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Lou Seriol est né en 1992. Après de multiples coopérations artistiques (avec les Basques de Sustraia, Massilia Sound System, Luigi Pastorelli voix et fondateur du groupe niçois Nux Vomica, Lou Dalfin L’Escabot, Moussu T e Lei Jovents, La Talvera, Fabulous Trobadors, Sam Karpienia, Silveiro Pessoa), et des milliers de kilomètres parcourus, après des enregistrements remarquables tel que "Ambe-vos" enregistré au célèbre "Hiroshima mon amour" de Turin, Lou Seriol atteint une véritable maturité artistique que révèle Maquina Infernala : une sorte de lecture de la société et du système global où immigration, vide des médias, manipulations et problèmes sociaux sont les règles autour desquelles se construit le jeu compliqué de nos vie.
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Trobadors viatjaires
Trois troubadours limousins d’entre les grands et que lie le voyage à une époque que l’on pense casanière et qui ne l’était pas.

Bernard de Ventadour s’en alla en Normandie à la cour d’Aliénor puis à Toulouse à la cour de Raimon, Giraud de Bornelh était un habitué de la cour d’Aragon et fut de la 3ème croisade en Palestine, dont était aussi Gaucelm Faidit et qui fit également la suivante dont on pense il ne revint pas, après être allé, comme Peire Vidal le Toulousain, jusqu’en Hongrie.

Jan dau Melhau et Olivier Peirat en font évocation en insufflant à leur chant la liberté de la musique traditionnelle dont ils sont nourris tout autant que de la musique liturgique de leur pays où était notamment la fameuse abbaye Saint–Martial, ainsi qu’il était naturel aux siècles romans.
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La première version de Lo diable es jos la pòrta date de la fin des années soixante-dix et si cette œuvre alors ne fut pas donnée à entendre en public, elle fit l’objet d’une gravure sur disque, Jan dau Melhau l’interprétant seul à la voix et à la vielle-à-roue.

L’auteur avait de longtemps l’idée de développer, d’enrichir cette suite musicale. C’est désormais chose faite.

Le spectacle se présente comme un ensemble ininterrompu de quatorze séquences vocales (il y en avait six précédemment) tenu par le son continu de l’harmonium indien qui est aussi instrument mélodique et harmonique, le tout étant ici et là agrémenté d’un jeu de percussion.

Lo diable es jos la pòrta – planhespingadis per un país voide (Le diable est sous la porte – plainte à danser pour un pays vide) rappelle au jour toute une mythologie qui dès lors entre en résonance avec des peurs et des désirs enfouis plus ou moins loin dans nos consciences sur fond de grand saccage, désert et désertion.

La tonalité en est certes plutôt sombre mais la grande variété mélodique, polyphonique et rythmique permet aux optimistes impénitents d’y puiser quelque espoir.

Avant le spectacle pré-spectacle en quelque sorte – tauvera, les deux voix disent en français ce dont a besoin pour suivre qui ne comprend pas l’occitan du Limousin.
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Il y avait bien vingt ans que de chansons Melhau n’en avait pas fait, alors qu’à une époque elles lui avaient été comme à la poule l’œuf.
Dans les années 80, il faut dire qu’il ne se trouvait guère de monde pour les écouter sans parler de les entendre.
Mais ça lui manquait.
Ma foi dans le temps de calendes, entre 2005 et 2006, il s’y est mis et en a assemblé un joli bouquet. De quoi mettre sur pied un bon spectacle.
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Jan dau Melhau fréquente l’œuvre de Georges Brassens depuis l’adolescence, celle de Gaston Couté depuis pas mal de temps. Il les a traduits tous les deux dans son occitan limousin, après d’autres donné des musiques aux textes du second.
Il associe là ces deux grands de la chanson, accompagné pour Couté par Alexandra Lacouchie au violon et Magalí Urroz à l’accordéon diatonique, et pour Brassens par Frédéric Chabalier à la guitare.
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Tout a commencé au printemps 2011, année célébrant les quatre-vingt dix ans de la naissance de Georges Brassens, et les cent ans de la mort de celui qu’on a souvent considéré comme son ancêtre, le poète beauceron Gaston Couté.
Jan dau Melhau, écrivain et éditeur, mais avant tout chanteur et musicien, fréquentait l’œuvre de George Brassens depuis l’adolescence, celle de Gaston Couté depuis pas mal de temps.
Il se lance dans la création d’un spectacle autour des deux chansonniers, qu’il traduit tous les deux dans son occitan limousin, donnant des musiques aux textes du second.
Il se fait accompagner pour Couté par Alexandra Lacouchie au violon et Magalí Urroz à l’accordéon diatonique, et pour Brassens par Frédéric Chabalier à la guitare.
Ce spectacle sera joué à 3 reprises au mois d’octobre au théâtre Expression 7 à Limoges.

Dans la foulée, née l’envie de finaliser le travail sur Gaston Couté par un disque. Y figurent 16 textes choisis, qui évoquent l’amour éphémère, transi ou passionnel, célèbrent les beautés de la nature, et les bienfaits de la Terre, mère nourricière, s’attristent des campagnes qui se vident, dénoncent la ville et ses désillusions, s’insurgent contre « la bêtise, la bassesse et la crapulerie » d’un petit monde dur aux faibles, à l’affût du « qu’en dira-t-on » et ligoté par tous les conformismes.

Au CD est joint un livret avec les textes originaux de Couté et leurs traductions.
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