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« Tabò ou la dernière Sainte-Barbe » : le Teatre de la Carrièra solidaire des mineurs occitans
Teatre de la Carrièra

Tabò ou la dernière Sainte-Barbe
(1974) est la troisième pièce occitane du Teatre de la Carrièra. Elle a pour cadre la question de la liquidation des bassins miniers, déjà évoquée par la première pièce, Mort et résurrection de Mr Occitània. 

Tabò ? C'est le cri de guerre des Cévenols, depuis les Camisards jusqu'aux « pichots » se battant sur les rives du Gardon. La Sainte-Barbe ? La sainte patronne et la fête traditionnelle des mineurs, aujourd'hui devenue aussi journée de lutte. Pourquoi la dernière ? Sur les 21 puits cévenols, 17 ont déjà été fermés. En 1977, l'État fermera le dernier, à moins que...

Théâtre de combat ? Un théâtre régional qui part des problèmes quotidiens, qui les traite en étroite collaboration avec les travailleurs et qui les restitue dans la peau culturelle du peuple d'Oc.
Folklore ? Un enracinement dans le patrimoine occitan. Une fierté reconquise et brandie dans une recherche théâtrale contemporaine.
Théâtre de rue ? Un théâtre jouable en tout lieu, afin de rencontrer le public populaire. 

La pièce ? L’histoire d'un jeune mineur amoureux de Barbara, la fille du directeur de la compagnie, à l’heure de la liquidation du bassin minier, de la « crise de l'énergie », des soi-disant reconversions, du record de chômage, du « Grand Parc touristique », au milieu d'un paysage hanté par l'histoire, les légendes et les chants du « Pays Raïol ». Cette présentation met en évidence un jeu qui apparaît  constant dans le Teatre de la Carrièra entre réalité sociale, souvenirs d’Histoire et mythes populaires. Ainsi la pièce évoque-t-elle les conflits politiques dans les Cévennes du XIXe siècle, particulièrement aigus dans le bassin minier. Le titre de Tabò avait également été utilisé antérieurement pour un roman par l’auteur Julien Brabo, de son nom de plume Jan Castagno, imprimeur et éditeur, né le 26 octobre 1859 à Saint-Martin-de-Valgalgues, et mort le 31 janvier 1938 à Alès. La culture populaire orale est présente çà et là : allusion à la Romeca, supposée hanter les puits, utilisation de la berceuse « Sòm sòm… », connue sur l’ensemble de l’espace occitan. Comme la plupart des pièces de La Carrièra, le texte en a été écrit par Claude Alranq. Les premières pièces étaient conçues pour pouvoir être adaptées au public, avec des changements possibles de textes. Là aussi, à plusieurs reprises, les didascalies insistent sur cette adaptabilité. Par exemple, le tableau 4 « est conçu de façon très souple, afin de l’adapter aux conditions particulières de chaque bassin minier et de l’actualiser selon la conjoncture ».
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Campagne « Aicí dintratz en Occitània »

De 1968 à la fin de la décennie 1970, le concept d’Occitanie - entendu comme l’ensemble de l’espace de langue occitane - fait irruption et s’impose dans le paysage : des « OC » peints sur les arbres aux banderoles, des drapeaux occitans dans les manifestations aux centaines d'affiches créées par des groupes et collectifs : c'est un véritable mouvement qui se met en place.

En 1969, le « Comitat occitan » organise une grande campagne d'affichage sur la frontière « òc / oil » : en l'absence de toute signalétique publique en occitan, la campagne « Aicí dintratz en Occitània » veut signaler aux touristes qui « descendent vers le Sud » que ce territoire a un nom, une culture et bien sûr une langue. La campagne marque également beaucoup d'habitants du Limousin et d'Auvergne qui découvrent leur appartenance à une communauté linguistique et culturelle plus large.

Quelques décennies plus tard, la visibilité de la langue dans l'espace public est notamment prise en charge par les pouvoirs publics (panneaux d'entrée des communes, noms de rue, etc.).

