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Conteur, chanteur, bohaire, enseignant en occitan, auteur de 4 albums jeunesse : « Lo Minjachepics « , » La nueit qui’s minja lo dia « , « Lo mainat de neu « , « lo còth arroi . Nourri d’histoires de gave, d’ours, de personnages presque ordinaires, bercé de langue et de culture béarnaises, il décide, à l’occasion d’une rencontre avec le conteur Henry Cazaux, de faire passer à son tour ce qu’il a reçu de culture, d’humanité et de langue gasconne, en prenant le chemin des contes. Dans un conte se cache l’émotion du conteur, c’est de là qu’il regarde le monde, c’est au filtre de sa culture qu’il trouve les réponses aux questions tous que tous peuvent se poser.


Contact :

Patrick POUZET : 06 99 23 08 70
Collectif ça-i
2 rue principale
64230 Poey de Lescar

Site internet : ca-i.org
Facebook

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Le collectif est une association née en 2005, d’un regroupement d’artistes autour des questions de la place de l’artiste dans le quotidien. Il est depuis 2009 Pôle Ressource du Conseil Général des Pyrénées Atlantiques sur le Patrimoine Culturel Immatériel / Spectacle Vivant.

Ses spécificités, ses missions:

Une nouvelle forme de regroupement artistique

Basée sur la réflexion d’un nouveau structuralisme: entre l’agence artistique, « l’expérimentation culturelle », la plateforme d’échanges et de ressources pour les artistes, les partenaires et le public.
Contribuer à la dynamique culturelle locale, en considérant l’existant, dans un esprit d’innovation et de pluralisme artistique ;

Lutter contre l’uniformisation

Le collectif travaille sur l’affirmation d’une culture endémique riche et ouverte, propice à la production de formes très contemporaines et novatrices en mettant en place une politique de permanence artistique.

La transversalité, une autre forme de partage

Décloisonner les artistes dans leur pratique individuelle en privilégiant la transversalité.
« Le collectif ça-i est donc mobilisateur sur le territoire aquitain, il véhicule une idée de tolérance et d’acceptation d’une identité forte, comme pour trouver un certain compromis entre unité et différence. Il est cette interface entre l’artistique et l’institutionnel, entre l’individu et le groupe. Expertise, accompagnement de projets, médiation culturelle, souffleur d’idées et partenaire….
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Entre histoire et légende, Enco de Botte, est un quartier de Marseille où se trouvait une auberge réputée, celle du sieur Botte, et où des chanteurs venaient convivialement partager des musiques d’Occitanie, mais aussi de Corse…
Issu des ateliers de la Compagnie du Lamparo à Marseille, Enco de Botte s’est constitué par affinités et désir commun de poursuivre un travail vocal amorcé en explorant un répertoire populaire occitan de Provence ainsi qu’un répertoire corse, du chant sacré au profane, des chants de métiers au chants à danser.
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Passionné par l’oralité et la culture de l’Auvergne, ce Cantalien s’attache depuis 30 ans à collecter et répertorier le patrimoine musical auvergnat. Il fonde en 1985 l’Agence des Musiques Traditionnelles en Auvergne. Créateur du label Silex, directeur artistique du label Modal, il a contribué à plus de 500 productions phonographiques. Curieux de la différence, il élargit son champ d’intérêt à toutes les musiques du monde et collabore avec des musiciens d’horizons les plus divers : musique contemporaine, raga, jazz...

Parallèlement à son travail de production, il mène une intense activité artistique, en tant qu’auteur, chanteur, conteur, joueur de cabrette, de chabretou et d’accordéon diatonique. Activité qui le conduit, en 2003, à fonder avec Alain Gibert L’Auvergne imaginée.

Il a publié deux livres aux éditions du Miroir : Entre deux feux, roman centré sur le personnage d’un conteur, et Les Passeurs, suite de récits inspirés de ses rencontres de collectage.

Il écrit également des textes pour des spectacles de théâtre ou de théâtre musical, portés à la scène par différentes structures régionales : L’Auvergne imaginée bien sûr, mais aussi la Compagnie des Champs, l’harmonie de Cournon, le château d’Alleuze, etc.
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La liberté dans le rapport aux formes, la fidélité à l’esprit de la culture populaire, dont la poésie a la pudeur de se planquer dans le quotidien et où l’inventivité sait bousiller le folklore. Le sentiment d’appartenir à la géographie autant qu’à l’histoire, de ne pas être en Auvergne de simples locataires mais d’en accepter l’héritage idéal. En deux mots : la fierté d’habiter l’Auvergne Imaginée.

