Explorar los documents (771 total)

Delta Sònic.jpg
C’est la rencontre d’une électro-pop hypnotique et des musiques traditionnelles, qui puise son souffle dans les sons et les rythmes archaïques des musiques populaires méridionales. Un groove qui embrasse avec générosité la farandole autant que le dancefloor post-industriel. Un One man music show minimaliste pour mieux déployer un éventailmélange inattendu de trouvailles électroniques et d’instruments traditionnels faits maison.

Ce projet unique et atypique chemine et conquiert son public depuis 3 ans, de festivals de musiques du monde, en bals traditionnels en passant par les scènes de musiques actuelles, l’assemblage d’esthétiques qu’il propose fait l’unanimité. L’aspect performance et jongle d’instruments du concert rajoute à la joyeuse découverte de ce musicien surprenant, une dimension artistique supplémentaire. L’assemblage à la fois maitrisé et spontané d’éléments qu’on aurait cru disparates se marient musicalement des manières les plus heureuse et développent alors un discours inédit. Puisant dans l’esthétique des musiques du monde, des musiques urbaines et des musiques populaires traditionnelles des pays d’oc, ce solo réalise leur rencontre en de puissantes densités sonores contemporaines. Surfant sur les frontières floues des pratiques traditionnelles et des rapports homme/machine des musiques électroniques, ce concert est également une porte ouverte aux rencontres intergénérationnelles et au mélange des publics.


«En route pour un voyage sonore inimaginé : Débrouille talentueuse, perception minutieuse, inventivité décuplée, l’art de réconcilier les temps et de déjouer les espaces, sensibilité aux aguets, créativité insondable et subtil mélange entre le structuré et l’essence du poétique : s’égarer, rêver, voyager, un grand jeté entre hier et demain, tout en gardant le goût des détours et cheminements sonores improbables et maîtrisés. Identité artistique unique, mystérieux et pourtant si proche. Moderne et bien au-delà.» - Géraldine Amar
7916029-12299220.jpg
Musicien poly-instrumentiste, musicologue, ethnomusicologue, luthier, compositeur, pédagogue, chanteur, organisateur de festival et de rencontres…

Henri Maquet est un musicien polyvalent tous azimuts, au service d’une culture vive et bio-dynamique. Élevé aux sources musicologiques et aux répertoires populaires des pays d’Oc, il distille sa créativité par les chemins de la recherche, de l’empirisme et de la spontanéité.

Il présente son travail depuis 1994 sur les scènes avec différentes créations et formations, dont, entre autres : Ventadis, Mont-Joia, Duo Maquet Bachevalier, Pagan, Projet Caitos, Talabrène, Collectif Tapenade, Polyphonic System, Bal Pop Tronic (collectif Freesson), avec Benjamin Mélia ainsi que Claude Guerre … en solo également avec ou sans boucles samples et effets. Il a trois albums à son actif : Li tambourado de l’Amour de Th. Aubanel , Terraire Nòu, #1.

Ainsi que deux festivals : ZinZan , Le Chant du Roseau.
Henri Maquet est aussi agitateur de bals imprévus, MC de carnaval, conférencier subversif, ambianceur d’atelier vocal, …

RÉFÉRENCES

Le travail d’Henri Maquet est reconnu depuis de nombreuses années dans le milieu des musiques traditionnelles. Tout d’abord par Jan-Mari Carlotti qui le soutient très tôt et l’implique dans des créations de l’Association Mont- Joia (Noëls de Provence et de Catalogne). Le Muséon Arlaten, le Musée Départemental de l’Arles Antique ainsi que les archives Départementales Gaston Deferre lui ont confié plusieurs créations (concerts-conférences).

En 2008, il crée le Festival ZinZan, reconnu par les artistes des Pays d’Oc. Sam Karpienia (Dupain) et Laurent Cavalié (Du Bartàs) disent de cet évènement dans Mondomix qu’il s’agit du meilleur festival des pays d’Oc. La même année, sortie de l’album Li Tambourado de l’Amour de Théodore Aubanel par Henri Maquet & le Collectif Tapenade. Ce premier opus signe la volonté d’une création pleine de perspectives nouvelles et à la fois ancrée dans son héritage. Le disque est accueilli avec succès dans le milieu des musiques traditionnelles, et reçoit les «Bravos !» de Trad Mag, ainsi que le Coup de Coeur Benjamin Minimum, rédacteur en chef de Mondomix.

