René Astrella a éte régisseur du théâtre Francis Gag, et a réalisé des captations sonores de pièces de théâtre en occitan jouées dans la région niçoise entre 1969 et 1982.
Le Théâtre niçois Francis Gag, aujourd’hui domicilié dans les locaux du Théâtre Municipal Francis Gag à Nice a été fondé en 1936 par Francis Gagliolo (1900-1988).
Auteur de pièces de théâtre en langue occitane et acteur majeur du renouveau du théâtre populaire niçois au XXe siècle il fut un ardent défenseur de la langue et de la culture niçoises. C’est sous son nom de scène Francis Gag qu’il décide d’utiliser et de promouvoir le théâtre dialectal en écrivant et montant de nombreuses pièces - renouvellant le théâtre populaire niçois - pour sa troupe, qui se produit dans toute la région.
En parallèle, Francis Gag s’intéresse aux traditions et au patrimoine oral de la région, il fonde en 1956 le groupe folklorique Nice la Belle et enregistre des chroniques radiophoniques auprès des habitants des villages de la région. Très actif dans les années 1970 dans les médias, il est un contributeur régulier de la revue Lou Sourgentin.
À cette même période, d’autres groupes de théâtre populaire connaissent un succès populaire important et on été enregistrés par René Astrella :
La Ciamada Nissarda, fondée en 1925 par Jouan Nicola, écrivain niçois qui joue principalement les pièces de l’auteur et deviendra au cours du temps un groupe folklorique avec l’intégration de danseurs et musiciens.
Le Rodou Nissart troupe de théâtre fondée en 1977 par Raoul Nathiez et des élèves du collège Roland Garros de Nice qui reprend des textes en occitan d’auteurs classiques ou de tradition orale de la région mais aussi d’auteurs contemporains.
Dépôt d'Alain Astrella
Fonds clos
Le fonds contient les captations sonores des pièces suivantes :
Par le Théâtre niçois Francis Gag :
Par la Ciamada Nissarda :
Par le Rodou Nissart :
Le fonds contient également une captation d'un spectacle de l'association de Vernante ainsi que la Pastorale Maurel jouée par l'association de Cotignac.
On trouvera aux côtés des captations de spectacles des émissions radio de Francis Gag : Francis Gag et le Vieux Nice ainsi que des chroniques radiophoniques de l'auteur.
1969-1982
Occitan (Provençal Niçois)
Français
56 enregistrements sonores sur bandes magnétiques (46:37:57).
Enregistrements sonores
25 AV 0001 - 25 AV 0017
Une partie de ces enregistrements est consultable en ligne, via le compte Dailymotion des Archives départementales des Alpes-Maritimes :
La Marche à la crèche : Partie 1 - Partie 2 - Partie 3 - Partie 4 - Partie 5 - Partie 6 - Partie 7 - Partie 8 - Partie 9.
Ensi va la vida :Partie 1 - Partie 2 - Partie 3 - Partie 4.
La Pignata d'or : Partie 1 - Partie 2 - Partie 3 - Partie 4 - Partie 5 - Partie 6 - Partie 7 - Partie 8.
Fonds consultable sur demande dans les locaux des Archives départementales des Alpes-Maritimes.
Voir les conditions de consultation sur le site des AD06.
Jean-Philippe Dalbera (1947-...) professeur en sciences du langage et chercheur au sein de l’unité mixte de recherche Bases, Corpus, Langage de l’université Nice - Sophia Antipolis a commencé ses travaux de recherche par l’étude du dialecte provençal dans sa variante nissarde avant d’étendre ses investigations à l’ensemble des dialectes occitans des Alpes-Maritimes. Ces travaux donneront lieu à la rédaction d’une thèse sur “Les Parlers des Alpes-Maritimes, étude comparative, essai de reconstruction” soutenue en 1984 à l’Université Toulouse-le-Mirail.
