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Le "mourre de porc" est un bateau traditionnel dont l'éperon évoque un groin de cochon. Typiquement sétois, le groupe du même nom ne l'est pas moins, chantant ses balades quasi-entièrement dans la langue du Mont Saint-Clair et des étangs environnants. D'animations de joutes à des fêtes de villes et villages, de bars en cabanes de pêche, Les Mourres de Porc ont redonné vie et un joli coup de fouet à la musique populaire et traditionnelle de ce coin de Méditerranée. L'autbòi du Languedoc Bas, le tambour, l'accordéon, le banjo, les flûtes et une alternance de voix douces et rocailleuses, féminines et masculines, mais aussi un look travaillé 100% setòri font des Mourres de Porc un groupe incontournable pour qui s'intéresse au patrimoine, à la transmission orale, mais aussi à la création musicale.
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Christophe Rulhes
Julien Cassier
Un théâtre de la Personne

Le GdRA est une compagnie de théâtre fondée en 2007 par l’auteur, metteur en scène, anthropologue et musicien Christophe Rulhes et l’acrobate, chorégraphe et scénographe Julien Cassier. Ils associent à leur écriture comédiens, circassiens, performeurs, danseurs, musiciens, créateurs numérique, cadreurs et réalisateurs, chercheurs et universitaires. Selon les pièces en cours, le GdRA compose ainsi un groupe variable à la croisée des disciplines artistiques et fabrique un jeu à l’adresse directe et spontanée. Le texte s’élabore depuis l’enquête auprès du public et du réel. Un théâtre anthropologique nourrit par l’image et le film documentaire, pétri de fiction et de réalité, cherchant à transfigurer l’ordinaire au plateau.
 
Parcours

En 2010, le GdRA est invité au 64eme festival d’Avignon. En 2014, « SUJET » clôt au théâtre Garonne de Toulouse « Le triptyque de la personne » débuté en 2007 avec « Singularités ordinaires » et poursuivi par « NOUR » en 2010. En 2013, la compagnie crée « Vifs, un musée de la Personne » dans le cadre de la capitale européenne de la culture à Marseille. Par ailleurs et depuis 2007, avec un cycle théâtral intitulé « Les Experts du Vécu », le GdRA invente une dizaine d’œuvres scéniques, installations, muséographies, liées par l’enquête à des territoires et à des partenaires spécifiques : citons pour les deux dernières « COMMUN(S) » en 2015 et « LAVELANET » en 2016. Entre 2007 et 2017, le GdRA bénéficie d’une reconnaissance grandissante en France et à l’étranger et joue notamment au Théâtre Vidy-Lausanne, à la Grande Halle de la Villette à Paris, au Théâtre National de Bruxelles, au festival TAC de Valladolid, au Festival Via à Mons, au Festival d’Avignon en France, dans de nombreuses Scènes Nationales et dans des Centres Dramatiques Nationaux Français.
Le GdRA anime aussi régulièrement son dispositif « Pour une Belle Diplomatie », temps de transmission et d’échanges des savoirs – ateliers, stages, formations, communications – et dialogue fréquemment avec des chercheurs tels que Bruno Latour, Joëlle Zask, Alicia Buckstein, Constance de Gourcy, Vincent Girard. Christophe Rulhes, diplômé de l’EHESS en sociologie et en anthropologie est souvent invité à l’Université – EHESS Paris Toulouse, Science Po Paris/SPEAP, Sorbonne nouvelle Paris, INRA Toulouse – pour traiter de recherche action ou des rapports arts/sciences et théâtre/humanités.
 
Forme

L’action débridée, le texte et le corps acrobate ou dansant sont centraux au GdRA. La musique est orale, teintée d’une conviction post-punk, libre, improvisée, bruitiste et chansonnière, modale et nourrie par le monde. L’engagement des performeurs correspond à une dissémination biographique sur scène. Les interprètes mettent en jeu par leur corps, une part de leur vécu et de leur histoire propres. Lors des temps de répétition, le texte s’écrit en partie pour eux et par eux. Ils sont donc invités parce qu’ils détiennent des gestes et des informations privilégiés quant au récit à dire, ses thèmes, ses savoirs faire et ses savoirs être. Auteurs de leur présence, ils sont conviés à jouer une version possible de leur authenticité.
Depuis quelques années déjà, on peut entendre parler ou lire au sujet du travail du GdRA, de la mise en œuvre d’un théâtre anthropologique, du réel, ou documentaire. En acceptant la part fictionnelle immanente à toute réalité et la part de réel qui habite chaque récit, Christophe Rulhes et Julien Cassier semblent chercher avant tout une fiction vraie et des formats aptes à révéler et à déployer les singularités de tout un chacun. C’est donc un théâtre de la personne, avec ses fragilités et ses capacités, qu’ils remettent à l’œuvre à chaque proposition. Ce théâtre de la participation forte de l’interprète ou du témoin, trouve un écho dans les arts politiques et la philosophie pragmatiste. A cet égard et depuis 2016, Joëlle Zask, philosophe et politiste française est présidente du GdRA.
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Christophe Rulhes est né en 1975 dans une famille paysanne et occitane. Il pratique la musique et le chant dès le plus jeune âge. Durant les années 1990 il est diplômé en communication, en sociologie et en anthropologie à l’Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales de Paris et chercheur doctorant allocataire associé au laboratoire CAS-LISST de Toulouse. Il joue de consort de la musique en France et à l’étranger pour le concert, le spectacle, la danse, le documentaire, la télévision. Dans les années 2000 il multiplie les expériences artistiques à la croisée de plusieurs disciplines dont la musique, l’écriture, la scénographie, le mouvement, l’image et le son, la mise en scène et les sciences humaines. En 2005 il cofonde le GdRA avec Julien Cassier. Depuis 2007 et le premier spectacle de la compagnie Singularités Ordinaires, son travail questionne une articulation potentielle entre les arts et les sciences humaines au coeur d’un théâtre physique, narratif, pluriel. Christophe Rulhes écrit à partir du public et par l’enquête sur des thèmes récurrents : fragilités et capacités de la personne, flamboyances de l’ordinaire, invention du quotidien, identité narrative, singularité, écologie des pratiques, problèmes environnementaux, recueil de paroles considérées comme subalternes ou peu audibles. Pour un théâtre des humanités, adressé à tout un chacun, se voulant ludique et libre, engagé dans le présent.
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Clamenç (André Clément) est un humoriste de langue occitane, ancien conseiller pédagogique à l'occitan de Lozère. Une fois à la retraite, il fut en mesure de bâtir (écriture et mise en scène) des spectacles d'humour, à un rythme régulier d'un par an : Agachs en 2010, Fintadas en 2011, Relucadas en 2012, Vist! en 2013, Còps d'Uèlh en 2014...