En 2010, il participe à la tournée Noëls des Gitans de Provence auprès de la Compagnie Rassegna. En 2011, il crée Le Chant du Roseau, rencontres transversales sur la facture instrumentale entre luthiers, botanistes, musiciens, acousticiens, sociologues... Cet évènement, ancré dans le territoire, proposant une vision à la fois culturelle, environnementale et durable, monté en partenariat avec les Parcs Régionaux des Alpilles et de Camargue, est le premier projet inter-Parcs en France. Il a été reconnu au Congrès 2011 de la Fédération des Parcs Régionaux comme meilleur projet innovant. Reconnu également comme pédagogue, Henri Maquet travaille depuis de longues années comme enseignant ponctuel ou formateur avec le Conservatoire des Musiques du Pays d’Arles, le Centre de Formation des Musiciens Intervenants de l’Universté de Lille III, l’Association ETC, le Festival Les Suds à Arles, le Collectif FREESSON, les musées, les Parcs, les médiathèques,...

Depuis 2013, il travaille au côté de Manu Théron sur la création Polifònic System, avec Ange B (Fabulous Trobadors) et Clément Gauthier. En 2015, il participe à la tournée Noëls de Provence et du Languedoc avec le Cor de la Plana et Aymé Brees. Depuis 2014 au sein du Collectif FREESSON, il travaille au côté de Jankenpopp et Tapetronic, artistes électro-numériques reconnus. Leur projet en trio, Bal Pop Trònic, refonde les répertoires traditionnels sur des bases électros tout en se réappropriant les codes et conventions des bals traditionnels.

Depuis 2013, son projet solo, DELTA SÒNIC, révèle l’ouverture de ses créations sonores et sa capacité à manipuler les codes et les outils sonores. Pour ce seul projet : En 2014, il fait l’ouverture du Festival des Hautes Terres, ainsi que la première partie de Lo Jo au Nomad Café (Marseille), ... En 2015, il fait l’ouverture du Festival MIMI (Marseille) où il a été particulièrement remarqué et joue pour la Nuit des 20 ans du festival des Suds à Arles, au Vivat (l’Armentière), Showcase à Babel Med, en direct à France Inter pour l’émission Comme un Bruit qui court, à l’occasion de l’inauguration de la Maison de la Radio, au Hublot à Nice,...

La première moitié de 2016 a été consacrée au mixage, mastering et auto-production de son album, #1. Dès octobre , une tournée de sortie (Paris, Nice, Marseille, Aix, Arles,...) accompagnera la diffusion de cet album. A noter également, sa participation au projet et à la conférence « ACOUSMATIC OC » de Benjamin Minimum présentée à Babel Med en 2016.
Tapenade.jpg
L'association Tapenade créée en 2000, travaille à la valorisation du patrimoine régional populaire et traditionnel en Provence par l'intermédiaire d'actions pédagogiques, de collectes et de documentation du patrimoine oral. Également cette valorisation est portée au travers de créations musicales, de représentations de spectacles vivants, ainsi que par l'organisation d'évènements tels que le festival ZinZan ou Le Chant du Roseau, ainsi que des concerts, conférences et balètis.

Selon les projets, l'association Tapenade peut proposer :

Fabrication d’instruments : En argile, en roseau ou en papier, sous forme d’atelier participatif, de démonstration ou d’exposition ; également sous forme de conférence illustrée.

Chant : atelier ou stage orienté sur la pratique collective du chant. La pédagogie est basée sur l’ancrage du chant dans la mémoire corporelle, sur l’expression de la langue et de la danse. Possibilité d’associer à l’atelier de danse, sur le répertoire de chant à danser.

Danse : initiation aux danses de balèti traditionnelles et populaires du sud de la France. Possibilité d’un atelier spécialisé sur la bourrée auvergnate en accompagnement du spectacle Beach Bougnat. Possibilité d’associer à l’atelier de chant, par le chant à danser.

Conférences concert : Plusieurs sujet et formes possibles dont Le Roseau et la musique, Sociologie et histoire des instruments des pays d’Oc, Carnaval et Fêtes en Provence, Démonstration organologique, … possibilité de s’adapter.

