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La Biaça
Institut d'estudis occitans (Toulouse). Seccion (Limousin)
Acteur majeur pour la valorisation et la défense du patrimoine linguistique occitan, l’Institut d’études occitanes du Limousin conduit et rassemble depuis plus de vingt ans des enquêtes de sauvegarde de la mémoire occitane.
Il s'agit d'un patrimoine oral considérable collecté sur le territoire limousin (Corrèze, Creuse et Haute-Vienne) et quelques départements limitrophes (Charente, Dordogne, Vienne, Cantal, etc.)
A ce jour, environ 400 heures de son et de vidéos, principalement en limousin mais parfois aussi en français, complétées d'images d'archives, d'écrits, de photographies, sont disponibles qui abordent tous les pans de la société traditionnelle limousine : rites calendaires, proverbes et dictons, comptines, toponymie, récits de vie, savoir-faire, cuisine...
Cependant les chansons et musiques de tradition constituent la partie la plus remarquable de La Biaça.

Ce site est régulièrement enrichi par de nouveaux apports. De nombreux documents attendent d'être numérisés et mis en ligne.

Pour en savoir plus :  La Biaça
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Hons deu Hestau de Siròs
Association Siros Memori deu Biarn - Festival de la Chanson Béarnaise de Siros

Le fonds du Festival de la Chanson béarnaise de Siros

Présentation du producteur


L'association Siros Memori deu Biarn - Festival de la Chanson Béarnaise de Siros, est l'organisatrice du festival créé en 1967 à l'initiative de jeunes élus de la commune, puis élargie, le succès venant, à d'autres forces vives du Béarn.
Le producteur a, dès l'origine du festival, pensé à constituer une archive enregistrée par des professionnels.

Présentation du contenu


Enregistrement, en direct, de l'ensemble des performances scéniques du festival de l'origine, en 1967, jusqu' à 1999. Au fil des années, le festival s'est développé sur trois jours : soirée de théâtre le vendredi soir, passages scéniques alternant présentateurs, groupes vocaux et conteurs les samedi soir et dimanche après-midi, une messe en béarnais étant, selon les années, organisée le dimanche matin.
Ce festival phare du Béarn a constitué un véritable mouvement de société jusqu'à la fin des années 1980 et il occupa une grande place dans la vie locale jusqu'aux années 2000. Il attirait en 1977 environ 14000 personnes.
Ce fonds constitue un témoignage essentiel aux plans historique, linguistique, ethnologique et ethnomusicologique : pratique vocale, contes, création musicale, positionnements culturels et politiques....

Historique de la conservation


Les bandes magnétiques ont quitté en 2006 une pièce froide (env. 13°) de la mairie de Siros pour rejoindre le domicile de Loulou Mandère jusqu'à leur dépôt aux Archives Départementales. Les bandes magnétiques avaient fait l'objet d'un transfert intégral sur cassettes analogiques qui ont servi de source à la numérisation.
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Hons Jean-Pierre Arhie
Arhie, Jean-Pierre (1937-1999)

Le fonds de l'Abbé Arhie

Présentation du producteur


Jean-Pierre Arhie, est né à Alos (Alos-Sibas-Abense, en Soule) le 15 juillet 1937 et décédé le 31 décembre 1999 au presbytère d’Arette. Sa famille s’installe à Lanne-en-Barétous (Béarn) au moment de l’acquisition d’une ferme au quartier Barlanès (frontalier entre Béarn occitanophone et Soule bascophone).
Après des études au Grand Séminaire de Bayonne, il est ordonné prêtre le 23 décembre 1962 à Lanne-en-Barétous et nommé vicaire à Oloron-Sainte-Marie le même jour. Curé d’Ance (Féas) dans le sous-secteur d’Aspe-Barétous le 28 août 1971 – chargé en outre de la paroisse d’Aramits le 9 décembre 1972 –. Nommé responsable de l’équipe sacerdotale de la vallée de Barétous, le 4 septembre 1974, il s’installe au presbytère d’Arette. A partir de cette date, il dessert Arette, Lanne, Issor et Lourdios-Ichère (il est vicaire économe d’Issor et de Lourdios-Ichère le 2 juin 1982). A partir de la constitution de la paroisse Saint-Martin de Barétous, il sera désigné Curé-modérateur le 12 novembre 1997.
Le ministère de cette figure centrale de la vallée de Barétous, connue de tous comme « Jean-Pierre », est tout entier ancré dans le siècle. Il conduit par exemple pendant plusieurs années le bus de ramassage scolaire de l’entreprise Mazéris.
Le chant occupe une grande place dans sa vie. Il est jusqu'à son décès, l’animateur de la vocalité d’expression religieuse comme profane de la vallée. Durant vingt-cinq ans, il encourage, encadre, différentes générations de chanteurs et chanteuses, favorisant la floraison de groupes dans cette vallée et présidant au rayonnement de formations plus anciennes comme celles d’Arette ou de Lanne-en-Barétous.
Il est notamment l’initiateur discret mais tout entier engagé dans la Pastorale Juan Martin Pueyrredon qui, en 1996 et 1997, mobilise l’ensemble du village de Lanne-en-Barétous, rassemblant une centaine d’acteurs, chanteurs, danseurs, musiciens, bénévoles de tous ordres, pour la production des deux représentations de ce grand théâtre populaire héritier des mystères médiévaux, des ballets de cour et du théâtre baroque.
La production du fonds débute ainsi à son arrivée à Arette pour se poursuivre durant vingt-cinq ans jusqu’à sa disparition soudaine. Il est le reflet de l’activité pastorale et sociale de Jean-Pierre Arhie particulièrement cimentée par le chant.

