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L'Aiòli. - Annado 05, n°179 (Desèmbre 1895)
Mistral, Frédéric (1830-1914)
Cent-soixante-dix-neuvième numéro de l'Aiòli.
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L'Aiòli. - Annado 05, n°180 (Desèmbre 1895)
Mistral, Frédéric (1830-1914)
Cent-quatre-vingtième numéro de l'Aiòli.
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Nadal : le Noël occitan de Claude Alranq
Alranq, Claude
Une expression occitane dit : « La salça còsta mai que lo peis. » (Phonétiquement, cela donne : « La salsso costo maï qué lou peïs »). Elle sous-entend que – non seulement – la sauce est la plus chère, mais aussi que la sauce risque de cacher la présence du poisson. En termes de Noël, cela pourrait se traduire par : « La fête est devenue si festoyante qu'elle occulte sa raison première : la naissance de Jésus Christ ».

Le phénomène devient si inquiétant que l'expression devrait rajouter : « L'emballage coûte plus cher que la sauce qui coûte elle-même plus cher que le poisson ».

Claude Alranq
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Nouveau recueil de cantiques spirituels à l'usage des missions

Cantiques en occitan (gascon) p.157-174

Marques de possession : Ex. UT1, BU Arsenal : Res 34316 : reliure d'origine disparue Ex. UT1, BU Arsenal : Res 34316 :ancienne collection Frix Taillade, acquise en 1906 (numéro 390 inscrit sur la dernière p.) ; 2 images pieuses insérées p. 157

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Las obros de Pierre Goudelin (1774)
Goudelin, Pierre (1580-1649)
Doujat, Jean (poète toulousain ; 1609-1688)
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Poésies gasconnes de Pey de Garros
Garros, Pierre de

Résumé 

On ne connaît pas bien les circonstances qui ont pu présider à la composition et à la publication des Poésies gasconnes

Ce que l'on peut dire c'est que leur composition s’échelonnerait sûrement sur une longue période entre ses études à Toulouse et le moment où il revient à Lectoure. 

Note de  contenu 

Ce recueil poétique renferme : 

La Dédicace à Henri de Navarre et la préface française (Au Lecteur)  

8 Eglogues 

Ce sont des dialogues ou des entretiens de trois à cinq personnages rustiques, à la manière des églogues antiques, et en vers de dix pieds; deux autres sont les monologues d’un personnage qui se raconte lui-même en octosyllabe, dans une veine qui n’a rien de grec ni de latin. 

Les quatre premières ont pour sujet la guerre et les armes ; les quatres dernières sont les bergeries du temps de paix.  

En effet, elles portent la marque des troubles que connaît Lectoure entre 1561 et 1567, la ville est alors disputée entre catholiques et protestants. 

Il imite les Bucoliques de Virgile, en faisant parler des paysans et paysannes mais chez lui ils sont vraiment de Lectoure et témoignent de leur souffrance vis à vis des guerres de religion. Toujours au moins un personnage exprime les sentiments propres de Pey de Garros lui-même. 

6 suites de Vers Heroicz en vers de douze pieds forment la deuxième partie. Ce sont des monologues de héros antiques : Hercule, Alexandre le Grand, Pyrrhus, Annibal, Sylla, Jules César.

Plusieurs sources d’inspiration sont à l’origine de ces vers : 

  • Il imite les Hymnes de Ronsard parus en 1555 et 1556 
  • les Métamorphoses d’Ovide 
  • les Odes d’Horace 
  • les Hymnes du poète grec Alexandrin Callimaque
  • les Idylles héroïques de Théocrite 
  • les Vies de Plutarque

Ces vers sont originaux d’une part parce que les sujets parlent d’eux, de leurs exploits et de leur morts à la première personne. C’est une sorte de monologue aux Enfers. D’autre part parce qu’ils font leur confession, les héros montrent eux-mêmes la vanité de leur gloire et leur faiblesse. Ils sont soumis comme les autres hommes au destin, à la loi divine et à la mort. 

Pey de Garros montre ainsi ses soucis de moralité chrétienne et fait de sa poésie une méditation morale.  

4 Epîtres

dont les deux premières sont des lettres de moralisation à un “H.B.”, ami poète et médisant.  La troisième, adressée au même, porte la profession de foi littéraire de Garros. C’est un manifeste sur la dignité du gascon. 

