Explorer les documents (14938 total)

vignette_22318.jpg
Charles-Dominique, Luc
« Histoire et anthropologie des ensembles populaires de violons en Europe.

Les fortes ressemblances entre anciens ensembles ménétriers de violons et actuelles bandes de violons – tsiganes – d’Europe centrale, autorisent l’hypothèse des transferts culturels.

Les Tsiganes étant présents en Europe depuis le XVe siècle, les processus de mise en contact entre eux et les populations locales (Gadjé) sont multiples : circulations humaines de toutes sortes, cadre répressif et carcéral associé au vagabondage, fréquentation, par les Tsiganes, des nobles, des cours, de l’espace économique et performatif de la foire, des milieux du théâtre itinérant. Par ailleurs, au XVIIe siècle, les bandes de violons – surtout françaises – ont essaimé dans toute l’Europe, notamment centrale. De ce fait, les actuelles bandes de violons européennes, témoignant de l’histoire migratoire tsigane, des échanges entre Tsiganes et Gadjé et entre Européens eux-mêmes, constituent une mémoire interculturelle de l’Europe.

Si l’itinérance, l’oralité, la périphérie sociale et culturelle, la dilution du “Bohémien” dans le “vagabond” complexifient le traitement d’une telle recherche en raison de la raréfaction des sources directes, l’un des objectifs de cet ouvrage est de révéler le dynamisme et le mouvement des sociétés européennes anciennes, l’extrême complexité de leur fonctionnement musical, l’enchevêtrement de leurs réalités sociales, économiques, politiques, culturelles. Cette histoire des bandes de violons en Europe doit, certes, être appréhendée dans le cadre des cours, mais aussi d’une culture ménétrière urbaine, rurale, parfois foraine et marginale, itinérante et nomade.

L’autre ambition de cet ouvrage est de proposer une nouvelle approche de la technique et du jeu violonistiques des anciens ménétriers violonistes, à partir de l’étude des consorts populaires actuels de violons de certaines régions d’Europe occidentale (Italie), centrale et balkanique. » - Brepols

Langue : français

En savoir plus :
http://www.brepols.net/Pages/ShowProduct.aspx?prod_id=IS-9782503581187-1 
canard-isard.jpg
« Thoux est un village Gersois de la Gascogne Toulousaine, le Val d’Azun se situe dans les montagnes de Bigorre, ce sont deux lieux merveilleux, à découvrir d’urgence !
Et c’est là qu’ils vivent, l’un à Thoux, pays des canards, l’autre en Val d’Azun, pays des isards. Il était donc naturel que leur première carte de visite s’intitule Canard-Isard.
Les deux complices se connaissent depuis quelques années pour avoir participé ensemble à diverses formations de musiques à danser de Gascogne, du Quercy… (Votz en Bal, lo Bal del Lop)
Dans cette rencontre ThouxAzun, leurs univers se mêlent et s’inspirent mutuellement. Le répertoire est essentiellement constitué de compositions originales enracinés dans les pays d’oc.
Le rythme, le son, le voyage et les langues (oc. fr. esp.) sont les ingrédients de ce duo dans lequel la danse est au centre du jeu. » - Le Camom

En savoir plus :
http://phonolithe.fr/boutique/disques/1676-thouxazun-canard-isard.html 
oclimpia.jpg
« Cette fois-ci, c’est la bonne ! Clamenç est à l’Òc-limpia ! Pour fêter cet événement, il vous a concocté une sauce humoristique en deux parties !

Dans la première, il se moque de lui-même et des représentations de la langue qu’il utilise : du « patois » à l’occitan.

Dans la deuxième, il continue d’explorer sa veine humoristique. Accompagné de Magalona, Beneseta e Marcèl, il analyse les grands évènements de l’année 2017 : La Catalogne, l’érection pestidentielle, le réchauffement climatique, le tatouage, les pesticides, les vaccins,… sans oublier les comportements stupides de la vie quotidienne.

« Òc-limpia » en surprendra plus d’une et plus d’un ! Spectacle conseillé aux amoureux de la langue occitane, aux passionnés d’humour mais également à toutes celles et à tous ceux qui croquent la vie à pleines dents pour mieux en rire ! »

En savoir plus :
http://clamenc.fr/index.php?pages/Commande-DVD 
gramaticaalibert.jpg
Alibert, Louis (1884-1959)
« Publiée pour la première fois en 1935, cette grammaire constitue la base de la norme dite « classique » de l’occitan, qui vise à dépasser les multiples graphies alors dominantes, en proposant une conception normative unifiée de la langue d’oc. Elle fut complétée par le Dictionnaire occitan-français du même auteur, publié à titre posthume en 1966.

