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Biographie

Natif de Sarlat en Périgord Noir, d’abord instituteur de village devenu maître d’occitan, Daniel Chavaroche s’est mis à écrire au fil des ans, en s'inspirant de son pays. Il a fait sienne l'assertion de Miguel Torga: « l'universel, c'est le local moins les murs ».

Le conteur

Se définissant lui-même comme « conteur de pays », Daniel Chavaroche conte alternativement en occitan et/ou en français. Le rugby a certainement conditionné sa façon d’être, de voir la vie, sans doute aussi sa façon de conter. «… Le rugby, raconte-t-il, mais celui des champs, le vrai !.. Un long parcours initiatique de près de vingt-cinq années de jeu… A ce rugby des campagnes, véritable université de la vie, j’ai poursuivi des études prolongées... Elève dissipé, j’ai beaucoup redoublé !..»

C’est de ce terroir que sont nés les spectacles rugbyphiles de contes à deux voix : On est pas venu là pour en prendre et Y a pas que le rugby dans la vie... qu’il joue avec Jean Bonnefon, l’ami de jeunesse. Ensemble, ils créent La Compagnie des Arts, sorte de coopérative dont le but est d'aider à la création dans le domaine du conte, de la chanson et de la musique.

L'auteur

Car s'il est conteur, Daniel Chavaroche est également auteur : de contes (bien sûr), d'ouvrages sur la culture d'oc, de textes pour les groupes Peiraguda puis Pissafreg, mais aussi pour les plus jeunes, de  jeux chantés, contes et chansons, matière première à disposition des enseignants. 

L'action pédagogique

De sa carrière d'instituteur, Daniel garde le goût pour l'aide à la création de contes en milieu scolaire, qu'il pratique avec plaisir chaque année dans des écoles, des collèges ou des lycées qui lui en font la demande. Il lui arrive aussi d'animer des stages pour adulte

Actualité

Le conteur propose un nouveau spectacle, Le Souper d'Angèle, à découvrir par des vidéos en ligne sur la chaîne youtube de l'artiste. 

Liens utiles :

Site internet de l'artiste : https://danielchavaroche.jimdo.com/

Chaîne Youtube de l'artiste : https://www.youtube.com/channel/UCMIz5DY5rcVMDp3UfKtv3kA 

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Yan Cozian est né en 1956 à Rennes. Il déménage à 15 ans à Uchacq dans les Landes, village de sa famille maternelle. Il y découvre la chanson occitane en général, et la musique traditionnelle en particulier. Il a un "coup de foudre" avec la cornemuse landaise en l’entendant pour la première fois sur un vinyle de Perlinpinpin Folc. À 20 ans, il achète sa première cornemuse et entre ainsi en musique. Musicien et compositeur, Yan Cozian a appartenu à plusieurs groupes : Camacruda, la Civada, Garluche, Alios, etc... Il joue actuellement au sein des groupes Dancem, PassAires et en tant que soliste. Il a participé à de nombreux festivals tels que le Festival interceltique de Lorient, le festival de Saint-Chartier.

Alors que la boha avait quasiment disparu dans les années 1950, Yan Cozian participe activement à la reconnaissance et au développement de cette cornemuse landaise et de sa pratique. En 1993, il participe à la fondation de l’association Bohaires de Gasconha dont le but est de promouvoir la boha et de rassembler les sonneurs de cornemuse landaise. Celle-ci édite une méthode d’apprentissage de la boha en 2010.

Depuis 2001, il est professeur de musique au Conservatoire des Landes. Il y enseigne la cornemuse landaise et le chant en gascon. Il est également coordinateur du département Musiques et Danses Traditionnelles. Il fut concepteur, conseilleur scientifique et artistique du colloque "Cornemuse landaise" organisé par le Conseil Général des Landes en mai 2006, à Hastingues. Il regroupe les travaux de recherche et de collectage au travers de l'écriture d'un recueil de chants et airs traditionnels gascons collectés dans les Landes, de 1960 à nos jours.

En 2013, il réalise un documentaire présentant, à partir de témoignages et de musiques, l’histoire de la boha et de sa pratique sur son territoire historique. En 2014, il a écrit une méthode d’apprentissage audiovisuelle et écrite de la boha, édition en français et en anglais. Yan Cozian réalise également un travail de facture d’instrument en tant que créateur associé, avec Jean-Paul et Ghislaine Saintorens, de l’association Cozian Saintorens Création qui développe et fabrique des cornemuses landaises et caremèras.
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Créé en 2008, Les Mâles au Chœur de Tolosa est un ensemble polyphonique exclusivement composé d’hommes. Ils sont une trentaine de copains issus d’horizons variés, mais tous unis par une amitié forte autour de la passion du chant polyphonique traditionnel à 3 ou 4 voix : leur répertoire vagabonde de l’Occitan jusqu’au Corse, en passant par le Basque, le Béarnais, l’Espagnol et l’Italien… Pour mieux fusionner leurs voix, toujours dans la tradition polyphonique, l’ensemble se dispose souvent en cercle pour partager, s’écouter et mettre en commun les différents timbres vocaux pour leur plus grand plaisir et celui de leur public.
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Tolosa Cantèra est un groupe de chanteuses et de chanteurs venus d’horizons différents mais tous animés par l’amour du chant polyphonique de tradition orale et de la lenga nostra.