Par la suite, il entreprend de rassembler l’ensemble des données dialectales produites sur l’ensemble du territoire occitan au sein du Thésaurus occitan (THESOC).
Cet outil de géolinguistique propose des données linguistiques issues d’enquêtes de terrain, des données linguistiques procédant d’études menées dans les domaines de la lemmatisation, de l’étymologie ou encore de la morphologie, des données bibliographiques mais aussi des outils d’analyse et de traitement des données.
C’est au cours de l’ensemble de ces travaux, et plus spécifiquement de l’étude des dialectes occitans des Alpes-Maritimes que Jean-Philippe Dalbera réalise ou dirige des enquêtes orales en linguistique sur l’aire géographique des Alpes-Maritimes et la vallée ligure de la Nervia. Les bandes magnétiques, supports d’origine de ces enquêtes sont aujourd’hui conservées par les Archives départementales des Alpes-Maritimes.
Dépôt
Fonds clos
Le fonds Jean-Philippe Dalbera contient l’ensemble des enquêtes sonores réalisées dans le cadre de ses recherches sur les dialectes occitans du département des Alpes-Maritimes.
Les enregistrements contiennent aussi bien des propos libres que des réponses spécifiques à des questions de linguistique et dialectologie. Si les enquêteurs se sont principalement appuyé sur un questionnaire développé à partir des modèles de divers atlas linguistiques, les récits et explications complémentaires des témoins ont été intégrés à l’enquête.
Les questionnaire utilisé pour toutes les enquêtes comportait deux parties :
La plupart des témoins interrogés au cours de ces collectages sont âgés de plus de 60 ans et nés dans la localité dans laquelle ils vivaient au moment de l’enquête.
Ces enregistrements ont été réalisés sur les communes de : Belvédère, Bendejun, Breil-sur-Roya, Beuil, Cagnes-sur-mer, Coaraze, Castillon, Gilette, Gorbio, Grasse, Isola, La Brigue, La-Croix-sur-Roudoule, Lantosque, La Turbie, L’Escarène, Malaussene, Menton, Mouans-Sartoux, Moulinet, Nice, Peille, Péone, Puget-Rostang, Roquebillière, Saint-Auban, Saint-Etienne-de-Tinée, Saint-Martin-d’Entraunes, Saorge, Sigale, Sospel, Saint-Martin-Vésubie, Saint-Sauveur-dur-Tinée, Tende, Thiery, Utelle, Vallauris, Venanson, Villeranche-sur-mer.
1976-1998
Français
Occitan (Provençal, Vivaro-Alpin)
304 fichiers numériques
Enregistrements sonores
16AV0001 - 16AV0164
Les enquêtes sont consultables en ligne dans leur intégralité via le compte Dailymotion des Archives départmentales des Alpes-Maritimes.
Les phonèmes seuls, issus de ces enquêtes, sont accessibles via le THESOC.
Fonds consultable en ligne, pour en savoir plus, voir les conditions de consultation sur le site des Archives départementales des Alpes-Maritimes
Voir les conditions de reproduction sur le site des Archives départementales des Alpes-Maritimes
Né en 1913, d’une famille originaire de Minerve où il passe son enfance, Léon Cordes commence à écrire ses premiers textes en occitan dès l’âge de quinze ans, alors interne à l’Institut Agricole Saint-Joseph de Limoux. Dès le début des années 1930, il reprend la propriété viticole familiale à Siran.
C’est après son service militaire qu’il se rapproche d’acteurs importants de l’occitanisme d’alors comme Max Rouquette ou Pierre Azéma et que débute son parcours militant pour le moins atypique. Il sera en effet à la fois membre du Félibrige et de l’Institut d’Études Occitanes (I.E.O) durant une période d’importantes dissensions entre les deux plus grandes organisations occitanes du siècle. C’est à cette même période que Léon Cordes s’engage dans le théâtre d’oc en suivant la troupe d’Ernest Vieu et en commençant à écrire ses propres pièces. La première d’entre elles à rencontrer un public important sera Prudòm de la luna.
