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Conservatoire Béziers-Méditerranée
CIRDOC - Institut occitan de cultura
PRÉSENTATION

Entre Médoc et Languedoc, lo Pelin, nous raconte son histoire. Lui qui ne croyait ni aux lutins, ni aux fées ou aux sorciers... fit un jour la rencontre de la mystérieuse Dame Blanche. Parce qu’il avait douté de son existence, elle lui imposa un voyage sur les traces de la fée du Pyla, du Tac... des Joyeuses sorcières de Collioure. Une quête qui modifia son regard sur les choses et les êtres pour toujours...
Conte musical en version bilingue français/occitan, en partenariat avec le CIRDOC, sous la direction musicale de Mathieu Bonnin avec le chœur d’enfants du Conservatoire Béziers Méditerranée.


INFORMATIONS

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CIRDOC - Institut occitan de cultura

S’inspirant de figures tutélaires ou puisant dans un patrimoine vivant et vivace, la création occitane n’a de cesse de se réinventer d’une génération à l’autre. Ainsi, les jeunes plumes ne sont pas en reste, en atteste la présence dans ces pages des recueils de Paulina Kamakine ou de Cécile Chapduelh tout comme de nouvelles propositions en direction des plus petits. Si vous n’avez pas eu l’occasion de les découvrir lors du festival Nòu, rendez-vous à la page 9 de ce numéro pour quelques spectacles qui ne manqueront pas de plaire aux plus jeunes comme à leurs parents. Et pour conclure ce nouveau numéro, un cycle thématique dédié au Conte. Trois pages pour dérouler des fils et ouvrir des portes autour d’un genre si fécond et important en domaine occitan.


Qu’es aquò, Tè! ?

Au fil des pages, classées par grandes thématiques, mais dont les contenus dialoguent entre eux d’un domaine à l’autre, nous vous proposons au travers de ce nouveau catalogue de la création occitane actuelle, une sélection plurielle. Plurielle dans ses formes et expressions (romans, concerts, spectacles de théâtre, expositions...), mais également en se faisant le reflet de la grande diversité de l’expression occitane dans toutes ses formes dialectales, du provençal au gascon en passant par le languedocien.

« Sélection » ne signifiant pas « exhaustivité », les prochains numéros de Tè! vous inviteront à découvrir de nouvelles créations, de nouveaux artistes, en restant au plus près de l’actualité.

Afin de vous épauler dans vos choix d’acquisitions et de programmation, ces présentations sont accompagnées d’informations techniques et de pictogrammes dont le détail est présenté sur la première page du catalogue. Chacune d’entre elle renvoie, par ailleurs, à une présentation en ligne au sein du portail de la création occitane actuelle : fabrica.occitanica.eu, pour une présentation détaillée (et bilingue).

Et, bien sûr, n’hésitez pas à solliciter les équipes du CIRDOC - Institut occitan de cultura pour vous accompagner dans vos recherches, vos prises de contact, ou pour bénéficier des services et outils proposés dans le cadre de l’offre aux collectivités (détail en page 27 du catalogue).




Bonne lecture et bonne immersion !

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CIRDOC - Institut occitan de cultura

PRÉSENTATION 

Dans le cadre du 26ème Printemps des Poètes 2024, le pôle territorial des Hautes Terres d’Oc,en partenariat avec les bibliothèques et les acteurs culturels du territoire, organise la douzième édition du concours de poésie en langues française ou occitane.
Le concours, gratuit, est ouvert aux enfants et aux adultes.
Les textes, poème ou prose, sont individuels ou collectifs.
La participation gratuite consiste en l’envoi d’un texte dactylographié ou écrit lisiblement.
Le jury classera les œuvres par public, par catégorie, poème individuel ou poème collectif, en français ou en occitan.

CALENDRIER

Concours du 13/11/2023 au 01/04/2024

En savoir plus et participer : 

Renseignements :
téléphone : 05 81 43 65 61
mail : noelle.salvy@hautesterresdoc.fr
 
Règlement également disponible dans les bibliothèques et le Tiers-lieu des Hautes Terres d'Oc.


