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Domergue, René
En pays cévenol, le Clinton est un cépage mythique… et interdit. Il s’agit d’une l’interdiction qui relève de l’arbitraire depuis 1935 : la vente du vin de Clinton et d’autres cépages sans justification aucune. Lutter pour la levée de l’interdit est donc aussi un combat pour la liberté Per l’onor – per la dignitat.
Afin de populariser cette lutte, l’association Fruits Oubliés Réseau édite un fascicule culturel « Lo Clinton – Un gost de libertat », composé de deux parties : Un texte de René Domergue (texte bilingue, occitan-français), une histoire chaleureuse et humoristique à la gloire du Clinton des aïeux, illustrée par Yvon Doffagne. Un article de René Domergue qui présente les (mauvaises) raisons avancées pour justifier cet interdit.
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Bosc, Zefir
La vigne et le vin : dictons et proverbes du pays "coustoubi" rassemblés et présentés par Zefir Bosc

Les "coustoubis" ou "coustoulis" sont les habitants des côteaux dominant la haute vallée du Lot, en Rouergue. Ils produisent des légumes, des fruits, mais cultivent aussi (surtout) la vigne. L'auteur a recueilli auprès d'eux plus de 300 dictons et proverbes qu'il regroupe sous trois thèmes : la vigne, le travail et les saisons la vigne et la famille le vin et ses dictons.

L'ensemble est suivi d'un glossaire et de trois chansons de vignerons. Avec traductions françaises des proverbes.
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Roqueta, Ives
Une histoire buissonnière de la littérature d'oc.

En 1974, Michel Roquebert, journaliste à La Dépêche du Midi, et qui vient de publier le premier tome de son Épopée cathare, demande à Yves Rouquette d’assurer la présentation régulière des nouvelles parutions en occitan ou sur la question occitane.

