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Michel Macias est un accordéoniste né le 22 juillet 1960 à Fumel (Lot-et-Garonne).

Il commence à jouer de l'accordéon dès 10 ans,  et pratique très tôt l'improvisation à partir du bagage musical tiré des méthodes et des morceaux musette et autres. Son grand-père maternel jouait de l'accordéon diatonique et faisait danser. Son père jouait de la batterie dans des orchestres dans les années 1950.

Michel côtoie le monde du bal populaire dès son plus jeune âge puis découvre aussi la musique occitane (Perlinpinpin Fòlc...) de 1975 à 1978. En 1976 il découvre l'accordéoniste blues man Clifton Chénier, et Marcel Azzola. Son bac en poche le voilà parti à la fac puis à l'École Normale. En 1978 il écoute pour la première fois Eddy Louiss à Angoulême.

En 1984 la rencontre avec Bernard Lubat sera décisive et l'incitera à relire ses partitions de musette avec un œil tout neuf ... Il joue avec La Rafale de Christian Vieussens et crée aussi ses premiers groupes (Balafonlacaiss', MTB, Macias quartet). En 89 il participe au spectacle La Révolution en dansant avec Bernard Lubat à Bordeaux. En 1993 il rencontre à Uzeste l'équipe du Paris Musette et participe à l'enregistrement du cd Swing et Manouche avec les plus grands de l'accordéon. Il se lie d'amitié avec Didier Roussin guitariste attitré de Jo Privat. En 94 il démissionne de l'Éducation nationale pour se consacrer à la musique.

En 1996 il enregistre pour la première fois sous son nom et sort l'album : Danse t'es vivant avec comme invité à la guitare Didier Roussin. Michel défend le principe du Bal concertant où la danse et le concert fusionnent. En 10 ans avec son équipe et l'aide de Trois Quatre il donne des centaines de bals et joue aussi en Afrique du Sud, au Québec, en Italie, au Brésil, en Suisse, Autriche, Croatie, Angleterre, Espagne... En 1997-1998 il rencontre et accompagne Philippe Caubère dans son spectacle Aragon.

En 2000 nouvel album : Caï Caï Caï, puis en 2005 Tout et son Contraire.

Depuis 2007 il joue aussi en concert solo.

En 2014, sort En attendant le quatrième album sous son nom et le premier en solo.

Virtuose de l’accordéon, Michel Macias réinvente un bal populaire festif, engagé et totalement décloisonné. Passant avec brio d’une valse à une biguine, d’une bourrée à une tarentelle, d’une scottish à une java, d’une polka à un rondeau de Gascogne, Macias défend l’idée d’un bal/concert où l’on prend plaisir à écouter autant qu’à danser. Tourbillons mélodiques, airs qui tournent et qui s’envolent, improvisations, joie de vivre et de jouer communicatives, la marque « Macias » est universelle…

 

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Sergio Berardo
"Occitanas" est un groupe absolument unique dans le panorama musical occitan. Il est né en 2014 d'une idée de Sergio Berardo (leader de Lou Dalfin) avec l'intention de créer quelque chose de nouveau et original, pas seulement sur le plan musical, mais aussi pour la tenue scénique. Et ainsi 25 musiciennes (toutes des femmes hormis un "infiltré" chanceux), toutes issues des Vallées Occitanes d'Italie, se sont unies dans ce groupe qui sans conteste réussit à surprendre. Elles utilisent toutes sortes d'instruments, des plus traditionnels (vielle à roue, accordéon, galoubet-tambourin...), à ceux importés de la musique classique (harpe, flûte traversière) et jusqu'aux plus modernes (basse, batterie, ukulele,...) qui constituent la section rythmique. Le but est de créer un son solide et attrayant, chargé d'arrangements et varié dans le choix du répertoire, sans pour autant renoncer au jeu énergique et bouillonnant typique des musiciens occitans qui animaient autrefois les fêtes dans les vallées. Le répertoire du groupe est constitué de chansons traditionnelles occitanes avec quelques incursions dans les danses des voisins du Pays Basque. Le grand nombre d'instruments utilisés, combiné à la voix chaude et puissante de la chanteuse permettent aux Occitanas de présenter un spectacle varié et enthousiasmant.
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Créée en 2004, par Sylvain Roux, la Compagnie Au pas du bœuf creuse lentement et profondément son sillon en prenant le temps, celui de la recherche, de la rencontre et de l’imagination à partir de la tradition au sens large.

Enracinée dans ce Périgord occitan, elle laboure patiemment son terroir et son territoire tout en s’ouvrant sur les autres cultures.

La Compagnie Au pas du boeuf n’a pas les deux pieds dans le même sabot, elle utilise le patrimoine comme un compost afin d’y planter des graines qui, grâce à l’improvisation et à l’expérimentation, donnent naissance à des fruits dont les saveurs se dégustent dans l’instant présent.