L’ouvrage constitue une base incontournable du mouvement occitaniste contemporain. En se basant sur la graphie médiévale pour dépasser la profusion dialectale, la grammaire d’Alibert propose un code graphique flexible pour le dialecte languedocien, qu’il souhaitait adaptable aux autres dialectes de la langue.

Cet ouvrage constitue la base de la plupart des travaux de normalisation ultérieurs de la langue occitane, notamment ceux promus par l’Institut d’études occitanes et le Conseil de la langue occitane. » - IEO Editions

Langue : occitan languedocien

En savoir plus :
https://ideco-dif.com/ieo_edicions/pedagogia/gramatica_occitana_segon_los_parlars_lengadocians/index.html 
tio-voxbigerri.jpg
Vox Bigerri
Jim Black
« Le sixième album de Vox Bigerri et le premier en collaboration avec le batteur new-yorkais Jim Black. Au programme : des chants à danser de Gascogne, des chants de veillées de la Bigorre et du Bearn, des standards du Jazz, des pièces de création. »

En savoir plus :
http://www.surlefil.org/boutique/?fond=produit&id_produit=18&id_rubrique=2 
uncasauequatepolas.jpg
Née en 1912, Laure Lescouzères fait preuve d’une étonnante vitalité. Elle vit toute seule dans une petite maison en bord de route, cuisine midi et soir, fait conserves et confitures entretient son jardin potager, récolte les œufs de ses poules, lit le journal tous les jours, regarde les courses cyclistes à la télévision et fait ses commissions, une fois par mois, dans un supermarché de la ville voisine. Entourée par de nombreuses personnes qui veillent sur elle, Laure a fêté ses 105 ans en octobre 2017.

En savoir plus :
http://www.4zyeux.fr/Films-catalogue/UnCasau.html
henerecla.jpg
« Nouveau travail discographique de la main d’Alidé Sans et Paulin Courtial. Produit en duo à partir de deux guitares, accordéon diatonique et voix, pour une musique métisse (influences hip hop, reggae, bossa nova, rythmes africains…) avec un son « électro-artisanal », tout en créant une synergie naturelle entre deux langues : musique et occitan (aranais). »

Enregistré dans la Vallée du Louron par I/O Records, mixé à La Chomette par MC Studios et masterisé par Yves Roussel.

En savoir plus :
https://www.alidesans.com/discografia 
vignette_22311.jpg
Bohas Orchestra
L’AEPEM a publié un CD dédié à la cornemuse, en coproduction avec En Companhia et Carpe Diem.

« De la joie, de l’entrain, des voix, des percus et, bien sûr, des bohas, en ce Bohas orchestra réuni et animé par Yan Cozian, bohaire et facteur de boha qu’on ne présente plus. Un répertoire traditionnel, mâtiné de quelques compositions de Yan. » – AEPEM

En savoir plus :
http://www.aepem.com/produit/bohas-orchestra/ 
vignette_alm-pa-2.jpg
Almanac patoues de l'Ariejo
Gadrat, Léon (1847-1906). Directeur de publication
L’Almanac patoues de l’Ariejo paraît pour la première fois en 1891 à l’initiative de Léon Gadrat, imprimeur à Foix. La publication sera interrompue en 1915 à cause de la guerre et ne reprendra qu’en 1922, le dernier numéro connu est celui de 1936.
C’est un almanach populaire. Contrairement à de nombreux almanachs occitans, l’Almanac patoues n’est pas une publication militante, il n’est pas un organe du Félibrige et demeure indépendant de la hiérarchie félibréenne, même si le mouvement exerce une influence durable sur la rédaction : parmi les contributeurs, Arthur Cassou et Paul Dunac sont membres de l’Escolo de Mount-Segur et Clovis Roques sera majoral représentant de l’Escolo deras Pireneos.