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Cavalié, Laurent
Coumes, Marie
Un hommage aux luttes viticoles du Languedoc

N’i a pro
! (« Ca suffit ! » en français) est le cri du coeur des ouvriers viticoles du Languedoc. Dans les années 1960 et 1970, refusant de se voir condamnés à la misère et à l’exil, des milliers d’hommes et de femmes se lèvent contre les négociants, l’État français et la transformation de leur pays en « bronze-cul de l’Europe ».
« Sens tèrra sèm estats, sens tèrra demoram e morirem aital e serem enterrats dins la tèrra qu’es nòstra e nos aparten pas. » (« Sans terre nous avons été, sans terre nous demeurons et nous mourrons ainsi et nous serons enterrés dans la terre qui est nôtre et ne nous appartient pas. »)
À la manière d’une veillée, N’i a pro ! invoque les souvenirs enfouis pour donner vie à une mémoire collective jusqu’ici morcelée. Le livre de Laurent Cavalié et Marie Coumes nous conduit à la rencontre de celles et ceux qui ont mené, avec humour et poésie, quinze ans d’une lutte explosive au sein des Comités d’action viticole.
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« A Tramuntana, c’est le vocable sicilien qui désigne notre Tramontane méditerranéenne, ce vent qui passe tous les obstacles pour venir balayer les cieux de l’écho des rues, des plaines et des montagnes qu’il a traversées. En Provence, en Sicile ou en Afrique du Nord, la tramontane ne dispense pas forcément les mêmes bienfaits, mais elle est cependant toujours annonciatrice du changement que marins, voyageurs ou pèlerins attendent pour connaître la direction à emprunter.

C’est dans le chant et les musiques de ces voyages que  Tramuntana puise son inspiration, pour restituer non seulement les espoirs, mais aussi les parfums et les sonorités rencontrées par les musiciens lors de leurs voyages dans ces régions.

En Italie, Berlioz avait remarqué la puissance évocatrice des instruments populaires lors de la venue de musiciens traditionnels des Abruzzes au moment des fêtes religieuses ou des célébrations de Noël. Il notait aussi la vivacité et l’intensité de l’émotion qu’il avait ressentie en allant les entendre ensuite dans leurs montagnes. C’est à cette expérience que Tramuntana convie l’auditeur, a la découverte des sonorités et des émotions que les musiciens impriment au long de leurs périples. »
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« Le Duò Lavoà Lapò est composé de deux chanteurs-percussionnistes (tambours sur cadre) que le parcours, la passion et l’énergie ont rendu complices et complémentaires avant-même de se renconter. Ce sont le renouveau de l’occitan, les vocalités populaires, la recomposition d’un imaginaire tronqué - et l’épanouissement de ce dernier dans une modernité qui n’a rien de formaliste - qui les emmènent aujourd’hui avec ce nouveau projet musical.

Damien Toumi (Avignon) a chanté dans plusieurs formations vocales ou instrumentales, avec lesquelles il s’est initié à la polyphonie et aux répertoires populaires, à la poésie des paysages du Ventoux ou à la spiritualité simple du quotidien. Mànu Théron (Marseille) initie depuis plus de 25 ans ses contemporain.e.s à la magie des voix, à la joie des rencontres et à l’ivresse des pratiques musicales collectives.

