extraites, inventaire Loubet) sont également des sources contenant une grande part d’occitan.
- La correspondance adressée aux consuls de Montpellier contient également de nombreuses missives en langue d’oc. Sont notamment conservées dans le Grand chartrier des lettres en occitan de Gaston Fébus, comte de Foix et de Jean Ier, comte d’Armagnac rédigées durant la guerre de Cent Ans.
Pour les périodes modernes et contemporaines, les documents en occitan se font plus rares dans les fonds de la Commune de Montpellier, le français, langue officielle et administrative vient remplacer l’occitan et le latin. Quelques documents remarquables en langue d’oc peuvent toutefois être signalés :
- Dans les documents figurés : un placard révolutionnaire (7Fi7), des documents de propagande pour les élections (1K) ou encore des affiches créées lors de la manifestation viticole du 9 juin 1907 (série I).
- Dans les séries consacrées aux célébrations pour les XIXe et XXe siècles : de nombreux dossiers concernant l’organisation des fêtes félibréennes et célébrations occitanes.
[XI]e siècle - XXIe siècle
Latin, français, occitan
50 ml pour la partie contenant les documents en occitan
Manuscrits / Tapuscrits
Collection « Inventaires et documents publiés par les soins de l’administration municipale » :
Tome 1, [Joseph Berthelé], Notice sur les anciens inventaires. Inventaire du Grand chartrier, 1895-1899 [inventaire Louvet].
Tome 2, Maurice OUDOT de DAINVILLE, Documents omis dans l’inventaire du Grand chartrier, 1955.
Tome 3, [Joseph Berthelé], Inventaire des cartulaires de Montpellier (980-1789), Cartulaire seigneurial et Cartulaires municipaux, Le Cartulaire montpelliérain des rois d’Aragon et des rois de Majorque, Eclaircissements topographiques, 1901-1907 [série AA].
Tome 4, [Joseph Berthelé], La Viguerie de Montpellier au XIIe siècle. Montpellier en 1697, en 1760, en 1768 et en 1836. Les Biens nobles du diocèse de Montpellier aux XVIIe et XVIIIe siècles. Le premier Jardin des Plantes français (1593-1632), 1920.
Tome 5, Joseph Berthelé, Eclaircissements topographiques, 1928.
Tome 6, Maurice OUDOT de DAINVILLE, Inventaire de Joffre, Archives du Greffe de la Maison consulaire, Armoires A et B, 1934 [série CC].
Tome 7, Maurice OUDOT de DAINVILLE, Inventaire de Joffre, Archives du Greffe de la Maison consulaire, Armoire C, 1939.
Tome 8, Maurice OUDOT de DAINVILLE, Inventaire de Joffre, Archives du Greffe de la Maison consulaire, Armoire D, 1943 [série CC].
Tome 9, Maurice OUDOT de DAINVILLE, Inventaire de Joffre, Archives du Greffe de la Maison consulaire, Armoire D (suite), 1949 [série CC].
Tome 10, Maurice OUDOT de DAINVILLE, Sceaux conservés dans les archives de la ville de Montpellier, 1952.
Tome 11, Maurice OUDOT de DAINVILLE, Documents comptables, 1959 [série CC].
Tome 12, Maurice OUDOT de DAINVILLE, Marcel GOURON, Série EE, Fonds de la Commune Clôture et affaires militaires, 1974.
Tome 13, Maurice OUDOT de DAINVILLE, Marcel GOURON, Liberto VALLS, Série BB (Notaires et greffiers du consulat 1293-1387), 1984.
Autres instruments de recherche :
Alain BOTTARO, Inventaire de la série HH, Affaires économiques (XIIIe-XVIIIe), 2002.
Lucie Laumonier, Les pièces extraites des registres des notaires du consulat, BB186 à BB195, inventaire des pièces médiévales (1293-1499), 2011.
Pierre-Joan BERNARD, Sous-série 1K, Elections, 2012.
