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Grand Prix des lettres occitanes
Le Grand Prix des Lettres Occitanes a été créé à l’initiative de l’Institut d’Etudes Occitanes en 1950 pour récompenser une œuvre en langue d’oc. Il est décerné tous les cinq ans. Son premier lauréat en a été Robert Lafont pour son roman Vida de Joan Larsinhac, le 2 avril 1950 à la faculté de Lettres de Montpellier. Parmi les membres fondateurs du prix se trouvent Louis Alibert et Pierre Azema. En 1955 le prix est décerné au poète Robert Allan (1927-1998) pour son recueil Li cants dau deluvi.
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Avèm decidit d'aver rason (Roland Pécout, 1969) : la voix d'une génération nouvelle
Pécout, Roland (1949-....)
Centre International de Recherche et de Documentation Occitanes - Institut Occitan de Cultura

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Jean-Pierre Laval
Jean-Pierre laval est président de l’association Païs Nostre et journaliste retraité pour France 3 Languedoc-Roussillon.
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Oc
Girard, Ismaël (1898-1976). Directeur de publication

Soula, Louis-Camille (1888-1963). Directeur de publication

La revue OC a été fondée en 1923 à Toulouse par Ismaël Girard (1898-1976) et Camille Soula (1888-1963), son premier numéro est paru le 27 janvier 1924. La publication a connu, jusqu’à aujourd’hui, 14 séries, des changements de périodicité, de format, d’adresse, mais aussi de contenu. Sa trajectoire est en quelque sorte significative de celle de l’occitanisme. La revue a joué un grand rôle dans la renaissance occitane du XXe siècle, c’est dans OC qu’ont été publiés les textes majeurs des grands écrivains occitans contemporains.

De 1924 à 1930 OC Gazeta d’accion occitana, de novelas litterarias e artisticas
Pendant cette période la revue est l’incarnation d’une pensée occitane moderne et autonome, en rupture avec l’inactivité du félibrige. La revue emploie, à côté de l’occitan, le catalan et surtout le français, les articles portent sur le panoccitanisme, le fédéralisme, la défense de la langue et de la culture occitanes. OC cesse de paraître le 1er avril 1930 et s’accorde une interruption de plus d’un an avant de trouver sa nouvelle formule. 

De 1931 à 1934 OC Revista de la renaissença dels païses d’Oc
En 1931 OC devient l’organe officiel de la Societat d’Estudis Occitans, (la création de la SEO est annoncée dans le n° 131 du 1er avril 1930) dont les tâches les plus importantes sont la création d’un système graphique et d’une langue “littéraire” avec un vocabulaire capable d’exprimer le monde contemporain. OC devient une revue savante, le format change, elle contient dorénavant des textes plus longs et plus scientifiques. Louis Alibert (1884-1959) dirige la nouvelle série, c’est un linguiste disciple du romaniste Joseph Anglade (1868-1930). OC cesse de paraître en 1934.

1940  OC ! edicion de guerra
De janvier à mai 1940 OC sera publié sous la direction du journaliste Pierre-Louis Berthaud (1899-1956) avec un supplément : Lo teatre d’òc sous la direction de Juliette Dissel  (1902-1962).

De 1941 à 1945 OC Quasèrns de las letras occitanas, supplément de Terra d’Oc
Publié sous la direction d’Ismaël Girard, le blason de la SEO orne la première page accompagné de la devise La fe sens obras morta es.

Un seul numéro paraît en 1945, il porte un nouveau sous-titre : Revista de la pensada occitana. En 1946 OC devient l’organe de l’Institut d’estudis occitans, nouvellement créé qui fait suite à la SEO.

De 1948 à 1964 OC est la revue littéraire de l’IEO
C’est la période la plus riche de la revue sur le plan littéraire et artistique, les rédacteurs en chef se succèdent :

1948-1954 Félix Castan
1955-1956 Xavier Ravier
1957 Ismaël Girard
1958-1962 Robert Lafont
1962-1964 Yves Rouquette