Le contenu de la publication évolue en raison de sa propre histoire et des évènements qui l’affectent. Les trois premiers numéros contiennent essentiellement des textes issus de la tradition orale extraits du Bulletin de la société ariégeoise des sciences, lettres et arts : des contes populaires recueillis par l’abbé David Cau Durban, des collectages de chants traditionnels réalisé à Massat par un instituteur, M. Ruffié ainsi que des proverbes extraits de Proverbes patois de la vallée de Biros collectés par l’abbé Guillaume Castet. Par la suite l’almanach va exploiter une autre source, le recueil des Chants populaires du Languedoc publié par Louis Lambert et Achille Montel.
La publication de ce corpus traditionnel a fait de l’Almanac patoues de l’Ariejo le recueil le plus dense de littérature orale pyrénéenne et a joué un rôle majeur dans la revitalisation de la mémoire occitane.

Le décès de Léon Gadrat en 1906 représente une véritable rupture. A partir de 1907 le contexte éditorial évolue, les textes recueillis cèdent la place à des compositions de moins bonne qualité : contes souvent misogynes, facéties, textes grivois suspectés de médiocrité et autres récits comiques dégénérant parfois jusqu’au scatologique. L’almanach publie aussi des textes historiques et des textes inspirés par l’actualité ou la vie quotidienne dont ils sont le reflet. La grande majorité des auteus se cache derrière des pseudonymes dont certains n'ont jamais été identifiés.

La présentation matérielle de l’almanach est toujours la même tout au long de sa publication. Il contient peu de publicité, à partir de 1900 il est illustré de petites vignettes puis de dessins et de séries de dessins humoristiques à la façon de bandes dessinées. Il est diffusé à 4500 exemplaires. 

L’almanach est entièrement rédigé en langue occitane à l’exception du chapitre « Foires et marchés ». L’Ariège a la particularité d’être un département qui inclut deux aires dialectales bien différenciées : le languedocien et le gascon, l’almanach en est le reflet. Cependant une étude de la répartition par dialecte des textes publiés met en évidence la domination du languedocien, 80 % des textes sont écrits dans ce dialecte. Les contributions en gascon chutent à partir de 1908, date à laquelle Bernard Sarrieu lance l’Armanac dera Mountanho. La communauté linguistique gasconne des Pyrénées centrales, portée par le dynamisme du Félibrige, se structure autour le l’Escolo dera Pireneos.

Quant à la graphie, elle fluctue, mais L’Almanac patoues de l’Ariejo n’a jamais adopté la graphie félibréenne. Globalement la publication adopte la graphie mise au point par Louis Lafont de Sentenac dont les règles sont énoncées dans la préface du Recueil de noëls de l'Ariège en patois languedocien et gascon publié en 1887. Ces règles sont une adaptation de la graphie félibréenne, conçue au départ pour un dialecte provençal rhodanien, à la langue parlée en Ariège. L’almanach n’adoptera pas non plus la graphie classique, un seul texte est publié dans cette graphie en 1929, il est de Raymond Lizop : La Reina Floreta.
docucarnaval_rlecoz.jpg
Lo Sacre de la Prima (Le Sacre du Printemps)
Le Coz, Richard
Richard Le Coz a réalisé un documentaire en trois parties consacré au Carnaval Biarnés, intitulé « Lo Sacre de la Prima » (« Le Sacre du Printemps »).

« 1/ Le réveil de l'ours / lo desveih de l'ors
Premier épisode : Le réveil de l'ours, qui célèbre le réveil du printemps, et le retour de San Pansar, que l'on va chercher en Aragon.

2/ Le deuxième épisode traite plutôt des cotés techniques et de la préparation du carnaval lui même, ainsi que des bénévoles et responsables des commissions eux-mêmes, avec également des extraits des concerts.

3/ Le cauchemars de Carême / "Lo mausauneil de Quaresma"
Le troisième épisode traite du cauchemar de Quaresma, qui ne dort plus dès que le printemps arrive, sachant que San Pansar revient dans la ville, pour y mettre le bazar. On y voit la Sègue, qui fait barrage à San Pansar et ses paillasses. Mais comme le dit si bien Patricia Castéret, il faut que San Pansar pénètre la ville comme le loup à Rome, mais aussi pour y être jugé, condamné et brûlé. Mais pour notre plaisir, il échappe au bûcher et c'est son effigie qui est brûlée. Il retourne en Aragon, pour un an. C'est ainsi que comme le printemps, d'une certaine manière, San Pansar est éternel, comme le réveil de l'ours. »

– Richard Le Coz

Partie 1 :
https://www.facebook.com/100008847760227/videos/1822541821384059/


Partie 2 :
https://www.facebook.com/100008847760227/videos/1845952195709688/

Partie 3 :
https://www.facebook.com/100008847760227/videos/1885376468433927/
sur 1494