L'Armanac de la Lauseta, publié entre 1877 et 1879, se veut fédéraliste et pan-latin. Cet almanach républicain à tendance de gauche se positionne en alternative à la pensée du mouvement félibréen provençal.
La Lauseta est un almanach né sous l'impulsion de Louis-Xavier de Ricard, de sa femme Lydie Wilson de Ricard et d'Auguste Fourès. Ce dernier y a apporté de nombreuses contributions sous forme de poèmes, de contes et de chroniques notamment. Les textes de Lydie Wilson de Ricard y sont signés du pseudonyme Dulciorella ou Lidia Colonia.
Le premier numéro de La Lauseta a été publié en 1877, le second en 1878 et le troisième et dernier en 1879. La publication a pris fin rapidement suite à la mort en 1880 de Lydie Wilson de Ricard et à un voyage en Amérique Latine de Louis-Xavier de Ricard.
Un ultime numéro est sorti en 1885 sous la direction d'Auguste Fourès uniquement.
Société archéologique de Béziers - Concours de langue romane
La Société archéologique de Béziers fut créée en 1834. En 1839, elle devient la Société archéologique scientifique et littéraire de Béziers (SAB). Reconnue d'utilité publique en 1874, et digne héritière de l'Académie de Béziers, son objectif est de promouvoir le patrimoine culturel biterrois. Le fonds présenté dans ce corpus concerne les manuscrits recueillis par la SAB lors du Concours de langue romane. Organisé par la SAB elle-même de 1838 à 1984, il était entièrement dédié à la langue occitane. Les participants envoyaient principalement des poèmes, quelques fois des pièces de théâtre voire des chansons, des contes ou des nouvelles. Ces écrits avaient la particularité de rester anonymes, toutefois, un élément d'identification tel qu'une devise, devait permettre de reconnaître l'auteur.
La revue Reclams de Biarn e Gascougne (qui devient Reclams de Bearn e Gasconha depuis 1984 et l'adoption de la graphie classique de l'occitan) est une revue occitane de littérature, langue, histoire et cultures régionales du domaine gascon. Elle est aujourd'hui le plus ancien périodique occitan en activité.
En savoir + sur l'histoire de la revue : Lire l'article de Jean-Marie SARPOULET, « Les premières décennies des Reclams de Biarn e Gascougne » sur campus.occitanica.eu.
Lou Gal (« Lo Gal » en graphie classique, « Le coq » en français) est un mensuel (1915) puis bimensuel (1916-1919) puis hebdomadaire (1920) d'expression occitane fondé en 1915 par Jan Bardin (Jean Bardin, 1893-1966) et Pierre Causse (dit Caussou de l'Oulivié, 1883-1951), rapidement rejoints par Louis Bonfils (1891-1918), Jòrdi Maillet et surtout Pierre Azéma (1891-1967), figure majeure du Félibrige languedocien puis de l'occitanisme contemporain.
CIRDÒC (Béziers) [AG 1] : n.2 (1915)-n.116 (1920)
BnF [JO-66147] : 1914 [n°1-7], 1917 [n°37], juin 1920 [VI, n°115], BDIC (Nanterre) [4 PRES 145] : n°1,1915-n°36, 1916, Bibliothèque d’Etudes et du Patrimoine (Toulouse) [P16294], Archives départementales de l’Hérault (Montpellier) : 1914 [n°1, 4-6], 1917 [n° 37-44, 46-48, 51-60], 1918 [n°61-64, 66-78, 80-84], 1919 [n°85-87, 89-90, 92-94, 97, 101-102], 1920 [n°103-110, 112-116]
- Peire AZEMA [= Pierre AZÉMA], A boulet rouge... : crounicas dau tems de la guerra ; Touloun : La Pignato, 1930. [recueil d'articles publiés dans Lou Gal].
- Laurent ABRATE, Occitanie 1900-1968 : des idées et des hommes : l'émergence et l'histoire de la revendication occitane ; Puylaurens : Institut d'estudis occitans, 2001.
Joana, vieille fille de 60 ans à la retraite dans un village du Languedoc. Son oncle Vincent vient de mourir et lui a tout laissé : l'argent, la maison, les vignes. Et voici qu'arrive Mathilde Delbàs, une fille qui cherche un toit et un travail. Joana ne veut pas la garder mais peu à peu, apprécie de ne plus être solitaire. De plus, Joana voudrait aller rendre visite à Rémi, un ami d'enfance qui est professeur à l'université de Baltimore aux USA. Elles s'embarquent toutes les deux dans un grand voyage, et quel voyage !
Présentation de la compagnie Gargamela :
Depuis 1988, la Compagnie Gargamela-théâtre sillonne les routes à la recherche d'un théâtre populaire, un théâtre d'expression de peuple, qui va chercher ses racines dans le fond, et la forme dans la fête Carnavalesque comme dans la poésie des Troubadours.