Le Petit Thalamus, chronique en occitan de l’histoire de la Commune de Montpellier a fait l’objet d’un programme de numérisation et d’une édition électronique. Il est consultable en ligne : http://thalamus.huma-num.fr/
Voir les conditions de consultation sur le site des Archives municipales de Montpellier : http://www.montpellier.fr/491-archives-municipales.htm
Voir les conditions de reproduction sur le site des Archives municipales de Montpellier : http://www.montpellier.fr/491-archives-municipales.htm
René Jouveau (1906-1997) est le dernier félibre du nom, avec son épouse Marie-Thérèse Jouveau née Gautier, après son père Marius Jouveau qui fut comme lui Capoulié du Félibrige et Elzéar (ou Auzias) Jouveau son grand père. Le fonds René Jouveau est celui d’une bibliothèque constituée par quatre générations de félibres en plus de 100 ans.
Marie-Thérèse Jouveau, majoral du Félibrige a fait don à la médiathèque d’Arles en 2007 de sa bibliothèque ainsi que celle de son mari.
Fonds clos
CIRDÒC (Béziers, Hérault), Fonds Jouveau
La collection est constituée de 728 livres et revues, du XVIIIe au XXe siècle, pour la plupart en langue provençale. Entre autres, on peut citer les éditions originales illustrées et dédicacées de Max-Philippe Delavouët, les revues telles que Lo Gai saber, Lou Felibrige, Cartabèu de Santo Estello.
XVIIIe - XXe siècle
Occitan (provençal)
Français
Manuscrits/Tapuscrits
Monographies imprimées
Périodiques (presse, revues)
Catalogue consultable sur le site
Consultation sur place
Reproductions photographiques autorisées
Fonds issu d’une campagne d’enregistrement de textes en langue occitane réalisée par Frédéric Bianchi dans le cadre des activités de l’association « Centre Joseph Canteloube » domiciliée aux Archives départementales du Cantal, à Aurillac.
En 2004 le service des Archives départementales du Cantal a repris le fonds et les missions du Centre Joseph Canteloube. Suite à cette reprise Frédéric Bianchi a intégré le service des Archives départementales du Cantal et a poursuivi ce travail d’enregistrement de textes en langue occitane.
Dépôt
Fonds clos
Le fonds est composé de plusieurs séries d'enregistrements effectuées ou recueillis par le Centre Joseph Canteloube entre 1999 et 2005. On y retrouve les ensembles suivants :
Écriture et Lecture par Jean Vezole
« Contes mai qu’a meitat vertadiers »
« Contes pas tròp mossorguiers »
Articles publiés dans la revue « La cabreta »
Lecture par Jean Vezole
« Lo Glebo mairalo » de Fernand Prax, lecture Jean Vezole
« historios de toutos menos » de Fernand Prax, lecture Jean Vezole
« Jos la clujada » d’Arsène Vermenouze, lecture Jean Vezole
« Flor de Brossa » d’Arsène Vermenouze, lecture Jean Vezole
« Vers patois par un berger de la commune de Boisset » de Jean-Baptiste Brayat, lecture Jean Vezole
« Beluguetas (Bluettes) » de Louis Delhostal, lecture Jean Vezole
« Las Piadios » de Louis Delhostal, lecture Jean Vezole
« Auvergne scènes et protraits du vieil Aurillac » de Mgr Pierre Géraud et du Major Louis Géraud, lecture Jean Vezole
« Couontes e Porpondejados » d’Henri Dommergues, lecture Jean Vezole
« Lo pousco d’or » de Francis Courchinoux, lecture Jean Vezole
Écriture et lecture Etienne Coudert
Lecture des « Cronicas de Varena » parues dans la revue : Parlem
Écriture et lecture Georges-Maurice Maury
« Rabusadas del Suc de la Gana » (Extraits)
« Ròsas de rabusadas » (Extraits)
« La reiç de reviure » (Extraits)
« Flors d’albespinas (o d’espinetas) » (Extraits)
Félix Daval
« Les fraisses éran tombats » écriture et lecture (Extraits)
« Les chants d’Auvergne » de Joseph Canteloube, paroles lues par Félix Daval
Fonds d’Archives sonores non consultables sur le site internet des Archives départementales du Cantal
« Manca mas d’o dire » émissions de radio en Occitan diffusées sur « Radio Local Thiers »
« Occcitania » émissions de radio en Occitan diffusées sur Jordanne FM (en cours de numérisation)
Juillet 1997 – Mai 2012
Occitan
Français
Documents sonores
3 AV178 - 4 AV494
Inventaire sur le site des archives départementales du Cantal
Sur place ou en ligne
Pas d’autorisation de reproduction
René Jouveau (1906-1997) est le dernier félibre du nom, avec son épouse Marie-Thérèse Jouveau née Gautier, après son père Marius Jouveau qui fut comme lui Capoulié du Félibrige et Elzéar (ou Auzias) Jouveau son grand père. Le fonds René Jouveau est celui d’une bibliothèque constituée par quatre générations de félibres d'une même famille au cours de 100 années d'existence.