Également proche de la jeunesse fédéraliste incarnée par la revue Occitania et menée par Charles Camproux, il aborde dès son premier numéro, en mars 1934, la question paysanne.
Il rencontre en 1945, lors de la création de l’Institut d’Études Occitanes, Hélène Cabanes et Robert Lafont avec qui il fonde les revues occitanes L’Ase Negre et Occitania, principaux organes d’expression de la jeunesse occitane d’après-guerre.
La crise viticole que connaît le Minervois durant les années 50 le contraint à changer d’activité, il vend sa propriété de Siran et achète un terrain à Lattes où il deviendra maraîcher. En 1969, il revend sa propriété, s’installe à Montpellier et décide de consacrer plus de temps à l’écriture. C’est durant cette période montpelliéraine qu’il rédige une grande partie de son oeuvre poétique et théâtrale.
La pièce Menèrba 1210, qui retrace le siège de Minerve durant la Croisade contre les Albigeois, qui sera jouée en 1984 et 1985 dans le site de Minerve devant plus de 10 000 personnes, et l’Orsalhèr, scénario du film Le montreur d’Ours de Jean Fléchet, restent deux de ses œuvres emblématiques, aboutissement de son engagement artistique, littéraire et militant.
Léon Cordes disparaît en 1987, laissant derrière lui une oeuvre littéraire considérable : une vingtaine de pièces de théâtre, quatre romans et nouvelles, huit recueils poétiques, auxquels il faut ajouter de nombreux essais, scénarios, bandes dessinées, illustrations, poèmes-affiches.
Dépôt de Magalie Jarque-Cordes en février 2014
Accroissement :Fonds clos
Le fonds est classé en cinq grandes parties :
- Sous la cote COR-A, on retrouve les papiers personnels de l’auteur comme un répertoire de contact ou un récapitulatif des dates et lieux de présentation de certaines de ses pièces.
- La correspondance passive de Cordes est conservée sous la cote COR-B.
- Sous la cote COR-C, on retrouve les œuvres manuscrites de Léon Cordes comprenant une très grande majorité de pièces de théâtre ainsi que des poèmes, de la prose et quelques fables.
- Sous la cote COR-D, se retrouvent les œuvres d’autres auteurs envoyées à Léon Cordes.
1914-1982
Langues représentées dans le fonds :- Occitan (languedocien)
- Occitan (provençal)
- Français
1.8 mètre linéaire
Supports représentés :- Manuscrits/Tapuscrits
- Documents iconographiques
COR
Instruments de recherche disponibles :Consultable au CIRDOC, en salle de recherche
Conditions de reproduction :Toute reproduction en vue d'une édition ou production audiovisuelle de la documentation contemporaine soumise au droit d'auteur ne peut se faire sans l'accord des ayants-droit. La reproduction de documents à des fins de recherche, sans publication, est acceptée sous réserve des impératifs de conservation des documents.
L'ensemble des numéros de Folklore (1938-1988) et les archives de la revue ont été numérisés par le GARAE-Ethnopôle avec le soutien du Ministère de la Culture et de la Communication. Vous pouvez les consulter en ligne ici
Né à Aix-en-Provence en 1820, Marius Bourrelly est un poète et dramaturge provençal ayant longtemps vécu à Marseille.
Il est l’un des acteurs principaux de l’histoire du félibrige. Il participe au recueil précurseur Li Prouvençalo impulsé par Joseph Roumanille en 1852 et intègre le félibrige dès sa création en 1854. Littérateur reconnu, il devient majoral du félibrige en 1876. Il participe en parallèle à de nombreuses revues : Bouil-Abaïsso, Lou Cassaire, Le Gay saber, Lou Brus, La Sartan et l’Armana prouvençau.
Il est également membre de l’Académie de Toulon. Il meurt à Pourcieux en 1896 et lègue sa bibliothèque et ses manuscrits à la Bibliothèque Méjanes d’Aix-en-Provence.