La Compagnie Au pas du bœuf est en résidence permanente à L’insoliste, en Dordogne.
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Flûtiste de formation, Sylvain Roux pratique les musiques médiévale, Renaissance, baroque et classique de 1970 à 1980. Sa participation à la Compagnie Bernard Lubat, de 1990 à 2000, lui permet de côtoyer sur scène François Corneloup, André Minvielle, Benat Achiary, Marc Perrone, Jacques Di Donato, Louis Sclavis, Michel Portal…

Dans les années 1980-2000, il joue aussi avec Christian Vieussens, Alain Cadeillan, Michel Macias, Xavier Vidal, Alain Bruel, Francis Mounier, Jérôme Martin…

Afin d’explorer de nouvelles pistes artistiques, il crée, en 2004, la Compagnie Au pas du bœuf qui lui permet de naviguer entre musiques traditionnelles, électro-acoustiques, contemporaines et improvisées ce qui l’amène à jouer, notamment, avec les musiciennes japonaises, Mieko Miyazaki et Fumie Hihara, le pianiste et compositeur François Rossé ou le musicien-informaticien passé par l'Ircam, Benjamin Lévy.

Titulaire du Diplôme d’Etat en musique traditionnelle, il est professeur au Conservatoire Municipal de Musique de Périgueux où il enseigne les musiques traditionnelles et improvisées ; il se spécialise aussi dans le Soundpainting avec Walter Thompson, François Jeanneau et Etienne Rolin.

Il est également directeur artistique de L’insoliste, lieu de formation, de recherche et de diffusion autour de l’improvisation pluridisciplinaire qu’il crée, en 2006, en Dordogne.
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Elian Besson
Bertrand Yates
Laurent Carbonell
Pascal Moore
The Booze Brothers, ou plus simplement The Booze est un groupe de irish trad punk, précurseur en quelque sorte du genre en France particulièrement dans la région toulousaine, dont ils sont originaires.

Actifs depuis 1998-2000, avec plusieurs changements dans la composition du groupe, les Booze proposent une musique basée sur un mélange d'influences (traditionnel irlandais, oriental, slave…) de genres (rock, hardcore, electro, folk, world, punk) et de langues, puisqu'il peuvent aussi bien chanter en français et en anglais, qu'en occitan ou gaélique.

Ils ont d'ailleurs accueilli au sein du groupe plusieurs musiciens dits occitans, que ce soit David Dutech à la batterie, ou plus récemment Rémi Geffroy à l'accordéon.

The Booze possèdent leur propre label discographique, le "Label Booze".
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Compagnie Lubat dé Gasconha
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André Minvielle, est un chanteur français, également percussionniste et un des plus proches collaborateurs de Bernard Lubat. Il chante en français ou en occitan, et pratique ce qu'il appelle la vocalchimie, un mélange de scat, de blues et de rap, qu'il accompagne parfois de vielle à roue, de percussions et de bruitages, d'un porte-voix ou d'une bouteille en plastique.

André Minvielle est né en 1957 à Pau (Pyrénées-Atlantiques). Ses parents tiennent un bar-restaurant à Pau dans la rue des Orphelines, baptisé La Mugue.

L'adolescence se passe entre le quartier de L'Ousse-des-Bois, où vit sa mère, et la cité Fouchet, où vit son père. Le jeune homme suit une formation en micro-mécanique à Orthez pour devenir horloger. Mais dès la fin des années 1970, il sait que sa vie sera consacrée à la musique. Il s’adonne à ses premières expérimentations sonores « Chez Jean-Régis », à Gan, puis intègre l'orchestre Pepe Nunca. Il découvre le jazz avec un album de scat du chanteur Al Jarreau. Chanteur de bal, il s'amuse à imiter Stevie Wonder, Michel Jonasz et Claude Nougaro.

Il s'inscrit en 1980 aux cours de percussions et de chant lyrique du conservatoire de musique de Pau, qu'il suit pendant quatre ans. Il crée les groupes Bananas Group et DD Quartet.

En 1985, il assiste à un concert de la compagnie Bernard Lubat, le batteur girondin de Claude Nougaro. Il intègre la Compagnie Lubat et participe au festival d'Uzeste en organisant la Hestejada de las Arts, où il rencontre et joue avec des poètes, conteurs, comédiens, musiciens, dont Eddy Louiss, Michel Portal, Daniel Humair, Louis Sclavis, Marc Perrone, Claude Nougaro, Jon Hendricks, et commence sa réflexion sur l'oralité et la musicalité des langues.

En 1989 pour le bicentenaire de la Révolution, il crée à Bordeaux la Chorale des Sans-culottes, au sein de la Compagnie Bernard Lubat, une commande du Conseil Général de Gironde. Puis il fonde et dirige le quintet vocal Polyritmic Choral Rag. Avec la même compagnie, il codirige la création du spectacle pour 1000 voix Universalis vocalis, une commande du Parc de la Villette à Paris.

