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Armana de Lengadò
Arnavielle, Albert (1844-1927)
En 1876 l'Armagna cevenòu deven l'Armana de Lengadò.

Dempuèi 1875 lo Felibrige prenguèt de l'importància en Lengadòc. Lo 4 de novembre 1875 la Societat dels felibres de Lengadòc espelís, presidida pel felibre besierenc Gabriel Azaïs, Albert Arnavielle, redactor de l'Almanac, en es lo secretari-clavaire. Lo movement de respelida de la lenga d'oc s'acompanha de concors literaris, aquel de la Societat de las lengas romanicas a Montpelhièr e aquel de la Societat arqueologica de Besièrs. Los tèxtes presentats als concors van alimentar l'Armana de Lengadò.
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Almanach chantant de l'Auvergne
Publié pour la première fois en 1854 sous le titre Almanach chantant de l'Auvergne, le titre évolue au fil du temps. Il devient Almanach chantant de l'Auvergne et de l'Allier puis Almanach chantant de l'Auvergne du Bourbonnais et du Velay.
A partir de 1920 le félibrige se structure en Auvergne avec la création de l'Escolo de Limagno (Clermont-Ferrand) et de l'Escolo oubernhato (Aurillac). En 1923 l'almanach devient Almanach chantant de l'Auvergne e Armana felibren.
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Après le dernier concert sur la grande scène, rendez-vous O'Bistro, tout près de là, pour un after "Sound System Tradicionau" digne de ce nom : Yellow, Mauresca, le Collectif Còp-Sec, micros et platines ouverts à tous les artistes du Forum présents jusqu'à 2h du matin !
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Plus de 15 ans que la Pirata use les dancefloors de Catalogne et d'ailleurs avec son reggae/ragga/dancehall coloré ! Pionniers de la musique jamaïcaine en catalan, ils ont assimilé et maîtrisé les bases du sound system : un DJ, deux MC's, un son chaleureux et englobant, bourré d'hymnes générationnels chargés d'espoirs, de joies, d'esprit de fête et de lutte, rebelle et complice.
Les pirates ne sont que 3 sur scène, mais sont aussi nombreux que leur public, véritable quatrième membre, à qui ils demandent une participation active...autant dire qu'il va falloir mouiller le maillot !
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Yemgui a, depuis toujours, des choses à dire ! Et c'est le rap qu'il a choisi pour s'exprimer, avec son Harakiri Crew et ses Saboteurs. Plume acérée et prolifique, il débite ses répliques cinglantes bardées de références sur des airs de chabrette limousine et de musique numérique, accompagné par une chaleureuse voix féminine. Valse désarticulée et rap articulé, trip-hop et hip-hop, Yemgui et les Saboteurs partent à la recherche d'un timbre singulier, évoluant entre français et occitan pour faire ressortir la brutalité de l'existence, l'absurdité du monde contemporain et clamer leurs révoltes contre la Terre entière.
Chabatz d'entrar, quò vai surtir !
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Intégré l’héritage des illustres ainés comme Massilia ou les Fabulous : ils sont la génération suivante, celle qui a grandi naturellement avec ce sound system à l’occitane, sans complexe. Droits, ils avancent sur leur propre chemin d’un rap ou d’un reggae engagé, radical, conscient et festif. Les chansons sont souvent sociales, elles parlent de notre quotidien, de nos barrières et des clichés qu’on traîne. Elles ont toujours cette pointe, ce fil acéré qui fait tout voler en éclat et pousse à la réflexion. Son dins una lenga sens estat, sens policia, sens termièra, per crear e recampar. Mauresca a son propre «blues», son propre «punk» et permet d’échapper à la centrifugeuse du centralisme. Mauresca rêve d’Occitanie comme les beatnik rêvaient de Big Sur en Californie, ils tracent leur route, la portent sous leurs pas, la déroulent… Fai la rota minòt !
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Maria Arnal et Marcel Bagés ne récupèrent pas. Ils n'actualisent pas. Remesclan, comme ils disent : ils mélangent, remixent, repensent, recréent et perpétuent ainsi une certaine chaîne de transmission. Le nez et les oreilles rivés sur les phonothèques, les fonds de collectages numérisés de la péninsule ibérique et du Pays Valencien en particulier, Maria Arnal et Marcel Bagés véhiculent une conception de la tradition qui rime avec culture libre et ouverte, modernité et expérimentation.
Il en résulte une musique très âpre, épurée au maximum, laissant tout l'espace à une voix claire et une guitare distordue, autour d'un répertoire de chansons couvrant toutes les étapes de l'existence : la joie, les peines, le travail et les fêtes, comme autant de marqueurs d'une communauté, d'une recherche et d'une vie toujours à poursuivre.
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Quelque part entre deux mondes, ou au bord de l’un d’eux, au bord du champ que l’on ne laboure pas et où s’entrecroisent les herbes nées folles et celles qui échappèrent à la culture, la voilà la « talvèra ». E es aquí que se tròba, coma cadun sap, la libertat. La liberté de faire, celle d’être aussi, sans contraintes et sans domination d’aucune sorte, en allant où l’on veut et avec qui on le souhaite. Une passerelle pour tous les possibles… La Talvera, le groupe, est un des plus prolifiques de la création d’expression occitane. Sans doute car il s’agit là de plus qu’un simple groupe de musique : né de la recherche ethnomusicologique dans les années 80, il a continué en parallèle à explorer un répertoire traditionnel de collectage et à créer une œuvre poétique dense et riche, ancrée dans le présent, tout en tissant méticuleusement des liens entre ces deux activités, ainsi qu’en y intégrant le fruit de ses échanges réguliers avec tous les pays du « Sud », ceux qui partagent avec l’Occitanie le « solelh solelhaire », cet astre qui réchauffe et nous fait fièrement lever les yeux (et les verres!) au ciel. La musique de la Talvera es coma aquò : chaleureuse, bigarrée, multicolore, à tel point qu’elle en est inclassable. Occitane, tout simplement ?
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Interpréter ou réinterpréter les mots de l’autre, tenter de traduire sans trahir, effectuer une translation qui ne passe pas à côté, adapter à une langue une oeuvre écrite dans une autre, quitte à créer une oeuvre nouvelle, est un art de passionnés passionnant. Marie-Jeanne Verny et Felip Biu, avec leurs expériences toutes fraîches, échangeront sur ce jeu avec enjeux, sur leurs manières d’aborder une littérature universelle avec les mots du local, sur leur savoir et leur savoir-faire, sur leurs envies partagées d’un bien à partager.