Legs en 1896
Fonds clos
Un courrier notarial adressé au maire d'Aix le 27 mars 1896 identifie 77 ouvrages reliés, 80 ouvrages brochés, une centaine de brochures, 19 manuscrits français (vaudevilles, chansons, poèmes), 11 manuscrits provençaux (poèmes, poésies diverses, contes, fables de la fontaines).
La bibliothèque est exclusivement composée de documents du XIXe siècle à l'exception de deux ouvrages de 1775 et 1776.
1775-1896
Occitan (provençal)
Occitan (languedocien)
Français
Latin
Environ 300 documents imprimés et manuscrits
Manuscrits/Tapuscrits
Monographies imprimées
Périodiques (presse et revues)
Manuscrits : Ms 1231 à Ms 1246, Ms 1716 et 1717, Ms 1731.
Imprimés intégrés dans le fonds Provence ou dans la Réserve
Les descriptions des Ms. 1231 à 1246, Ms. 1731 et Ms. 1716 et 1717 sont disponibles sur le Catalogue Collectif de France (CCFR).
Consultation gratuite sur place
L’origine des Archives de la Ville de Montpellier remonte au XIIIe siècle et est lié à l’apparition de deux institutions : la Commune Clôture, administration chargée de la construction, l’entretien et la défense des fortifications de la ville (1196) et le Consulat, administration municipale dirigée par des « consuls », instaurée en 1204.
Versement
Fonds ouvert
Le fonds de la Commune de Montpellier est riche de documents en occitan, surtout pour la période médiévale. Langue de gouvernement du Consulat montpelliérain entre le milieu du XIIIème et le premier tiers du XVIème siècle, l’occitan côtoie dans les archives consulaires de la ville de Montpellier le latin et le français comme langues de rédaction des documents administratifs.
Le Mémorial des Nobles (AA1), cartulaire des Guilhem seigneurs de Montpellier, compilé en 1202, consigne les plus anciens textes en occitan conservés aux Archives municipales de Montpellier.
Français, latin et occitan s’entremêlent dans les écrits médiévaux conservés dans le fonds de la Commune de Montpellier. Toutefois, quelques grands ensembles significatifs du point de vue de l’utilisation de la langue occitane se dégagent :
- Les livres du Consulat, de l’Œuvre de la Commune Clôture, Thalamus (séries AA et EE) et registres des élections (séries BB, HH) sont rédigés pour tout ou partie en occitan. Parmi ces documents, le Petit Thalamus dresse la chronique de 400 ans d’histoire montpelliéraine entièrement en occitan.
- Les documents comptables et fiscaux (Séries CC, inventaire Joffre) : livres de recettes de la Claverie (1357-1457), compoix (1380-1528) et livres des tailles (1437-1529). Les inventaires (XIVe-XVe siècles) des archives consulaires (II1 et II3), des meubles et papiers de la maison consulaire (DD151), des reliquaires et ornements de l’église Notre-Dame-des-Tables (DD151), les registres de fonctionnement et gestion des biens des hôpitaux Saint-Lazare, Saint-Éloi et Saint-Jacques (XIVe-XVe siècles) contiennent également de nombreux éléments de lexique occitan.
- Les livres des serments et de la charité des consuls des métiers (série HH, 1416-1535) ont également été partiellement rédigés en langue d’oc.
- La collection des autorisations de criées proclamées en ville (XIVe-XVe siècles - séries EE, BB pièces extraites, inventaire Loubet) sont également des sources contenant une grande part d’occitan.
- La correspondance adressée aux consuls de Montpellier contient également de nombreuses missives en langue d’oc. Sont notamment conservées dans le Grand chartrier des lettres en occitan de Gaston Fébus, comte de Foix et de Jean Ier, comte d’Armagnac rédigées durant la guerre de Cent Ans.