Présentation du contenu


Ce fonds très abondant est composé de plusieurs ensembles qui sont le reflet de la vie musicale, religieuse, sociale et agro-pastorale de la vallée de Barétous, la plus occidentale des vallées béarnaises, limitrophe à l’ouest de la vallée basque de Soule et, au sud, de la Haute-Navarre. Elle est composée des communes d’Ance, Aramits, Arette, Féas, Issor, Lanne-en-Barétous. La paroisse barétounaise compte en outre le petite village-vallée de Lourdios.
Le fonds est par ailleurs l’expression des préoccupations « socio-pastorales » – le chant est le ciment de la communauté villageoise et de l’assemblée des fidèles –comme patrimoniales de Jean-Pierre Arhie, en témoignent ses collectes auprès d’anciens chanteurs et toute une boîte contenant une trentaine d’enregistrements de sonnailles de troupeaux. En montagne, les sonnailles permettent en effet de localiser et d’identifier le bétail. Les pasteurs cultivent ainsi l’identité sonore de leur troupeau et par extension de leur maison. Enregistrer de façon systématique ces manifestations du sonore relève ainsi clairement d’une démarche ethnographique.

L’expression chantée représente néanmoins la partie la plus importante du fonds. Trois ensembles distincts apparaissent.

D’une part, une collecte sonore des anciens constituant un matériau à transmettre aux jeunes générations. Elle se double d’une récupération de cahiers de chansons manuscrits qui servent d’ailleurs de base à la collecte. Quelques chanteurs présentent des styles vocaux solistes rares et un répertoire aujourd’hui disparu dans cette vallée : chansons de création locale, variantes locales de chansons de style lettré, notamment du chansonnier Cyprien Despourrins (1698-1759), et de style oral.

Le second ensemble est constitué de l’enregistrement quasi systématique de dizaines de répétitions et de soirées chantées dont les protagonistes sont les groupes de village de la vallée encadrés, encouragés et parfois générés par Jean-Pierre Arhie.
Ces « groupes » superposent l’acception sociologique à celle plus scénique du terme. Il s’agit particulièrement des jeunes hommes du village, parfois des jeunes femmes ou filles comme à Aramits, chanteurs patentés reconnus par la communauté et/ou encouragés par Jean-Pierre Arhie. Son action s’inscrit dans la très ancienne tradition polyphonique pyrénéenne et se développe dans le cadre de la dynamique du Festival de la Chanson Béarnaise de Siros, créé en 1967 et qui atteint des sommes de fréquentation en 1977 et dans les années 1980. Cette partie du fonds constitue ainsi un témoignage particulièrement précieux et complet, à l’échelle d’une vallée, de la dynamique vocale béarnaise tant aux plans de la construction des styles et répertoires que de la sociabilité musicale.

Jean-Pierre Arhie a enfin enregistré de très nombreux offices religieux : particulièrement les cantiques et sermons de l’ensemble des messes de fêtes et de mariages qu’il célébrait, constituant, au-delà de la simple anecdote, d’intéressants enregistrements de polyphonie captées in vivo sur des répertoires latin (Laudate Maria par exemple), français et béarnais.

A noter enfin, la qualité du matériel d’enregistrement employé par Jean-Pierre Arhie au cours de ces trois décennies (UHER, enregistreur cassette Marantz), qui atteste encore du soin apporté à ce travail.