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Debré... o de fòrça gardarem lo Larzac
Cette affiche (60 x 39 cm) a été réalisée par sérigraphie. Elle témoigne des actions de soutien qui fleurissent un peu partout en France entre 1971 et 1981, pour la résistance des paysans et habitants du Larzac à l'installation du camp militaire souhaité par l'État. En l'occurrence, cette affiche a été imprimée à Orléans, ce qui laisse à penser qu'un comité de soutien ait été mis en place dans cette région durant la décennie.
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Salvem lo Larzac
Cette affiche (64x45cm) a été imprimée par l'Association de sauvegarde du Larzac, l'une des nombreuses structures de soutien qui ont vu le jour entre 1971 et 1981 en soutien aux actions de lutte des paysans et habitants du Larzac contre l'extension du camp militaire alors souhaitée par l'État français.
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Larzac : Giscard desencadena l'expropriacion dels païsans : jornada nacionala Resisténcia !
Cette affiche (64x45cm) a été imprimée en supplément au journal Gardarem lo Larzac, qui fut fondé en juin 1975 par le collectif des paysans du Larzac pour diffuser leurs idées et leurs actions contre l'extension du camp militaire, souhaitée à leurs dépens par l'État français.
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Per exigir l'arrèst de las expropriacions los païsans del Larzac occupan lo Champ de Mars, venètz los sosténer !

Cette affiche (77x57cm) a été imprimée à partir d'un dessin de F. Montes, vraisemblablement par le Comité Larzac de Paris.

Les Comités Larzac ont vu le jour en 1972, d'abord à Rodez où le premier comité fut créé. Conçus commes des structures de coordination locale pour les mouvements militants qui relaient les informations et organisent les actions de soutien à la lutte pour le Larzac, ces comités se multiplient bientôt dans toute la France.

Une de leurs missions principales est d'informer et de diffuser au plus grand nombre des informations sur la lutte du Larzac grâce à des films, des débats ou encore des expositions.

 
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Viure e trabalhar al païs : Larzac, lo 14 d'agost 1977
Cette affiche (60 x 40 cm) a été réalisée grâce à la technique de sérigraphie. Les paysans du Larzac, le Comité Millavois de défense du Larzac, les Comités Larzac et les Comités d'action viticole sont des collectivités œuvrant pour la lutte et la défense du Larzac. Ils se rassemblent régulièrement entre les années 1971 et 1981 afin de débattre et de sensibiliser un maximum de personnes sur le sort du Larzac.
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Larzac liure

Cette affiche (60 x 40 cm) a été réalisée grâce à la technique de sérigraphie.

Elle témoigne des actions de soutien qui fleurissent un peu partout en France entre 1971 et 1981, pour la résistance des paysans et habitants du Larzac à l'installation du camp militaire souhaité par l'État. En l'occurrence, cette affiche a été imprimée à Orléans, ce qui laisse à penser qu'un comité de soutien ait été mis en place dans cette région durant la décennie.

 
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Contra l'armada e l'estat colonial : Gardarèm lo Larzac
Cette affiche (79x59cm) a été réalisée en sérigraphie par le mouvement politique occitan de gauche Lucha occitana (Lutte occitane en français), fondé en 1970 et dissout en 1979, en soutien aux luttes des paysans et habitants du Larzac durant la décennie 1971-1981, mobilisés contre l'installation du camp militaire souhaité par l'État français.
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Le comité Larzac présente le film-débat : Gardarem lo Larzac

Cette affiche peinte à la main a vraisemblablement été réalisée par l'un des nombreux Comités Larzac en vue d'une projection audiovisuelle à Avignon.
Les Comités Larzac ont vu le jour en 1972, d'abord à Rodez où le premier comité fut créé. Conçus commes des structures de coordination locale pour les mouvements militants qui relaient les informations et organisent les actions de soutien à la lutte pour le Larzac, ces comités se multiplient bientôt dans toute la France.
Une de leurs missions principales est d'informer et de diffuser au plus grand nombre des informations sur la lutte du Larzac grâce à des films, des débats ou encore des expositions.

 
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