Ce fut En Occitan, une chronique rédigée en français et qui parut de 1974 à 1982. En tout deux cent vingt-trois articles, tous de la main d’Yves Rouquette, sauf trois sur ses propres ouvrages, dont un signé René Nelli. Ce sont d’abord les livres nouveaux qui paraissent dont Yves rend compte. Et ils se bousculent avec l’ouverture de la production occitane à de nouveaux domaines (bandes dessinées, romans policiers), l’édition ou la réédition de textes anciens, le retour de la littérature populaire, l’apparition d’un théâtre engagé et de la nouvelle chanson.
Grand lecteur, Rouquette sait communiquer son plaisir. Ne méprisant aucun genre, n’ayant pas peur de bouleverser les hiérarchies consacrées, plaçant les contes populaires au niveau de Racine ou de Valéry, sensible à ce que Delteil, comme Jaurès, appelait la joie du peuple, élevant le style populaire au niveau d’un moyen de connaissance et de discernement.
Vécue de l’intérieur, non linéaire, non exhaustive, bartassièra, buissonnière, fuyant le système mais privilégiant l’acuité autant que le plaisir, une histoire de notre littérature, bienveillante, critique, mais qui cherche plutôt à éclairer et à donner envie de lire ou de relire. Et surtout de vivre.
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Roqueta, Ives
Dans ce recueil de nouvelles faisant suite à L’ordinari del monde, c’est tout l’art d’écrire d’Yves Rouquette qui se déploie à nouveau. Car Yves Rouquette savait écrire le monde, d’une écriture serrée, dense et maîtrisée. Comme un homme toujours en quête des vérités humaines. Une oeuvre qui fait honneur aux lettres d’oc.
On rencontre dans cette seconde gerbe de nouvelles des hommes et des femmes sur les chemins de la vie, entre violence et douceur, amours et haines. Mais aussi le temps qui passe, la poésie des gestes quotidiens, la noirceur d’un cul de bouteille, le fourmillement des étoiles ou la vie des simples d’esprit : tout le souffle du monde.
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Roqueta, Ives
Nous suivons le parcours d’un poète qui ne craint jamais de raconter, de livrer des chroniques, des faits qui peuvent passer pour des miettes d’humanité, indignes de la création poétique. Comme si seules importaient les louanges des héros ou des dieux !
Dans ses textes, la langue ne reste pas desséchée, réduite à des substantifs dispersés, châtrée de sa force verbale, faute de récit ou par oubli de syntaxe. On y voit des choses, des objets qui paraissent les plus simples, une table, un couteau ou une houe. Les mots deviennent ainsi des parcelles d’existence, regards tournés vers des vies ordinaires, sans aucun misérabilisme cependant.
Des broutilles essentielles où le poète ose parler des pauvres gens, sans honte, tels qu’il les voit. Des textes qui touchent à l’humain, au plein de l’existence. Avec une langue qui n’est pas pauvre, mais maîtrisée, sans pathos, avec des mots qui paraissent suivre un cours naturel. Tel le forgeron qui affute le fil de la faux. Car, comme Rouquette le dit ailleurs, “les paroles se laissent mener à l’abattoir”.
Sa langue se construit comme miroir du paysage, forgé par le travail des hommes, elle se heurte au passé et revient, obstinée, vers les hommes et les femmes de chaque jour.
Avec un son de voix qui prête attention à la fille idiote comme au notaire haïssable, à celui qui tue le cochon comme au saint. Un poète qui sait dire, comme peu le savent faire, la pauvreté de l’idiot et sa beauté. L’homme, avec l’aide de Dieu, est ici clé de voute.
Une écriture qui proclame aussi la beauté de la langue et qui s’adresse à Dieu, non au tout puissant, mais à l’amoureux. Tandis que l’écrivain qui veut aller vers le peuple et qui désespère de ne pas l’acueillir chez lui se retouve ainsi prophète sans cortège.
Depuis les premiers textes publiés, depuis Le mal de la terre ou L’écrivain public, jusqu’à L’ordinaire du monde et Limousin’s blues, nous ressentons toujours le même attachement à l’atelier poétique, sans aucune trêve. Dans une quête obstinée de paroles, sans être bien sûr de les trouver toujours. Mais, comme le dit Rouquette, la faim, seule, est nourriture. C’est cela, le travail du poète, jour après jour.
Écrire seulement, pour vivre. En langue occitane, pour la sauver, et se sauver.
Jean Eygun
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Didier Mir
En 1974, les habitants du village de Brovès (83) sont expropriés par l’armée française pour construire un camp militaire. Cinquante ans après, Didier Mir est allé à la rencontre des habitants et des acteurs de la contestation suscitée par cette décision. Ce film s'inscrit dans le prolongement d'un livre éponyme, publié aux éditions Edite-moi.

En outre, les entretiens de collectage réalisés par Didier Mir dans le cadre de la préparation de son livre et de son film sont disponibles sur Occitanica.
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Marco Farré-Barthe
Jeannot deth Canlat est une figure emblématique de Saint-Lary-Boujean (31). Entre dressage des animaux, cueillette et recherche des points d'eau, nous découvrons grâce à lui comment les habitants vivaient autrefois en harmonie avec la nature. Des pratiques pas si lointaines dont nous pourrions nous inspirer aujourd'hui...

[Source : Ostau Comengès]
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Lou Pac est un collectif de quatre jeunes cinéastes qui se donne pour intention de : "porter un regard sur la production à une échelle locale, la créativité à peu de frais et les artisanats méconnus gravitant autour du cinéma".

Le collectif publie une revue indépendante de cinéma, Petit cri, disponible en ligne et en version papier sur commande. Lou Pac est également à l'origine de films et d'une émission de radio, "Au patac", tous accessibles sur le site internet du collectif.
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Wells, Herbert George
Beziat, Pèire. Trad.
L'aventure du savant qui a découvert la formule de l'invisibilité, un des romans les plus célèbres de Herbert George Wells et, par son invention et son humour, un des chefs d’œuvre de la littérature fantastique.

Traduction occitane de Pierre Beziat
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Doyle, Arthur Conan
Beziat, Peire. Trad.
Les Mémoires sont la suite des Aventures du célèbre détective.

Ces 12 nouvelles ont été publiées entre 1892 et 1893 dans The Strand Magazine.

Traduction occitane de Pierre Beziat
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