Amb : Marie-Jeanne Verny (Université Paul Valéry de Montpellier, traductrice d'Antoni o la Resisténcia de Valentine Goby) e Felip Biu (Prèmi Pèir de Garròs per la revirada de The Wisperer in Darkness de H.P. Lovecraft)
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Dans le contexte global de musiques actuelles populaires en constante mutation, qui s'affranchissent de toutes les frontières, le choix de chanter dans une langue minoritaire est tout sauf anodin. Le choc de deux représentations solidement ancrées, celle d'une musique “actuelle” et d'une langue qui serait plutôt proche du contraire, incapable de produire et d'alimenter une culture au diapason de son époque...et si, pourtant, cela était possible ? Laissons la place à celui qui écrit, chante et s'amplifie, à celui qui crée la musique d'aujourd'hui pour les gens d'aujourd'hui et choisit de le faire avec ce que l'hier lui a laissé. Posons-nous la question du sens, de la “valeur ajoutée” du local au global, de la touche personnelle versée aux référentiels musicaux communs. Au-delà de l'état des lieux dressé et comparé de la création musicale actuelle (Occitanie/Catalogne), comment diffuser sa musique ? Auprès de qui ? Comment se structurer en réseaux, mutualiser, échanger ses créations ? Et quelle place pour le festival de culture minoritaire, corollaire des musiques actuelles ?

Animator : Camille Martel (journaliste, artiste et écrivain)
Intervenents : Alexandre Barthès (Avant-Mardi), Xavi Angulo (Propaganda Pel Fet), Armand Llàcer (Valencian Music Association), Sylvain Chabaud (Mauresca), Joël Mespoulède e Thierry Bousseau (Agence Sirventés), Manu Théron (Lo Còr de la Plana, Polifonic System), David Ibáñez (director artistic de la Fira Mediterrània de Manresa)
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