Spectacle Hélène Truchot : Possibilité d’un accompagnent pédagogique par le Museon Arlaten.
484700_10151238748966769_300762866_n.jpg
C'est en 1977, dans les Baronnies, au fond de la Bigorre, que trois amis (José Latre dit "Eth Perraquèt", Jean-Claude Viau dit le "Broch", et André Costiou dit "Bulot") se retrouvent et forment le groupe de chants traditionnels pyrénéens "Eths Bandolets", pour parcourir l'Europe, l'Amérique du Nord, sans oublier les fêtes de villages et les matchs de rugby. En fait, autrefois les "bandolets" étaient des "bandits de grand chemin" qui volaient l'argent aux riches pour le donner aux pauvres. Ce nom est essentiellement employé dans les Baronnies pour dire à un enfant que c'est un coquin. Un nom à la fois moralement noble et attendrissant. Ce groupe tire son répertoire des chants traditionnels pyrénéens et plus précisément de la Bigorre. Ses origines des Baronnies, petite région perdue au milieu de la Bigorre traditionnelle, lui donne cette force qu'ont les voix des montagnards.
201504181183-full.jpg
Edmond Duplan est un auteur compositeur interprète, né le 20 septembre 1930 à Pouzac, dans les Hautes-Pyrénées. Artiste populaire et troubadour bagnérais qui se qualifie de "chanteur pyrénéen" tout en renouvelant largement ce genre traditionnel, il s’exprime dans un registre chaleureux, direct, entraînant. Les paysages et les hommes des Pyrénées sont au cœur de son répertoire, tant en français qu’en gascon. La chanson Le refuge (1982), dont le refrain cite un grand classique du pyrénéisme, est devenue à son tour un classique de la culture pyrénéenne, à la fois hymne rencontrant l’adhésion d’un vaste public et standard repris par de nombreux interprètes.
1040079_10151837550209305_1791506297_o.jpg
Originaire de Toulouse, cet agent provocateur au langage légèrement déplacé revendique ses opinions à travers des phrases et des idées parfois surprenantes. Ne quittant jamais son maillot blanc à pois rouge, il nous fait découvrir son monde, teinté d'humour et de choses invraisemblables mais vraies de la vie de tous les jours. De son vrai nom Sébastien Alibert, cet enfant du Lauragais a ouvert avec son complice Vincent Jalbaud, la Péna Festayre, une enclave du Sud-Ouest en pleine capitale, du côté de la cité des Sciences et de La Villette. Un petit coin où il fait bon vivre et où l'on résiste à la morosité parisienne à coup de jambon et de vins du pays, de cassoulet, de saucisse et de coustellous grillés et de bonne musique. La musique justement, c'est son affaire. Depuis 10 ans qu'il en fait, il est passé maître dans l'art de remixer des tubes à la sauce occitano-basque.
logo-agorila.jpg
Située à Bayonne dans les Pyrénées Atlantiques, la société Agorila est un des plus anciens labels musical qui existe en France. Fondée en 1949 par Pierre Meyzenc, notre maison de disque est depuis toujours le label basque par excellence.

Aujourd’hui, plus de 800 CD sont édités par Agorila. Leader des musiques de fêtes, mais aussi spécialiste des chorales et des chœurs d’hommes, du rock et du folk basque, des musiques de bandas, notre société est indéniablement estampillée Sud Ouest.

Notre label s’est aussi forgé une solide réputation dans les pasodobles et musiques taurines, et nous réalisons chaque année la vidéo des fêtes de Bayonne. Nous produisons également des hymnes de rugby et de 3ème mi-temps tels que le Paquito Chocolatero ou le Vino Griego (hymne de l’Aviron Bayonnais), connus et reconnus dans la France entière.

Comment ne pas évoquer également les célèbres humoristes du Duo des Non, que nous distribuons, et dont la notoriété n’est plus à faire dans notre région.

Toujours à la recherche de nouveaux talents et constamment tournés vers l’avenir, nous cherchons sans cesse à développer notre image à travers les nouveaux moyens de communication et de diffusion musicale.

