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Les manuscrits du Poème (1930-1960) : actes de la journée d’études RedOc du 23 octobre 2014 : introduction
RedOc
Introduction à la journée d'études Les manuscrits du Poème (1930-1960), organisée par le RedOc le 23 octobre 2014
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Actes des séminaires de formation enseignants du programme Erasmus + "Parcours TICE : L'Éducation au développement durable dans nos langues"
ERASMUS
Centre Interrégional de Développement de l'Occitan (Béziers, Hérault)
Val d'Aoste. Assessorato istruzione e cultura
Placé pour 2 ans (2016-2018) sous le signe de la coopération et de l'intercompréhension, le programme Erasmus + Parcours TICE  « l’Éducation au Développement Durable (EDD) dans nos langues » propose notamment aux enseignants du Val d'Aran (Espagne), du Val d'Aoste et du Piémont (Italie) ainsi que de France un parcours de formation et de collaboration au rythme de 3 séminaires transfontaliers.

>>En savoir plus sur le projet Erasmus + Parcours TICE : L'EDD dans nos langues et en découvrir toutes les réalisations

Vous pouvez retrouver ici les contenus de ces formations.

Séminaire 1 - Val d'Aoste (octobre 2016) : « L’Homme et la Montagne : un nouveau défi, la montagne durable » - Les différents systèmes d’enseignement bi/plurilingue - Découverte des jeux numériques
Séminaire 2 - Carcassonne (mars 2017) : « Gestion d’un site touristique dans la dimension durable » - Didactique de l’intercompréhension - Approche des langues plurielles - Jeux numériques en pratique
Séminaire 3 - Val d'Aran (octobre 2017) : « Les langues et leur environnement » - Le bi/plurilinguisme - La technologie dans l’enseignement des compétences environnementales

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L'Escòla deras Pireneas : journée d'étude
CIRDÒC-Mediatèca occitana

Le Conseil départemental de la Haute-Garonne et le CIRDÒC-Mediatèca Occitana se sont associés pour proposer une journée d'études sur l'Escòla deras Pireneas, l'école félibréenne du Comminges et du Couserans, dont le fonds est conservé aux Archives départementales de la Haute-Garonne, à l’antenne du Comminges.

Cette journée a eu lieu le 27 avril 2017 à Saint-Gaudens et a réuni plusieurs chercheurs ayant étudié l'Escòla deras Pireneas, apportant chacun un regard différent sur les activités et impacts de cette école.

Fondée en 1904 par Bernard Sarrieu, son principal animateur pendant ses trentes premières années d'existence, elle s'est donné pour objectifs la renaissance de la littérature gasconne, la défense et la connaissance des coutumes et usages locaux, la promotion de la langue, et plus largement la participation active et collective au mouvement de renaissance occitane par le biais du Félibrige.

Les différentes interventions se sont attachées à montrer les actions linguistiques, littéraires et culturelles de l'Escolo, les relations qu'elle entretenait avec les écoles félibréennes voisines, son influence tout au long de son histoire et son héritage actuel.

La journée s'est clôturée avec la présentation de l'exposition « L’Escòla deras Pireneas ou la renaissance d’oc dans les quatre vallées (Ariège, Haute-Garonne, Hautes-Pyrénées, Gers, Val d'Aran) », produite par l'association Nati Vati Toti Comengesi, la Maintenance de Gascogne-Haut Languedoc et le CIRDÒC.

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Actes du colloque Les comtes de Toulouse (XIe-XIIIe siècle) - 9e rencontre internationale du patrimoine historique
Histoire et cultures en Languedoc
Les 9èmes rencontres internationales du Patrimoine Historique ont été organisées du 16 au 18 octobre 2015 à Nébian. Depuis 2008, l'association "Histoire et cultures en Languedoc" organise chaque année les Rencontres Internationales du Patrimoine Historique, avec le soutien de la Région Languedoc-Roussillon, du CIRDÒC-Mediatèca occitana, de la Société Archéologique et du Musée Languedocien de Montpellier, et du Pays Cœur d'Hérault.