Pour les périodes modernes et contemporaines, les documents en occitan se font plus rares dans les fonds de la Commune de Montpellier, le français, langue officielle et administrative vient remplacer l’occitan et le latin. Quelques documents remarquables en langue d’oc peuvent toutefois être signalés :
- Dans les documents figurés : un placard révolutionnaire (7Fi7), des documents de propagande pour les élections (1K) ou encore des affiches créées lors de la manifestation viticole du 9 juin 1907 (série I).
- Dans les séries consacrées aux célébrations pour les XIXe et XXe siècles : de nombreux dossiers concernant l’organisation des fêtes félibréennes et célébrations occitanes.
[XI]e siècle - XXIe siècle
Latin, français, occitan
50 ml pour la partie contenant les documents en occitan
Manuscrits / Tapuscrits
Collection « Inventaires et documents publiés par les soins de l’administration municipale » :
Tome 1, [Joseph Berthelé], Notice sur les anciens inventaires. Inventaire du Grand chartrier, 1895-1899 [inventaire Louvet].
Tome 2, Maurice OUDOT de DAINVILLE, Documents omis dans l’inventaire du Grand chartrier, 1955.
Tome 3, [Joseph Berthelé], Inventaire des cartulaires de Montpellier (980-1789), Cartulaire seigneurial et Cartulaires municipaux, Le Cartulaire montpelliérain des rois d’Aragon et des rois de Majorque, Eclaircissements topographiques, 1901-1907 [série AA].
Tome 4, [Joseph Berthelé], La Viguerie de Montpellier au XIIe siècle. Montpellier en 1697, en 1760, en 1768 et en 1836. Les Biens nobles du diocèse de Montpellier aux XVIIe et XVIIIe siècles. Le premier Jardin des Plantes français (1593-1632), 1920.
Tome 5, Joseph Berthelé, Eclaircissements topographiques, 1928.
Tome 6, Maurice OUDOT de DAINVILLE, Inventaire de Joffre, Archives du Greffe de la Maison consulaire, Armoires A et B, 1934 [série CC].
Tome 7, Maurice OUDOT de DAINVILLE, Inventaire de Joffre, Archives du Greffe de la Maison consulaire, Armoire C, 1939.
Tome 8, Maurice OUDOT de DAINVILLE, Inventaire de Joffre, Archives du Greffe de la Maison consulaire, Armoire D, 1943 [série CC].
Tome 9, Maurice OUDOT de DAINVILLE, Inventaire de Joffre, Archives du Greffe de la Maison consulaire, Armoire D (suite), 1949 [série CC].
Tome 10, Maurice OUDOT de DAINVILLE, Sceaux conservés dans les archives de la ville de Montpellier, 1952.
Tome 11, Maurice OUDOT de DAINVILLE, Documents comptables, 1959 [série CC].
Tome 12, Maurice OUDOT de DAINVILLE, Marcel GOURON, Série EE, Fonds de la Commune Clôture et affaires militaires, 1974.
Tome 13, Maurice OUDOT de DAINVILLE, Marcel GOURON, Liberto VALLS, Série BB (Notaires et greffiers du consulat 1293-1387), 1984.
Autres instruments de recherche :
Alain BOTTARO, Inventaire de la série HH, Affaires économiques (XIIIe-XVIIIe), 2002.
Lucie Laumonier, Les pièces extraites des registres des notaires du consulat, BB186 à BB195, inventaire des pièces médiévales (1293-1499), 2011.
Pierre-Joan BERNARD, Sous-série 1K, Elections, 2012.