Authenticité, tradition et professionnalisme font de notre maison d’édition musicale une institution plus que remarquable, qui dépasse les seules frontières du Pays Basque.
13102694_1136148696437501_2903968141674824832_n.jpg
Le groupe "Que Quio" a maintenant plus de 6 ans d'existence puiqu'il a vu le jour en 2005. Bruno Sallaberry et Thierry Narbais, copains d'enfance et camarades au lycée, se retrouvent l'été de cette même année à l'occasion de ferias. La passion du Moyen Age qui les unissait quand ils étaient jeunes revit alors immédiatement.
Bruno a été à l'origine de la création du groupe. C'est d'ailleurs lui qui compose la musique et les paroles, interpretées en duo avec Stéphane Landarabilco. Ils parlent du passé mais aussi de l'avenir, le tout appuyé par un orchestre moderne soutenu par des instruments traditionnels tels que la cornemuse, le violon, la flûte, les percussions, l'accordéon diatonique...
Cette formation essaie d'apporter sa touche culturelle au monde Occitan Béarnais Gascon. Les thèmes abordés parlent de la vie quotidienne, de l'environnement, des traditions...  Les membres de QUE QUIO se revendiquent eux mêmes comme les nouveaux troubadours du 21è siècle, toujours prêts à divertir le public et à le faire rire.
Le groupe compte déjà des dizaines de concerts dans toute l'Aquitaine, émaillés de rencontres avec NADAU, Niko Etchart, ARRAYA...
vignette_11.jpg
Née en 2003, à l’initiative de Manu Théron, la Compagnie du Lamparo est une association regroupant des activités liées aux musiques et aux cultures d’oc à Marseille ou dans la région marseillaise.

Elle héberge un certain nombre de projets de création, de transmission et d’actions de recherche, dont la plupart s’ancrent dans le quartier de la Plaine et s’appuient sur les savoirs populaires présents dans la cité. Naturellement, même en enracinant cette interrogation quotidienne des pratiques et des savoirs dans le vieux fonds indigène en langue d’oc, la Compagnie du Lamparo imagine et tisse les liens possibles que cette culture entretient avec toutes celles du bassin méditerranéen, dont certaines irriguent la ville depuis sa fondation.

Pour autant, la connaissance et l’usage de l’occitan marseillais (provençal maritime) ne sont en rien vecteurs d’une (re)formulation identitaire ou d’une hypothétique (dé)limitation du cadre de la création ; encore moins porteurs de discours vagues, angélistes ou catastrophistes, sur un état supposé de la Méditerranée.
Nous souhaitons
fonder une approche poétique et une esthétique musicale qui intègrent des pratiques liées aux savoirs populaires, par la fréquentation de territoires et le questionnement des aspects les plus organiques et les plus souterrains des musiques et des discours qui les ont façonnés.

La Compagnie du Lamparo est une compagnie musicale conventionnée par la DRAC Provence-Alpes Côte d’Azur, le Conseil Général 13 et soutenue par le Conseil Régional Provence-Alpes Côte d’Azur et la ville de Marseille.

Projets Artistiques

Depuis 2003 la Compagnie du Lamparo a enraciné son action dans l'étude et l'exploration des savoirs musicaux populaires issus des cultures d'Òc à Marseille. Ce travail s'effectue dans plusieurs domaines d'activités liés à la musique, et tente de les mettre en cohérence par des choix esthétiques et pratiques qui en privilégient les aspects les plus marquants : la voix et l'oralité, l'histoire des cultures populaires, la Méditerranée.

C'est dans le domaine de la création musicale que ces choix sont le plus efficients, et les projets que nous présenterons ces prochaines années ne démentiront pas la direction prise depuis la fondation de la Compagnie.

Lo Còr de la Plana, après sa rencontre en 2010 avec le groupe de chanteurs populaires du Sud Algérien El Maya, reprendra le chemin de l'Italie méridionale, en s'associant à deux formations emblématiques du renouveau des musiques traditionnelles du Mezzogiorno, Assurd et Mascarimirí. Il nous paraît important de ne pas rompre ce lien que nous avons, à l'instar d'autres associations occitanes, réussi à construire avec des artistes et des réseaux associatifs du Sud de la péninsule italienne, car nous partageons une volonté commune de voir émerger nos territoires sur le plan culturel sans rien renier de ce qui a façonné leur spécificité et leur culture. La perspective de Marseille Provence 2013 nous donnera l'occasion de l'exprimer, et de vérifier aussi comment nos préoccupations peuvent rejoindre des politiques culturelles plus «générales».