Découvrir l'association Histoire et cultures en Languedoc

Présentation des 9e rencontres

À l'heure du rapprochement des régions Languedoc-Roussillon et Midi-Pyrénées, le comité d'organisation de la 9e Rencontre Internationale du Patrimoine historique a choisi d'aborder cette année, les origines de ces deux régions par l'histoire des comtes de Toulouse.
Durant ces trois journées, nous verrons avec les intervenants comment ces comtes ont permis le développement des arts et la naissance d'un sentiment d'appartenance à un territoire qui deviendra ce nouveau Languedoc.
Sentiment qui persiste aujourd'hui et qui persistera demain.

Jean-Louis Lacroix
Président de l'association Histoire et Cultures en Languedoc

Le mécénat des comtes de Toulouse

Si on peut s’interroger sur la présence d’un état toulousain au XII° siècle, on ne peut nier l’existence d’une entité territoriale dont la culture est le fondement. Le mécénat des Comtes de Toulouse appuie une politique de rayonnement et de prestige dont les troubadours sont au centre du dispositif.

Les musiciens poètes rimeront 200 ans la vie intellectuelle avec « saber » et « coneissença ». Les Comtes de Toulouse attirent à leur cour les plus grands : Marcabru, Jaufré Rudel, etc.

Ce phénomène crée une rivalité politique entre Toulouse et les grandes maisons voisines : Duc d’Aquitaine, roi d’Angleterre, comtes de Barcelone, rois d’Aragon, car, tous, veulent rivaliser en excellence. C’est un enjeu culturel mais, avant tout, politique. Peu à peu, Toulouse apparait comme un véritable centre culturel face aux autres villes comtales. C’est la capitale languedocienne de la culture.

Cette société culturelle qui gravite autour du prince forme un ensemble hétérogène socialement et géographiquement. On y voit princes et comtes participer aux débats poétiques mais aussi les troubadours se mêler aux débats politiques. C’est ainsi qu’avec la guerre lancée contre les albigeois naitra « la chanson de la croisade ». Cette « canso » ne sera pas seulement une geste répondant à un processus littéraire de composition mais bien une chanson de partisans, dira Benjamin Assié, où, pour la première fois, se soudera une entité territoriale qu’on retrouvera dans la croix occitane.

On passera du symbole féodal au symbole fort d’un territoire.
Le trobar n’est pas le seul fer de lance du mécénat des Raimondins. Le XII° siècle est une époque prospère qui bénéficie d’un enrichissement lié au va et vient en Orient et aux échanges avec le monde ibérique.

C’est la période des grands chantiers où les ateliers d’Arles, de Moissac, de Toulouse tournent à plein régime. De passage à Toulouse, le voyageur Emile Mâle, cité par Alem Sure Garcia dans son livre « clochers et minarets » écrira : « De loin, l’église ressemblait à une forteresse. J’y entrais et je sentis que j’entrais dans une autre France. C’était une nef unique, sans pilier, sans bas-côté, une grande salle voutée sur croisées d’ogive…. C’était l’art du midi que je rencontrais en venant du nord. Un autre génie s’y manifestait. »

Cette nef raimondine que le voyageur admirait dans la cathédrale Saint-Etienne sera le prototype de l’art gothique occitan. Sa clé de voute porte la croix occitane aux 12 perles, symbole du pouvoir des Comtes.

Le Grand Languedoc, Mythe ou Réalité ?

De la Garonne au Rhône, telle était l’ambition de Raimond IV et de ses successeurs, pour asseoir la dynastie Raimondine. Ce large horizon ne cache pas la fragilité d’un ensemble qui manque d’unité politique.

Depuis le XI° siècle, la Grande Guerre Méridionale (1080-1194) a mis en évidence la faiblesse du pouvoir comtal. Des vicomtes ont progressivement constitué des territoires indépendants et n’hésitent pas à faire allégeance au comte de Barcelone, au roi d’Aragon ou au duc d’Aquitaine. Le départ de Raimond IV pour la croisade accentue ce phénomène de dislocation des principautés vassales. Il faudra attendre l’arrivée de Raimond V au pouvoir pour repositionner le Grand Languedoc dans l’escarcelle Raimondine.