Historique de la conservation


Le Fonds sonore Jean-Pierre Arhie, est la propriété des Chanteurs d’Arette. Il a été déposé à l'InOc après le décès de JP Arhie, afin qu'il y soit hébergé et que l'InOc organise la mise en œuvre de sa sauvegarde, ceci par contrat du 28/01/2002 signé de Jean Bordenave d’Arette et Jean Mirassou agissant en qualité de représentants du groupe des Chanteurs d’Arette, tous deux exécuteurs des volontés de JP Arhie.

Le fonds a quitté le presbytère d’Arette en janvier 2002 pour un transfert à titre conservatoire au siège de l’InOc Aquitaine où il a été inventorié et coté.
Cassettes et bandes magnétiques étaient conditionnées de façon thématique ou géographique dans des boîtes à biscuits en fer blanc et des cartons, le premier inventaire ayant suivi cette organisation.
Les originaux ont rejoint le Service départemental d’archives des Pyrénées-Atlantiques au moment de leur numérisation en 2011.
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Hons Jo Eygun
Eygun, Joseph William (1937-2019)

Le fonds Jo Eygun

Présentation du producteur


Joseph William « Jo » Eygun est né le 2 septembre 1937 à Oloron-Sainte-Marie dans une famille originaire d’Accous, en vallée d’Aspe, où son arrière-grand père était berger. Après ses études à HEC et un séjour professionnel en Angleterre où il épouse une Anglaise, son père s’installe à Oloron-Sainte-Marie où naît Jo. Après l’obtention de son baccalauréat en 1957, il devient comme son grand-père instituteur occupant de 1958 à 1972 divers postes de remplaçant dans la région d’Oloron : en 1958 à Lourdios où il prend plaisir à entendre chanter à l’auberge, à Accous, à Cette-Eygun en 1963-1964, à Géronce (vallée de Josbaig) en 1964-65, aux Forges d’Abel en 1965-66. En 1972, il devient psychologue scolaire.
Sportif accompli, trois-quart centre du Football Club Oloronais rugby, international scolaire, puis entraîneur de l’équipe junior. En 1978, il se présente comme député-suppléant aux élections législatives pour le Mouvement des Radicaux de Gauche.
Dès sa création en 1967, il est l’un des grands artisans du Festival de la Chanson Béarnaise de Siros qui connaît d’emblée un immense succès populaire. Ce festival dédié au chant traditionnel – principalement polyphonique – et au conte béarnais, est né d’une idée originale de Robert Chandernagor, enseignant et entraîneur de rugby attaché à la vallée de Barétous, et soutenu par Gérard Forgues, directeur départemental de la Jeunesse et des Sports : autant de raisons de mobiliser cet amoureux du chant qu’est Jo Eygun. Fort de son inscription dans le territoire, il repère et draine dès lors vers Siros les chanteurs de la région oloronaise, particulièrement de la vallée d’Aspe. Il est par ailleurs le promoteur des premiers disques du festival, produits par le label discographique Junqué d’Oc de Jurançon, qui connaîtront un succès immédiat. Il prend ses distances avec le festival à partir de 1980.

Présentation du contenu


Le fonds est un véritable patchwork musical, une même bande magnétique voire une même piste pouvant faire coexister des contenus différents : émission de musique classique ou collecte de chants béarnais. Ces interpolations sont le fruit de recopiages, d’usages multiples de l’enregistreur UHER, suivant les goûts de Jo Eygun voire de ses enfants comme en témoignent des enregistrements de rock anglais des années 1970.
Le fonds est en cela l’écho des usages musicaux de la fin des années 1960 et des années 1970.
Il comporte des enregistrements de concerts donnés à Oloron-Sainte-Marie, Salle Palas : concerts communs, en 1979, des groupes béarnais Los de Nadau, né en 1973, grande figure béarnaise de la Nouvelle Chanson Occitane et I Muvrini, groupe emblématique du riacquistu corse, créé en 1979 ; des groupes basque Urría, fondé par Beñat Achiarry et José Aguirre vers 1980, et Mont-Jòia, pionnier provençal des musiques et danses traditionnelles fondé en 1974 ; Los de Nadau et Los Pagalhós, groupe de polyphonie occitane du Béarn né en 1973 ; concert de musique symphonique.

Il garde par ailleurs la trace de diffusions radiophoniques de grandes stations françaises, particulièrement de musiques : classique, baroque, du monde, folk américaine, country, latino-américaine, traditionnelle aragonaise, chorale, d’orgue. Des émissions culturelles sur les troubadours, la ruralité, les questions linguistiques et culturelles.
Jo Eygun a également conservé des reportages concernant le Béarn : une émission enregistrée en 1969 lors du Festival de Siros ; échos de sorties scolaires à l’écomusée de Marquèze.
On retrouve encore des enregistrements de rock anglais des années 1970 (enregistrements de sa fille) ; de chanson française (Serge Lama, Yves Duteil).
Le fonds contient aussi les copies des enregistrements en direct des trois premières années du Festival de Siros réalisées par le label Junqué d’Oc.

