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Ce collectif réunissant aujourd'hui six musiciens venus de mondes et de pratiques musicales multiples. La totale liberté qu'ils s'accordent au sein de cette formation leur permet d'explorer des univers aussi différents que la musique contemporaine, le Jazz, les musiques électroniques et d'utiliser de nombreux éléments issus des musiques traditionnelles.

La poésie et le chant en langue occitane y trouvent naturellement place et enracinent profondément son discours dans un imaginaire collectif plus large. A la croisée de tous ces chemins ils inventent un style musical toujours redéfini autour d'une instrumentation originale. Violoncelle, clarinettes, flûtes traversières, vibraphone mêlent leur timbres subtils avec ceux de la basse électrique et des percussions. Ils développent des textures surprenantes au travers de nombreuses associations de timbres et modes de jeu que permet cet ensemble. En utilisant des outils de composition et d'improvisation issus de langages divers (sound painting, minimalisme, unité rythmique élémentaire, outils de direction décentralisés...) ils peuvent proposer à chaque concert un moment unique.

Toutes les apparitions publiques d'ASUELH sont des moments intenses pour les musiciens et les auditeurs. Reliée à l'instant présent sa musique invoque une écoute collective, où le public n'est pas seulement récepteur d'une forme musicale mais influe directement, subtilement, sur cette matière sonore, au travers de son ressenti. C'est cette qualité d'écoute que le groupe explore aujourd'hui.
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Le groupe Hum, créé en 2009 dans l'Hérault, teinte sa musique d'un exotisme original: un chanteur-clarinettiste-
occitaniste d'origine Belge, un percussioniste cévénol passionné de musiques orientales, un guitariste venu du nord partagé entre le rock et le râga indien, réunis tout d'abord en trio, autour des textes du poète occitan Joan Yves Roier.