Cependant, on assiste à une mutation du droit féodal. Les seigneurs prennent de plus en plus de distance envers les liens de féodo-vassalité. Face aux deux volontés hégémoniques que portent Toulouse et Barcelone, leur choix politique sera opportuniste au service de leurs ambitions.

Pour les Raimondins, il importe donc de neutraliser ce jeu de « bascule ». Leur politique s’appuie sur l’activité diplomatique, les alliances matrimoniales et, en dernier ressort, la guerre. Les comtes de Toulouse poursuivent deux objectifs : étendre leur domination en reprenant dans leur giron les vicomtés rebelles tout en poursuivant leur extension territoriale et affirmer la volonté d’une politique méditerranéenne qui se heurtera à Barcelone.

Au cours de ce long conflit, une césure marque la politique non alignée des Trencavel, mais aussi des Guilhem de Montpellier qui, par leur réseau d’alliances, leur parentèle et leur rapport bienveillant avec les Papes, seront un handicap certain à l’édification du grand comté voulu par les Raimondins.
On peut s’interroger sur la gouvernance d’un territoire écartelé, en conflit constant, avec une cour en perpétuel mouvement dans le long cortège d’une capitale à l’autre, de Saint Gilles à Toulouse. Pour pallier ce handicap et consolider leur autorité, les dynastes développent et mettent en place des structures administratives, sénéchaussées en Toulousain et Agenais par exemple. Puis, au sein des possessions, bailes et viguiers assurent l’ordre. Les chancelleries sont dotées de personnels compétents.
L’époque est prospère, les villes se développent et, face à cette émergence, les comtes appuient la mise en place de consulats, donnant aux villes une certaine autonomie dans la gestion de leurs affaires. La présence Raimondine est alors avérée sur les deux grands axes économiques du Rhône et de la Garonne, mais, présence et domination constituent-elles un état ? L’identité territoriale sera plus tardive.

Il faudra attendre la création des Etats du Languedoc par Charles VII pour que de l’entité territoriale émerge une identité propre à ce vaste territoire. Ce fut le rêve non abouti des Raimondins.

Maguy Chapot-Blanquet
Docteur en Sciences Humaines

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Armanac cetòri
Soulet, Joseph (1851-1919) Directeur de la publication
[imatge id=20325] Chaque année, en janvier, de 1894 à 1913, l’Escolo de Ceto (créée en 1894, capiscol Joseph Henri Castelnau), puis l'Escòla Felibrenca de Sant Clar (fondée en 1902, président Joseph Soulet), font paraître l' Armanac cetòri.
Durant cette période il n’y aura que trois pauses. L’Armanac ne paraîtra pas en 1896 (querelles entre Castelnau et Soulet à propos de la ligne éditoriale à suivre), en 1900 et en 1901 (mort de Vincent, le fils de Joseph Soulet, en 1899).
Pendant vingt ans, Joseph Soulet (1851-1919), autodidacte, passionné par l’œuvre de Frédéric Mistral, négociant en vin et alcool, tient la barre pour plaire aux sétois : « es per vautres, braves setòris qu'avèm congrelhat aquela òbra ». Il met le cap sur « de galejadas, de contes, de poësias, tirats dau pòble e escriches dins nòstra armoniosa lenga miègjornala : la lenga dau breç lengadocian ».
Le mérite de J. Soulet est de ne pas avoir seulement fait de l'Armanac cetòri le lieu de la nostalgie, des ancêtres, du souvenir, mais plutôt le lieu de l’imagination et de la création.
(Présentation rédigée par Alain Camélio, écrivain, spécialiste de l'Histoire sociale, culturelle et linguistique de Sète, président du Cercle occitan de Sète) 

