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L'auriòl
La Granja. Collecteur
Enregistrement des élèves de l'École de Thédirac et de Gourdon

La lenga dels ausèls

De toutes les bêtes qui côtoient l’humain, les oiseaux sont sûrement ceux dont la parole est la plus prolixe.

L’occitan a créé une multitude de mimologismes d’oiseaux, ces mots qui imitent un son et en particulier leur chant (lyu lyu, cascarasca...).

Savoir les imiter (degaunhar) est un signe d’adresse en même temps qu’une façon de les attirer pour les contempler, bavarder avec eux ou bien les chasser (les chasseurs utilisent des appeaux taillés dans le bois). Ces chants démontrent que les anciens possédaient une solide connaissance de la nature et savaient s’adapter à ses lois.

[Atlas sonore bourian, p. 26]
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Piget Films
AnderAndera

PRESENTATION 

Néolocuteur passionné, Thomas Lebouly entreprend la création d'une série en occitan qu'il intitulera "Montsegur de Mar". Un projet fou pour lequel il embarque bon gré mal gré Mathieu Verlaguet, réalisateur de films d'enterrement. Voici le point de départ d'une mise en abime sur les difficultés de créer (et diffuser) une série où l'occitan se trouverait à parité avec le français. 5 épisodes rythmés et désopilants qui nous emmènent sur les routes d'Occitanie et de Catalogne, personnages à part entière, à la rencontre de héros hauts en couleur. En voiture !



À DÉCOUVRIR EN LIGNE SUR LA PLATEFORME FRANCE TV.FR :

https://www.france.tv/series-et-fictions/la-seria/ 

DOSSIER PÉDAGOGIQUE


Occitanie films et le CIRDOC - Institut occitan de cultura ont collaboré avec la documentariste Hélène Morsly pour proposer au public et en particulier aux enseignants un matériel d'accompagnement de l'oeuvre.
Ces livrets sont disponibles en version occitane ou en version française.



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Mèg-torn
La Granja. Musicien
Fai-me paur !

Le loup-garou ! Lo loperon !

Il surgit les nuits de pleine lune, traversant la mince frontière entre l’humain et l’animal. Rôdant non loin de lui au fond des sombres forêts, on redoute aussi la fachilhèra, tantôt sorcière, tantôt fée, dotée du terrible pouvoir du mauvais oeil, lo missant còp d’èlh... Et les escantits, feux follets dont la lueur tremblante rappelle aux vivants qu’ils doivent les honorer... Nous avons peur. Enfants qui absorbent en toute confiance les menaces et les recommandations parentales, ou adultes qui savent écouter en eux le frisson irrationnel devant le sacré, nous avons peur.

Mais ces peurs servent de préceptes d’éducation pour guider l’enfant dans la morale et le monde réel. Elles permettent aussi de donner, par la force de l’imaginaire, des réponses aux questions que la science n’a pas encore éclairées.

[Atlas sonore bourian, p. 22]
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Agach de femna - Marie Girard et Athénaïs Mialaret
Blin-Mioch, Rose

Ce premier épisode reconstitue le contexte du 19ème siècle tout en introduisant les personnages historiques auxquels s’intéresse le programme : ces femmes de langue et d'écriture occitane qui par leurs publications, ont participées aux idées de l'époque, au félibrige, à l'émergence du féminisme, et donc aux changements en cours dans la société française de l'époque.

Pour des questions de droits, les extraits musicaux diffusés dans l'émission ne peuvent être mis en ligne, ils ont donc été coupés de l'enregistrement.

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Las fachilhèras ; Los escantits
La Granja. Collecteur
Fai-me paur !

Le loup-garou ! Lo loperon !

Il surgit les nuits de pleine lune, traversant la mince frontière entre l’humain et l’animal. Rôdant non loin de lui au fond des sombres forêts, on redoute aussi la fachilhèra, tantôt sorcière, tantôt fée, dotée du terrible pouvoir du mauvais oeil, lo missant còp d’èlh... Et les escantits, feux follets dont la lueur tremblante rappelle aux vivants qu’ils doivent les honorer... Nous avons peur. Enfants qui absorbent en toute confiance les menaces et les recommandations parentales, ou adultes qui savent écouter en eux le frisson irrationnel devant le sacré, nous avons peur.

Mais ces peurs servent de préceptes d’éducation pour guider l’enfant dans la morale et le monde réel. Elles permettent aussi de donner, par la force de l’imaginaire, des réponses aux questions que la science n’a pas encore éclairées.

[Atlas sonore bourian, p. 22]
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Lo loperon ; Un lop passava
La Granja. Collecteur
Comptine interprétée par les élèves de l'Ecole de Cazals

Fai-me paur !

Le loup-garou ! Lo loperon !

Il surgit les nuits de pleine lune, traversant la mince frontière entre l’humain et l’animal. Rôdant non loin de lui au fond des sombres forêts, on redoute aussi la fachilhèra, tantôt sorcière, tantôt fée, dotée du terrible pouvoir du mauvais oeil, lo missant còp d’èlh... Et les escantits, feux follets dont la lueur tremblante rappelle aux vivants qu’ils doivent les honorer... Nous avons peur. Enfants qui absorbent en toute confiance les menaces et les recommandations parentales, ou adultes qui savent écouter en eux le frisson irrationnel devant le sacré, nous avons peur.