En 2011 Hum devient quartet, avec l'arrivée d'un bassiste nomade féru de musiques du monde, renforçant l'identité musicale du groupe, qui se veut ouverte à toutes les influences, traditionnelles ou modernes, d'origine mediterranéenne ou extra-européenne.en passant par le jazz et les musiques improvisées
Le choix de l'occitan, langue actuelle mais riche d'une culture très ancienne, s'est donc imposé comme le plus pertinent pour exprimer ce voyage musical né en Languedoc et parcourant les frontières...
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Forabandit est une création musicale célébrant la poésie libertaire d’Occitanie et d’Anatolie, portée par trois musiciens : Sam Karpienia, chanteur et joueur de mandole, s’inscrit, à partir d’une approche contemporaine, dans la tradition lyrique de la poésie courtoise des troubadours occitans. Sa voix, profonde et éraillée, d’une incomparable force évocatrice, trouve un écho puissant dans le chant d’Ulaş Özdemir, qui perpétue d’une voix douce et intimiste, la parole protestataire des aşıks anatoliens, figure du troubadour itinérant. Les rythmes persans des percussions de Bijan Chemirani viennent croiser avec finesse les voix de ces nouveaux poètes qui révèlent toute la poésie vivante et frondeuse d’Occitanie et d’Anatolie, dans un écrin résolument méditerranéen. Inspiré et lumineux.
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Né il y a cinq ans, sur la base d’un projet de rencontre entre le répertoire des troubadours occitans et celui des aşiks turcs, Forabandit est devenu cette magnifique petite bulle créative qui scintille d’évidence à l’écoute de « Port », deuxième album du trio, produit par Full Rhizome et qui paraît sur le label Buda Musique. L’esthétique Forabandit se confirme, singulière et identifiable. Les trois musiciens – Sam Karpienia (chant occitan, mandole), Ulaş Özdemir (chant turc, saz) et Bijan Chemirani (percussions) – règnent désormais sur un espace d’explorations libres et spontanées, un univers méditerranéen créolisé d’où surgit volontiers l’inattendu. Une subtile couleur mélodique, une structure subitement brisée, un arrangement rythmique ou vocal teinté de psyché-rock… les inventions abondent. Devenu auteur de ses propres textes, Forabandit versifie l’amour et l’exil pour faire rimer les ports d’Istanbul et de Marseille, à travers dix pièces où se mêlent la part de vécu et d’imaginaire colportée par chacun. Et pour dire comme dans cet univers poétique rien n’est jamais totalement acquis ou totalement désespéré, la musique et les mots de Forabandit adoptent cette forme d’optimisme raisonnable qui fait toute la majesté et la fragilité d’un soleil d’automne. Art de la demi-teinte, de la nuance, que Forabandit explore jusqu’en studio, en jouant avec le granuleux de l’acoustique et le brillant des machines de traitement. Tels ces ports auxquels il rend hommage, ce deuxième album est une escale, une étape dans la continuité.
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FORABANDIT est né à Marseille avec pour ambition de célébrer la poésie libertaire du monde d’Oc et d’Anatolie avec trois musiciens qui portent en eux cette force libertaire.
Le troubadour comme l’aşık ont en commun une histoire qui les a conduits à parcourir sans cesse leur pays, leur poésie perdant peu à peu de son contenu religieux pour devenir une chronique descriptive, critique et engagée, sur la vie quotidienne de leur peuple.
Le terme Forabandit, qui signifie « exclu » en occitan, intègre toutes les idées subversives ou hérétiques, qu’elles soient de nature religieuse ou laïque. Le mot « bandit » qui y figure révèle aussi la direction musicale du groupe : Forabandit cherche à exprimer son point de vue sur la poésie et la musique avec l’attitude d’un brigand.
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Entre dos Aguas est né en 2004, fruit de la rencontre entre Olivier Vayre et Eric De Chalup. La formation proposait au départ un flamenco plus traditionnel teinté de manouche ou de jazz. David Dutech a rejoint le groupe en 2007 et Sérena De Sousa en 2011. Progressivement, les couleurs du monde sont venues nourrir leur musique ; du beatbox Occidental, aux raggas indiens, du chant mongol au Métal Américain, toutes les couleurs dansent, chansons et instrumentaux se mélangent et changent le cours du temps. Par delà les frontières, quelques notes d’espoir sur champs de confusion. Des mots sur les maux, des poèmes ou des chants partisans subliment désormais leur propos ; en langue Occitane, Espagnole, Catalane ou Française. Dans leur dernier spectacle « Retirada » inspiré de l’exil republicain Espagnol, ils réarrangent des textes révolutionnaires (Victor Jara, Lluis Llach…) et mélangent des compositions originales comme « Cau Pas Cara’s » (Il ne faut pas se taire), « Donem, Salvem » (Donnons, sauvons) ou « Je tombe »… Entre dos Aguas coule la scène.
Une version avec Vidéo projection sur écran géant transporte littéralement le public dans autant de thèmes abordés : l’amour, la mort, le beau, la pollution, le partage, la dictature, le respect ou la destruction de notre nature, l’humanité sauvage et métissée.
Parce que rien n’est figé, que tout est à réinventer, Entre dos Aguas vous propose aujourd’hui un spectacle unique, un souffle onirique en partage, à savourer l’esprit gourmand et le cœur vaillant.
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Lo Breviari d'amor de Matfre Ermengaud, una enciclopèdia occitana de la fin del sègle XIII
Assié, Benjamin

Le Breviari d’amor (« Bréviaire d’amour » en français) est un vaste poème encyclopédique rédigé par un certain Matfre Ermengaud, juriste biterrois, à la fin du XIIIe siècle.

Ce monument de la littérature didactique occitane, constitue une œuvre unique au sein des encyclopédies du Moyen Âge. Composé en Languedoc entre 1288 et 1292 environ, dans le contexte de l’après-Croisade contre les Albigeois et la disparition de la lyrique des troubadours, Matfre Ermengaud tente avec ce poème encyclopédique de 34.597 vers de concilier deux conceptions opposées de l’amour : celle des clercs, l’amour de Dieu, et celle de la fin’amor des troubadours, l’amour des amants et des Dames.

Avec le Breviari d'amor, Matfre Ermengaud livre la seule œuvre encyclopédique connue qui conçoit le monde moral et physique à travers la notion de l’amour. Le plan de l’œuvre est tout aussi original : après une somme de savoirs théologiques et d’histoire religieuse organisée autour d'un arbre généalogique de la conception du monde « l'Arbre d'amor », les 7.000 derniers vers forment un curieux traité sur la fin’amor des troubadours, le « Perilhos tractat d'amor de Donas » (le traité des danger de l’amour des Dames).

Avec 24 copies et versions conservées (12 complètes et 12 fragments), auxquelles il faut ajouter une dizaine de traductions en prose en catalan et en castillan, le Breviari d’amor compte parmi les œuvres occitanes les plus connues et diffusées au Moyen Âge avec les chansons de troubadours.

