Explorar los documents (15473 total)

LE RÉPERTOIRE  EST AXÉ AUTOURS DES CHANSONS DE LA "BELLE ÉPOQUE"

Le trio vocal Aqueles s'est formé en 2001 sur les bancs de l'université de lettres Paul Valéry à Montpellier. Tous trois étudiants en occitan, Matèu Vies, Beneset Vieu et Aimat Brees se rencontrent autour du plaisir de chanter.

Ils découvrent ainsi une part vivante de leur « occitanité » à travers ces chants. Après le départ de "Mostela", ils feront quelques concerts puis décideront de ne plus chanter sur scène pour privilégier le chant de proximité. Si le trio reste confidentiel jusqu'à aujourd'hui, ils ne cessera jamais de se retrouver pour enrichir son répertoire.

D'abord au service du chant "traditionnel", le trio change le cap en 2009.

Le répertoire actuel est essentiellement axé autours des chansons des année 20-30 dites“Belle époque”. Elles sont interprétées dans l'esprit des opérettes de Marseille de Vincent Scotto, du swing américain des Mills Brothers. Ces chansons, pour la plupart, viennent de receuils ou de collectages mais ne sont pas ce que l'on appelle communément des chansons traditionnelles. Il s'agit plutôt de chansons de circonstance, chansons “totémiques” de village, chansons écrites sur des airs connus à danser.

 C'est lors du Festival ZINZAN, en Provence, qu'ils décident de renouer avec les planches après un concert "guinguette" qui allie la proximité et la dimension concert-spectacle. C'est avec ce tour de chant enjoué, qui respire la joie de vivre, que les chanteurs d'Aqueles trouvent leur place.

Dans la lignée de Gacha Empega, celle plus actuelle du Cor de la Plana ou des Audoises de la Mal Coiffée, parfois avec le style des Frères Jacques, le trio vocal Aqueles arrange ces chansons qui ont failli être oubliées. Elles se retrouvent ici swinguées, croonées, pulsées sur un rythme Chachacha, une dose de kitch et c'est parti.

Aujourd'hui c'est soit en formule "concert", accoudé au comptoir ou encore de table en table que le trio vous régale de ces chansons languedociennes.

le_gril.jpg
Lé Gril. - 1891, n°21 (Juin)
Visner, Gabriel (1846-1909)
Lé Gril. - 1891 - N° 21
Photo de Pierre Rapeau lors d'une visite de ses peintures
Lé Gril
Visner, Gabriel (1846-1909)
Lé Gril : gazetto senmanalo dé la léngo patouèso pareis pel primièr còp en febrièr de 1891 a Tolosa jos la direccion de Gabriel Visner, pseudonime  de Gaston Sirven (1846-1909). Son collaborator principal es Auguste Forés (1848-1891). Lo jornal s’adreiça a un public popular e coneis rapidament un grand succès, en junh de 1891 lo tiratge aten 10 000 exemplars. En mai de las cronicas sus la vida tolosana, lo teatre, la politica, s’i tròban de contes, de poèmas, un fulheton e d’istòrias umoristicas.
Totes los tèxtes publicats son en occitan e lo jornal impausa pas ges de règla de grafia a sos autors. A partir de 1896 qualques tèxtes son en francés e apareis lo sostítol Le Grillon de Toulouse.
Ebdomadari per començar, lo jornal ven bimensual en abril de 1894. En junh de 1898 fusiona amb la Terro d’Oc. Lo 1èr d’octobre de 1900 una novèla seria espelís e s’arrestarà en genièr de 1901.
Una tresena e darrièra seria pareis de junh a agost de 1907.
"Faurillou"
texte en vers et occitan "Contre le grand magasin".

Faurillou, pseudonyme d'un rimeur limousin non identifié, défend dans ce long plaidoyer en vers rimés le petit commerce face aux grands magasins qui, à son époque (que l'on peut donc situer fin XIXème-début XXème), commencent à fleurir en Limousin.
Défense du petit commerce de proximité face à la grande distribution de camelote venue d'on ne sait où ? Dénonciation d'un parisianisme ridicule ? Louable intention, et belle intuition, pourrions-nous reconnaître à ce Faurillou, si son poème n'était teinté d'un vilain antisémitisme tout à fait dans l'air de ce temps-là, ce temps du félibre Charles Maurras et d'un certain régionalisme volontiers cocardier et xénophobe.

cote : MAG.P LIM F5588/75 (Bfm Limoges)
Eusèbe Bombal (1827-1915)
Pièce en deux actes et en occitan. L'action se passe en 1792 à Argentat dans le milieu des gabariers.
Farce autour des croyances populaires (la poule noire fait allusion au pacte avec le Diable).
Eusèbe Bombal, érudit originaire d'Argentat (Corrèze) était un esprit curieux aux talents multiples s'est essayé au contes, au théâtre, à l'histoire et l' archéologie. Sa pièce la plus célèbre est "Lou Drac".

cote : MAG.P LIM 41346 (Bfm Limoges)
Marcela Delpastre (1925-1998)
Née en 1925, dans un hameau limousin de quatre fermes à Germont, commune de Chambaret (Corrèze) , Marcelle Delpastre passe de l'école communale au collège de Brive. Après un bac philo-lettres, elle s'oriente vers les Arts décoratifs à Limoges, puis retourne définitivement à la terre dans la ferme familiale en 1945.