En 1990, il se fait remarquer grâce à La Flambée montalbanaise, un « scat musette » présent sur la compilation Paris Musette. En 1994, il confirme ses talents de scat man atypique sur l'album Scat Rap Jazzcogne de la Compagnie Lubat. En 1997, son premier disque solo Canto ! reçoit un accueil très favorable de la presse, et notamment du chroniqueur Francis Marmande dans le journal Le Monde. Les titres La valse à Hum et Esperanza l'Aranesa marquent les esprits.

Parallèlement à son travail de collectage des accents de la francophonie avec l'association Les Chaudrons (projet Suivez l'Accent), André Minvielle signe en 2004 un opus expérimental: L'ABCD'erre de la vocalchimie. En octobre 2007 sort son troisième album solo La vie d'ici bas, qui lui vaut les louanges de la critique.

En 2008, il reçoit le prix de l'Artiste vocal de l'année aux Victoires du jazz.

André Minvielle vit dans le Béarn, au pied des Pyrénées, entre Pau et Lourdes, dans la plaine de Nay.
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Bernard Lubat est musicien de jazz français né le 12 juillet 1945 à Uzeste, petite commune du Bazadais, en Gascogne.

Il a étudié au Conservatoire de Bordeaux, puis à Paris. Engagé par l'orchestre de Jef Gilson (de), il accompagne des vedettes de variétés. Il joue et travaille avec Jean-Luc Ponty, Michel Portal, Martial Solal, Eddy Louiss, et aussi Stan Getz. Il a également chanté dans le groupe Les Double Six, comme Eddy Louiss d'ailleurs. Il joue aussi de la musique contemporaine, Varèse, Xenakis, Berio. Il participe activement à l'expérience du free jazz. Il est un multi-instrumentiste de talent capable de jouer dans tous les contextes imaginables, du bal populaire au studio (il se définit lui-même comme un « malpoly-instrumentiste »). Il exerce ses talents principalement sur la batterie et le piano, mais aussi à l'accordéon, au vibraphone, aux percussions et au chant (c'est un redoutable scateur). Il accompagna longtemps Claude Nougaro, puis fonda le Festival d'Uzeste en 1977, et La compagnie Lubat, qui sera un orchestre d'accueil de nombreux musiciens (Bernard Brancard, André Minvielle, Francis Lassus).

À partir des années 1980 il travaille avec Félix Castan autour des concepts de pluralité (le contraire de la diversité), le doute ("Je joue ce que j'en deviens"), le chant en occitan, et participe plus largement au mouvement de la Ligne Imaginot avec des écrivains (Bernard Manciet, Michel Ducom), musiciens (Claude Sicre, Massilia Sound System, Femmouzes T), improbables (René Duran), dramaturges (André Benedetto)...

En 2006, il a été nommé Commandeur Requis de l’ordre de la Grande Gidouille.
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Christian Vieussens est un musicien gascon.

Il débute la musique avec son père flûtiste en 1961, puis est élève flûtiste au Conservatoire de Bordeaux et au Conservatoire de Gand (Belgique).

A partir de 1976 il entame un travail de recherches approfondies sur les musiques de tradition populaire en Gascogne et devient responsable du département des Musiques Traditionnelles au sein de l'ADAM Gironde. Il enseigne la musique jusqu'en 1985.

A cette date il fonde la Compagnie Vieussens, qu'il continue à diriger, et devient compositeur et interprète à plein temps, accompagnant l'Orchestre Régional de Jazz d'Aquitaine ou encore Bernard Manciet.

Il se rapproche aussi de Bernard Lubat et intègre sa compagnie.

Proposant ses talents de multi-flûtiste, Christian Vieussens apparaît dans de nombreuses et variées formation, monte régulièrement des spectacles, en solo ou en petit comité, avec François Rossé, François Dumeaux, Mixel Etxekopar...s'assurant de toujours laisser une belle place à l'improvisation.

Il est depuis 1999 titulaire du Carillon de la Flèche de l'église St Michel de Bordeaux, il n'est donc pas rare d'y entendre, au carillon, des airs du répertoire traditionnel occitan gascon.

Christian Vieussens est aussi peintre, et utilise ce talent dans certaines créations musicales, qui en deviennent ainsi des créations multi-supports.

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Eydolon nait de la rencontre entre Sarg, beat-boxer et instrumentiste médiéval, et Florian, saxophoniste de jazz. L’idée? Revenir vers une musique trad occitane primale centrée sur la voix, instinctive et une pratique intense de la scène inspirée du happening.

Eydolon mélange musique traditionelle occitane, electro-dark et trip-hop, le tout entièrement bruité à la voix, en live, sans machines. Une musique envoutante, tribale, entre ombre et lumière, entre poésie et transe... Eydolon est la rencontre improbable et géniale entre mille ans de littérature occitane et ce qu'il s'est fait de mieux en musique urbaine ces trente dernières années.
sus 78