Avec un regard aiguisé, avec une langue occitane aisée à comprendre, Clamenç observe la société qui nous entoure avec ses logiques, ses contradictions... Le maître à penser de Clamenç est Pierre Desproges. Il se nourrit également de Raymond Devos et Guy Bedos.

En 2017 il revient avec un spectacle consacré au monde de la télévision et à l'actualité vue par le prisme cathodique, Tè...vé !

En 2018, ce sera au tour de Òc-limpià. Tandis qu'en 2019, il proposera ses nouveaux sketchs autour du spectacle Zo... Mai !

Son site internet : www.clamenc.fr
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Dennis et Ray Noble sont deux frères, universitaires passionnés par la musique de la langue occitane. Grands amateurs de sa chanson, du Moyen-Âge à nos jours, ils ont entrepris de former un groupe aux influences mêlées, reprenant des chansons traditionnelles, populaires, médiévales, ou de composition récente (Nadau, Periaguda...).
Les frères Noble et leurs amis des "troubadours d'Oxford" réalisent quelques concerts par an, afin de, principalement, faire découvrir la chanson d'expression occitane à des anglophones, des universitaires. Ils se voient en cela comme des "entertainers", des "artistes animateurs" qui ramènent une musique à la vie pour leur auditoire.
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Marc Castanet est un multi-instrumentiste gascon, à l'aise aussi bien avec la boha (cornemuse landaise) qu'à l'accordéon diatonique, aux flûtes, au ton-ton (tambour à cordes béarnais) et autres instruments traditionnels.

Marc Castanet est également chanteur ainsi que conteur et son métier d'instituteur-animateur en langue et culture régionale lui ont valu de beaucoup oeuvrer en direction du jeune public.

On a pu voir Marc Castanet dans les formations Verd e Blu, Lo Drac, Compagnie Christian Vieussens, Brigada Menestrèrs...

Il est par ailleurs président de l'ACPPG (Association pour la Culture Populaire en Pays Gascon).
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"Les Dracs sont de petits esprits qui s'en vont par les écuries. Le jour, ils se cahent où ils peuvent, dans les trous des murs et sous la paille. La nuit, ils sortent et vont chercher leurs instruments de musique qu'ils tiennent cachés dans des endroits où le danseur le plus rusé ne saurait les trouver. Puis ils se réunissent dans les clairières, au plus profond des bois, ou bien dans les cours des châteaux abandonnés, et ils font résonner leurs cornemuses, leurs vielles et leurs flûtes jusqu'au petit matin..." (d'après J. François BLADÉ)

Il y a plusieurs années maintenant que LO DRAC a multiplié les occasions de prouver que la musique de Gascogne est riche d'influences et d'humour, comme la langue qu'elle porte.

Tradition et composition sont évidemment des ingrédients étroitement liés, et depuis longtemps. Pour l'écoute, pour la danse, ne nous privons pas du plaisir de l'échange et de la complicité !

Lo Drac peut intervenir en concert, bal, animations en milieu scolaire, stages de musique ou danses de Gascogne, veillées...

Rendez-vous avec le swing et le chaloupé !
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ACPPG
L'ACPPG est une association gersoise qui oeuvre autour de la culture populaire en Gascogne, au travers d'ateliers de musique traditionnelle, ou de langue, de l'organisation de bals, d'une activité d'édition ou de recherches ethnologiques.
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Balaubois est un groupe de bal composé de deux hautbois, un accordéon chromatique, un violon, et jouant un répertoire de musiques de danse du Languedoc et d'emprunts aux autres régions du territoire occitan.

Balaubois fait partie de l'association Rivatges.
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Sous pavillon internationaliste, avec ses artificiers marseillais et bosniaque, D’Aqui Dub expérimente une musique apatride, abreuvée du chant lancinant occitan, du souffle des balkans et des trépidantes rythmiques post-punk. Un ardent bouillon de culture méditerranéenne où se télescopent bouzouki, bombarde, machines et basse rock au carrefour de l’électro hypnotique, du dub ténébreux, des envoûtantes transes traditionnelles et des musiques improvisées. Sombre et lumineux. Ensorcelant et Inspiré.
sus 78