Dans les années 1970 Marcelle Delpastre fait deux rencontres importantes, celles de Michel Chadeuil et de Jan dau Melhau, deux jeunes auteurs en langue limousine. Elle participe régulièrement à leur revue Lo Leberaubre. Poète , conteuse, romancière et ethnologue, Marcelle Delpastre est aujourd'hui reconnue comme l'un des dix plus grands écrivains occitans du XXe siècle.

De la maison familiale de Germont, dans le Limousin, où elle vivait et travaillait la terre, Marcelle Delpastre a écrit des milliers de pages. Perçue comme une paysanne par le monde littéraire, et comme une étrange femme qui écrivait par les ruraux, Marcelle Delpastre est restée méconnue pour sa poésie. Son œuvre poétique est immense : ballades, psaumes, prose poétique, poèmes dramatiques... Elle écrit en occitan, la langue de sa mère, et en français, langue de son père.. Isolée par choix dans la ferme où elle trouvait le calme pour écrire, elle vécut seule avec ses parents, ne se mariant pas (quelques jours avant de mourir, elle disait encore : « Qu'est-ce qui devait compter ? Vivre ou écrire ? »).
Elle écrit l'arbre, la terre, le mystère de la création, l'amour, la déploration du monde, l'âme meurtrie, la solitude et la souffrance. Ses poèmes souvent tristes et durs célèbrent aussi la vie sensuelle et crue.

La Bibliothèque francophone multimedia de Limoges conserve l'ensemble de ses manuscrits publiés donnés par Jan dau Melhau, son ayant-droit.
Marcela Delpastre (1925-1998)
Lettre de voeux à Yves Rouquette, décédé ce 4 janvier 2015, ami de Marcelle Delpastre.
On y retrouve le franc-parler (ici le "franc-écrire") de Delpastre à la critique acerbe mais bienveillante. A la fin également quelques considérations tout à fait paysannes (manque de foin cet hiver là) qui ramènent à la "dualité singulière" de Delpastre intellectuelle et prolétaire (la seule de sa génération d'écrivains et poètes occitans à être restée toute sa vie à la terre).

Née en 1925, dans un hameau limousin de quatre fermes à Germont, commune de Chambaret (Corrèze) , Marcelle Delpastre passe de l'école communale au collège de Brive. Après un bac philo-lettres, elle s'oriente vers les Arts décoratifs à Limoges, puis retourne définitivement à la terre dans la ferme familiale en 1945.Elle participe régulièrement à leur revue Lo Leberaubre. Poète , conteuse, romancière et ethnologue, Marcelle Delpastre est aujourd'hui reconnue comme l'un des dix plus grands écrivains occitans du XXe siècle.
Lettre doublement d'actualité,puisque Rouquette est mort il y a quelques jours, et aussi parce-qu'il s'agit aussi d'une lettre de bon vœux.


La Bibliothèque francophone multimedia de Limoges conserve l'ensemble de ses manuscrits publiés donnés par Jan dau Melhau, son ayant-droit.
J.-B.-G. Massaloux de Savergnac
"François" . Court recueil de textes en occitan, que l'on nomme aussi des "gnorles" (des histoires drôles et souvent crues en vers ou en prose);

cote : MAG.P LIM 15965/e (Bfm Limoges)
Léon Branchet- traduction de Louis de Nussac
Léon Branchet est musicien traditionaliste briviste apprécié et reconnu. Il avait déjà retranscrit et publié des airs traditionnels, mis en musique les poèmes de plusieurs auteurs membres du Félibre. ces chansous galhardes sont de sa composition mais dans l'esprit des chants traditionnels en occitan.
Introduction riche de Louis de Nussac qui présente chacun des chants.

cote : 19 BRI X1 (Médiathèque de Brive)
Albéric Cahuet (1877-1942)
"Face à la centralisation et l'uniformisation culturelle qui étouffe le pays, ne craignons pas l'audace et la fougue des jeunes écrivains, qui assurent la force du felibrige". Voici en gros le propos d 'A. Cahuet. Il fait allusion également à Louis de Nussac, auteur du "Manuel du bon félibre", également consultable sur la Bibliothèque numérique du Limousin.
dédicace de l'auteur à Marguerite Genès, Reine du Félibrige.

cote : 00 X0 (Médiathèque de Brive)
sus 1548