Le nombre et la richesse des enluminures de beaucoup de copies en ont fait des pièces recherchées par les grands collectionneurs de l’époque moderne, expliquant aujourd’hui leur localisation dans plusieurs bibliothèques nationales européennes.

1. Autres appellations de l’œuvre :

< Bréviaire d'amour (traduction française du titre)
< « Perilhos Tractat d'amor de Donas » (titre de partie : deuxième section du Breviari d'amor, v. 27252-34597)
< « Dregz de natura comanda » et « Dregz es donc quez ieu espanda » (titres de partie : deux chansons de Matfre Ermengaud sur lesquelles s’ouvrent souvent les manuscrits) 

2. Les manuscrits :

Le Breviari d’amor est connu par un vaste corpus de 24 copies (12 complètes, 12 fragments de copies différentes) auquel il faut ajouter des versions traduites en prose en catalan (7 copies, 3 fragments et un extrait) et en castillan (une copie).  Aucune traduction ne contient le « Perilhos tractat d'amor de Donas ».

Toutes les copies complètes sont de grand format, avec un texte sur deux colonnes. La plupart contiennent de nombreuses miniatures exécutées d'après les indications de l'auteur. 

La très grande majorité des copies ont été effectuées en Languedoc, sauf D et N (Catalogne). Elles sont toutes du XIVe siècle et sur parchemin, à l’exception de D et I, sur papier, et qui sont sans doute postérieures (fin du XIVe, voire XVe siècle).  

Suivant la tradition érudite pour l'étude des chansonniers occitans, les différents manuscrits du Breviari d'amor font l’objet d’un classement par sigles. On inscrit par convention les sigles des différentes versions du Breviari d'amor en italique pour éviter la confusion avec ceux désignant des chansonniers. Ces sigles ont été attribués par Gabriel Azaïs, premier éditeur du Breviari d'amor, et complétés par Clovis Brunel puis Peter Ricketts au fur et à mesure de la découverte de nouveaux fragments.

Selon Peter Ricketts, le groupe des manuscrits DGHIMN correspond aux copies les plus fidèles à l'original. Le manuscrit M (Escurial, San Lorenzo, S.I.3) se distingue « par la qualité de son texte et par la fidélité des autres manuscrits à son égard » (P. Ricketts, t. V, 1976). Il sert aujourd'hui de base à l'édition du texte. 


2.1 Manuscrits complets ou lacunaires :

A – Bibliothèque nationale de France, ms. français 857.

Languedoc, XIVe siècle. 

Consulter le manuscrit en ligne sur Gallica.

B – Bibliothèque nationale de France, ms. français 9219

Languedoc, XIVe siècle. Importantes lacunes.

Consulter le manuscrit en ligne sur Gallica.

C – Bibliothèque nationale de France, ms. français 858.

Languedoc, XIVe siècle. Rapport étroit avec L (Londres, British Museum, Royal 19.C.1).

Consulter le manuscrit en ligne sur Gallica.

D – Bibliothèque nationale de France, ms. français 1601.

Catalogne, fin du XIVe ou XVe siècle. Le manuscrit commence au v. 3355 et se termine au v. 31461. Il a été exécuté en Catalogne et semble être postérieur aux autres.

Consulter le manuscrit en ligne sur Gallica.

F – Vienne, Österreichische nationalbibliothek, cod. 2563.

Languedoc, milieu du XIVe siècle. 

Consulter le manuscrit en ligne sur le site de la Bibliothèque Nationale d'Autriche.

G - Vienne, Österreichische nationalbibliothek, cod. 2583.

Languedoc, XIVe siècle. S’ouvre avec les deux chansons de Matfre.

Consulter le manuscrit en ligne sur le site de la Bibliothèque Nationale d'Autriche.

H – Lyon, Bibliothèque municipale, ms. 1351.

Début XIVe siècle. Lacunes importantes.

Consulter le manuscrit en ligne sur la Bibliothèque virtuelle des manuscrits médiévaux bvmm.irht.cnrs.fr

I – Carpentras, Bibliothèque Inguimbertine, ms. 380.

Fin du XIVou XVe siècle Nombreuses lacunes.

Manuscrit non disponible en ligne.

K – Londres, British Museum, Harley 4940.

Languedoc. XIVe siècle. Le texte complet.

Voir la notice et quelques f. numérisés sur le site de la British Library www.bl.uk

L – Londres, British Museum, Royal 19.C.1

Languedoc, début du XIVe siècle. Le manuscrit commence avec les deux chansons de Matfre.

