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Lo Cobreto. - 1895, n°03 (Mar), Onnado 01
Vermenouze, Arsène (1850-1910)
Lo Cobreto. - 1895 - N° 3
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Lo Cobreto
Vermenouze, Arsène (1850-1910)
Organe de presse de  l'Escolo oubergnato, école félibréenne, Lo Cobreto paraît de 1895 à 1900 sous la direction d'Arsène Vermenouze (1850-1910). Le journal tire son nom de la cabrette (cabreta en occitan), instrument de musique traditionnel auvergnat. Le premier numéro de ce mensuel est publié le 7 janvier 1895 avec le concours de L'Auvergnat de Paris qui abonne d'office 6000 de ses lecteurs. Journal populaire et de qualité littéraire, il est devenu l'emblème de la renaissance des lettres d'oc en Auvergne. Le journal publie des textes en français et en occitan. Parmi les premiers collaborateurs on peut citer Pierre Géraud (1842-1922) et Louis Géraud (1852-1917), Francis Courchinoux (1859-1902), Jean-Félicien Court (1867-1954) et le Duc de la Salle de Rochemaure (1856-1915). Les illustrations sont d'Edouard Marty (1851-1913).

À la fin de l'année 1900, Lo Cobreto cesse de paraître, elle ne renaîtra  qu'en 1920 sous la direction d'Etienne Marcenac et de Louis Delhostal (1877-1933). Cette 2ème série paraitra jusqu'en 1939.
Après une interruption pendant la guerre, la publication reprend de 1947 à 1948. Enfin une nouvelle série voit le jour à partir de 1958.

La question de la graphie

Dans la première série les textes publiés dans Lo Cobreto sont tous en graphie phonétique.
En 1908 Arsène Vermenouze fait appel à Raymond Four, qui travaille depuis quelques années sur une écriture plus rationnelle du dialecte d'Aurillac,  pour publier son recueil Jous la cluchado en double graphie. La nouvelle école, à partir de 1920, a pour projet de fixer l'orthographe du dialecte. Louis Delhostal introduit dans la publication des textes en double graphie pour commencer à habituer le public à la lecture de la nouvelle graphie. Il essaie même à partir de 1923 une graphie intermédiaire. Mais certains félibres craignent que la revue ne souffre d'une écriture plus savante. Le conflit éclate en mars 1924 entre les partisans de la graphie phonétique et Louis Delhostal, devenu Majoral. Celui-ci est exclu du journal et la graphie reste inchangée. Il faudra attendre 1976 pour que Lo Cobreto devienne La Cabreta.
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