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Licence Licence Ouverte
Lo mes de mai ; Lo prumièr de mai / collectage réalisé par le Pays Bourian et l'association La Granja
AuteurLa Granja. Collecteur
Date d'édition2014
Auteur(s) secondaire(s)Burgalières, Maurice. Personne interviewée
Calles, Émile. Personne interviewée
SujetOccitan (langue) -- Quercy (France)
Histoires de vie
SourceMediatèca occitana, CIRDOC-Béziers, collections numériques, fonds La Granja
Type de documentSound
document sonore
Langueoci
Formataudio/mpeg
numérique
Extent00:01:14
DroitsLa Granja
RéutilisationCertains droits réservés
Permalienhttps://occitanica.eu/items/show/60168
Création de la notice2023-05-03 Perrine Alsina
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Lo mes de mai ; Lo prumièr de mai [Son documentaire]
Proverbe : Maurice Burgalières
Récit :
Emile Calles

Carnaval e lo mes de mai

La société occitane ne manque pas de rituels et de festivités pour célébrer la fin de l’hiver.
Plus important encore que Noël, le cycle du carnaval et des fêtes de Pâques et de mai soulignent l’importance accordée au retour du printemps, dans un contexte rural où le froid, la pluie et le soleil sont les maîtres des récoltes et de la qualité de vie.

Ce renouveau saisonnier donne lieu à des rituels tels que la quista, quête des oeufs (pas en chocolat, mais de véritables oeufs de poules pour préparer l’omelette traditionnelle), chants, bouquets fleuris ou piquants... Parmi ces fêtes d’origine païenne, le carnaval a une fonction particulière d’exutoire. Le temps d’une journée, il offre à chacun une fenêtre de licence et de travestissement, l’occasion de rire en menant grand tapage (carivari) ou en faisant défiler des ânes montés à l’envers par des villageois désignés pour être les boucs-émissaires dans cette farce burlesque (asonada).

Après la seconde guerre mondiale, la légèreté et l’envie de s’amuser disparaissent et cette pratique est reléguée aux enfants. Ce sont eux qui, aujourd’hui encore, dans les écoles et centres de loisirs, font revivre le carnaval.

[Atlas sonore bourian, p. 48]