Ainsi se définit le projet de L'Auvergne imaginée. Il se veut ancré dans une identité régionale forte. L’héritage culturel, musical principalement, en est le socle : ici on réarrange les airs traditionnels, on compose à partir des rythmes existants, on puise dans l’imaginaire des contes, des récits collectés, des arts populaires et autres témoignages parlés, écrits, enregistrés ou filmés. Les instruments traditionnels expérimentent l’improvisation aux côtés d’un trombone ou d’une basse électrique. La langue d’oc dialogue avec le français…

Il s’agit surtout de faire vivre cette culture et de lui donner sa place dans le monde d’aujourd’hui. Elle est le ciment d’une identité qui aide à aller de l’avant et à s’ouvrir aux autres cultures, elle participe à la construction du monde de demain. C’est pourquoi nous la frottons à la création contemporaine et, à l’occasion, à des artistes venus d’ailleurs.

Le corollaire est le souci du partage et de la transmission, non seulement au public, mais aussi aux jeunes générations d’artistes. Au gré des créations, de jeunes musiciens sont invités à travailler sur les différents projets de l’Auvergne imaginée.
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Polyphonies de Béarn Gascogne et Occitanie

Avec la souplesse que permet un petit chœur, qui plus est, mixte, Ardalh s'est créé une identité. Cette identité est une couleur de voix, c'est le choix du chant polyphonique qui a fait naître des voix originales, créatives, aux couleurs différentes, aux accents empruntés à notre imaginaire, nourries de notre histoire personnelle et loin des sentiers battus...

Ardalh ne renie pas la tradition. Dans la chanson, elle a subi les évolutions de l'Histoire, évolutions que les gens oublient... Ardalh participe à cette évolution lente qui rend la tradition si vivante. Ainsi, ce groupe permet de réconcilier avec elle ces publics en attente d'une énergie, d'une ouverture dans le respect des valeurs qui ont permis de connaître ces témoignages du passé.
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Après bientôt 20 ans d'existence, Sonoloco n'a musicalement plus grand-chose à prouver. Le groupe maîtrise son rock, hard voire heavy, noisy, brut de décoffrage, sur le bout du plectre, et a assimilé les références en la matière de chacun de ses membres, et elles sont nombreuses !
Sorti en 2013, leur album Dangerosa est un des meilleurs du catalogue de Brennus Music, le label heavy rock, qui pourtant en voit passer beaucoup !
Il faut dire qu'il ont puissamment enraciné leur musique et leurs textes (en occitan et en français) dans le territoire périgourdin, un territoire qui compose aujourd'hui avec une forte communauté anglophone...et c'est justement l'anglais que choisit Sonoloco lorsqu'il faut parler de l'occitan et de l'Occitanie ! Un poil d'auto-dérision bienvenue, que l'on sent héritée des années partagées avec d'autres allumés électriques (Stupeflip, Goulamas'K...). Allez, une fois n'est pas coutume, on s'y met aussi : We are all Occitan Warriors !
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Origines

Goulamas'K voit le jour en 1999 dans la garrigue de Béziers. Dès les 1ers concerts, la couleur est donnée : un ska rock teinté de reggae punk, chanté en français, occitan, catalan et castillan, les langues natales des musiciens. Un des credo du groupe est la revendication et la reconnaissance de la diversité des langues et des cultures. Le nom même du groupe est tiré du mot occitan « golamas » (très courant dans la région du groupe et qui désigne quelqu’un de négligé, brouillon…).

Parcours

Après son 1er album, Le Kri des Cigales, dans lequel il met toute sa fougue, le groupe trouve son assise avec l’album Gardarem La Tèrra, qui prend son essence au Larzac en 2003 et au cours de la Caravane Occitane. Rencontré sur le plateau et interpelé par la démarche de Goulamas’K, Gambeat, bassiste de Radio Bemba, prend une part essentielle dans la pré-production de ce second album dont le résultat ne manque pas de se faire sentir : des guitares mises en avant, des cuivres plus incisifs et des refrains repris en choeurs rendent le tout très efficace. La touche finale est donnée par la présence à la flûte de Miqueù Montanaro, troubadour provençal, avec qui Goulamas’K partage de grands moments au cours de la Caravane Occitane.