Parmi les projets musicaux qui inciteront les cultures d'Òc à Marseille à l'envol vers d'autres territoires esthétiques ou géographiques, Le projet de Chœur Populaire des Pays d'Òc permettra de voir confluer à Marseille les expressions vocales les plus novatrices et les plus représentatives de l'ensemble des territoires de Langue d'Òc. Cette relation avec d'autres esthétiques, celles des musiques actuelles notamment, trouvera une concrétisation insolite lors de la rencontre avec Ange B, Clément Gauthier et Henri Maquet. Enfin, par l'exhumation de textes médiévaux, témoins de la ferveur magdalénienne des marseillais de l'ancien temps, nous tenterons, lors d'une création avec vingt chanteuses occitanes, de retrouver le lien magique et protecteur qui unit toutes ces expressions vocales à l'une des incarnations les plus fécondes et les plus intemporelles de la féminité.
vignette.jpg.jpg
Gacha Empega a percuté la musique occitane de plein fouet, entre 1997 et 1999. Un disque (Polyphonies marseillaises L'empreinte Digitale 1998), des tournées dans le monde entier, quelques moments d'anthologie à Marseille, le temps d'installer le mythe. Puis chacun est reparti de son côté s'occuper des projets qui le tenaillaient. Manu Théron a fondé Lo Cor de la Plana et Sam Karpienia lancé Dupain. Aujourd'hui ce sont eux qui remontent Gacha Empega en duo, en adaptant le répertoire pour deux voix, bendir et tambourin (plus quelques nouveautés), et en lui insufflant tout ce que ces années dans leurs projets respectifs ont fait mûrir, évoluer et enrichir. En jouant avec les harmonies, les rythmes, les émotions, en les tordant pour en faire des chansons nouvelles enrichies du parcours et des expériences vécues individuellement ces huit dernières années.

[gat_'ãmpègo] loc. (du provençal gachar : préparer le mortier, et empegar : encoller.)
1. Technique de maçonnerie consistant à envoyer le mortier sur un mur de façon désinvolte. «Te fais pas caguer, vas-y à la gacha empega !» (Guy O’Courju).
2. Fig. Désigne celle ou celui qui travaille à la va-vite, qui semble se foutre complètement des règles de l’art, bref, qui tapisse en laissant les bulles ou qui peint les fenêtres sans le scotch. «Celui-là, c’est un vrai gacha empega !» (Magali, Reine des cagoles).
Syn. Chapacan, bras cassé, mains de pàti, nâz (picard), bo’a rien (ch’ti), zàfi (port-de-boucain), pieds carrés (ballon).


L'HISTORIQUE

En 1995, Manu Théron et Barbara Ugo forment I Mountanari, duo qui puise son répertoire dans le large patrimoine méditerranéen : Corse, Sicile, Macédoine, Calabre, et même la Thrace.
En 1996, avec l’arrivée de Samuel Karpienia, le groupe devient, Gacha Empega, signifiant en maçonnerie, « faire du mortier » ou « encoller » et plus généralement « à la va vite ». Depuis, ce trio vocal interprète uniquement les répertoires occitan et provençal. Ils sortent « Polyphonies marseillaises » en 1998.
De la première formation, il ne reste que Manu Théron. Barbara Ugo est retournée en Corse et Samuel Karpienia a fondé en 1997, le groupe Dupain. Ses deux acolytes partis, Manu s'adjoint, en 2000, deux nouveaux compères, Guylaine Renaud et Nicola Marioni, et modifie le répertoire du groupe. Aux reprises de chants traditionnels, provençaux et occitans, s'ajoutent de plus en plus de compositions originales. Lors du festival Les Suds à Arles, ils donnent un concert en compagnie du groupe vocal El Hillal, composé de cinq chanteurs et percussionnistes algériens du sud du Sahara, de la région de Bechart. Les premières sessions de travail en 1999, permettent de mettre en évidence la proximité et la complémentarité des répertoires : les polyphonies marseillaises pour Gacha Empega, accompagnées de bendir et tambourin et le style monodique de El Hillal (à mi-chemin entre les musiques du moyen atlas marocain et le chant touareg) soutenues par des percussions (bendir, dendoun) et des instruments tels que le violon ou le oud (luth arabe).
Durant l’été 2000, Gacha Empega monte un spectacle en compagnie de Nux Vomica, Massilia Sound System, et La Talvera, baptisé « Occitania qu’es aquo ». Gacha Empega se réduit ensuite à Manu Théron. Celui-ci crée avec des chanteurs marseillais, Lo Cor de la Plana, du nom du quartier de la Plaine, en septembre 2001. Il tourne avec eux la majeure partie de l’année et durant l’été ravive le projet Gacha Empega (ManuThéron / Samuel Karpienia), pour se produire dans les festivals.
sus 78