À eux deux, ils explorent toutes les modulations, toutes les positions et déclivités d’un dispositif simple, en variant et dévariant les formes, les jeux, les adresses et les référents.
Partis d’un répertoire indatable, qui balade l’Occitanie dans tous les recoins de leur fantaisie, ils échafaudent l’idée que deux chants et deux percussions peuvent dire, susciter et révéler. Leurs unissons charnels et précis explorent les mélodies traditionnelles pour en extraire les sucs et les restituer dans toute la saveur de leur étrangeté ; la poly-rythmie patiemment élaborée se joue des cadres et des carrures imposées aux corpus traditionnels, en déréglant et en saturant des motifs inattendus ; la polyphonie emprunte aux passions méditerranéennes et infuse des harmonies gorgées d’une puissante chaleur ; enfin, la complémentarité des deux timbres est exaltée par la bouillonnement ennivrant d’un chant-contrechant maîtrisé jusqu’à la prouesse. »
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« Frezinat c’est le Tarn qui rencontre l’Ariège, c’est le mélange de l’azinat et du fresinat, la boudègue qui rencontre l’aboès. C’est des Bourrées d’Ariège à la tarnaise, du Branlou ariégeois. C’est surtout quatres jeunes musiciens, passionnés de musique traditionnelle et des instruments qui y sont associés. Ça ne va pas vous laisser de marbre (ariégeois ou tarnais à voir). Vous allez vous régaler comme quand vous mangez un azinat ou du fresinat !

Morgane : Hautbois, Cornemuses, Chant et Percus

Antonin : Hautbois, Cornemuse, Diato, Chant

Mathys : Hautbois, Cornemuses, Acordéon Chromatique, Percu, Chant

Thibaud : Trombone à Coulisse, Percu, Chant

Pour un bal trad, un concert, du chant polyphonique, une déambulation ou même une animation, n'hésitez pas. »

frezinat.groupeoc@gmail.com

Pour en savoir plus : aquí.
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« J'ai toujours aimé écouter de la musique en conduisant et être éblouie par le soleil. Le temps du concert, Mana Serrano et Perrine Bourel font défiler les paysages. Ces deux joueuses de violons puisent dans les paysages musicaux archaïques des Alpes du sud et du Massif Central et fabriquent une matière brute et poétique. »

Pour en savoir plus : aquí.
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« Chichi chahute les règles littéraires en écrivant comme on parle préférant jouer avec les mots et les faire chanter plutôt que de se contraindre à un cadre poétique académique. Mais attention, il ne chante pas, il fait chanter les mots ! Le défi était de parvenir à composer une musique respectant la musicalité des phrasés fleuris de l’accent provençal du poète. Ainsi chaque composition a été cousue main.

Quant à la littérature de ficelle, elle nous est tout droit inspirée de la littérature de cordel brésilienne. Ce rapport au Brésil les inscrit dans la lignée de la nouvelle musique occitane portée par la Linha Imaginòt.

Ces poèmes déclamés en musique sont faits pour être entendus ou lus avec l’accent mais aussi admirés et exposés ! »

Per ne saber mai : aquí.
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Maud Herrera
Concert minimaliste pour alto et voix / hurlements modulés en chanson.

Le projet « Tal Coal » (prononcé « t.a.l kɔ.a.l ») a commencé à germer en 2018 lorsque Maud Herrera a mis en musique le poème d’Audre Lorde, Coal. Depuis, l’enjeu de ce solo a été de tisser une musique contemporaine, improvisée et méditée, instrumentale et chantée. Partir de l’écoute du phénomène sonore, s’y plonger, autant dans les textures de l’alto que dans le son numérisé du magnétophone à bandes des collectages de chant ou de violon du Haut – Agenais, entre autres. Le travail du solo est loin d’être solitaire : sont convoquées différentes mémoires musicales comme par exemple des chants de noces collectés par Pèire Boissière, des chants de traite du Vénézuela, mais aussi involontairement des évocations de la voix de Nico du Velvet Underground, des suites de Bach pour violoncelle ou de la musique d’Eleni Karaindrou pour le film « Ulysse’s gaze » de Theos Angelopoulos.

A travers une écriture musicale orale, sans partition, faite aussi de protocoles d’improvisations à partir de fragments (par exemple d’une polyphonie de Guillaume Dufay ou d’une prière judéo-alsacienne) de motifs répétitifs ou de modes, Tal Coal tente de dessiner, comme dit la philosophe Vinciane Despret, un « territoire chanté » : fait de ruines vivantes, de bribes, de mélodies et de reliefs, pour expérimenter peut-être d’autres temporalités que celle linéaire de notre culture. Tal Coal est une œuvre ouverte, évolutive.

Per ne saber mai : aquí.
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