OC publie aussi bien les textes les plus importants de l’époque que des études pertinentes. Les critiques littéraires sont nombreuses et la revue donne, par des comptes-rendus et des chroniques, un panorama de la création littéraire occitane.
La crise qui secoue l’IEO en 1964 signifiera la fin de OC organe de l’IEO. Il sera suivi par quelques numéros d’une autre revue, Letras d’Oc, qui paraîtra de 1965 à 1967. En 1969 Ismaël Girard reprend la publication d’OC dont le sous-titre devient : Revista de las letras e de la pensada occitanas. En 1978, peu après la mort d’Ismaël Girard, c’est Bernard Manciet qui en sera le rédacteur en chef et Max Rouquette le directeur.
Aujourd’hui la publication, bientôt centenaire, est dirigée par le poète Frédéric Figeac.
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Occitania
Occitania constitue un document irremplaçable quant à la compréhension de l'occitanisme contemporain. Ce journal fondé en 1934 autour de Charles Camproux se pose d'emblée en précurseur. Il présente la première tentative d'occitanisme politique, la thèse défendue est celle du fédéralisme.
Ses fondateurs  sont issus de trois groupes, celui des Amis de l'ancien Araire (journal marseillais), celui des étudiants languedociens (Nouveau Languedoc de Montpellier et Etudiants Ramondencs de Toulouse) et celui des étudiants catalans. On y retrouve Georges Reboul, Fernand Gaulhet, Max Rouquette, Roger Barthe, Marcel Carrières, Léon Cordes...
Dès le premier numéro les jeunes occitanistes se placent dans une perspective de lutte, le journal se présente dans une Crida « Lo titol de nostra fuelha me sembla mai eloquent e dinamic qu'un gros libre de doctrina. Occitania ! Es un nom tradicional e jove. Auvernha, Catalonha, Gasconha, Lemosin, Lengadoc e Provenca s'i miralhan e s'identifican amb el. L'ofrissem a la vida - e a la lucha - aprep tant de segles de dol e de som. Volgan, nostras generacions, ne far lo crit de l'intransigéncia e de la victoria ! ».  (Le titre de notre feuille me semble plus éloquent et dynamique qu'un gros livre de doctrine. Occitanie ! C'est un nom traditionnel et jeune. Auvergne, Catalogne, Gascogne, Limousin et Provence s'y mirent et s'y identifient. Nous l'offrons à la vie et à lutte après tant de siècles de deuil et de sommeil. Que nos générations veuillent en faire le cri de  l'intransigence et de la victoire !).
Occitania paraît mensuellement de 1934 à 1939, soit 50 numéros. La revue Terra d'Oc lui succède pendant la guerre de 1940 à 1945. En 1946 est créé un autre journal se réclamant d'Occitania, L'Ase negre, qui reprendra en 1948 le titre d'Occitania.
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Guardia Piemontese
Guardia Piemontese est une commune de Calabre, en Italie du sud. Elle abrite une communauté occitane originaire des vallées occitanes d’Italie, exilée depuis le Moyen Âge en Italie du Sud pour échapper aux persécutions liées à sa pratique du valdéisme, une branche du christianisme considérée comme hérétique. Environ 350 personnes y parlent une variante de l’occitan vivaro-alpin, le gardiol.
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Borbolh occitan
CIRDOC - Institut occitan de cultura
Créée en 1965 par un collectif d’écrivains et intellectuels occitans autour de Robert Lafont, la revue Viure est le premier organe qui rassemble et exprime publiquement les grands thèmes de pensée et d’action qui feront les « 20 Glorieuses » de l’occitanisme. Le premier numéro s’ouvre par un manifeste « Revolution occitana » signé collectivement - mais sans doute rédigé par Yves Rouquette et Robert Lafont - et qui annonce les écrivains occitans réunis autour de Viure : « … sèm prestes a totes las contèstas, portats que sèm per un movement universal, segurs d’ausir dins lo borbolh de la batèsta un pols de mond picar en abans de l’istòria. »
Lire le manifeste dans le N°1 (Prima de 1965) de Viure
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Peter Ricketts
    Professeur à l’Université de Université de Birmingham et au Westfield College de Londres, Peter Thomas Ricketts (1933-2013) a joué un rôle considérable dans le développement des études occitanes. Il a été, en particulier, le président-fondateur de l'Association internationale d'études occitanes (AIEO) qu'il a animée durant plusieurs mandats et à laquelle il a collaboré par d'abondantes publications.

Son œuvre est plus spécialement marquée par l’édition du Breviari d’Amor de Matfre Ermengaud, et l’élaboration de la Concordance de l’Occitan Médiéval (COM), vaste banque de données appelée à terme à couvrir l’ensemble des textes occitans du moyen âge et mettant à la disposition des chercheurs un outil de travail exhaustif et performant.
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Le collectif Gardarem la terra
Gardarèm la terra est un mouvement altermondialiste lancé sur le plateau de Larzac le 9 août 2003. Le mouvement, né en référence des luttes sociales des années 1970 sur ce même plateau du Larzac, s’organise en comités autonomes d’initiative locale, chacun agissant dans son “pays”, au moyen de conférences, débats, colloques, articles et actions publiques. La dimension occitane du mouvement est affirmée.
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