Contenu

Chaque almanach contient la liste des « ajustaires qu'an ganhat la lança e lo pavés » depuis 1846, la rose des vents avec leur nom occitan, un calendrier avec de nombreuses expressions occitanes liées aux dates, fêtes, saisons ainsi que des textes, chroniques de vie locale, chansons, proverbes, contes, etc. en occitan par des auteurs sétois. Cette petite publication annuelle est une mine d'informations et de trouvailles sur l'histoire, la culture et la langue à Sète et autour du bassin de Thau. 
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Armanac d'Auvernha

En 1931 les revues félibréennes L'Alauza d'Auvernha et Lo Cobreto s'associent pour publier le premier Armanac d'Auvernha. Les textes publiés, en auvergnat ou en français, représentent la Haute et la Basse Auvergne et les deux graphies de la langue s'y cotoient.

La publication ne reparaîtra qu'en 1944 sous la direction de L'Alauza d'Auvernha uniquement.
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Armana marsihés
Marin, Auguste (1860-1904) Directeur de publication
Conio, Antoine (1878-1947). Directeur de publication
Fondé en 1889 par Auguste Marin (1860-1904), le chef de file du Félibrige marseillais, l'Armana marsihés a eu une existence en deux temps : d'abord de 1889 à 1906, sous la direction de son fondateur, puis plus de vingt ans plus tard, de 1928 à 1937, avec Antoine Conio (1878-1947) et le Calen marseillais.

Publié sur le modèle de l'Armana prouvençau, l'Armana marsihés s'est toutefois développé en réaction contre les tendances dominantes du Félibrige d'alors. Les textes publiés sont en graphie mistralienne, mais en dialecte provençal maritime. 
D'un point de vue idéologique, il permet une expression critique à l'intérieur du Félibrige aussi bien qu'un regard politique de gauche sur l'actualité générale.

La structure et le contenu de l'Armana marsihés sont identiques à tous les almanachs de cette période. Chaque numéro comprend environ 110 pages, dont une centaine de pages de textes, toujours en provençal, et une dizaine de pages d'annonces publicitaires, généralement en provençal.

Le contenu est très divers, on y trouve le calendrier, les proverbes et dictons, les informations sur la vie du Félibrige, les textes concernant l'actualité sociale ou politique, mais la production littéraire est prédominante. L'Armana marsihés se présente comme "l'Armana dei troubaire marsihés", c'est-à-dire le bien commun et l'instrument de création des écrivains provençaux de Marseille. Le sous-titre précise : "recuei de conte, charradisso, cansoun e galejado". Auguste Marin explicite cette définition dans un texte-manifeste en 1899.

Après vingt ans d'interruption, l'Armana est relancé en 1928 par Antoine Conio, il est publié par Lo Calen de Marseille, organisme associatif d'éducation populaire affilié au Félibrige.
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Armanac de Lengodoc e de Gascounho
Sourreil, André (1868-1933). Directeur de publication
Almanach félibréen publié de 1904 à 1914 sous la direction d'André Sourreil (Andrieu del Sourelh), président de l'école félibréenne de Toulouse, l'Escolo moundino.
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Almanach de Provence
Gueidon, Alexandre (1819-1876). Directeur de publication
L'Almanach de Provence est publié de 1856 à 1876 par Alexandre Gueidon (1819-1876), libraire-éditeur à Marseille, par ailleurs fondateur et directeur des recueils L'Athénée ouvrier (1846), L'Athénée de Provence (1855) et Le Plutarque provençal (1855).

Chaque volume contient des articles d'histoire locale, des biographies, des éphémérides, des poésies françaises et provençales. 

La publication cessera de paraître à la mort d'A. Gueidon en 1876.
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Almanac narbounes
Cigalo Narbouneso
L'Almanac narbounes est publié à partir de 1913 par la Cigalo Narbouneso, école félibréenne fondée en 1911 par Paul Albarel (1873-1929). La publication, interrompue en 1915, reprend de 1923 à 1932. En 1934 il devient l'Almanac Lengodoucian. Il paraîtra à nouveau sous le titre d'Almanac narbounes en 1937.
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