En 2007, Goulamas’K sort un live, Fai Petar!, qui donne toute sa dimension à l’énergie de sa scène et marque ses 1er pas vers les instruments traditionnels (grailhe catalane, accordéon). C’est avec une équipe en partie renouvelée et plus qu’un seul chanteur qu’en 2008 est lancée la tournée Nerviós Trobador. Les instruments traditionnels s’imposent de plus en plus au groupe et amènent une couleur originale dans son ska reggae rock puissant et revendicatif. Avís de Tempèsta, le 4e album sorti en 2010, nous abreuve d’un ska rock marqué par un trad punk digne des Pogues ou Dropkick Murphys. Goulamas’K poursuit sa démarche de fusionner les instruments traditionnels avec les musiques actuelles. L’évolution vers le rock trad' s’impose. Le sac de gemecs (cornemuse catalane) fait son apparition au côté de la grailhe. En live, le bouzouki remplace l’accordéon et amène une nouvelle amplitude musicale par la richesse de ses mélodies. Les instruments traditionnels fusionnent sans complexe avec une musique énergique, furieuse et festive. Le mélange est détonnant et ça fonctionne.

Dans son album live, Rabià e Poësia, qui sort en 2014, Goulamas'K reste proche de ses influences originelles : un ska punk cuivré, des chants en français occitan, des choeurs puissants… mais le groupe continue son exploration d’un punk rock sauvage se mélangeant aux musiques traditionnelles et ponctué de passages reggae, dub, ragga. Goulamas'K nous a habitué, à chaque nouvel album, à la présence de nouveaux instruments (grailhe catalane, accordéon, sac de gemecs, …). Ràbia e Poësia ne déroge pas à la règle avec l’apparition du bouzouki et de la vielle à manche. Et la rage et la poésie sont omniprésentes avec des textes qui alternent cri de révolte et légèreté. Fin 2016, sortie de Resisténcia : la résistance prend bien des formes et des couleurs. A travers ce 6e album, Goulamas’K la met à l’honneur, confortant son désir de partage, de fête et de révolte.
C’est avec plus de 700 concerts à son actif et six albums auto-produits que Goulamas’K fête ses 20 ans en 2019. Goulamas'K véhicule dans le monde de la musique actuelle une identité occitane forte, et c’est avec cette image qu’il s’exporte dans tout l’Hexagone en passant par l’Espagne, l’Italie et la Suisse…

www.goulamas-k.com
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Papà Gahús est une sentinelle, un oiseau de nuit protecteur, au chant amusant et rassurant. La nuit qu'il connaît et qu'il vit, c'est celle de l'oubli généralisé, d'une langue, de cultures et d'idées autrefois vivantes. Et dans cette nuit silencieuse, où débats et combats se sont tus, les cris du sage animal sonnent comme autant d'appels à éveiller les consciences, perçant le voile noir du tristum ambient.
Le Gahús amène avec lui sur scène tout l'underground dont il est issu, fait la jonction entre une culture punk et une culture occitane tout aussi radicales, chaleureuses et universelles l'une que l'autre, auxquelles collent encore, comme à cet oiseau à la mauvaise réputation, des idées reçues trop répandues. Il se montre attentif et respectueux de ceux qui ont vécu, des solitaires qui ont couru la nuit, de ceux qui ont appris et compris que tout n'est pas blanc, que tout n'est pas noir mais que tout est amer et que la seule perspective est de tout changer, et surtout la couleur du ciel...
Portant la voix des anciens de Bigorre, dont il fait ressortir avec tendresse la vie faite de combats ordinaires et de petits bonheurs, sur un punk-rock épuré et efficace, proche des mythiques Clash (qu'il reprend d'ailleurs en occitan), Papà Gahús ne cherche pas la gloire, mais la communion avec le public, dégageant une énergie impressionnante, sans jamais trop se prendre au sérieux.
Lo camin es long, mas lo farem amassa !
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Cap Aici est basé à Millau. Mais cela ne l'empêche pas d'avoir inscrit à son répertoire de polyphonies revisitées des chants venus d'un peu tout le territoire occitan. Formé autour d'Anne-Marie Rivemale, le septuor féminin assemble des influences variées, entre chœur traditionnel et musique et percussions brésiliennes. Leur but avoué : prendre du plaisir à chanter et à faire danser. Et le plaisir, sous toutes ses facettes, en devient un thème récurrent dans des textes de composition ou d'une tradition légèrement détournée, pour un tour de chant per lo mens pebrat. Savoureux !
sus 78