La quatrième est de la main d’un personnage inconnu, désigné par des initiales A.B. L’abbé Couture a proposé d’y reconnaître Hector de Beaulieu, qui était organiste de la cathédrale de Lectoure. 

3 pièces diverses dont Cant Nobiau, un chant qui décrit un mariage gascon, une Chanson dédiée à P.H., probablement un chant d’amour déçu et une Elégie adressée à une femme. 

Selon André Berry, le recueil est inégal : “Garros, en dépit de quelques trébuchements, s’est élevé dans les Eglogues jusqu’au chef-d’oeuvre ; il a rejoint le passable dans les Vers heroïcz ; il a sombré dans le médiocre avec les deux premières Epîtres, et, remonté avec la troisième, a culminé dans le Cant nobiau, pour finir sur deux bluettes. Négligeable, en somme, dans les parties qui ne sont point du terroir, l’ouvrage reste valable dans la mesure où il est gascon.”

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Bibliothèque Carré d'art de Nîmes
CIRDÒC-Mediatèca occitana

Pour contacter l'établissement

CARRÉ D'ART Place de la Maison Carrée tel : 04 66 76 35 03 fax : 04 66 76 35 10 mail : bibliotheque@ville-nimes.fr

Catalogue des bibliothèques de la Ville de Nîmes Photographie de la bibliothèque Carré d'art à Nîmes

Historique et missions

Dès 1786, à la veille de la Révolution française, le Journal de Nismes invite à la création d'un établissement commun réunissant collections muséales et bibliothécaires. Il faudra en fait attendre, comme ce fut d'ailleurs le cas pour de nombreuses bibliothèques françaises, que paraisse le décret de la Convention du 3 brumaire an VI (1795) pour que débute officiellement l'histoire de la bibliothèque de Nîmes.

Situées jusqu'alors au 19 Grand'Rue, dans les locaux de l'ancien collège des Jésuites, les collections de la bibliothèque rejoignent finalement au début du XXe siècle les collections muséales dans les locaux du nouvel édifice du Carré d'Art.

Ouvert en 1993, le Carré d'Art de Nîmes prend place face au forum de la Maison carrée, site antique emblématique de la ville. Il constitue un complexe culturel réunissant un musée d'art contemporain et la bibliothèque municipale, proposant ainsi un dialogue entre lieux (Maison carrée et Carré d'Art, édifice contemporain créé en harmonie avec le site antique) et dialogue entre les collections – art contemporain au musée et fonds patrimoniaux de la section bibliothèque – dans la pure tradition des Lumières.

Les collections occitanes de la Bibliothèque Carré d'art de Nîmes

 Les collections de la bibliothèque de Nîmes témoignent de la grande activité intellectuelle et religieuse de la cité. Construite en premier lieu autour de la bibliothèque de Jean-François Séguier, les confiscations révolutionnaires puis les importants legs et dépôts des XIXe et XXe siècles ont permi à la biblitohèque de constituer des collections encyclopédiques et d'une richesse remarquable : L'Herbier général du Languedoc de Pierre Richer de Belleval, en est un exemple.

Les collections

Les collections de la bibliothèque de Nîmes dépassent aujourd'hui les 375 000 volumes, dont plus de 55 000 constituent les seuls fonds patrimoniaux, riches de centaines de manuscrits, d'une soixantaine d'incunables, de milliers d'imprimés et de nombreux dessins cartes et plans. 

L'occitan dans les collections du Carré d'Art de Nîmes

Jean-François Séguier était un érudit polygraphe nîmois ayant entretenu une riche correspondance avec les savants de son temps, bien au-delà des frontières de sa cité natale, et constitué une importante bibliothèque personnelle dont les collections sont le noyau central des actuels fonds anciens de la bibliothèque de Nîmes.  

  La collection Séguier compte de nombreux documents intéressant l'histoire et la littérature occitanes. Jean-François Séguier serait notamment, selon Bauquier 1, l'auteur d'une copie de l'Esclipse dou souleu (1706) conservé dans le cahier 4 du Ms 3039.

