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Marseillan dans les années 1950
Cans, Michel

Film muet en noir et blanc tourné par Michel Cans.
Regards sur les habitants de Marseillan. Sortie d'un office religieux, une course cycliste, des fanfares et une fête traditionnelle avec danse des treilles etc.

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Maraussan dans les années 1950
Cans, Michel

Film muet en noir et blanc tourné par Michel Cans.
Regards sur les habitants de Maraussan. Des enfants, des hommes à vélo, des femmes occupées à leur linge, une sortie de messe, etc.

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Le Poujol-sur-Orb dans les années 1950
Cans, Michel

Film muet en noir et blanc tourné par Michel Cans.
Vues du village du Poujol, des rues. Des enfants discutent. Une voiture passe.

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Lignan-sur-Orb dans les années 1950
Cans, Michel

Film muet en noir et blanc tourné par Michel Cans.
Regards sur les habitants de Lignan-sur-Orb. Des enfants, une sortie d'office religieux, un motard, des jeunes gens avec un vélo, etc.

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Fête de la musique 2023 à Aragon - Tè Vé Òc
Gros, Lise. Metteur en scène ou réalisateur

Émission du 1e juillet 2023

À Aragon, l'association Fasètz la lenga en Carbadés a rassemblé ses membres à l'Ostal del Cabardés pour la Fête de la musique.
La première partie fut consacrée au concert de la chorale "Cossi que siague" avec son chef de choeur André Denat.

Les collégiens de Sarlat étaient présents et participèrent activement à la seconde partie animée par le chanteur Christian Almerge. Une soirée avec un verre de l'amitié bien agréable.

[résumé : Tè Vé Òc]

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Découvrir Occitania : un jeu éducatif - Tè Vé Òc
Gros, Lise. Metteur en scène ou réalisateur

Émission du 25 mars 2023

Alex Pesson a mis au point un jeu très riche pour tester votre connaissance de l'Occitanie. Il serait bon maintenant de trouver un financeur pour le commercialiser. Ne manquez pas de découvrir ce jeu surprenant !

[résumé : Tè Vé Òc]

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Entretien avec Patric
Mir, Didier (19..-....). Collecteur
Entretien avec Patric, figure emblématique de la Nòva cançon occitana, à propos de son expérience de "premier chanteur occitan" à se produire sur le plateau du Larzac en 1970/1971 et de l'installation du camp militaire de Canjuers.
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Entretien avec Mans de Breish
Mir, Didier (19..-....). Collecteur
Entretien avec Mans de Breish, figure emblématique de la Nòva cançon occitana, à propos de son expérience de "premier chanteur occitan" à se produire sur le plateau du Larzac en 1970/1971 et de l'installation du camp militaire de Canjuers.
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Vidéoguide : La Révolution française et les langues de France (en langue occitane sous-titrée français)

Ce vidéoguide d'animation s'attache à l'étude de cette période charnière pour les langues de France, que constitua la Révolution française (1789-1799). 

Il a été réalisé en 2023 dans la continuité de la collection e-Anem, grâce au partenariat noué entre le CIRDOC - Institut occitan de cultura et l'Université Toulouse Jean-Jaurès. 

Version occitane sous-titrée en français.

Traduction française

Lorsqu’éclate la Révolution française, ses partisans sont confrontés à un dilemme : leur objectif est de répandre le message révolutionnaire dans le peuple afin d’obtenir son soutien. Or, seule une petite partie de la population connaît le français, le reste parle sa langue régionale.  

Dans un premier temps, les révolutionnaires conçoivent le projet de traduire les décrets révolutionnaires dans les langues de France. L’entreprise est colossale, et donne lieu à 96 volumes de traductions. 

Elle se heurte par ailleurs rapidement à différents obstacles : économiques, techniques et surtout idéologiques. Certains révolutionnaires prônent en effet une approche radicalement différente. Dès 1790, le Provençal Mirabeau déclarait « Il est temps de parler françois dans les lois françoises, et d'ensevelir ce style gothique sous les débris de la féodalité » tandis que l’abbé Grégoire lançait une vaste enquête sur les « moyens d’anéantir les patois ». 

La politique de traduction est finalement abandonnée alors que l'hostilité face aux langues régionales s'impose durant la Terreur. Le député Bertrand Barère tient un violent discours dans lequel il associe les langues de France aux fanatiques contre-révolutionnaires et à la barbarie. Il est relayé par l’abbé Grégoire qui préconise d’éliminer les parlers locaux au profit du français, qui devra seul être enseigné dans les écoles de la République. 

Ce climat où se mêle hostilité déclarée et prise en compte pragmatique de la réalité de terrain n’a cependant pas empêché l'usage des langues locales dans les écrits de propagande, révolutionnaires comme contre-révolutionnaires. À Toulouse, le père Sermet, ardent défenseur de la Révolution, dispose ainsi d’une notoriété considérable. 

Au final cependant, la Révolution voit le triomphe d’une ligne dure qui érige le français en seule langue de la liberté et du progrès, renvoyant les langues régionales au passé et à une société rétrograde. Un clivage idéologique en forme d’opposition binaire qui traverse les siècles et pèse encore de nos jours dans le paysage politique français.

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Vidéoguide : La Révolution française et les langues de France (en langue occitane sous-titrée occitan)

Ce vidéoguide d'animation s'attache à l'étude de cette période charnière pour les langues de France, que constitua la Révolution française (1789-1799). 

Il a été réalisé en 2023 dans la continuité de la collection e-Anem, grâce au partenariat noué entre le CIRDOC - Institut occitan de cultura et l'Université Toulouse Jean-Jaurès. 

Version occitane sous-titrée en français.

Traduction française

Lorsqu’éclate la Révolution française, ses partisans sont confrontés à un dilemme : leur objectif est de répandre le message révolutionnaire dans le peuple afin d’obtenir son soutien. Or, seule une petite partie de la population connaît le français, le reste parle sa langue régionale.  

Dans un premier temps, les révolutionnaires conçoivent le projet de traduire les décrets révolutionnaires dans les langues de France. L’entreprise est colossale, et donne lieu à 96 volumes de traductions. 

Elle se heurte par ailleurs rapidement à différents obstacles : économiques, techniques et surtout idéologiques. Certains révolutionnaires prônent en effet une approche radicalement différente. Dès 1790, le Provençal Mirabeau déclarait « Il est temps de parler françois dans les lois françoises, et d'ensevelir ce style gothique sous les débris de la féodalité » tandis que l’abbé Grégoire lançait une vaste enquête sur les « moyens d’anéantir les patois ». 

La politique de traduction est finalement abandonnée alors que l'hostilité face aux langues régionales s'impose durant la Terreur. Le député Bertrand Barère tient un violent discours dans lequel il associe les langues de France aux fanatiques contre-révolutionnaires et à la barbarie. Il est relayé par l’abbé Grégoire qui préconise d’éliminer les parlers locaux au profit du français, qui devra seul être enseigné dans les écoles de la République. 

Ce climat où se mêle hostilité déclarée et prise en compte pragmatique de la réalité de terrain n’a cependant pas empêché l'usage des langues locales dans les écrits de propagande, révolutionnaires comme contre-révolutionnaires. À Toulouse, le père Sermet, ardent défenseur de la Révolution, dispose ainsi d’une notoriété considérable. 

Au final cependant, la Révolution voit le triomphe d’une ligne dure qui érige le français en seule langue de la liberté et du progrès, renvoyant les langues régionales au passé et à une société rétrograde. Un clivage idéologique en forme d’opposition binaire qui traverse les siècles et pèse encore de nos jours dans le paysage politique français.

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