Bernard Verdié, paysan, éditeur et rédacteur en chef de la revue Patrimòni, relate les mouvements de protestations qui, au cours des années 1970, ont fait du plateau du Larzac un espace de convergence de luttes. L'émission est co-animée par Pascal Pottier, journaliste et animateur à Ràdio Lenga d'Òc.
En 1971, les premiers rassemblement de paysans ont lieu contre le projet du ministère de la Défense d'étendre un camp militaire par des expropriations de paysans, quand ils refusaient de vendre au prix fort. Du fait de la situation géographique du plateau, après la période des luttes sociales de 1968, et avec les mouvements anticapitalistes, antimilitaristes, la prise de conscience écologique, ... , la lutte des paysans du Larzac s'internationalise, fédérant des revendications contre les oppressions et pour la démocratie : antinucléaire, hippie, féministe, occitaniste, révolutionnaire de Grèce et du Chili, anticolonialistes palestiniens, représentants de l'IRA, maoïstes, paysans du tiers monde, etc.
Cette émission s'intéresse particulièrement aux 10 ans (1971-1981) de lutte contre le projet d'extension du camp militaire du Larzac.
Pour des questions de droits, les extraits musicaux diffusés dans les émissions ne peuvent être mis en ligne, ils ont donc été coupés des enregistrements.
Dans ses capsules radiophoniques, Rose Blin-Mioch, Docteure en langues Romanes spécialité Occitan, nous présente une oeuvre littéraire de son choix : paratexte, fond, forme et langue, la littérature occitane contemporaine recèle encore bien des surprises.
Des lectures afin de donner un avant-goût de ces œuvres.
Chronique radiophonique créée par le Sétois Philippe Carcassés afin de mieux connaître le Languedoc à travers son histoire, ses mythes et légendes, ainsi que sa langue occitane avec le dialecte languedocien : vocabulaire, grammaire, prononciation et autres spécificités de la culture occitane languedocienne sont autant de sujets abordés.
Des lectures d'extraits de la poésie de Max Rouquette illustrent notamment l'occitan oriental de la région.
Animée par Philippe Carcassés et enregistrée par Radio Lenga d'Òc (Montpellier) depuis 2013
Chronique radiophonique sur les grandes valeurs et principes caractérisant la société occitane médiévale. Animé par Miquèla Stenta et enregistré par Ràdio Lenga d'Òc (Montpellier).
Jules Couder (6 août 1845- 31 juillet 1931), né et mort à Uzès (Gard), est un poète local d'expression occitane. Il est l'auteur de centaines de petites pièces qu'il intitule « vers patois ».
Cette œuvre réalisée par divertissement personnel (selon Jules Couder lui-même) est disponible en ligne : poésies, chansons, fables et contes, parfois signés de son pseudonyme Jicé, mais aussi articles et chroniques d'histoire locale.
Jules Couder, érudit local, s'inscrivant dans le courant que partagèrent nombre d'érudits locaux, prit plaisir à écrire en langue occitane, suivant ainsi l'exemple des écrivains de la renaissance félibréenne.
Consulter la présentation du Fonds Jules Couder conservé à la médiathèque d'Uzès
« Il s’appelait Jean. Comme son père, il se destinait au métier de bûcheron. C’était sans compter avec l’extraordinaire aventure qui allait bouleverser le pays : le creusement du Canal Royal de Languedoc, rebaptisé plus tard Canal du Midi. »
Extrait de Michèle Teysseyre. Moi, Jean Pigasse, ouvrier du Canal. Ed. du Cabardès, 2017.
Il y a deux ans, Michèle Teysseyre publiait aux Éditions du Cabardès un second roman autour de l’incroyable entreprise représentée par le creusement du Canal Royal du Languedoc sous le règne de Louis XIV.
L’histoire nous présente, en contre-point de l’épopée de Monsieur Riquet (qui, en 2013, traitait le sujet vu des plus hauts sommets de l’État), l’envers du chantier et l’indispensable apport des terrassiers, bûcherons et autres manœuvres à cette prouesse technique. Des « invisibles » dont le quotidien est rapporté ici par l’un des leurs, Jean Pigasse, bûcheron originaire de la Montagne noire. On plonge à ses côtés dans l’ambiance d’un chantier au XVIIe siècle, dans un texte où transparaît le style cinématographique de Michèle Teysseyre.
Il y avait là tous les ingrédients pour produire un feuilleton sonore qui donnerait à entendre la voix de Pigasse, dans sa langue maternelle, l’occitan. Une épopée à suivre au cours de 59 épisodes d’une durée de 3 à 5 minutes chacun (environ).
D'après l’œuvre de Michèle Teysseyre « Moi, Jean Pigasse, ouvrier du Canal » publiée aux Éditions du Cabardès. Traduction occitane d'Alan Roch, disponible aux Éditions IEO Aude. Dans le rôle de Jean Pigasse, Mathieu Vies. Avec la voix de Lila Fraysse. Enregistrement, Marc Dubézy, habillage / mixage, Thierry Ducos. Réalisation, Laurent Labadie de la Compagnie Lilo et LL Films .
Une production CIRDOC-Institut occitan de cultura, soutenue par l'Union Européenne dans le cadre du programme Occitanica +. L’Europe s’engage avec le Fonds européen de développement régional.