Le Petit Thalamus, chronique en occitan de l’histoire de la Commune de Montpellier a fait l’objet d’un programme de numérisation et d’une édition électronique. Il est consultable en ligne : http://thalamus.huma-num.fr/
Voir les conditions de consultation sur le site des Archives municipales de Montpellier : http://www.montpellier.fr/491-archives-municipales.htm
Voir les conditions de reproduction sur le site des Archives municipales de Montpellier : http://www.montpellier.fr/491-archives-municipales.htm
René Jouveau (1906-1997) est le dernier félibre du nom, avec son épouse Marie-Thérèse Jouveau née Gautier, après son père Marius Jouveau qui fut comme lui Capoulié du Félibrige et Elzéar (ou Auzias) Jouveau son grand père. Le fonds René Jouveau est celui d’une bibliothèque constituée par quatre générations de félibres en plus de 100 ans.
Marie-Thérèse Jouveau, majoral du Félibrige a fait don à la médiathèque d’Arles en 2007 de sa bibliothèque ainsi que celle de son mari.
Fonds clos
CIRDÒC (Béziers, Hérault), Fonds Jouveau
La collection est constituée de 728 livres et revues, du XVIIIe au XXe siècle, pour la plupart en langue provençale. Entre autres, on peut citer les éditions originales illustrées et dédicacées de Max-Philippe Delavouët, les revues telles que Lo Gai saber, Lou Felibrige, Cartabèu de Santo Estello.
XVIIIe - XXe siècle
Occitan (provençal)
Français
Manuscrits/Tapuscrits
Monographies imprimées
Périodiques (presse, revues)
Catalogue consultable sur le site
Consultation sur place
Reproductions photographiques autorisées
Fonds issu d’une campagne d’enregistrement de textes en langue occitane réalisée par Frédéric Bianchi dans le cadre des activités de l’association « Centre Joseph Canteloube » domiciliée aux Archives départementales du Cantal, à Aurillac.
En 2004 le service des Archives départementales du Cantal a repris le fonds et les missions du Centre Joseph Canteloube. Suite à cette reprise Frédéric Bianchi a intégré le service des Archives départementales du Cantal et a poursuivi ce travail d’enregistrement de textes en langue occitane.
Dépôt
Fonds clos
Le fonds est composé de plusieurs séries d'enregistrements effectuées ou recueillis par le Centre Joseph Canteloube entre 1999 et 2005. On y retrouve les ensembles suivants :
Écriture et Lecture par Jean Vezole
« Contes mai qu’a meitat vertadiers »
« Contes pas tròp mossorguiers »
Articles publiés dans la revue « La cabreta »
Lecture par Jean Vezole
« Lo Glebo mairalo » de Fernand Prax, lecture Jean Vezole
« historios de toutos menos » de Fernand Prax, lecture Jean Vezole
« Jos la clujada » d’Arsène Vermenouze, lecture Jean Vezole
« Flor de Brossa » d’Arsène Vermenouze, lecture Jean Vezole
« Vers patois par un berger de la commune de Boisset » de Jean-Baptiste Brayat, lecture Jean Vezole
« Beluguetas (Bluettes) » de Louis Delhostal, lecture Jean Vezole
« Las Piadios » de Louis Delhostal, lecture Jean Vezole
« Auvergne scènes et protraits du vieil Aurillac » de Mgr Pierre Géraud et du Major Louis Géraud, lecture Jean Vezole
« Couontes e Porpondejados » d’Henri Dommergues, lecture Jean Vezole
« Lo pousco d’or » de Francis Courchinoux, lecture Jean Vezole
Écriture et lecture Etienne Coudert
Lecture des « Cronicas de Varena » parues dans la revue : Parlem
Écriture et lecture Georges-Maurice Maury
« Rabusadas del Suc de la Gana » (Extraits)
« Ròsas de rabusadas » (Extraits)
« La reiç de reviure » (Extraits)
« Flors d’albespinas (o d’espinetas) » (Extraits)
Félix Daval
« Les fraisses éran tombats » écriture et lecture (Extraits)
« Les chants d’Auvergne » de Joseph Canteloube, paroles lues par Félix Daval
Fonds d’Archives sonores non consultables sur le site internet des Archives départementales du Cantal
« Manca mas d’o dire » émissions de radio en Occitan diffusées sur « Radio Local Thiers »
« Occcitania » émissions de radio en Occitan diffusées sur Jordanne FM (en cours de numérisation)
Juillet 1997 – Mai 2012
Occitan
Français
Documents sonores
3 AV178 - 4 AV494
Inventaire sur le site des archives départementales du Cantal
Sur place ou en ligne
Pas d’autorisation de reproduction
René Jouveau (1906-1997) est le dernier félibre du nom, avec son épouse Marie-Thérèse Jouveau née Gautier, après son père Marius Jouveau qui fut comme lui Capoulié du Félibrige et Elzéar (ou Auzias) Jouveau son grand père. Le fonds René Jouveau est celui d’une bibliothèque constituée par quatre générations de félibres d'une même famille au cours de 100 années d'existence.
