Laurenç Revèst est Docteur en Linguistique. Professeur Certifié d’Occitan, il enseigne aujourd'hui l'occitan vivaroalpenc en lycées et collèges à Menton et Roquebrune-Cap-Martin et en Collège à L’Escarène.
Laurent Revest, Docteur en linguistique, consacre cet article au parler royasque de Piène : son étude est illustrée par des retranscriptions d'échanges en penasc.
Laurenç Revest, Docteur en Linguistique, consacre cet article à la question du -S dans les morphèmes du pluriel en occitan vivaro-alpin. Il s'intéresse particulièrement au parler de la commune de Puget-Théniers.
La conférence donnée par Jean-Raymond Fanlo, Professeur émérite à l'Université d'Aix-Marseille, interroge la notion d'humanisme, d'hier à aujourd'hui.
« Cet ouvrage est issu de la phase exploratoire de ma thèse en Sciences du Langage présentée à l’Université de Nice en 2009, soutenue par la région Provence- Alpes- Côte d’Azur et ayant pour titre L’occitan vivaroalpin (ou gavot). Aire d’extension et caractéristiques linguistiques de sa partie alpine (départements 06, 04 et 05). Cette partie bibliographique est un aperçu global de l’écrit dans le domaine géographique vivaroalpin, appelé aussi Gavotine (ou domaine Gavot). La visibilité de textes de références en vivaroalpin en sera facilitée et permettra de constituer une référence pour ce dialecte de la langue occitane en général et pour l’enseignement en particulier. »
Laurent Revest, p. 2
Le mot "caddie" vient-il de l'occitan ? Quels sont vraiment les emprunts de la langue anglaise à la langue occitane, et inversement ?
Pour répondre à ces questions fréquemment posées, le linguiste Xavier Bach revient dans cet article sur les échanges opérés au fil des siècles entre les deux langues.
Dans le cadre de sa mission d’archivage des données numériques du domaine occitan, le CIRDOC - Institut occitan de cultura a reçu, en vue de leur conservation et valorisation, une copie des collectages de la mémoire chantée que Laurent Cavalié a réalisés dans l’Aude et les territoires limitrophes pour l’opération Lo Bramàs.
La restitution de ce projet est accessible au sein d’Occitanica, grâce à un travail de mise en ligne régulier et au développement d’un espace numérique dédié à l’ensemble du projet (collectages de la mémoire chantée, documentation écrite liée à ces collectages et au travail de recherche de Laurent Cavalié mené en parallèle de ces collectages, travail d’autocollectage de réinterprétation et vidéos sur celui-ci etc.)
Consulter les ressources disponibles sur Occitanica, , le portail de la langue et de la culture occitanes
En savoir plus sur le projet Lo Bramàs
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Antoine Blaise CROUSILLAT (1814-1899), poète et doyen des félibres, est originaire de Salon-de-Provence.
Dans ses Poésies provençales (1881), Delille le cite parmi les sept fondateurs du félibrige.
Entre 1841 et 1899, il participe aux Congrès des Poètes Provençaux, ceux d'Arles ou d'Aix, aux Jeux Floraux ou encore aux Fêtes félibréennes. Actif dans le milieu poétique et littéraire, il collabore à la plupart des revues provençales.
Il reçoit de nombreuses récompenses littéraires dont la Médaille d'or pour son Odo au Rèy René à Aix-en-Provence en 1864.
Ce n'est que très tardivement en 1865, donc à l'âge de 48 ans, qu'il publie son premier livre.
Il ne met pas au premier plan sa carrière littéraire, d'ailleurs il signe la plupart de ses œuvres "Lou félibre de Luseno" (LFDL), anagramme de Seloun (Salon). Il préfère mener une vie simple, proche de la nature et faite de travaux manuels.
En 1845, il rencontre Joseph Roumanille et Frédéric Mistral en août 1848 avec lesquels il entretient une correspondance durant 47 ans.
On trouve certaines de ses lettres dans le fonds des correspondances du début du félibrige qui est composé de copies de lettres rédigées par Joseph Salvat à la suite de recherches effectuées sur le felibrige au début des années 1950. Ce sont des copies de lettres conservées à Maillane dans les archives de Frédéric Mistral.
Le fonds des correspondances du début du félibrige est regroupé sous les cotes CQ 456/1 à CQ456/14 dans les archives du Collège d'Occitanie.
Les lettres numérisées ci-dessous sont issues des cotes CQ 456/2, CQ 456/3, CQ 456/7 à CQ 456/12.
En introduction, nous avons mis les notes de recherche de Salvat sur ce félibre qui appartienent également aux archives du Collège d'Occitanie.
Les archives du Collège d'Occitanie sont en cours de traitement. Un inventaire est disponible sur demande.