Voir la notice et quelques vues numérisées sur le site de la British Library www.bl.uk

M – Escorial, Real Biblioteca del Monasterio de San Lorenzo del Escorial, S.1 n°3.

Languedoc, XIVe siècle. Texte complet. La manuscrit commence avec les deux chansons de Matfre.

Manuscrit non disponible en ligne.

N – Saint-Petersbourg, Bibliothèque nationale de Russie, Ms. Prov. F. V. XIV.1.

Lerida (Catalogne), Fin du XIIIe siècle. Texte complet. S’ouvre sur les deux chansons de Matfre.

Voir la notice et quelques f. numérisés en ligne sur le site e-corpus.org


2.2 Extraits :

O – BnF, ms. français 1745, f. 130-134.

Agde (Languedoc), XIVe siècle. Extrait.


2.3 Fragments :

a – Paris, BnF, fr. 14960

b – Paris, BnF, nouv. Acq., fr. 11198

c – Paris, Archives nationales, AB XIX, 1745 pièce 6

d – Toulouse, AD haute-Garonne, H. St Sernin 6

e – Nîmes, AD du Gard, liasse 1 F83

f(i) Cambridge, BU, Add. 2709 (anc. Béziers, Bib. Soc. Archéol.)

g – Labarthe-Bleys (Tarn), Archives du château, coll. De Faramond

h – Aix-en-Provence, AD Bouces-du-Rhône, 301 E 25 et 301 E 26

k – Vienne, AM, M.220

l – Albi, Bibl. Rochegude 4

m – Vacqueyras, AM, GG16

n – Cahors, Médiathèque, Fonds ancien et Quercy, 146

 

2.4 Traductions en prose et en catalan

Complets ou lacunaires :

E – Paris, BNF, esp. 353

P – Madrid, BN, res. 203
Consulter le manuscrit numérisé

R – Barcelone, BU, ms. 72

S - Paris, BNF, esp. 205
Consulter le manuscrit numérisé

U – Londres, Brit. Lib., Yates Thompson 31

V – Barcelone, Bibl de Catalunya, ms 266

(Y – Barcelone, Biblioteca d'El Palau, ms. IV)

Extrait :

X – Londres, Brit. Mus., ad. ms. 16433

Fragments :

a – Gand, Bibliothèque de l'Université, 3284]

z – Barcelone, Bibl. De Catalunya, ms. 1486

 

2.5 Traduction en prose en castillan :

T – Chicago, Bibl. Univ., ms 63
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« Fira de Teatre Infantil i Juvenil de les Illes Balears », lo festenal de las arts vivas per la joinesa
Ines Clément
La Fira de teatre infantil i juvenil de les Illes Baleares (FIET) est le grand rendez-vous théâtral de cet archipel catalanophone.

Depuis 2003, en octobre, le village de Vilafranca de Bonany (Majorque), ses rues et ses maisons se muent en une immense scène consacrée aux arts vivants pour la jeunesse.

Sa Xerxa, son organisateur, a aussi conçu la FIET comme un forum et marché de la création, réunissant public familial, acteurs culturels associatifs, artistes, programmateurs et bibliothécaires. Autour des spectacles, le festival ménage ainsi de nombreux espaces d’échange et de réflexion.

Cette édition 2015 placée sous le signe du Forum eurorégional  « Patrimoine et création » (projet porté par le CIRDÒC, Org&Com, Sa Xerxa et la Fira de Manresa) se déroule du 8 au 12 octobre. Parmi la quarantaine de compagnies programmées, le Théâtre des origines, invité occitan, présente sa création de rue Sauta Luna.
 
Informations et programme complet sur le site de la FIET : fiet.cat

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Los fragments de manuscrits « e » e « i » del Breviari d'amor (Romania, t. LVI, 1930) / Clovis Brunel
Brunel, Clovis (1884-1971)
Dins aqueste article paregut en 1930 dins la revista Romania, Clovis Brunel presenta e edita lo tèxte de dos fragments novèls del Breviari d'amor, los fragments ara siglats e (Archius departementals de Gard, liassa 1 F 83) e i (anc. Besièrs, Bib. Soc. Arqueol.).

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Lo Cobreto. - 1924, n°47 (Febrié), Onnado 05
Vermenouze, Arsène (1850-1910)
Lo Cobreto. - 1924 - N° 47
sus 1540