Imbriqués tout en restant relativement distincts des autres captations, les enregistrements réalisés auprès de chanteurs de polyphonie constituent un axe important du fonds. Sans apprêt aucun, ils sont pris sur le vif, la plupart du temps dans des salles d’auberge des villages du piémont oloronais et des vallées d’Aspe et de Barétous, à l’occasion de soirées provoquées par Jo Eygun en quête de répertoire et de chanteurs pour la scène de Siros. Ces enregistrements réalisés dans les premières années du festival (approximativement de 1967 à 1975) sont manifestement plus anciens que les autres enregistrements du fonds.
Dans ce contexte, doit-on parler d’enregistrements ou de collecte ? L’acte de captation est bel et bien là, récurrent, même si les interpolations puis le stockage dans les années 1980 dans un coin du grenier témoignent plutôt d’un usage à court voire à moyen terme d’identification, d’aide mémoire ; inscrits dans une chaine de transmission orale plus que dans une perspective conservatoire dans le temps long.
Ce corpus donne un aperçu des répertoires et conduites polyphoniques de ce territoire au moment de la naissance du festival qui fixera, redéploiera aussi en Béarn, divers chants ou variantes de chants. Il s’agit de pièces en occitan-gascon, en français ou bilingues dont les textes relèvent de différentes stylistiques : lettrée avec notamment les pièces attribuées au chansonnier aspois Cyprien Despourrins (1698-1759) ; orale et de création chansonnière locale. Signalons que certaines de ces chansons ou variantes ont disparu depuis. Au-delà, le caractère très vivant et impromptu de cette collecte constitue dans de telles proportions et pour cette époque, la grande originalité du fonds.

Historique de la conservation


A partir des années 1980 les bandes magnétiques contenant dans un sac plastique et un cageot ont été entreposées dans le grenier de Jo Eygun. Une partie a été confiée, en 1995, aux bons soins de Jean-Jacques Castéret dans le cadre de sa thèse de doctorat. Puis, en vue d’une sauvegarde pérenne, le complément a été remis en 2009 à l’InOc Aquitaine. Le fonds a intégré le Service départemental d’archives en 2011.
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Chichi et Banane
La littérature de ficelle ? Des poèmes déclamés en musique, et une pratique populaire venue du Brésil réadaptée à la mode de la Ciotat dans la lignée du travail entrepris par Moussu T. Il en ressort de beaux moments chargés d’émotion, souvent drôles et truculents : généreux, toujours.

« Chichi chahute les règles littéraires en écrivant comme on parle préférant jouer avec les mots et les faire chanter plutôt que de se contraindre à un cadre poétique académique. Mais il ne chante pas, il fait chanter les mots ! Le défi était de parvenir à composer une musique respectant la musicalité des phrasés fleuris de l’accent provençal du poète. Ainsi chaque composition a été cousue main. »

Contact diffusion :
MANIVETTE RECORDS / LES EDITIONS DU GABIAN
Siège Social : 18 rue Capitaine Badille 13600 LA CIOTAT
Bureau : 7 rue Henri Diffonty 13600 LA CIOTAT
Tel : 04 42 83 67 97 / +33 6 13 41 75 57
Email : manivetterecords@gmail.com
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Armana marsihés. - 1937
Conio, Antoine (1878-1947). Directeur de publication
Cada numèro de l'Armana compren lo calendari, d'informacions sus la vida del Calen, de tèxtes pertocant l'actualitat sociala o politica, mas la produccion literària es predominanta. Cada Armana compren tanben un desenat de paginas d'anóncias publicitàrias en provençal.

 


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Armana marsihés. - 1936
Conio, Antoine (1878-1947). Directeur de publication
Cada numèro de l'Armana compren lo calendari, d'informacions sus la vida del Calen, de tèxtes pertocant l'actualitat sociala o politica, mas la produccion literària es predominanta. Cada Armana compren tanben un desenat de paginas d'anóncias publicitàrias en provençal.

 


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Armana marsihés. - 1935
Conio, Antoine (1878-1947). Directeur de publication
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Armana marsihés. - 1934
Conio, Antoine (1878-1947). Directeur de publication
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Armana marsihés. - 1933
Conio, Antoine (1878-1947). Directeur de publication
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