René Jouveau (1906-1997) professeur de lettres et de langues, fondateur du GEP Groupement d’Etudes Provençales, directeur de la revue Fe, membre de plusieurs académies, est l'auteur de romans, d’essais historiques (Histoire du Félibrige), de poésies et de pièces de théâtre. Il collabore à de nombreuses revues dont l’Armana prouvençau dont il sera le directeur de 1961 à 1992 et l’Armana di bon prouvencau de 1993 à 1997. Majoral du Félibrige en 1943, il deviendra Capoulié de 1971 à 1982.
Marie-Thérèse Jouveau née Gautier (1921-2005), épouse de René Jouveau, assistante sociale, accompagne la carrière littéraire de son mari en tant qu’administratrice des revues qu’il dirige. Vice-présidente des amis d’Alphonse Daudet à qui elle consacre une biographie, elle devient Majoral du félibrige en 1987.
Marius Jouveau (1878-1949), père de René Jouveau est professeur d’italien, fondateur de la revue Fe, créateur du mensuel En terro d’Arle (1907-1912), directeur de la revue Lou Felibrige (1919-1945), fondateur de l’Escolo mistralenco d’Arles et directeur de l’Armana prouvencau. Auteur de romans, essais, poèmes, pièces de théâtre et collaborateur à de nombreux journaux et revues, il est Majoral du félibrige en 1913, puis en devient le capoulié de 1922 à 1941.
Elzéar Jouveau = Auzias Jouveau (1847-1917), père de Marius Jouveau, facteur de profession, est musicien et chansonnier, collaborateur à l’Armana prouvençau et au Brusc. Il devient Majoral du Félibrige en 1897.
Donné au CIRDOC en 2006, par M. Etienne Chapal, neveu de René Jouveau.
Fonds clos
Médiathèque municipale d'Arles, fonds Jouveau
Le fonds René Jouveau se compose de revues, monographies et d’un fonds d’archives se rapportant principalement aux activités de René Jouveau à la fois félibre, éditeur de revues et historien.
Il contient outre ses dossiers de travail, émissions radio et une partie de sa correspondance, certains des travaux qui lui ont été adressés en vue d’être publiés dans les revues qu’il dirigeait, mais aussi les dossiers concernant les manifestations ou rencontres qu’il a organisé (Consistoire du Félibrige, Congrès de Langue et de littérature d’oc, Pen club de langue d’oc, Unioun prouvençalo…). Le fonds des manuscrits contient aussi une partie des correspondances de Marie-Thérèse, Marius et Elzéar Jouveau.
1879 - 2005
Occitan (tous dialecte), français, catalan
6 mètres linéaires
Manuscrits/Tapuscrits
Monographies imprimées
Périodiques (presse, revues)
Documents iconographiques
JOU
Inventaire manuscrit sur place
Consultation sur place, en salle recherche
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