René Jouveau (1906-1997) professeur de lettres et de langues, fondateur du GEP Groupement d’Etudes Provençales, directeur de la revue Fe, membre de plusieurs académies, est l'auteur de romans, d’essais historiques (Histoire du Félibrige), de poésies et de pièces de théâtre. Il collabore à de nombreuses revues dont l’Armana prouvençau dont il sera le directeur de 1961 à 1992 et l’Armana di bon prouvencau de 1993 à 1997. Majoral du Félibrige en 1943, il deviendra Capoulié de 1971 à 1982.
Marie-Thérèse Jouveau née Gautier (1921-2005), épouse de René Jouveau, assistante sociale, accompagne la carrière littéraire de son mari en tant qu’administratrice des revues qu’il dirige. Vice-présidente des amis d’Alphonse Daudet à qui elle consacre une biographie, elle devient Majoral du félibrige en 1987.
Marius Jouveau (1878-1949), père de René Jouveau est professeur d’italien, fondateur de la revue Fe, créateur du mensuel En terro d’Arle (1907-1912), directeur de la revue Lou Felibrige (1919-1945), fondateur de l’Escolo mistralenco d’Arles et directeur de l’Armana prouvencau. Auteur de romans, essais, poèmes, pièces de théâtre et collaborateur à de nombreux journaux et revues, il est Majoral du félibrige en 1913, puis en devient le capoulié de 1922 à 1941.
Elzéar Jouveau = Auzias Jouveau (1847-1917), père de Marius Jouveau, facteur de profession, est musicien et chansonnier, collaborateur à l’Armana prouvençau et au Brusc. Il devient Majoral du Félibrige en 1897.
Donné au CIRDOC en 2006, par M. Etienne Chapal, neveu de René Jouveau.
Fonds clos
Médiathèque municipale d'Arles, fonds Jouveau
Le fonds René Jouveau se compose de revues, monographies et d’un fonds d’archives se rapportant principalement aux activités de René Jouveau à la fois félibre, éditeur de revues et historien.
Il contient outre ses dossiers de travail, émissions radio et une partie de sa correspondance, certains des travaux qui lui ont été adressés en vue d’être publiés dans les revues qu’il dirigeait, mais aussi les dossiers concernant les manifestations ou rencontres qu’il a organisé (Consistoire du Félibrige, Congrès de Langue et de littérature d’oc, Pen club de langue d’oc, Unioun prouvençalo…). Le fonds des manuscrits contient aussi une partie des correspondances de Marie-Thérèse, Marius et Elzéar Jouveau.
1879 - 2005
Occitan (tous dialecte), français, catalan
6 mètres linéaires
Manuscrits/Tapuscrits
Monographies imprimées
Périodiques (presse, revues)
Documents iconographiques
JOU
Inventaire manuscrit sur place
Consultation sur place, en salle recherche
Toute reproduction en vue d'une édition ou production audiovisuelle de la documentation contemporaine soumise au droit d'auteur ne peut se faire sans l'accord des ayants droit. La reproduction de documents à des fins de recherche, sans publication des documents, est acceptée sous réserve des impératifs de conservation des documents.