Un premier groupe mixte s’est formé dans les années 1998/1999 autour de Pascal Caumont au sein de l’atelier de chant polyphonique du Conservatoire Occitan alors dirigé par Pierre Corbefin. Au fil des années, le groupe s’est étoffé jusqu’ à compter une vingtaine de  chanteurs et le  répertoire  s'est diversifié (polyphonies, chants en occitan, en français, chants à danser).

Pascal Caumont, appelé à d’autres responsabilités a laissé la place à Guillaume Lopez puis à Jean-Jacques Casteret.

Depuis septembre 2008, la majeure partie des chanteurs s’est constituée en association et a été admise au sein de la Convergéncia Occitana.

Fanny Chatelain, musicienne et chanteuse formée par Pascal Caumont et Jean-Jacques Casteret a d'abord dirigé le groupe qui répète depuis la rentrée 2012 avec Bastien Miquèu.

L'association organise par ailleurs des stages de week-end souvent  ouverts.  Matiu Dufau, Daniel Frouvelle, Guillaume Lopez ou plus récemment Arnaud Cance nous ont fait découvrir  d'autres aspects  du chant polyphonique en  Occitanie.

Depuis son existence, le groupe a participé à de nombreux concerts, animations et concours entre Toulouse et Barcelone. Les chants ont résonné pour la Fête de la Musique, pendant les Journées du Patrimoine, le Festival Déodat de Séverac, celui de Pavie et de Castelnau, dans les salles du Chapeau Rouge et de La Mounède à Toulouse ainsi qu’au cours des fêtes de nombreux villages et villes de la région.

Le groupe a animé jusqu'en 2015 la "cantèra de St Cyprien" , au marché , premier dimanche du mois, 11h.

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"A l’horizon de la terre Occitane, prennent racines, la douceur et la force d’une voix, d’un chant. Au cœur de cette terre, sous les pieds des danseurs, les clarinettes basse et soprano enveloppent et exaltent la cadence. Une musique traditionnelle jouée et chantée avec le cœur, une peau-ésie racontée avec tendresse, un mariage de ses propres compositions et de transmissions".
Le groupe “La Peau” propose aux danseurs de les suivre dans l’aventure d’un grand bal aux danses variées (répertoire folk et sud-ouest), les rejoignant ponctuellement sur le parquet (sans arrêter la musique…) pour initier certains aux pas à découvrir.

(Photo : Éric Fleuret)
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Sourdure est Ernest Bergez.
Actif au sein de plusieurs formations aventureuses et dévouées aux expériences soniques  (Kaumwald, Tanz Mein Herz, Orgue Agnès), Ernest Bergez développe depuis une dizaine d’années une forme hybride et idiosynchrasique de live électronique. Cherchant toujours la potentielle faille dans le réservoir des formes sonores connues, il s’est façonné une approche radicale de la composition à partir des logiques du collage et du détournement ; rencontre violente, combinaison incongrue, conflit d’échelle, asymétrie…Sous le nom de Sourdure, il s’attaque à l’immense friche des traditions musicales et orales d’Auvergne (airs populaires, bourrées, chansons de réveillés, marches de noces…) pour construire une musique composite, difforme, au delà des marges, mais étrangement et solidement ancrée dans le présent. Il aborde ce répertoire avec un esprit de recherche, dans ce qui s’apparente à une mise à l’épreuve totale : transformation des carrures rythmiques, dérive des tonalités, déclinaison des textes, mélanges d’instrumentariums, mais aussi révolution dans ses propres façons de faire. Des airs originaux, Ernest Bergez extrait un panel de caractéristiques : cadence, accentuation, couleur harmonique, micro-motifs, ornements, pour décliner à l’envie de nouvelles tournures mélodiques. La chanson devient un objet expérimental et l’appropriation une forme d’écriture.

Architecture à plusieurs strates, l’instrumentarium hybride de Sourdure repose sur quatre pôles : la voix qui « porte », le violon qui « tire », l’électronique qui « entoure » et la podorythmie (rythmes battus aux pieds) qui fait « avancer » le tout dans un mouvement hypnotique. Fiction sonore biscornue, chanson à potentiel polysémique, en français ou en occitan, chaque morceau est une enclave autonome, dotée de son microclimatémotionnel propre.