Mais ces peurs servent de préceptes d’éducation pour guider l’enfant dans la morale et le monde réel. Elles permettent aussi de donner, par la force de l’imaginaire, des réponses aux questions que la science n’a pas encore éclairées.

[Atlas sonore bourian, p. 22]
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Se parar dels lops ; Lo tesson
La Granja. Collecteur
Fai-me paur !

Le loup-garou ! Lo loperon !

Il surgit les nuits de pleine lune, traversant la mince frontière entre l’humain et l’animal. Rôdant non loin de lui au fond des sombres forêts, on redoute aussi la fachilhèra, tantôt sorcière, tantôt fée, dotée du terrible pouvoir du mauvais oeil, lo missant còp d’èlh... Et les escantits, feux follets dont la lueur tremblante rappelle aux vivants qu’ils doivent les honorer... Nous avons peur. Enfants qui absorbent en toute confiance les menaces et les recommandations parentales, ou adultes qui savent écouter en eux le frisson irrationnel devant le sacré, nous avons peur.

Mais ces peurs servent de préceptes d’éducation pour guider l’enfant dans la morale et le monde réel. Elles permettent aussi de donner, par la force de l’imaginaire, des réponses aux questions que la science n’a pas encore éclairées.

[Atlas sonore bourian, p. 22]
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Lo lop ; Sons de toretas
La Granja. Collecteur
Fai-me paur !

Le loup-garou ! Lo loperon !

Il surgit les nuits de pleine lune, traversant la mince frontière entre l’humain et l’animal. Rôdant non loin de lui au fond des sombres forêts, on redoute aussi la fachilhèra, tantôt sorcière, tantôt fée, dotée du terrible pouvoir du mauvais oeil, lo missant còp d’èlh... Et les escantits, feux follets dont la lueur tremblante rappelle aux vivants qu’ils doivent les honorer... Nous avons peur. Enfants qui absorbent en toute confiance les menaces et les recommandations parentales, ou adultes qui savent écouter en eux le frisson irrationnel devant le sacré, nous avons peur.

Mais ces peurs servent de préceptes d’éducation pour guider l’enfant dans la morale et le monde réel. Elles permettent aussi de donner, par la force de l’imaginaire, des réponses aux questions que la science n’a pas encore éclairées.

[Atlas sonore bourian, p. 22]
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Nadal de las bèstias ; Lo joine pastre somelhava ; Campanas de las Arcas
La Granja. Collecteur
Continas e nanai

Tout en douceur, la berceuse (ou nanai, nom d’origine latine) se murmure à l’enfant au berceau (lo brèç). En le reliant à la voix parentale, elle lui offre ce précieux sentiment de sécurité.

Un peu plus tard, comptines et jeux de doigts permettent à l’enfant d’apprivoiser son corps, à commencer par la main et les doigts (la man et los dets), de construire son identité dans le regard de l’adulte et de se familiariser avec le langage, grâce au plaisir de jouer avec ces mots libérés des contraintes de logique… Cette chanson enfantine permet aussi, par le compte de syllabes, d’attribuer un rôle social dans un jeu.

Les sauteuses arri arri, évoquant les soubresauts des bêtes au galop, permettent à l’enfant d’apprivoiser sa peur de tomber, peur passagère car il se sait retenu par les bras de l’adulte. Qu’elles soient chantées sur les genoux d’un parent ou au sein d’une ronde, elles enseignent les notions à la fois de temps par la structure rythmique, et d’espace à travers les mouvements induits (sauter, tourner) et les évocations géographiques (D’a Paris a Briva... D’a Briva a Gordon...).
Toutes les comptines constituent un patrimoine oral qui se transmet de génération en génération, inscrivant ainsi l’enfant dans la société.

[Atlas sonore bourian, p. 12-13]
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Nanai, som som ; Lo brèç
La Granja. Collecteur
Continas e nanai

Tout en douceur, la berceuse (ou nanai, nom d’origine latine) se murmure à l’enfant au berceau (lo brèç). En le reliant à la voix parentale, elle lui offre ce précieux sentiment de sécurité.

Un peu plus tard, comptines et jeux de doigts permettent à l’enfant d’apprivoiser son corps, à commencer par la main et les doigts (la man et los dets), de construire son identité dans le regard de l’adulte et de se familiariser avec le langage, grâce au plaisir de jouer avec ces mots libérés des contraintes de logique… Cette chanson enfantine permet aussi, par le compte de syllabes, d’attribuer un rôle social dans un jeu.

Les sauteuses arri arri, évoquant les soubresauts des bêtes au galop, permettent à l’enfant d’apprivoiser sa peur de tomber, peur passagère car il se sait retenu par les bras de l’adulte. Qu’elles soient chantées sur les genoux d’un parent ou au sein d’une ronde, elles enseignent les notions à la fois de temps par la structure rythmique, et d’espace à travers les mouvements induits (sauter, tourner) et les évocations géographiques (D’a Paris a Briva... D’a Briva a Gordon...).
Toutes les comptines constituent un patrimoine oral qui se transmet de génération en génération, inscrivant ainsi l’enfant dans la société.

[Atlas sonore bourian, p. 12-13]
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