Ce recueil recouvrant la période de 1810 à 1856 semble être un carnet de note ou un journal dans lequel l'auteur aurait écrit ou copié tout ce qu'il jugeait digne d'intérêt. Il contient des pièces très diverses :
Des chansons sur des thèmes du quotidien, chansons à boire, patriotique, ou de circonstance, des romances. Certaines chansons sont replacée dans leur contexte de création ( par exemple : " Couplets de Mr Dupaty chantés par Madame Belmont après la représentaion de fauchon la veilleuse le 20 Juillet 1809") ou portent une dédicace, et d'autre au contraire ne portent aucune indications. Il se peut que l'auteur du recueil les ait écrites lui-mêmes ou qu'il les ait simplement copiées.
Deux fables calquées sur le modèle de celles de Lafontaine : "La sociale et la Réacte " qui est une adaptation de "la cigale et la fourmi", et "Le peuple roi et Maître Ledru" (Ledru Rollin) qui imite "le corbeau et le renard".
Des anecdotes, des recettes de remèdes contre la rage, de potions, et des jeux : charades, énimes, logogrifes.
D'une façon générale, ce recueil semble avoir été réalisé par son auteur-compilateur dans un but ludique.
Ce manuscrit du XIXème siècle regroupe des copies de plusieurs œuvres. La plus grande partie est le journal rédigé par Pichatty de Croissainte, avocat et conseiller de Marseille. Ce texte est extrait du "Mémorial de la Chambre du conseil de l'Hôtel de Ville". Il y retrace les ravages de la peste de 1720 à Marseille.
Il contient également des poèmes Hyacinthe de Bernoulli ("Poésies d'un proscrit"), datés de 1829 à 1835, et d'Angélique Chambovet, de 1860 à 1869. Ces dernières sont en provençal.
Long poème en vers, écrit en occitan languedocien.
Le poème s'articule comme un récit qui relate précisément les faits de la journée du 11 août 1770 et fait mention de plusieurs personnages. La narration est quelques fois entrecoupée de dialogues rapportés au discours direct ou indirect.
L'auteur du poème est Marc-Antoine Martin né à Ceilhes en 1737 et mort à Montpellier en 1821. D'abord prieur du diocèse de Béziers, vicaire à Murviel puis curé, il quitte le clergé à la Révolution. Une partie de ses textes est composée de satires contre le clergé de Béziers et contre son vicaire général l'abbé Daydé.
Dans son poème l'abbé Martin prend soin d'écrire au bas de certaines pages des notes indicatives en français. Elles précisent des noms de lieux, et parfois les fonctions occupées par certains ecclésiastes dont il est question dans le poème.
Ce poème est plus connu sous le nom de La partido de mar sous lequel il a été publié en 1842.
Références bibliographiques :
- Poésios biterouèsos dés XVIIe et XVIIIe siècles coumposados per diverses autous. [éd. par Etienne Sabatier], Béziers : impr. E. Millet, 1842, pp. 141-160
Manuscrit d'une adaptation théâtrale de Mirèio par Joseph Bourelly.
Le document est daté à la dernière page de "l'estiu de 1896".
Petit manuscrit à tranche doré, dédicacé à Carmen Sylva, pseudonyme de Élisabeth Pauline Ottilie Louise de Wied, reine de Roumanie de 1881 à 1914.
L'auteur, Frédéric Estre utilise le pseudonyme « Lou felibre de la mousèlo » lorsqu'il écrit en provençal, comme c'est le cas pour ce manuscrit, et « Chan Heurlin » quand il emploi le dialecte lorrain.
Manuscrit anonyme du XVIIIème siècle avec une reliure récente. Il s'agit d'une comédie apparemment incomplète.
Dans les deux scènes du manuscrit , on peut comprendre que le perruquier Catogan et sa femme, une habilleuse de théâre cherchent à se faire embaucher par M Dumontre.