 

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Les appareils électroniques sont branchés entre eux selon de complexes itinéraires de câbles. Ces itinéraires de câbles permettent aux appareils de crisser ensembles. D'une main vive, l'Opérateur intervient pour plier et courber la masse sonore. Le danger latent susure aux haut-parleurs une musique aussi violente que douce.

Ernest Bergez pratique une forme bricolée et spontanée de live électronique qui combine les manipulations de la musique concrète avec les techniques du dub jamaïcain et les assauts de la noise music. Les sonorités brutes de l’électronique côtoient des sons collectés au quotidien : motifs rustiques de violon, ébauches de chansonnettes, conversations chapardées à la volée, fragments de musiques anonymes. Derrière cette pratique en conglomérat, il y a le vœu de rapprocher le musical de la vie et d’ancrer l’écriture dans le vécu immédiat. La présence fantomatique et surréelle des sons « fixés » est utilisée comme un miroir, mais un miroir déformant et hasardeux qui ouvre un espace potentiel à la complexité des émotions humaines.

Dans la continuité de cette démarche, il s’intéresse aux musiques et danses traditionnelles du Massif Central (et du monde occitan par extension). La pratique du chant, du violon et de la danse alimente sa réflexion et son travail autour de la conscience modifiée dans l’acte musical (impact physique par combinaison de bourdon, mouvements cycliques, durées longues et effets de cadence, ritournelle comme « énonciation territoriale » spontanée et intime). Un modèle se profile : une musique toujours pareille, toujours différente.

Formé à l’ENM de Villeurbanne, puis au CEFEDEM Rhône Alpes, Ernest Bergez est Titulaire d'un Diplôme d'État de professeur en musiques actuelles amplifiées. Au cours de sa formation, il a suivis un « tutorat artistique » avec Jérôme Noetinger. Il enseigne actuellement au CRA.P à Lyon et intervient au Cefedem Rhône Alpes.

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Rodolfo Brun nasquèt en 1952 dins una familha de musicians a Turin, sa maire èra pianista e son paire musicològ. Foguèt cap als dotze ans que decidiguèt de venir cantautor aprèp que son paire li faguèt escotar "Le plat pays" de Jacques Brel. Trobèt una autra font d'inspiracion dins la musica de Fabrizio de Andrè, a mai se quand comencèt interpretava subretot de blues, de rock o de pòp. Joguèt dins divèrses grops entre los ans 1970 e 1980. En 1978 obtenguèt son diplòma de psicologia a l'Universitat de Pàdoa amb una tèsi sus musicoterapia. Aviá ja començat d'escriure qualques cançons cap a la mitat dels ans setanta.

Foguèt a partir de l'encontre amb qualques membres de tribus nadivas americanas, en 2001, que sa vision del mond cambièt qu'aquelas personas li conselhèron de trobar los esperits de sa tèrra. Pasmens calguèt arribar a 2008, en seguida d'una malautiá grèva, per tal que Rodolfo entamenèsse un retorn cap a las originas. Ja que sos reires èran d'occitans de las Valadas se decidiguèt d'aprendre la lenga e d'escriure en occitan. En 2011, aprèp aver publicat ja d'autres CDs, elaborèt son primièr disc en occitan Pèrlas de Veire. A mai de son activitat musicala trabalha coma psicòlog e psicoterapeuta e en 2000 fondèt l'associacion culturala "Altrove" ("Endacòm mai").
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"Garuche" est le surnom affectueux donné à Jean-Pierre Garuet, populaire pilier lourdais du XV de France. Clin d'oeil à un héros de leur enfance, donc, pour Denis Salles et Sylvain Carrère, qui veulent aujourd'hui "faire des concerts dignes d'une entrée en mêlée de Jean-Pierre Garuet". C'est dit.

Solides sur leurs appuis bigourdans, les Incredibles lancent leur "électro-branque" chantée en français et en occitan, bardée de références mondiales et d'humour musical rugbystique.
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"Accordéon, tchatche et tambourin" - Chansons à danser entre valse orientaliste, raggamufin et groove du "nordeste" en occitan et français.

C’est à Toulouse, place des Tiercerettes, quartier Arnaud Bernard, là où se mêlent les folklores du monde, que se rencontrent Lou Dàvi et Alice Behague. Recherchant la proximité avec le public et l’envie commune de proposer une musique authentique, Lou Dàvi et Alice forment leur duo et développent un répertoire original de chansons à danser entre valses orientalistes et tchache raggamufin aux influences "nordestines", en occitan et français. Ponctué d’harangues à la manière des crieurs publics et ne nécessitant pas de besoin techniques particuliers ce spectacle peut se jouer en salle comme dans une configuration rue.
sus 78