Théodore Calbet a suivi les cours par correspondance du Collège d’Occitanie à partir de septembre 1943.
Dans les archives du Collège d’Occitanie conservées à la médiathèque occitane de Béziers, quatre lettres (cote CP 012/10) adressées à Joseph Salvat (un des fondateurs du Collège d’Occitanie en 1927 à Toulouse, avec Prosper Estieu) témoignent de sa volonté de parfaire ses connaissances de la graphie normalisée occitane.
Pour en savoir + sur Théodore Calbet et voir la transcription des lettres : lien vers le mémoire unviersitaire de Laëtitia Maux
Recueil factice de poèmes et chansons en graphie classique de Théodore Calbet.
Le recueil contient également quelques remarques générales sur la prononciation et l'écriture de la langue d'oc.
Pour en savoir + sur Théodore Calbet : voir le mémoire unviersitaire de Laëtitia Maux
Le cahier personnel de Raymond Raymondie datant de la Première guerre mondiale comporte des témoignages vécus et des essais littéraires.
Ces écrits témoignent du parler ou de tournures propres au biterrois.
La famille de Mr Raymondie a mis à disposition du CIRDOC - Institut occitan de cultura cette version numérisée.
Recuèlh de poesias en patés peiregordin :
Michel Tronc (1562 ? - 1596) originaire de Salon-de-Provence est un poète-soldat, auteur de sonnets, chansons, pièces diverses rassemblées dans ses oeuvres manuscrites las humours a la lorgino.
Il n’eut pas le temps de publier son manuscrit. La tâche fut confiée par la famille du poète à Pierre Paul, celui qui en 1595 avait publié les œuvres de Bellaud. Il effectua des corections dans le manuscrit mais le livre ne vit pas le jour.
Las humours a la lorgino sont conservées à la Bibliothèque Inguimbertine à Carpentras qui a généreusement mis à disposition cette numérisation.
Louis Puech est un chanoine et poète provençal du XVIIe siècle.
Il fut nommé prieur de la Tour-de-Bevon près de Sisteron puis il fit partie du chapitre métropolitain de St-Sauveur et devint enfin titulaire du prieuré de Baoux, dans le diocèse d’Apt.
Très tôt on le remarqua pour son goût pour la poésie, il excellait surtout dans les noëls et dans les vaudevilles. Il avait également l’esprit disposé à la satire et n’hésitait pas à critiquer son époque.
Pour en savoir + consulter :
Seul le titre de ce manuscrit est en français, la totalité du texte est en provençal. Il raconte l'Histoire de l'Ancien Testament, en cent soixante-sept strophes au rythme du Noël dei Boumian. Après l'histoire des Machabées, l'ouvrage continue : une strophe est consacrée à l'édit de l'empereur Auguste, une autre à la naissance de Jésus-Christ, une troisième, à la visite des trois rois, enfin une quatrième strophe portant pour titre “Visito dei Boumian” sert à relier avec le reste de l'ouvrage le fameux noël qui en forme la conclusion. Il s'agit peut être de l'original même de Puech dont celui-ci n'aura publié que le dernier épisode qui est, à vrai dire, la partie la plus remarquable de tout l'ouvrage ou il s'agit simplement d'un amateur de poésie provençale. C’est un mystère qu’il faudrait élucider.
Son plus célèbre noël est intitulé li Boumian (les Bohémiens). Il est constitué de douze couplets de onze vers qui mettent en scène des bohémiens lisant dans les lignes de la main de l'enfant Jésus sa destinée, de sa Passion à sa résurrection à l’enfant Jésus. Ce motif avait été développé par Lope de Vega dans Pastores de Belen.
Comme le rapporte la Biographie universelle ancienne et moderne de M. Michaud :
“Quand ce noël parut, des envieux dénoncèrent son auteur au cardinal de Grimaldi. Celui-ci reprocha durement au chanoine d’avoir mêlé les saints mystères de la religion à des scènes de bohémiens païens et vagabonds. Le poète répondit en présentant au prélat irrité le noël espagnol de Lopez de Vega, dont le sien n’était qu’une imitation ; il allégua de plus que cette composition avait reçu l’approbation du tribunal ecclésiastique, à cette époque assez ombrageux en matière de foi ; enfin il chanta son noël. Le cardinal, revenu de son erreur, tendit la main au chanoine poète et le combla de louanges”.
A l’époque d’Argens et de Lamettrie le chantaient en petit comité à la cour de l'empereur prussien Frédéric.
Il jouit encore de nos jours d’une grande popularité dans toute la Provence.
Reliure cartonnée. Ex-bibliotheca sur étiquette imprimée collée au contreplat supérieur «Bibliothèque de Mle V. L. F. de Villeneuve Bargemont ». Numéro d’inventaire ms. « 7482 » et mention ms. « M. Arbaud » au contreplat sup. 102 f. parchemin (soit, 204 p.).