Son frère, l'abbé Séguier, prieur de St-Jean-de-Valeriscle est l'auteur de Mémoires sur le langage cévenol. Les manuscrits sont pour partie perdus mais deux volumes demeurent toutefois conservés dans les collections de la Bibliothèque de Nîmes et ont bénéficié d'une numérisation (pour les consulter : aquí

 La bibliothèque conserve également les collections de Sully-André Peyre, fondateur et directeur de la revue Marsyas, et de son épouse Juliette Roig, comprenant notamment des ouvrages du XIXe siècle en langue d'oc et sur la littérature d'oc.

Patrimoine occitan numérisé

Sur le site Collections numérisées de la ville de Nîmes :

Consulter les imprimés occitans issus des collections de la Bibliothèque carré d'art.

En consultation sur Occitanica :

Les collections occitanes numérisées de la Bilbiothèque Carré d'art de Nîmes

Fonds décrits

Dans le CCFr

Voir la fiche établissement et les fonds décrits // Fonds ancien // Fonds Sully-André Peyre // Fonds Benjamin Valz

Notes

"Les Provençalistes du XVIIIe siècle" dans La Revue des Langues romanes, troisième série, pp.65-83.

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Les Templiers : tragédie en V actes / par M. François Raynouard
Raynouard, François-Just-Marie (1761-1836)
Manuscrit d'une tragédie en 5 actes qui fut jouée à la Comédie-Française le 14 mai 1805. 
Son auteur, François-Just-Marie Raynouard, membre de l'Académie française, de l'Académie des jeux floraux et de l'Académie de Marseille, est un lexicographe romaniste dont les recherches ont notamment porté sur la langue et la littérature des troubadours.
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Lettre de Frédéric Mistral à Marius Bacquié-Fonade : 29 mai 1909
Mistral, Frédéric (1830-1914)

Qui est Marius Bacquié-Fonade ?

Félibre toulousain, Marius Bacquié-Fonade (1854-1910) est principalement connu pour avoir créé l'association des Toulousains de Toulouse et avoir posé les bases du Musée du Vieux Toulouse. Il est également membre-fondateur de l'Escolo Moundino et rédacteur en chef de la revue La Terro d'Oc (1894-1933). Il devient majoral du Félibrige en 1905.

Il rentre d'abord en contact avec Joseph Roumanille qui lui conseille de constituer une bibliothèque sur son fonds régional. C'est dans le cadre de ces travaux que Bacquié-Fonade s'intéresse à l'œuvre d'Auguste Fourès, décédé quelques temps plus tôt, et dont il juge les écrits remarquables. C'est ainsi qu'en 1895, Bacquié-Fonade écrit pour la première fois à Frédéric Mistral à propos de la mise en place d'un monument dédié à la mémoire d'Auguste Fourès. La correspondance sera dans un premiers temps assez tendue entre les deux hommes, aux tempéraments et aux inspirations distinctes, mais peu à peu une véritable complicité, puis une sincère amitié, apparait au sein de leurs échanges.

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Lettre de Frédéric Mistral à Marius Bacquié-Fonade : 2 avril 1904
Mistral, Frédéric (1830-1914)

Qui est Marius Bacquié-Fonade ?

Félibre toulousain, Marius Bacquié-Fonade (1854-1910) est principalement connu pour avoir créé l'association des Toulousains de Toulouse et avoir posé les bases du Musée du Vieux Toulouse. Il est également membre-fondateur de l'Escolo Moundino et rédacteur en chef de la revue La Terro d'Oc (1894-1933). Il devient majoral du Félibrige en 1905.

Il rentre d'abord en contact avec Joseph Roumanille qui lui conseille de constituer une bibliothèque sur son fonds régional. C'est dans le cadre de ces travaux que Bacquié-Fonade s'intéresse à l'œuvre d'Auguste Fourès, décédé quelques temps plus tôt, et dont il juge les écrits remarquables. C'est ainsi qu'en 1895, Bacquié-Fonade écrit pour la première fois à Frédéric Mistral à propos de la mise en place d'un monument dédié à la mémoire d'Auguste Fourès. La correspondance sera dans un premiers temps assez tendue entre les deux hommes, aux tempéraments et aux inspirations distinctes, mais peu à peu une véritable complicité, puis une sincère amitié apparait au sein de leurs échanges.

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